bienfaisance Flashcards
bienfaisance
Correspond à un groupe de normes qui visent à procurer des bénéfices au patient et qui évaluent ces bénéfices par rapport aux risques et aux coûts.
Les effets bénéfiques pour la santé des patients sont
- Soulager la douleur
- Pratiquer des soins
- Prévenir des maladies, des états pathologiques des handicaps :
- Aboutir à une amélioration physique
- Aboutir à un bénéfice psychologique
non malfaisance
la non-malfaisance est la norme qui prescrit d’éviter de causer du mal. Cette notion nous pousse à évaluer les conséquences négatives de la décision ou du traitement et à la comparer aux bénéfices escomptés.
Qu’est-ce qu’un effet nocif ? *
- Dommage physique :
- Dommage psychologique :
- Préjudice moral (atteinte aux intérêts moraux, injustice, manque de respect)
- Dommage social / économique
autonomie
Capacité (du patient) à se gouverner soi-même.
respect autonomie
Norme qui prescrit de respecter les capacités de prise de décision des personnes autonomes
autonomie base sur :
L’autonomie est basée sur la liberté et la capacité
capacité
capacité du patient à prévoir, agir, écouter, parler, poser des questions, comprendre.
liberte
liberté du patient à agir, accepter ou refuser en fonction de son jugement, également la liberté de mouvement.
autonomie responsabilite et paternalisme
- Ce principe d’autonomie soutenant le droit des patients à l’autodétermination, comme tel s’oppose au paternalisme.
- Ce principe n’est pas seulement un droit c’est aussi une responsabilité : le patient est autonome pour prendre des décisions responsables.
- Le patient est expert pour lui-même
Le cadre de l’autonomie
En privilégiant l’éducation permanente de son patient séance après séance, le praticien contribue à compléter l’autonomie de décision de son patient en compétence.
Préférer :
o L’information la plus juste et non la plus plausible
o La compréhension la plus adaptée et non la plus large
Quelle limite à l’autonomie ?
L’autonomie ne peut « s’exercer contre le principe de bienfaisance ».
L’obligation du praticien de respecter la volonté du malade trouve sa limite dans l’obligation qu’il a aussi de protéger la vie et la santé de l’individu.
L’autonomie d’un individu s’arrête là où commence celle des autres
Nous sommes obligés de respecter le libre arbitre et les valeurs des autres. Nous n’avons pas le droit de mettre en danger la santé d’autrui. Si un individu est réellement autonome et s’il décide en toute liberté, il doit assumer la
responsabilité des conséquences de ses décisions. Par exemple, s’il choisit d’adopter un comportement à risques. Cette responsabilité est donc envers lui-même, envers les autres, envers la société.
Attitudes favorables au respect de l’autonomie
o Avoir une assurance émotionnelle face au refus de traitement : ne pas le prendre comme une critique personnelle.
o Accepter que le patient ait un système de valeurs différent.
o Accepter l’incertitude scientifique et médicale et ne pas la dissimuler au patient.
o Être conscient que le patient est dans une position dépendante…et ne pas simplement en profiter au nom
de l’efficacité.
Le cadre du consentement
- , la personne concernée doit donner son consentement pour les soins médicaux ou pour une participation à des recherches scientifiques.
- doit être le fruit d’une concertation entre la personne qui administre le traitement et celle qui le reçoit, les deux parties étant liées par la confiance mutuelle et la réciprocité.