Agir sur les politiques pour diminuer les inégalités sociales et de santé Flashcards
Quelle est la place des femmes dans les arts et spectacles ds les festivals de musique québécois?
Dans le festival Osheaga, combien de femmes étaient en tête d’affiche? Combien de femmes étaient présentes pour le festival (comme artistes)
- En2019, 23% des artistes qui figurent dans les programmations des festivals québécois sont des femmes.
- La proportion s’élève à 37% lorsqu’on y ajoute les groupes mixtes.
- 1 seule
- 24%
Est-ce que l’accèssibilité égale parité? Explique avec l’exemple des artistes de musique
- La moyenne des diplômés universitaires des programmes de musique était dans la zone paritaire entre 2012 et 2015.
- 54% des membres de l’Union des artistes (UDA) inscrits dans la catégorie chanteur/chanteuse sont des femmes.
«Dans notre créneau, c’est vrai qu’il n’y a pas de femmes parmi les groupes qui attirent des grosses foules. Et si, à la base, il y a moins de groupes avec des femmes, ultimement, il y en a moins qui vont connaître un gros succès.»
Là où il y a une inégalité, c’est rendu sur le stage. C’est là où le modèle systémique entre en compte. C’est un cercle vicieux ; on a tendance a juger plus sévèrement les femmes qui vont sur un stage car on est moins habitué de la voir etc,… C’est ce cercle vicieux qu’on doit attaquer au niveau systémique.
Donne un exemple d’inégalités de genre au tennis.
au tennis, les hommes sont payés 4 fois plus que les femmes.
Le 7 septembre 2019 Bianca Andreescu est devenue la première joueuse de tennis canadienne, tant du côté féminin que masculin, à remporter un titre du grand chelem en simple (US Open)
Le lendemain de sa victoire, dans ls journaux on ne parlait que d’un joueur masculin. Ce qu’on choisit de montrer ou non renforce les inégalités.
Comment les statistiques peuvent avoir un impact dans les discriminations hommes/femmes?
La façon dont on prend les statistiques pour parler des inégalités sociales est importante à considérer. On peut choisir des données qui vont mettre de l’avant l’inégalité entre les sexes OU les égalités
Explique l’étude de Régner et al. (2019)
- 40jurys (d’une vingtaine de personnes chacun) chargés d’évaluer les candidatures aux postes de directeur ou directrice de recherche.
2 conditions:
- Première année, les jurys, prévenus de cette étude, ont passé des «tests d’associations implicites»
- Deuxième année, les mêmes jurys ont travaillé comme d’habitude, sans avoir en tête que l’équipe de psychologues allait étudier, en situation réelle, leurs éventuels biais liés au genre.
«Nous avons montré que les jurys qui minimisent explicitement l’existence d’une discrimination liée au genre (un jury sur deux environ) sont plus sensibles aux stéréotypes implicites et automatiques et ont tendance à recruter moins de femmes. Et dans ce cas, plus les stéréotypes implicites sont forts, moins les femmes sont promues.»
«En revanche, les jurys qui considèrent explicitement qu’il faut continuer à faire attention à la discrimination de genre parviennent à ne pas être influencés dans leur choix par les stéréotypes implicites même s’ils sont importants»
Résultats:
Dans la 1ere année, il y avait une parité
Dans la 2e année, on est revenu au chiffre d’avant; avec une discrimination importante envers les femmes.
En conclusion, il y aura tjrs des inégalités. Mais le fait de les mettre de l’avant et que les gens s’en rendent compte est une solution pour être plus sensible à ces inégalités.
Les femmes et les hommes sont-ils confrontés aux mêmes risques de santé? prend l’exemple tiré du texte “l’invisible fait mal”
Non.
Le travail manuel des hommes et des femmes exige des capacités physiques différentes :
- Soulèvement de charges lourdes versus gestes de précision extrêmement rapides et soulèvement répété de charges plus petites
- Déplacements fréquents versus posture statique soutenue
Les femmes sont plus a risque d’avoir des maux de dos, des lésions au niveaux de l’Arche plantaire et a la colonne vertébrale. (douleur chronique)
Les hommes sont plus à risque d’avoir des lésions comme perdre une main. (blessure plus aigu)
D’un côté comme de l’autre, on a des risques liés à la santé. Mais, si on demande a un gestionnaire lequel des 2 groupes devrait recevoir des politiques de santé et sécurité au travail, il choisira les postes de marchandisage avec les électroménagers (et où se retrouvent d’avantages d’hommes)
«La perception du danger de ces métiers se déclinait selon le sexe. Une minorité des femmes mais une majorité des hommes se considérait susceptible de souffrir de problèmes de santé liés à son métier. Effectivement, à la fin de la période d’entraînement, davantage d’hommes avaient eu un accident de travail. Par contre, les femmes étaient beaucoup plus nombreuses à souffrir de troubles musculo-squelettiques liés au travail (TMS). Les auteures ont aussi observé que l’accueil des femmes était déficient, ce qui nuit à la transmission des savoir-faire de prudence.»
On sous-estime les risques du travail dit répétitif et qui est plus présent chez les femmes. On minimise ces troubles car ils sont invisibles mais leurs répercussions sont aussi importantes.
Explique l’exemple des emplois non traditionnels du texte “l’invisible qui fait mal” sur les inégalités des sexes
- Posture de travail non adapté et augmentation du risque de blessure
- Traitement différencié à cause du sexisme
- «Si on décide d’inciter les femmes à entrer dans des emplois non-traditionnels ayant une exigence de force physique, cela demande des ajustements que peu d’employeurs feront : achat d’équipement, de programmes de formation, baisse d’exigences de certains efforts physiques, parcours vers des postes appropriés pendant l’avancement en âge. De plus, cela prendrait un recrutement sérieux de femmes et un accompagnement lors de l’intégration au métier. Sinon, la santé des femmes risque de souffrir et elles continueront de bouder les emplois non-traditionnels, malgré l’avantage économique.» (Messing, 2014, p. 34-35)
- Il ne suffit pas de donner accès aux femmes. On doit changer la mentalité.
Est-ce qu’il y a d’autres invisibilités qui font mal? Explique ta réponse avec selon l’étude du regroupement des centres de femmes du Québec (octobre 2019)
Tiré du livre : “travail invisible”
- 480 hommes; 4995 femmes; 14 personnes non-binaires
- Les femmes font en moyenne 26,50 heures de travail invisibles par semaine
Pour les hommes, la moyenne est autourde 16,5h par semaine, soit 10h de moins. - Cela correspond à une différence de 520hpar année… 7 800$ à un salaire de 15$/h
- Double fardeau d’avoir les tâches domestiques et celles du marché du travail.
Selon les auteurs du texte “penser la prévention autrement de la criminalité autrement que par la guerre au crime”, les approches actuelles de prévention ne sont pas si différentes des approches pénales et répressives traditionnelles. Explique en quoi
Les approches actuelles de prévention ont des traits commun avec les approches pénales et répressives traditionnelles dont les suivants:
- Stigmatisation des individus
- La faute incombe aux individus, et non aux structures socioéconomiques
- Favorisent ce fameux «cumul des inégalités»
Quels sont les 3 modèles d’intervention proposés dans le texte “penser la prévention autrement de la criminalité autrement que par la guerre au crime” ?
1) Prévention situationnelle
2) Prévention par le développement social (souvent utilisé en psycho, travail social, etc)
3) Réduction des méfaits
Explique le modèle d’intervention suivant : prévention situationnelle
Modifier l’environnement afin de diminuer le risque de victimisation – le but est de se doter d’outil pour poursuivre les gens en faute. Les gens sont très ciblés. Ne fait que déplacer les délis où il y a déjà un risque empreint de manque de ressources. Si tu veux pogner le déli, assure toi d’avoir les armes pour gérer la possible agression. «ne te met pas dans la situation où tu risque d’etre agresser.»
- Caméras de surveillance, présence policière accrue
- Efficacité ponctuelle et ciblée
Explique le modèle d’intervention suivant: “prévention par le développement social
Identifier les «populations à risques»
- En se basant sur le cumul de facteurs de risques
- Bonne efficacité lorsque bien fait, MAIS effet stigmatisant des populations ciblés
Ces effets stigmatisants sont des facteurs de risque. Donc attention a la façon dont on aborde le prob.
- lacune; on cible les individus et non son environnement.
Explique le modèle d’intervention suivant: réduction des méfaits
Abandon de la logique pénale; vise à diminuer les pratiques à risque
Ex. SIS, clinique de dépistage ITSS mobile, etc.
La façon de faire et de redéfinir la façon dont on aborde un objet. (prochaine diapo)
Explique en quoi consiste l’approche présentée par les auteurs du texte “penser la prévention autrement de la criminalité autrement que par la guerre au crime”
- Changer le vocabulaire utilisé
- Changer la «nature du problème» changer la façon de percevoir le prob. Ex: le probleme avec les toxicomane est qu’ils consomment illégalement vs le probleme avec les toxicomanes est qu’ils sont plus a risques.
- Mettre les individus au centre et reconnaître leurs capacités
- Miser sur des approches plus globales et éviter la stigmatisation (éviter de cibler un groupe à risque)
- Passer de la responsabilité individuelle à la responsabilité collective (comme société, d’instaurer au niveau des normes et de politiques un responsabilité de prendre soin de l’ensemble de la population)
Et ces propositions s’appliquent pour les interventions auprès de n’importe quel groupe marginalisé… (fait référence a l’exercice demandé par rapport a la lecture – comment appliquer cela aux problématiques d’inégalités de sexe et de genre?)