sémiologie de la douleur Flashcards
Fréquence des douleurs:
en médecine générale
40-60 % des motifs de
consultation
-Rachis
-Arthrose membres
-Céphalées
-Douleurs viscérales
Fréquence des douleurs:
à l’hôpital
Douleurs liées à la maladie:
acceptables + /-
Douleurs induites par les soins:
inacceptables !!! 20 à 40% des
patients
-ponctions veineuses
-soins d’escarres
-transports de patients
-toilette, kinésithérapie
-myélogramme, gaz du sang
-fibroscopies, drains
-médicaments
differentes douleurs a l’hopital
douleurs provoquées
Se dit d’une douleur intentionnellement provoquée par un médecin (ou un soignant) dans le but d’apporter des informations utiles à la compréhension de la douleur ou de la maladie.
● Par exemple : Pour comprendre si une personne est atteinte d’appendicite, le soignant va lui palper le ventre et déclencher une douleur de manière volontaire. Dans ce cas, la douleur provoquée est intentionnelle et a pour but de comprendre les mécanismes de la maladie.
differentes douleurs a l’hopital
douleurs iatrogene
Se dit d’une douleur causée par le médecin (ou de son traitement) de façon non intentionnelle, de fréquence aléatoire et dont la prévention n’est pas facile à réaliser. Les douleurs iatrogènes sont des douleurs liées aux soins ou même aux médicaments.
differentes douleurs a l’hopital
douleurs induites
Se dit d’une douleur de courte durée, causée par le médecin, le soignant ou une thérapeutique dans des circonstances de survenue prévisibles et susceptibles d’être prévenues par des moyens adaptés. Ces douleurs induites sont souvent également iatrogènes, elles apparaissent dans des situations bien précises.
● Par exemple : En cas de ponction veineuse, une douleur va être induite et est donc bien prévisible. Par conséquent, il faudrait qu’elle puisse être prévenue.
NOCICEPTION
désigne
– le système neurophysiologique
– qui permet la détection des stimulations
intenses
– susceptibles de menacer l’intégrité de
l’organisme
– fonction de signal d’alarme
Définition de la douleur :
La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle, ou décrite dans des termes évoquant une telle lésion. La douleur peut avoir une composante affective.
def souffrance
- vécu affectif, négatif
- en réponse à une menace de l’intégrité de la
personne
– physique,
– psychique
– ou sociale.
classification OMS
Depuis 2004, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a classé la douleur comme étant le 5e critère cardinal après le poids, la température, la tension artérielle, la fréquence cardiaque. Dans tout dossier médical et dans toute observation, le médecin doit mentionner la douleur du patient. La douleur est un élément essentiel de la sémiologie qui n’a été reconnu comme tel qu’après des millénaires.
Définition de la douleur aiguë :
La douleur aiguë est un signal d’alarme qui se met en route lorsque le corps humain a subi une lésion tissulaire. Ce signal d’alarme informe l’organisme de la présence d’une agression, quelque chose de délétère. Cette douleur aiguë nous oriente vers le dysfonctionnement c’est-à-dire le dérèglement interne ou externe entraînant cette douleur.
Dans les douleurs aiguës, il y a des douleurs appelées procédurales. Ce sont des douleurs liées à une procédure c’est-à- dire une technique de soin par exemple une ponction veineuse, sternale, une fibroscopie… Toutes les procédures médicales peuvent être à l’origine de douleurs aiguës et doivent être prises en compte pour une meilleure qualité des soins.
A côté de ce contexte des douleurs aiguës, il y a un contexte totalement différent : celui de la douleur chronique. Il est important de bien l’assimiler afin d’éviter tout malentendu.
def douleur chronique
Il s’agit d’une alarme qui continue de retentir pendant plusieurs semaines ou mois alors que la maladie n’évolue plus. Il y a donc un dysfonctionnement qui s’est enclenché alors que la maladie initiale n’est plus évolutive. Dans ce cas, même si la cause est soignée, l’alarme continue à sonner. Ici, le problème ne concerne donc plus la cause mais bien les conséquences de cette maladie.
difference et similitude aigue et chronique
La douleur aiguë est utile. Elle peut nous protéger et permettre de comprendre d’où vient l’agression. La douleur aiguë est souvent associée à de l’anxiété. Pour traiter cette douleur aiguë, il faut en général réussir à comprendre puis stopper la cause (inflammation, fracture, œdème…).
La douleur chronique est une véritable maladie aux multiples dimensions. Ce n’est pas un simple médicament qui permettra ici de stopper la maladie mais plutôt une prise en charge psychologique, physique et sociale : c’est ce que l’on appelle le modèle biopsychosocial qui possède des objectifs de réadaptation indispensables.
Il existe différents types de douleurs. Il est possible de les classer en 3 catégories :
nociceptive (inflammatoire et mecanique)
neuropathique
nociplastique
douleur nociceptive
Elle est due à une inflammation et une activation des récepteurs de la douleur en périphérie. Toutes les substances libérées par un foyer inflammatoire, une fracture, une tumeur vont activer les récepteurs de la douleur et déclencher un signal allant jusqu’au cerveau. Elle correspond à une douleur provoquée par l’augmentation de la quantité d’informations que le corps ne parvient pas à emmagasiner.
Les douleurs nociceptives ne surviennent pas toutes au même moment et sont parfois réveillées par des contextes de temps ou de mouvements spécifiques.
douleur nociceptive
infl
Elle survient après une phase de sommeil ou de repos et nécessite une adaptation à la douleur au réveil qui peut durer jusqu’à 30 minutes. C’est une douleur qui s’améliore au fil de la journée, et qui est typique d’une inflammation. Elle doit être surveillée et prise en compte car elle peut être symptomatique de maladies graves telles que certains cancers.