Neuropsychologie: la mémoire Flashcards

1
Q

Le cas du patient H.M

A

Epilepsie résistante. Opération chirurgicale expérimentale consistant à lui retirer bilatéralement une large portion des deux hippocampes et des tissus environnants.

–> **amnésie antérograde quasi totale, MCT intacte : **incapable de retenir une info au-delà de quelques secondes sauf effort constant de répétition.

Oubli de deux ans avant l’opération (MLT: longue consolidation)

Incapable de mémoriser de nouvelles informations de manière explicite avec conservation d’une partie de sa mémoire implicite notamment moteur :

**Mémoire procédurale préservée, mémoire épisodique touchée . **

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2
Q

Par quelle expérience le rôle des lobes temporaux médians dans la formation du souvenir a-t-il été confirmé?

A

Expérience sur des singes:

Apprentissage du déplacement d’un objet 02 pour trouver à manger. Quelques minutes après: apprentissage de l’évitement de O1 = tâche de reconnaissance différée avec non appariement à la règle.

Destruction bilatérale de la partie médiane du lobe temporal : si tâche de reconnaissance à quelques secondes: ok / Sinon, incapables d’éviter O1 (pas de reconnaissance)

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3
Q

Amnésie antérograde

A

Difficulté / Incapacité à former de nouveaux souvenirs. Oubli au fur et à mesure + altération des capacités d’apprentissage. Si associée à une désorientation, des fausses reconnaissances et des fabulations –> Korsakoff.

Lésions bilatérales des lobes temporaux médians. Si unilatérale: pas d’amnésie.

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4
Q

L’hippocampe et la formation hippocampique

A

Rôle dans la formation du souvenir.

Hippocampe = corne d’Amon = CA (1, 2, 3) = structure paléo-corticale, repliée sur elle-même, sur la surface ventrale médiane du lobe temporal.

Formation hippocampique: gyrus denté, gyrus parahippocampique (5ème circonvolution cérébrale), cortex périrhinal, cortex enthorinal.

Hippocampe et gyrus dente: 3 couches de cellules.

Cortex enthorinal et gyrus parahippocampique: 6 couches.

Aires associatives des cortex sensoriels –> gyrus parahippocampique –> cortex perirhinal –> enthornal –> cellules pyramidlaes de l’hippocampe (CA3 –>CA1) –> gyrus denté.

Cortex cingulaire + cortex sensoriels associatifs –> cortex enthorinal –> voie perforante –> hippocampe.

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5
Q

La maladie d’Alzheimer et la région hippocampique

A

Anomalies caractéristiques développées en premier dans la région hippocampique (incapacité à mémoriser de nouveaux souvenirs):

  • Développement d’amas de protéines beta-amyloïdes (plaques séniles) entre les celules.
  • Accumulation à l’intérieur des cellules de neurofilaments de protéines Tau anormalement phosporilées (dégénérescence neurofibrillaire –> dégénérescence neuronale)
  • Surtout dans la voie perforante (hippocampe lui-même peu touché).
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6
Q

La confirmation du rôle de l’hippocampe au cours de l’apprentissage par l’imagerie cérébrale fonctionnelle: l’expérience de Squire (1992): conclusions.

A

Apprentissage visuel d’une liste de mot –> augmentation du flux sanguin dans l’hippocampe + diminution du flux dans les régions occipitales.

Explication : Mots mémorisés visuellement –> traitement nécessitant l’activation des régions occipitales. Mémorisation des stimuli mots –> activation de la région hippocampique –> facilitation du traitement des stimuli –> diminution de l’activation occipitale.

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7
Q

Grady (1994) l’expérience de mémorisation de visage chez les sujets jeunes et âgés: observations et hypothèses.

A

Mémorisation de visage + tâche de reconnaissance et d’encodage –> performance en reconnaissance des sujets âgés inférieures à celles des jeunes.

  • Activité cérébrale (TEP) en encodage –> régions activées: frontales, occipitales et chez les jeunes, la formation hippocampique.
  • Tâche de reconnaissance: pas d’activation de la formation hippocampique.
  • Rôle de la formation hippocampique pour l’encodage et la mémorisation des visages mais pas pour le stockage.
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8
Q

Rôle des lobes temporaux antérieurs (mémoire), et conséquence d’une lésion.

A

Lieu de stockage de certaines informations explicites.

Amnésie rétrograde partielle.

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9
Q

Le syndrome de Korsakoff

A

Korsakoff (1889): présentation du premier cas de névrite multiple. Syndrome amnésique chez les sujets alcooliques, généralement dans les suites d’une encéphalopathie de Gayet-Wernicke.

Amnésie antérograde (des souvenirs explicites, souvenirs implicites préservés) + rétrograde (sur les composantes sémantiques et épsodique –> oubli massif, intrusions, sensibilité à l’interférence. Faits anciens conservés) + atteinte des fonctions exécutives.

Fabulations (généralement provoquées: crédibles + fantastiques), Fausses reconnaissances (sans confusion, mauvaises associations)**, **Désorientation, anosognosie.

Capacités de mémoire implicite, procédurale et effets d’amorçage préservés.

Alcool -> non-assimilation de B1 –> dégénérescence neuronales –> lésions du diencéphale (thalamus + hypothalamus).Pour la majorité: atrophie corticale, surtout des lobes frontaux.

Sites lésionnels classiquement opposés à ceux des patients présentant un syndrome amnésique bihippocampique comme HM.

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10
Q

Que peut provoquer une lésion du diencéphale? Pourquoi?

A

Amnésie antérograde.

Diencéphale impliqué dans la formation du souvenir explicite (//lobes temporaux médians et circuit de Papez)

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11
Q

Le circuit hippocampo-mamillo-thalamique

A

= Circuit de Papez = système limbique. Découvert dans les années 1930 par Papez.

Circuit des émotions (remise en cause: connecté seulement à celui qui les traite) + rôle essentiel dans la formation du souvenir explicite.

  • Infos –> hippocampe –> fornix (faisceau de fibres) –> diencéphale (corps mamillaires de l’hypothalamus) –> noyau antérieur du thalamus.
  • Amygdale –> noyau dorso-médian du thalamus
  • Thalamus –> cortex cingulaire (voie d’entrée de la voie perforante) + cortex préfrontal
  • Boucle, circuit non fermé (afférence et efférence des cortex associatifs).
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12
Q

La formation du souvenir et le circuit de Papez

A

Formation du souvenir : passage répété de l’info dans ce circuit -> modification durable des circuits neuronaux traitant ces infos.

Circuits corticaux de traitement de ces infos –> modifiés et consolodés, voie préférentielle de traiteemnt constituant le support de la MLT.

Une fois les modifications acquises: il n’y a plus de transit explicte par le cicuit de Papez –> encodage des infos dans les régions corticales associatives où elles ont été traitées à l’origine.

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13
Q

L’hippocampe n’est pas un lieu de stockage. Néanmoins, l’hippocampe droit stocke ceraines infos. Lesquelles? Citer une expérience qui le montre.

A

Hippocampe droit: lieu de stockage de certaines infos spatiales.

Expérience sur des rats : enregistrement de cellules de l’hippocampe (cellules de lieu) répondant uniquement quand le rat parvient à un endroit précis du labyrinthe.

Expérience sur l’homme en TEP: activation de l’hippocampe droit chez les experts en déplacement urbains (simulation de déplacement dans une ville connue, sur un écran).

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14
Q

Quel circuit traite les émotions?

A

Le circuit **amygdalo-thalamo-cingulaire. **

Amygdale, en avant de l’hippocampe: structure clé dans la perception des émotions.

Circuit de Papez: pas le circuit des émotions, mais connecté à celui qui les traite.

Interconnexion des deux circuits: expériences émotionnelles (+ traitement de certaines infos ou situations) –> intervention dans la mémorisation de ces informations.

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15
Q

La potentialisation à long terme: définition, fonctionnement

A

Modification des synapses dans les circuits neuronaux impliqués dans les traitements cognitifs au cours de la mémorisation. observée aussi pour les aires associatives (glutamate, mais aussi dopamine et sérototine pour d’autres systèmes)

Libération du glutamate par le neurone présynaptique, capté soit par

  • le récepteur AMPA du neurone postsynaptique–> canal ionique NA+
  • SOIT le récepteur NDMA (fréquence des PA du neurone présynaptique très élevée) -> canal ionique Ca2+.Entrée des Ca2+ dans la membrane postsynaptique –> série de réactions modifiant durablement les membranes neuronales et leur réceptivité au glutamate (facilitation de la transmission des infos)
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16
Q

A quel niveau les habiletés sensorielles sont-elles mémorisées (cortical ou sous-cortical)? Donner un exemple qui le montre.

A

Au niveau sous-cortical.

Alzheimer : démence cortciale avec préservation des réseaux neuronaux sous-corticaux : toujours capable de se déplacer même à un stade avancé.

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17
Q

Quelles sont les stuctures majeures impliquées dans les habiletés sensorielles?

A

Les noyaux gris centraux.

Striatum (noyau caudé + putamen): afférences des cortex frontal et pariétal; projecttions sur les noyaux thalamiques et le cortex moteur.

Rôle essentiel dans l’acquisition des habiletés motrices.

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18
Q

Lors d’une tâche d’apprentissage d’une séquence motrice, quelles sont les structures cérébrales activées?

A

Le cortex moteur et le putamen.

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19
Q

L’expérience de Squire (1996) sur le rôle du striatum (expérience Parkinson et amnésiques): description + conclusions.

A

Comparaison des performances à une tâche de mémoire explicite et une de mémoire procédurale (apprentissage complexe de probabilité d’événements) entre des sujets Parkinson (pathologie dégénérative du striatum) et des sujets amnésique.

Parkinson: réussite à la tâche de mémoire explicite, mais pas la procédurale, qui est réussie par les amnésique.

–> implication du striatum dans l’apprentissage de l’ensemble des procédures, pas seulement les motrices.

NB: confirmé par IRMf: suractivation du noyau caudé (+ cervelet + lobes frontaux) et sous activation des lobes temporaux médians pendant l’apprentissage d’une tâche de prévision d’événements.

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20
Q

La dépression à long terme

A

Mécanisme inverse de PLT. Dans le cervelet (contrôle, ajustement des mouvements complexes en exécution) lors de l’apprentissage de procédures motrices.

Rend certaines synapses silencieuses –> inhibition durable des réseaux de neurones activés lors de mouvements erronés au cours de l’apprentissage de procédures motrices.

21
Q

Le lobe frontal: lister ses trois parties

A

Partie postérieure, le long de la scissure centrale, aires motrices et prémotrices.

Cortex préfrontal latéral, visible sur la face externe des hémisphères cérébraux.

Cortex préfrontal dorso-médian sur la face interne des hémisphère cérébraux.

22
Q

Le modèle de Baddeley et le cortex frontal. Quelle remise en cause (expérience)?

A

Cortex frontal = pilier de la MDT = lieu de l’administrateur central.

Administrateur central = système attentionnel, pas de fonction de stockage temporaire des infos (pas un système de mémorisation).

Remise en cause:

Enregistrement unitaire dans le cortex préfrontal chez les singes –> stockage temporaire dans le cortex préfrontal.

Courtney (1997), IRMf: confirmation chez l’homme de l’activation du cortex préfrontal au niveau du gyrus frontal inférieur, de l’insula antérieure et de la partie antérieure du gyrus frontal médian pour la mémorisatio de visages inconnus. Pour différencier mémorisation et perception : comparaison avec des images ayant les mêmes pixels mais mélangés.

23
Q

Le modèle HERA

A

Modèle princeps du fonctionnement cérébral associé à l’encodage et à la récupération de l’info en MDT. (Tulving, 1994)

Hemispheric Encoding Retrieval Asymetry : activation du cortex préfrontal gauche –> encodage de matériel verbal en mémoire épisodique; activation du cortex préfrontal droit –> récupération des infos verbales en MDT.

24
Q

Les modifications du modèle HERA

A

Encodage de matériel non-verbal –> implication du cortex préfrontal doit.

Activation différente selon les infos traitées relèvent de la mémoire épisodique ou sémantique.

Mémoire épisodique: activation d’un réseau bihémisphérique. Complémentarité des deux cortex préfrontaux et de l’hippocampe: **encodage (activation ducortex préfrontal gauche + partie antérieure du thalamus) / récupération: cortex préfrontal droit + partie postérieure de l’hippocampe.**

Mémoire sémantique: activation d’un réseau dans l’hémisphère gauche.

Réseaux des deux formes de mémoire partiellement communs dans l’hémisphère gauche (cortex préfrontal, temporo-pariétal, cingulaire + thalamus)

25
Q

Comment peut-on expliquer les difficultés d’encodage d’informations nouvelles, la récupération et le maintien des infos en MDT chez les personnes âgées saines?

A

Asymétrie fonctionnelle des cortex préfrontaux atténuée chez les personnes âgées + activation de régions supplémentaires = la plasticité cérébrale compense ~ les altérations neurophysiologiques liées à l’âge.

26
Q

De quoi dépendent les troubles de la mémoire?

A

Localisation, étendue des lésions cérébrales, caractère aigu ou progressif de l’affection à l’origine des lésion, état général, âge.

27
Q

A quelles hémisphères sont associées les mémoire visuo-spatial et verbale?

A

Visuo-spatiale : HD

Verbale: HG

28
Q

Amnésie rétrograde

A

Touche les événements arrivés avant l’atteinte cérébrale, faits les plus récents moins bien récupérés.

Accident neurologique à guérison –> régression de l’amnésie. Maladie évolutive –> extension et destruction progressive de pans du passé.

29
Q

Les différentes étapes de la mémorisation

A

Analyse sensorielle des données perceptives (intégrité des aires associatives correspondantes

Mémoire immédiate (MCT, MDT): capacité limitée, forme d’attention, sollicte des ressources attentionnelles. Maintien temporaire de l’info pour la coordonner. Rôle majeur du cortex préfrontal.

MLT: conservation durable. Codage (sémantique, spatial, temporel, affectif) –> stockage : permet le rappel, la reconnaissance des infos –> consolidation (répétition, charge affective). Repose sur le circuit de Papez.

Encodage –> stockage –> récupération

30
Q

Décrire succintement le Wechsler Mémoire

A

Analyse différentes modalités de mémoire verbale et visuelles à long et à court terme.

31
Q

Le test de Grober et Buschke

A

Sert à détecter les troubles de l’encodage et de la restitution.

32
Q

Le Rivermead Behavioral Memory Test.

A

Batterie écologique, épreuves mnésiques proches du quotidien. Ex: mémoriser 5 étapes d’un trajet et laisser un message à chaque étape.

33
Q

Test explorant la mémoire à court terme en modalité verbale

A

Epreuve brève: mémorisation de 3 ou 4 mots de catégories différentes; lecture de smots et leur catégorie par l’exminateur. 5 minutes après –> rappel. Si rappel seulement après l’indice: stockage mais difficulté en rappel libre. Si pas aidé par l’indice –> rappel déficitaire.

34
Q

Tests explorant la mémoire à court terme en modalité visuelle

A

Faire reproduire au sujet une figure géométrique. Dessins simples (Wechsler, dessins de bender), figure complexe de Rey. Copie du dessin en le regardant. Reproduction de mémoire après quelques minutes (MCT) puis parès une demi-heure (MDT).

Epreuve complexe: mémoire visuelle et spatiale à court terme, modalité de construction, d’orientation spatiale, capacités d’organisation et de planification.

35
Q

Comment étudie-t-on la mémoire épisodique et autobiographique?

A

Entretien semi-directif : événements vécus par le sujet situés dans le temps et l’espace.

Analyse: infos sur la mémoire des faits récents et anciens. Cohérence du contenu confrontée aux infos médicales des proches.

Mémoire sociale (complémentaire) : événements politiques, sociaux, économiques marquants. Informe sur la qualité de la mémoire des faits nouveaux et anciens.

36
Q

Qu’est-ce que la mémoire sémantique? Comment l’étudie-t-on?

A

Concerne les informations issues du savoir de base, indépendantes de tout contexte.

WAIS: tests de vocabulaire, d’information, de similitudes (complexité croissante).

Epreuves de calcul (complexité progressive).

37
Q

Comment étudie-t-on la mémoire déclarative?

A

Analysée à partir des connaissances que le sujet peut consciemment évoquer et verbaliser –> tests directs de mémoire (rappel libre, indicé,..)

38
Q

Comment étudie-t-on la mémoire non déclarative?

A

Analysée à travers les connaissances procédurales. Tâches de complètement de dessin.

39
Q

Quels sont les différents tests permettant d’explorer le fonctionnement de la mémoire antérograde?

A

Epreuves de rappel d’informations présentées dans un essai de MCT. Ex: rappel immédiat de 3/4 mots, test de Grober et Buschke (apprentissage en rappel libre, indicé et reconnaissance).

Epreuves d’apprentissage verbal plus complexes: liste de 15 mots de Rey : 5 essais successifs (courbe d’apprentissage); Wechsler mémoire: courbe d’apprentissage avec une iste de mots lue par l’examinateur.

Rappel immédiat d’une histoire courte (45/50 mots) (capacité importante pour une conversation + retenir ce qu’on lit d’une page à l’autre.

Apprentissage verbal: figure complexe de Rey (+ exploration des troubles visuo-constructifs et visuo-spatiaux)

Apprentissage visuel et verbal –> RBMT

40
Q

Mémoire: le modèle d’Atkinson et Shiffrin (1968)

A

Registre / mémoire “sensorielle” = mémoire flash, enregistrement de toutes les infos reçues, conservées quelques millisecondes. On a rarement la conscience de ces informations.

MCT: selon le modèle modal: mémoire permettant de stocker et d’utiliser une info pendant quelques secondes, venant soit de la mémoire sensorielle au moment ou on en prend conscience, soit de la MLT.

MLT: contient toutes les infos maintenues durablement. Capacité “illimitée”. Maintien permanent de l’info.

41
Q

Le modèle de Tulving (1972) pour la MLT.

A

3 types hiérarchisés de MLT:

Mémoire sémantique: connaissances générales. Constituées d’éléments discrets ~ encyclopédie, stockés dans les cortex associatifs de l’ensemble du cerveau.

Mémoire épisodique: infos spécifiques dans le temps et l’espace.

Mémoire procédurale: apprentissage et stockage des compétences; indépendantes des autres types de mémoire.

42
Q

Le modèle de Squire (1980) pour la MLT

A

Distinction entre la mémoire déclarative (épisodique et sémantique = explicite) et non déclarative (procédurale = implicite)

Mémoire explicite: infos et souvenirs volontairement appris. Mémorisation à plus ou moins long terme (en fonction de l’affect émotionnel donné à l’nfo).

Mémoire implicite: conditionnement d’une info sur des tâches répétées et automatiques. Toute info implicite peut être transcrite en info explicite.

43
Q

Le modèle de Baddeley (MDT)

A

MDT = administrateur central, orientant l’action vers différents aspects de l’info à mémoriser + systèmes satellites qui maintiennent les infos à la conscience (boucle phonologique et calepin visuo-spatial)

44
Q

Eustache: les interactions entre les différents types de mémoire.

A

Voie ascendante: mémoires perceptives –> mémoire sémantique –> mémoire épisodique.

Voie descendante: fait de se remémorer un événement –> modification du sens attribué à l’événement.

MDT: trois facultés –> garder un certain nombre de mots à l’esprit quand on parle (boucle phonologique) + faculté de se représenter une scène visuelle. Administrateur: capacité de choisir où va se fixer la MDT.

Mémoire procédurale: apprendre des méthodes de résolution de tâches cognitives (équations) et le faire de façon de plus en plus routinière.

Mémoire perceptivo-verbale: apprendre un poème –> mémorisation d’enchaînement de gestes buccaux.

Mémoire procédurale perceptivo-motrice: apprendre des activités physiques complexes.

45
Q

Les troubles de la mémoire sémantique (MLT)

A

Altération de la compréhension du langage et de l’identification des mots et des objets. Signification des choses perturbées.

Deux hypothèses : connaissances sémantiques altérées ou intactes sans possibilité de récupération totale.

46
Q

Troubles de la mémoire de travail: altération des trois composantes.

A

Altération du système de la boucle phonologique –> réduction de la quantité d’information verbale maintenue dans le stock à court terme sans perturbation du maintien d’une information visuo-spatiale.

Altération du registre visuo-spatial —> réduction de la quantité d’information maintenue dans le registre sans perturbation du maintien d’une information verbale.

Altération de l’administrateur central: difficulté de maintien de l’info dans le stock à court terme (s’il y a information + une autre action).

47
Q

Troubles de la mémoire épisodique et de l’acquisition d’infos nouvelles

A

Trouble de la MLT le plus fréquent.

Cas les plus sévères: altération du rappel de faits nouveaux (depuis l’atteinte cérébrale) –> oubli à mesure.

Dans certaines conditions: capacités d’apprentissage préservées,** traces** des épisodes (impossible de les récupérer à la demande) + altération du rappel de faits anciens (avant l’atteinte cérébrale)

48
Q

Les troubles mnésique (hors Korsakoff, Alzheimer, troubles MDT, MLT)

A

Ictus amnésique bénin: amnésie de type antérograde (avec parfois atteinte rétrograde discrète), avec anxiété. Plutôt chez le sujet âgé. Dure moins de 24h.

Syndromes confusionneles, épilepsie, certaines intoxications aiguës (alcool), traumatismes crânio-cérébraux avec perte de connaissance.

Amnésie psychogène secondaire à des chocs affectifs

AVC