soutien du développement des communautés et participation sociale Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le pouvoir d’agir?

A

C’est un concept développé dans les années 80, notamment par Julian Rappaport.

Il s’agit d’un processus interactif par lequel les individus,les groupes, les organisations et les communautés acquièrent la capacité à exercer du pouvoir, afin d’améliorer leurs conditions de vie et atteindre les buts qu’ils se sont fixés

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2
Q

Compare l’impuissance au pouvoir d’agir.

A

*Ceci reflète comment on a transformé nos façons d’intervenir.

Impuissance :

  • La prise en CHARGEdes patients
  • Pourvoyeur de services
  • Que puis-je faire pour VOUS aider?
  • Pathologisation des problèmes sociaux (apposer une étiquette individuelle qui n’est pas réellement individuelle; ex: prob de société)

Pouvoir d’agir:
«Les personnes aux prises avec un problème sont les mieux placées pour définir la nature de leurs besoins et des solutions compatibles avec leur situation.» (Bernstein et al., 1994, p. 86)
Partenaires de projets individuels ou collectif:
- Faire avec ou favoriser
- Miser sur les capacités plutôt que sur les carences

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3
Q

La participation est un vecteur central dans l’empowerment influencé par 3 éléments. Lesquels?
Explique en quoi la participation est importante.

A

1) Estime de soi (facteur de protection) : reconnaissance de ses propres forces et confiance dans ses capacités
2) Compétence: programme pour redonner des . savoirs, savoir-faire et savoir-être nécessaires pour participer, mais aussi pour choisir-décider-agir. Important pour reconnecter avec la Société et avec eux-mêmes et se comprendre en plus d’avoir la capacité de choisir. (double mandat)
3) Conscience critique: réalisation que les problèmes vécus par les individus n’ont pas que des causes individuelles, mais également structurelles (systémiques) sur lesquelles il est possible d’agir

Agir pour changer. Pouvoir être inclus dans les choix qui sont faits pour nous. Et plus on est marginalisé, plus la société pense qu’elle a le pouvoir de choisir pour nous. Le but est d’inverser les roles.

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4
Q

Quels sont les 3 niveaux d’empowerment?

A
  • principe du modèle écologique qui ressort*
    1) Individuel: Capacité d’un individu à prendre des décisions éclairées et à exercer du contrôle sur sa vie. pour se comprendre mieux soi-même. Exercer un contrôle sur sa propre vie
    2) Collectif: Groupe d’individus qui partagent de l’information, du pouvoir et mettent en oeuvre des processus coopératifs afin d’attendre des buts définis en commun. C’est la structutre au niveau du groupe qui permet d’avoir un espace commun
    3) Communautaire (plus macro): Peut être à diverses échelles. Communauté dans laquelle les individus et les organisations mettent en commun leurs compétences et leurs ressources, s’entraident et exercent une influence accrue sur la qualité de vie de la communauté. On se lie en communauté pour aider un groupe marginalisé.
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5
Q

Quels sont les 4 façons d’intervenir, axes d’intervention ?

A

1) L’adoption d’une unité d’analyse « acteur en contexte»
- Comprendre l’acteur dans son contexte et s’intéresser à la fois aux déterminants individuels et structurels du problème.
- Importance de s’intéresser a l’Acteur et son contexte – interaction entre personne et environnement

2) Prendre en compte le point de vue des personnes concernées dans la définition du changement visé et des solutions à envisager
- Faire avec la personne et non pour la personne.

3) La conduite contextuelle des interventions
«la véracité d’une proposition théorique ou la pertinence d’un programme social ne se vérifie que par la viabilité de son application concrète.»
- Le fait qu’une intervention soit pertinente ou pas est le fait qu’elle soit appliquée a un contexte précis. Le but n’est pas la validité externe. On bâti une intervention sur mesure. Importance d’intervenir localement et de s’ajuster selon le contexte

4) L’adoption d’une démarche d’action conscientisante
- Le soutien professionnel doit permettre la prise de conscience et avoir une finalité de changement social plus global
- Le but de toute intervention; finalité de changement social. Changer la façon dont les normes, les valeurs traitent les populations marginalisées.

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6
Q

Quels sont les principes d’une pratique centrée sur le pouvoir d’agir? (4)

A

1) Prendre le temps nécessaire
- La durabilité des changements est dépendante du temps consacré à leur implantation Partage des pouvoirs et des expertises

2) S’adapter aux conditions de collaboration des personnes concernées
- Développer des pratiques de concertation compatibles avec conditions de vie, compétences et expérience

3) Influencer la disponibilité des ressources
- Pas moins ni plus de ressources, mais une meilleure distribution de celles-ci

4) Une approche fondée sur le partage du pouvoir et des expertises
- Négociation entre intervenant et communauté

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7
Q

En quoi l’approche prônée par LEAD permet-elle de développer les trois aspects centraux à la participation sociale chez les personnes aux prises avec un problème de toxicomanie ? (estime de soi, compétence, conscience critique)

A

– Estime de soi : Désir de changer mais pas nécessairement prêt. Accueille les gens quand ils sont prêts. Les participants se donnent leurs propres objectifs selon leurs connaissances d’eux-mêmes. C’est l’individu qui est son propre moteur de changement. Peu importe ce que la personne fait, le programme reste là pour la soutenir la personne pcq elle en vaut la peine, même si elle échoue. Pas de jugement. Indépendament de ses actes, la personne a de la valeur.

– Compétence : Le programme donne des outils aux participants. Donne outils pour se droguer sécuritairement. Agit comme médiateur entre l’individu et les autres services offerts (ex; programmes de traitement). Permet à la personne de se fixer des objectifs avec pénalités si réussit pas, mais c’est la personne qui choisit ses buts. C’est la personne qui choisit si elle participe ou pas, si elle est prête ou pas.

– Conscience critique : L’arrestation des personnes n’aide pas leurs situations. Les programmes de traitements sont souvent pleins. Manque de lien entre l’individu et aux programmes de traitement. Compagnies pharmaceutiques qui veulent faire du cash et qui participent au problème de toxicomanie. Étiquette morale mise sur les personnes toxicomanes.

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8
Q

En quoi l’approche d’intervention policière décrite dans le reportage sur LEAD répond à une approche centrée sur le pouvoir d’agir selon ces quatre axes:
1. L’adoption d’une unité d’analyse « acteur en contexte » : prise en compte de tous les acteurs.

  1. Prendre en compte le point de vue des personnes concernées dans la définition du changement visé et des solutions à envisager
  2. La conduite contextuelle des interventions
  3. L’adoption d’une démarche d’action conscientisante
A
  1. L’adoption d’une unité d’analyse « acteur en contexte » : prise en compte de tous les acteurs. Aller dans le contexte; trouver les gens dans leur milieux. implication d’une personne qui a déjà été toxicomane (travailleuse sociale). Divers acteurs dans le programme qui parlent tous ensembles et qui travaillent directement avec les personnes impliquées dans le programme.
  2. Prendre en compte le point de vue des personnes concernées dans la définition du changement visé et des solutions à envisager : On demande l’avis des personnes, c’est elle qui choisi. On leur donne le choix de continuer ou pas de consommer et d’entrer dans LEAD ou pas.
  3. La conduite contextuelle des interventions : le but est de réduire les risques associés à la consommation de drogue et de ne pas arrêter la consommation. On sait que la consommation va tjrs exister, mais on veut gérer avec cette composante pour qu’elle soit moins nuisible pour les individus et la société.
  4. L’adoption d’une démarche d’action conscientisante ; implication de divers professionnels pour comprendre la problématique (travailleur social, policier, procureur, etc). Parler face à face 1 fois par 2 mois, réunion d’équipe. Ex d’aller a la maison blanche pour faire connaitre le programme avec une étude scientifique pour faire changer la façon d’intervenir avec les toxicomanes.
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