L'homme et le patient Flashcards

1
Q

Le Colloque singulier (Georges DUHAMEL)

A

écrit dans les années 1950, c’est un concept philosophique décrivant la relation bilatérale soignant/soigné : c’est en fait la rencontre d’une conscience (praticien) et d’une confiance (patient). L’inverse est aussi envisageable, le patient sera alors la conscience (de son problème de santé) et le soignant devrait incarner la confiance.

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2
Q

Confiance

A

Le professionnel doit donner confiance à son patient pour lui procurer les soins, qui lui de son côté doit faire confiance au soignant mais aussi lui donner confiance pour l’assiduité par exemple. Le soignant doit aussi avoir confiance en lui. La confiance est aussi créée par cette relation d’écoute qui est fondamentale pour la suite.

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3
Q

Savoir

A

Parfois le soignant ne sait pas, il faut accepter de ne pas toujours savoir et de devoir réfléchir. Nous ne sommes plus dans l’ancien temps avec la vision paternaliste du soignant qui sait et du patient qui ne sait rien. Ce que le patient sait et ce qu’il vous dit, il a besoin de vous le dire pour la relation. Il faut l’écouter. En effet, les gens disent beaucoup de choses inutiles pour la prise en charge certes, mais le patient reste riche de ses connaissances, ou du moins de ce qu’il croit être des connaissances.

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4
Q

Peur

A

Le chirurgien provoque beaucoup de peur chez les patients, mais le praticien aussi, peut parfois avoir peur. Notamment peur d’échouer, de mal faire, angoisses liées à sa responsabilité. Mais la peur du patient se transforme, et peut se déconstruire par une seule chose : la relation.

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5
Q

Angoisse

A

Une relation crée toujours de l’angoisse : décevoir, mal faire. Le patient aussi peut être angoissé

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6
Q

Douleur

A

Celle du patient, mais aussi du soignant. Notre pratique peut avoir un impact sur le dos, les bras, le canal carpien. Il faut donc aussi prendre soin de son propre corps. Prendre soin du soignant autant que du soigné.
Finalement, quel que soit l’habit que l’on porte, quelles que soit nos positions dans la relation, les ressentis et émotions sont extrêmement proches du côté du soignant et du soigné.

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7
Q

L’empathie
cinq concepts ou situations susceptibles d’influencer l’empathie :

A

1- L’anamnèse, c’est-à-dire le passé du patient, son vécu. Il faut savoir écouter et prendre en compte l’histoire du patient.
2- L’inquiétude du patient peut être interprétée comme un manque de connaissances et d’informations médicales. Le praticien pour rassurer doit expliquer et s’assurer de la
compréhension du patient.
3- Différents points de vue entre médecin et patient peuvent entrer en conflit pouvant jouer sur notre capacité à s’identifier à autrui dans ce qu’il ressent.
4- Si le praticien reste dans une communication strictement technique structurée par ses compétences ou si à contrario il communique de manière plus authentique et sincère.
5- Le rôle de soignant qui instaure une certaine distance entre le professionnel de santé et son patient

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8
Q

Relation verticale

A

définie à partir d’une différence effective de statut, de pouvoir, de savoir, etc… avec un supérieur et un inférieur. Elle met à distance de l’autre, elle peut être pratique pour le soignant car elle nous protège. Elle pallie à nos inquiétudes, à nos méconnaissances et à notre anxiété.

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9
Q

Relation horizontal

A

lorsque le vis-à-vis est perçu comme un semblable,un frère, un confrère, un collègue, un membre du même milieu ou de la même communauté. L’autre a le même statut au départ, il n’est désigné ni comme supérieur ni comme inférieur: la relation est alors ouverte à la collaboration ou à la compétition, à l’entraide ou au défi, à la solidarité ou à la confrontation,au partage ou au rejet entre égaux, même à travers les verticalités secondaires qui peuvent s’installer, comme celles entre frères et sœurs.
Le port de la blouse nous confère déjà une certaine distance. C’est un uniforme qui va nous définir comme soignant. Cependant cet uniforme n’est pas le symbole obligatoire d’une verticalité. Et le soignant avec ou sans uniforme n’en reste pas moins humain, et donc vulnérable.

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10
Q

Position dans la relation :

A

La relation verticale peut aussi être induite par la différence de position physique de nos corps. On ne crée pas une relation horizontale en allongeant le patient quand le soignant, lui, reste debout. Dans un contexte d’une conversation, c’est une forme d’immoralité. Il est donc plus indiqué de s’asseoir face à face. Le placement du corps est donc important. Il se doit de nous questionner sur notre rapport à l’autre, notre manière d’être, dans cette relation de soin.

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11
Q

La réhabilitation orale :

A

fait de réparer la bouche mais ce concept va plus loin, car qui répare la bouche répare beaucoup d’éléments de la vie du patient. Ce n’est pas juste la bouche, mais une personne. La Santé Orale selon l’OMS dépasse largement le cadre de la cavité buccale. On parle beaucoup de qualité de vie, notion très en vogue.

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12
Q

Définition:Laréhabilitation

A

Réhabilitation : C’est rétablir des droits à une personne : son estime, la capacité de s’alimenter, pouvoir être dans la société.
Réhabilitation (KAMEN. 1972) : C’est la restauration d’un malade ou d’un handicapé à un mode de vie et d’activité le plus proche possible de la normale.

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13
Q

Prise en charge de la réhabilitation orale

A

Tous les soins conservateurs sont pris en charge par la sécurité sociale et le prix est règlementé et limité.
A partir du moment où l’on doit mettre un dispositif médical en bouche : prothèse, couronne, implant, il n’y a pas de limite fixe dans les prix. La sécurité sociale peut rembourser une petite part d’une grande somme. C’est à ce moment que l’on peut observer le renoncement au soin pour motif financier.

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14
Q

Prise en charge de la réhabilitation orale
Francais

A

Une étude de 2018 faite par l’assurance maladie montre qu’au moins 60% des Français ont déjà renoncé aux soins dentaires pour des raisons financières. Cette situation est assez singulière au sein de la santé car toute utilisation d’un dispositif médical en bouche est considéré comme la réhabilitation du handicap. Toute cette réhabilitation est mal prise en charge en France.
Vous pouvez voir en images quelques modèles de dispositifs médicaux utilisées en réhabilitation : Onlay, Inlay, Couronne, Prothèse amovible, implant, prothèse complète, obturateur palatin.

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15
Q

L’urgence.

A

Il faut dans un premier temps arriver à définir quelle est l’urgence dans la relation avec un patient. Est-ce la douleur, la maladie, l’infection ? Parfois l’urgence est différente pour le soignant et le soigné. Mais alors quelle est notre priorité, et que considérons nous comme une maladie ?
Aujourd’hui grâce à des logiciels, il est possible de faire des simulations dentaires, créant une sorte de culte de l’objectif esthétique à atteindre pour le patient. Mais pour le soignant, ces types d’objectifs sont-ils du soin ou des interventions purement esthétiques ? Le patient se crée ainsi des priorités qui n’ont parfois pas un réel sens thérapeutique pour le soignant.

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