Les bases neurophysiologiques des fonctions sensorielles: organes sensoriels Flashcards

1
Q

Anatomie de l’oeil (partie externe et interne)

A

Partie externe : cornée, iris (pupille), cristallin (pouvoir d’accommodation), humeur aqueuse.

Partie interne : 3 membranes concentriques = sclérotique (protection, les muscles s’y insèrent), choroïde (riche en vaisseaux sanguins, évacuation des déchets), rétine (pas de vaisseaux sanguins, plusieurs couches de cellules. Centre = fovéa)

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2
Q

Décrire les types de photorécepteurs de la rétine.

A

o Bâtonnets (faibles quantités de lumière, noir & blanc). Photopigment: rhodopsine

o Cônes (vision précise et colorée, concentrés près de la fovéa, 3 sortes avec des photopigments sensibles à ≠ longueurs d’onde)

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3
Q

Quelles sont les différentes couches de la rétine?

A

Couche des cellules ganglionnaires,

[cellules amacrines]

Couche des cellules bipolaires,

[cellules horizontales]

Couche des photorécepteurs,

Couche pigmentaire.

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4
Q

Décrire rapidement les trois parties de l’oreille et leurs composantes.

A

Oreille externe: pavillon, conduit auditif, tympan (qui sépare l’oreille externe et moyenne)

Oreille moyenne: chaîne des osselets : marteau, enclume, étrier; Trompe d’eustache

Oreille interne: cochlée, cellules ciliées, ganglion spiral, nerf auditif

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5
Q

Décrire les cellules ciliées internes (définition, emplacement, nombre, fonctionnement, rôle).

A

Récepteurs sensoriels de l’audition, chacune sensible à une certaine fréquence.

Dans l’organe de Corti.

~3500.

Entre 50 et 200 stéréocils à leur extrémité supérieure, qui baignent dans l’endolymphe. Bougent lorsque la membrane basilaire bouge.

Rôle de transduction en faisant converger l’information vers le nerf auditif.

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6
Q

Décrire les cellules ciliées externes: anatomie, rôle et fonctionnement (éléments moteurs).

A

Récepteurs sensoriels de l’audition. Dans l’organe de Corti. ~15000. Implantées entre la membrane tectoriale et une couche de tissu, la lame réticulaire., sur 3 ou 4 rangées. Cils à leur extrémité supérieure reliés à la membrane tectoriale. Contiennent de l’actine et de la myosine.

Connectées à des fibres sensitives qui ont leur corps cellulaire dans le ganglion spiral et dont les axones constituent le nerf cochléaire puis le nerf auditif au niveau du bulbe rachidien.

Rôle:modification de la rigidité de la membrane tectoriale et amplification de la réponse des cellules ciliées internes (si faible intensité de stimulation)

Eléments moteurs : contractions –> déplacement de la membrane tectoriale –> fait bouger l’endolymphe –> basculement des cils des cellules ciliées internes. Pas des cellules réceptrices mais des cellules associées (neuromédiateur: acétylcholine).

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7
Q

Compléter ce schéma de l’organe de Corti

A
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8
Q

Compléter ce schéma de la cochlée

A
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9
Q

Décrire les bourgeons gustatifs et les cellules gustatives (position, nombres, fonctionnement).

A

Sur la langue

Bourgeons gustatifs: plusieurs centaines sur chaque papille. ~ 100 cellules gustatives par bourgeons.

Cellules gustatives: Pas des neurones au sens strict. Synapse avec des axones gustatifs proches des bourgeons. Renouvellement régulier. Répondent à au moins deux saveurs de base.

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10
Q

Qu’est-ce que l’épithélium olfactif? (définition, position, composition)

A

Organe de la perception sensorielle qui élabore le message sensoriel olfactif pour le transmettre au SNC.

Muqueuse de la cavité nasale (au sommet) dont la fonction principale est la détection des molécules odorantes.

Composé de cellules réceptrices, de cellules de soutien et de cellules basales (renouvellement des cellules olfactives)

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11
Q

Décrire les cellules olfactives. Que forment-elles?

A

Fine dendrite, fin axone sans myéline. Regroupement des axones: nerf olfactif, qui projette dans le bulbe olfactif.

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12
Q

Quelles sont les différentes sortes de sensorialité?

A

Sensorialité extéroceptive: permet de prélever de l’info dansl’environnement extérieur (5 sens et équilibre vestibulaire)

Sensorialité intéroceptive: renseigne sur l’état des organes internes (conscience si douleur)

Sensorialité proprioceptive: renseigne sur l’état d’étirement des tendons, de contraction des muscles; conscience de la position du corps et des segments corporels dans l’espace = sensibilité “interne”.

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13
Q

Résumer la chaîne du traitement de l’information pour tous les sens.

A

Une forme d’énergie frappe l’organe et le récepteur sensoriel –> transformation de la stimulation en messages nerveux –> info véhiculée et intégrée à divers niveaux du SNC –> sensation –> perception (info signifiante)

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14
Q

Lister les différentes classes de récepteurs sensoriels.

A

Mécanorécepteurs (sensibles aux vibrations = auditifs et somesthésiques)

Photorécepteurs (ondes électromagnétiques)

Chémorécepteurs (molécules chimiques)

Thermorécepteurs

Nocirécepteurs

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15
Q

Décrire l’organisation des cellules bipolaires dans la rétine.

A

En contact avec les photorécepteurs de la rétine (bâtonnets), avec un nombre de plus en plus faible à l’approche de la rétine (ex: fovéa, en contact avec un ou quelques cônes). Liaison avec les cellules ganglionnaires via les cellules amacrines.

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16
Q

Décrire les cellules ganglionnaires (organisation dans la rétine, fonction, types).

A

En contact avec les cellules bipolaires via les cellules amacrines.

Fonction: émission du message nerveux.

3 types: Parvus = les plus nombreuses. De petite taille, surtout au centre de la rétine; Magnus = de grande taille, surtout à la périphérie de la rétine; Non M, non P: peu connues

Axones regroupés : nerf optique quittant l’oeil au niveau de la tache aveugle.

17
Q

Compléter ce schéma de l’oreille.

A
18
Q

Décrire l’oreille moyenne et son fonctionnement.

A

Cavité dans l’os temporal moyen, remplie d’air.

Chaîne des osselets: Vibration du tympan –> mise en mouvement des osselets: marteau (solidaire du tympan) - enclume - étrier.

Quatre orifices: celui fermé par le tympan, la fenêtre ovale fermée par l’étrier, la fenêtre ronde fermée par une membrane, l’orifice communiquant avec la trompe d’Eustache qui communique avec le pharynx.

L’air parvient à l’oreille interne par la trompe: équilibrage de la pression + souplesse du tympan.

19
Q

Qu’est-ce que le vestibule (oreille)?

A

Partie postérieure du labyrinthe osseux (oreille interne). Impliqué dans la perception de l’équilibre.

20
Q

Qu’est-ce que la cochlée? (anatomie: cavités)

A

Partie antérieure du labyrinthe osseux (oreille interne). Tube enroulé sur lui-même = 30*2mm.

Communication avec l’oreille moyenne (étrier) par la fenêtre ovale. Extrémité libre = apex.

Trois cavités, de haut en bas:

  1. Rampe Vestibulaire, unie au vestibule, contiguë à la fenêtre ovale - périlymphe

[membrane de Reissner]

  1. Conduit cochléaire rempli d’endolymphe

[membrane basilaire]

  1. Rampe tympanique, se terminant sur la fenêtre ronde de la cochlée - pérylimphe

Communication des deux rampes au niveau de l’apex par l’hélicotrème (continuité de périlymphe)

21
Q

Décrire le labyrinthe osseux.

A

Oreille interne.

Creusé dans l’os temporal, rempli de PERILYMPHE, dans lequel il y a le LABYRINTHE MEMBRANEUX (réseau de vésicules et de membranes flottant dans la périlymphe, rempli d’ENDOLYMPHE).

Partie antérieure: cochlée.

Partie postérieure : vestibule

22
Q

A quoi servent l’endolymphe et la périlymphe?

A

Elles ont un rôle essentiel dans la transmission des vibrations sonores et des forces s’exerçant quand il y a un changement de position du corps et modification de l’équilibre.

23
Q

Qu’est-ce que la membrane basilaire?

A

Dans l’oreille interne. Elle comprend une partie osseuse (on y trouve le ganglion spiral) et une partie membranaire supportant l’organe de Corti.

La membrane basilaire forme, avec la membrane de Reissner, un canal de forme triangulaire appelé canal cochléaire.

24
Q

Qu’est-ce que le ganglion spiral?

A

Le ganglion spiral est constitué des corps cellulaires de cellules bipolaires. Dans la partie osseuse de la membrane basilaire.

Les terminaisons nerveuses des cellules bipolaires se connectent d’un côté aux cellules ciliées, de l’autre ses axones se regroupent pour former le nerf cochléaire. Les axones du nerf cochléaire rejoignent ensuite les axones du nerf vestibulaire, pour former le nerf vestibulo-cochléaire ou nerf auditif.

25
Q

Description anatomique de l’organe de Corti. A quoi sert-il?

A

Organe de la perception auditive : cellules sensorielles (cellules ciliées internes et cellules ciliées externes) et cellules de soutien.
Il repose sur la membrane basilaire et est recouvert par la membrane tectoriale qui flotte dans l’endolymphe contenue dans le canal cochléaire.

26
Q

Où se trouvent les cellules ciliées?

A

Elles sont alignées en parallèle le long de la membrane basilaire, entre celle-ci et une couche de tissu, la lame réticulaire. Au-dessus d’elles, la m**embrane tectoriale. **

Les CCI sont proches de l’axe de l’enroulement de la cochlée.

Les CCE sont en périphérie.

27
Q

Que sont les piliers de Corti?

A

Oreille interne –> cochlée –> organe de Corti –> piliers de Corti.

Support entre la membrane basilaire et la membrane tectoriale.

28
Q

Les mécanorécepteurs (épiderme, derme, hypoderme, sensibles à, vitesse d’adaptation)

A

Epiderme: récepteurs de Merkel, sensibles à des pressions localisées et superficielles exercées sur la peau. Tonique (adaptation lente)

Juste sous l’épiderme, au niveau des zones glabres: Corpuscules de Meissner, sensibles à la vitesse d’établissement du stimulus tactile, et aux vibrations de LF (50Hz). Phasique (rapide)

Derme:

  • Corpuscules de Ruffini: sensibles à l’étirement de la peau et aux pressions fortes. Phasique
  • Corpuscules de Pacini: sensibles aux vibrations, surtout HF (250Hz). Les plus gros. Phasique

~Mécanorécepteurs: Terminaisons libres de fibres nerveuses dépourvues de myéline détectant les stimulus qui endommagent la peau = nocirécepteurs, déclenchant le mécanisme de la douleur. Tonique.

29
Q

Qu’est-ce qu’un récepteur tonique? Phasique? Phasico-tonique?

A

Phasique (Dynamique): répondent rapidement au début de la stimulation mais la réponse cesse ensuite. A adaptation rapide –> renseigne sur les changement de la stimulation et le moment où ils interviennent, mais pas sur le maintien dans le temps de la stimulation.

Toniques (statiques): la réponse dure le temps de la stimulation. Adaptation lente ou nulle. Renseignent sur la persistance et l’intensité de la stimulation.

Phasico-tonique: réponsent brièvement à l’établissement du stimulus puis tout le temps que dure la stimulation.