Système nerveux et fonctions sensori-motrices: organes sensoriels: codage de l'information Flashcards
Qu’est-ce que le codage qualitatif de l’information sensorielle?
Le codage qualitatif détermine la qualité de la sensation.Il est assuré par le type de récepteur stimulé.
Chaque cellule n’est sensible qu’à un attribut spécifique de la stimulation physique et à une marge de valeurs restreintes de cet attribut (spécialisation, qu’on retrouve aussi au niveau des cellules des structures relais sur lesquelles projettent les récepteurs).
Préciser ce qui est codé pour chaque modalité sensorielle dans le codage qualtitatif de l’information.
Audition : codage de la **fréquence du son. **Oreille humaine: 20hz à 20.000Hz.
Fréquence donnée –> déformation maximale d’une zone précise de la membrane basilaire :
- hautes fréquences: base,
- basses fréquences :apex.
Tonotopie,jusqu’au cortex auditif.
Vision: Fréquence de l’onde électromagnétique (couleur) codée par différents cônes.
Somesthésie: Différents types de récepteurs codent différentes stimulations tactiles.
Goût et odorat : Moins connu, pas de récepteurs spécifiques. Les cellules gustatives répondent à plusieurs saveurs.
Qu’est-ce que la transduction? Comment fonctionne-t-elle (synthétiquement)?
Codage quantitatif.
Phénomène par lequel l’énergie qui frappe le récepteur sensoriel est transformée en un signal électrique par les neurone sensoriels.
Signal physique ou chimique (amplitude, intensité) –> train de PA (fréquence & nombre de cellules recrutées)
[Activation du récepteur –> dépolarisation de la membrane –> libération du neurotransmetteur –> PA]
Décrire la transduction visuelle (phototransduction) en détail (bâtonnets, cônes).
- Obscurité: bâtonnets dépolarisés (-30mV) par l’entrée permanente de Na+ par les canaux sodium. Libération continue de glutamate.
A la lumière: hyperpolarisation (-60mV) des bâtonnets –> cascade de réactions chimiques caractéristiques de l’activation de la rhodopsine.
Lumière: réduction de la libération de glutamate entre bâtonnets hyperpolarisés et cellules bipolaires. Augmentation de la lumière: relais avec les cônes (pas d’augmentation de l’hyperpolarisation.
// cônes, avec 3 photopigments (R~560nm, V~530nm, B~430nm)
- Cellules bipolaires –> génération de PA. 2 types de cellules : « on » qui répondent à la lumière,et « off » qui répondent à l’obscurité.
Au centre du champ: réception de l’info directement des photorécepteurs. Au pourtour: transition de l’info par les cellules horizontales
-
Cellules ganglionnaires –> génération de PA. Même organisation que les bipolaires
(on/off, champs récepteurs concentriques via les cellules amacrines sensibles aux longueurs d’ondes.) - Axones ganglionnaires regroupés dans le nerf optique, Quittent l’oeil au niveau de la tâche aveugle.
Qu’est-ce qu’un champ récepteur?
Région de l’espace où la présence d’un stimulus approprié modifie l’activité nerveuse d’un neurone.
Résumer en quelques lignes la transduction visuelle.
Lumière –> couche des photorécepteurs (qui convertissent la lumière en influx nerveux) –> neurones bipolaires situés dans la deuxième couche–> ganglionnaires situés dans la troisième.Axones des neurones ganglionnaires –> sortent de l’œil pour rejoindre le premier relais visuel dans le cerveau.
Expliquer le fonctionnement des cellules “on” et “off”.
Deux types de cellules bipolaires selon la réponse de leur champ récepteur : à centre ON et à centre OFF. Champs récepteurs de forme circulaire. Le centre et la périphérie de ce disque fonctionnent en opposition : un jet de lumière qui frappe le centre du champs va avoir l’effet inverse lorsqu’il tombe sur la périphérie.
Cellule ON: stimulus lumineux sur le centre –> effet excitateur –> dépolarisation. Lumière sur la périphérie du champ –> hyperpolarisation de la membrane.
Cellule OFF: pattern inverse : lumière sur le centre –> hyperpolarisation. Stimulus lumineux sur la périphérie –> effet excitateur.
Décrire la tranduction auditive.
- Mouvement de l’étrier –> vibration de la membrane basilaire
- Mouvement de la lame réticulaire et inclinaison des stéréocils des CCI par rapport à la membrane tectoriale.
- Modification du potentiel de membrane
(dé/hyperpolarisation selon le sens de déplacement) - neurotransmetteur : glutamate - Potentiel transmis aux dendrites des neurones de 1er ordre du ganglion spiral, qui génèrent les PA.
CCE : amplification du mouvement des stéréocils internes.
Qu’est-ce que le codage temporel? Décrire les différents récepteurs qui permettent ce codage.
Codage de la durée et du moment de début/fin du stimulus
·- Récepteurs phasiques / dynamiques : réponse rapide puis cesse = adaptation rapide. Info sur les changement de la stimulation.
- Récepteurs toniques / statiques : réponse le temps que dure la stimulation, adaptation lente ou nulle. Renseignent sur la persistance et l’intensité de la stimulation.
· - Récepteurs phasico-toniques : réponse brève à l’établissement du stimulus + réponse le temps de la stimulation.
Que permet le codage spatial et sur quoi repose-t-il?
Permet de localiser la stimulation. Un récepteur = un champ récepteur qui doit être stimulé pour que le récepteur soit excité.
Repose sur la discrimination entre deux stimulations voisines. Pour une surface donnée, plus le nombre de récepteurs excités est grand, meilleure est la discrimination.
Comment s’organise la localisation spatiale du stimulus visuel?
Codage lié aux champs récepteurs de la rétine (1 photorécepteur + une cellule bipolaire + 1 cellule ganglionnaire).
Région fovéale: peu de cônes liés à une cellule bipolaire = codage spatial très précis./ Périphérie (bâtonnets): codage peu précis (nombre important de cellules convergentes)
Rétinotopie (explique l’acuité visuelle).
Codage de la profondeur du champ peu connu (comparaison des deux yeux?)
Qu’est-ce que la rétinotopie?
Il existe dans le cortex visuel une correspondance entre la disposition des éléments du champ visuel qui tombent sur la rétine et leur disposition à la surface du cortex. C’est la rétinotopie.
Comment s’organise la localisation spatiale du stimulus tactile?
Base de la discrimination tactile = corpuscules de Meissner (superficiels, adaptation rapide) Denses à l’extrémité des doigts (champs récepteurs plus petits) ⇒ petit seuil de discrimination tactile (2-3mm) vs 7-8 cm dans le dos.
Somatotopie = homonculus sensitif.
Comment s’organise la localisation spatiale du stimulus sonore?
Localisation spatiale via la comparaison entre le son
parvenant sur une oreille et l’autre, dans l’olive supérieure.
· Plan horizontal :
o Basses fréquences (<2.000Hz) : délai interaural
o Hautes fréquences : différence d’intensité (neurones binauraux).
· Plan vertical : délai entre le son pénétrant directement
dans le conduit et le son d’abord réfléchi par le pavillon de
l’oreille.
Complément essentiel: mouvements de la tête.