intro a la prothese Flashcards

1
Q

La maladie carieuse

A
  • principale cause de perte de substance, qui touche essentiellement les dents postérieures/cuspidées : les molaires, les prémolaires, mais peut également toucher les dents antérieures
    -va pénétrer par l’émail et se répandre en nappe dans la dentine
  • perte de substance plus ou moins importante
  • si carie est petite, la restauration peut se faire directement en bouche sans passer par une prothèse
  • Si la perte de substance est trop importante, l’extraction dentaire est parfois requise, on aura alors besoin d’une prothèse
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

La maladie parodontale

A

Les maladies parodontales correspondent aux maladies des gencives ou de l’os autour des dents.
Après inflammation, la perte des tissus de soutien de la dent fait que ces dernières bougent et
peuvent devoir être extraites, et remplacées par des prothèses. C’est un problème à prendre en compte
lors de la réalisation des prothèses

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Traumatismes

A

Les traumatismes touchent principalement les dents antérieures (ex: les chocs), parfois ils touchent
une prémolaire, mais très rarement une molaire. On se retrouve avec des dents qui se cassent, souvent
les incisives du haut car ce sont les dents qui tapent en premier. On peut parfois les réparer, sauf si
la cassure est trop haute, on vas alors perdre la dent et avoir besoin d’une prothèse.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Usure

A

L’usure est une maladie plus récente qui va avec l’âge et le développement d’alimentation très acide,
et qui se met en place plus lentement que les autres. C’est une maladie que l’on traite de plus en plus
souvent maintenant.
Il existe 3 causes d’usure :
-Érosion
-Abrasion
-Attrition
Avec l’usure les dents vont perdre en hauteur, le patient va alors compenser cette usure en fermant
de plus en plus la bouche

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

erosion

A

-Érosion : perte de substance par attaque d’acide prolongée, endogène (reflux) ou exogène
(alimentation).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Abrasion

A

-Abrasion : usure mécanique par action externe (brossage traumatique avec brosse à dent dure
surtout).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

-Attrition :

A

-Attrition : usure provoquée par grincement des dents du haut sur les dents du bas (bruxisme).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Migration dentaire

A

Une notion importante en prothèse est l’espace prothétique : il faut vérifier que l’on a la place de
mettre de nouvelles dents lorsqu’il en manque.
Or, les dents ne sont pas fixes, elles bougent. Un problème se pose alors pour les patients qui ont
perdu des dents et ne se font pas soigner rapidement.
Naturellement, il se passe 2 choses : d’une part, les dents qui n’ont pas de dents en face (antagonistes)
vont pousser dans le vide (= égression dentaire) ce qui réduit l’espace pour poser la nouvelle dent
et perturbe la courbe occlusale. D’autre part, si on perd une dent, la dent en arrière de celle-ci va
naturellement aller remplir l’espace vers l’avant (vers le mésiale): on dit que la dent se mésialise

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Aparté

A

L’occlusion est aussi à prendre en compte : certains patients ont les dents du haut trop en avant par
rapport aux dents du bas ou bien les dents de haut à l’intérieur des dents du bas, ce qui n’est pas
normal. L’analyse clinique est donc cruciale avant de décider quelle prothèse va être réalisée.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Les traitements prothétiques peuvent être regroupée en 2 grandes familles distinctes :

A

Prothèse fixée PF ou conjointe PC : fixée de manière durable, ne peut pas bouger dans la
bouche du patient. La prothèse est plus sécurisante et confortable pour le patient, plus esthétique.
Mais elle est plus onéreuse, et parfois impossible à réaliser.
Prothèse amovible ou adjointe PA : amovible (s’enlève et se remet), à nettoyer quotidiennement
après chaque repas, très appréhendée voire refusée par le patient car moins confortable. Mais moins
onéreuse, surtout sur les édentements importants, et presque toujours possible.
Prothèse combinée (anciennement composite) : Prothèse comportant PA et PC

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

La restauration unitaire

A

Il s’agit de la restauration d’une seule dent.
Si la dent n’est pas perdue, juste abîmée, il existe 2 grandes familles de restauration :
- prothese collée
- prothese scellée
En clinique, la restauration préférable à utiliser est la prothèse collée car la conservation du tissu sain
est la priorité absolue de la dentisterie moderne. En fonction des 2 types de restauration, collée ou
scellée, on ne va pas réaliser exactement les mêmes prothèses.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

La prothèse collée

A

La prothèse collée (= on va coller la prothèse), méthode récente (années 80/90)
- Adhérence excellente (sur émail et dentine) mais très dure à manipuler
- Protocole d’assemblage très rigoureux, à respecter scrupuleusement, car très
sensible aux erreurs de manipulation et à la pollution
- Ne nécessite pas une préparation rétentive, donc conservatrice des tissus dentaires.
- Obligation de mettre la digue/Champ opératoire, car la salive diminue
énormément la qualité du collage.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Prothese scellée

A

Prothèse scellée (= on va assembler la prothèse avec un ciment). Très ancienne.
- Adhérence correcte (moins bien que la colle).
- Protocole facile
- Biocompatible
- Peu sensible à la manipulation/pollution (peu de problème de salive).
- Préparation répondant à des impératifs de rétention mécanique, donc moins
conservatrice
- Bien plus fiable dans des situations difficiles.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Restauration unitaire collée
Les différentes prothèses sur les Prémolaires et Molaires

A

Les différentes prothèses sur les Prémolaires et Molaires
Cette terminologie ne s’applique que pour les dents cuspidées. Soit en composite soit en céramique.
- Inlay: Il s’agit du plus petit type de prothèse existante, lorsqu’aucune cuspide n’est
recouverte par la restauration, donc lorsque la perte de substance est petite. Ce type de
restauration peut se faire à la main en composite.
- Onlay: Restauration partielle qui recouvre au moins une cuspide de la dent, lorsque la perte
de substance est plus importante (ex: en dessous d’au moins une cuspide).
- Overlay: Grande perte de substance (toutes les cuspides sont touchées par la carie).
Dans ces exemples ci-dessus, le nerf de la dent n’est pas touché, la dent n’est donc pas dévitalisée.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Les différentes prothèses sur les Prémolaires et Molaire
restauration unitaire
sur dent devitallisée
pour traitement d’usure
pour égression

A

Ces restaurations sont également possibles sur dent dévitalisée (perte du nerf) après mise en place
d’un bouchon, le plus souvent réalisé en composite, pour protéger et étanchéifier le traitement
endodontique. Le caractère peu rétentif de ces préparations va orienter dans l’immense majorité des
cas à un traitement par collage.
Pour les traitements d’usure, Overlay possible
En cas de d’égression, on peut fraiser les dents et faire un overlay plus haut que la dent initiale afin
de retrouver de l’espace, puis faire le traitement prothétique des dents antagonistes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Restauration unitaire collée
Incisive et canine

A

Les dents antérieures étant facile d’accès et de forme plus simple, il est plus souvent facile de réparer
ces dents à la main en faisant des restaurations partielles (soins conservateur) avec des résines
composites.
Pour des restaurations prothétiques, il est préférable de restaurer l’ensemble de la face visible
pour éviter les démarcations. Ainsi, on peut faire :
- Des facettes, pour améliorer l’esthétique, cacher une coloration, ou réparer en cas d’usure
avec le brossage. Elle peut concerner uniquement la face visible de la dent, ou bien la face
visible et le bord libre. En général, ce sont des petits films de composite céramique
Une couronne : Lorsque le recouvrement est plus important. La différence avec l’overlay
est que dans ce cas la préparation n’est pas à plat, il y a un moignon central important pour
la rétention.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Restauration unitaire scellée

A

Il est possible, mais cela n’existe presque plus, de faire des inlay ou onlay en métal précieux ou non
précieux scellé.
Si la perte de substance est trop importante, et donc la pose d’une digue impossible, il est
impossible de procéder par collage à cause de la salive. Il va alors falloir faire une préparation pour
aider le ciment a faire adhérer la pièce. Ainsi, on pourra réaliser :
- Une couronne, qui recouvre l’ensemble de la dent. La préparation est très délabrante pour
la dent (tout l’émail est retiré), et si une carie revient, la dent est souvent perdue. Ce n’est
donc pas un traitement de premier recours.

18
Q

Restauration unitaire scellée
Si la dent est tellement abimée qu’une préparation rétentive est impossible

A

Si la dent est tellement abimée qu’une préparation rétentive est impossible, on peut réaliser un inlay core, qui correspond à une reconstitution du moignon de la dent, le plus souvent en métal, . Ainsi, étant ancré dans la racine par du ciment, il va permettre de rétablir une hauteur de préparation optimale pour la rétention de la couronne. Il s’agit du traitement le
plus invasif que l’on peut faire subir à une dent, la dent étant en plus obligatoirement dévitalisée. Cette méthode s’utilise aussi sur les dents antérieures : on peut coller des couronnes mais aussi les sceller et faire des Inlay core. Cependant, la racine est fine donc
risque de fracture, il faut donc éviter ce traitement tant que possible.

19
Q

restau scelle materiaux

A

Ces restaurations peuvent se faire en différents matériaux. Les inlay et onlay sont le plus souvent en
composite ou céramique, et les inlay core en métal. Pour les couronnes, on a des :
- Couronne coulée CC : c’est une couronne complètement métallique. Coulée faisant référence à la méthode de fabrication.
- Couronne Monolithique : composé d’un seul matériau, en Céramique.
- Couronne Céramo – Céramique CCC : composé de deux types de Céramique, pour l’armature et l’émaillage.
- Couronne céramo-métallique CCM : c’est une armature métallique avec un émail céramique.
La CCC et la CCM ont deux matériaux différents, un d’armature, plus solide en métal ou en céramique, et un d’émaillage toujours céramique, plus esthétique, à la surface

20
Q

La compensation de l’édentement
1. Edentement unitaire

A

La situation se complique, la dent est maintenant entièrement perdue, extraite, et on
cherche à la remplacer intégralement. Pour remplacer une dent il faut s’appuyer sur une
base. Lorsqu’il manque des dents, on peut s’appuyer sur 3 choses pour la remplacer :
- Appui sur l’os
- Appui sur les dents adjacentes
- Appui sur l’association muqueuse/dents:

21
Q
  1. Edentement unitaire
    - Appui sur l’os
A

Méthode de choix car n’abime pas les dents adjacentes, et fixée donc plus confortable.
o Prothèse implanto-portée (PIP) transvissée : Après forage de l’os au bloc opératoire, on y installe une vis en titane, appelé implant. L’os vas cicatriser par-dessus, afin de la maintenir. Il ne restera plus qu’à y visser une dent (céramo-métallique par exemple) qui pourra être changé en cas de cassure, cependant, l’implant lui, est implanté dans l’os de manière définitive.
o PIP scellée : plus ancienne mais similaire a la PIP transvissée. Il s’agit d’un implant sur lequel est vissé un pilier, sur lequel une couronne sera scellée.

22
Q
  1. Edentement unitaire
    - Appui sur les dents adjacentes
A

n fait des préparations sur ces dents, et réalisation d’une seule prothèse avec restauration de toutes les dents.
o Bridge dento-porté classique : on fait une préparation de couronne sur les dents adjacente, puis réalisation d’une prothèse en un bloc pour restaurer les 3 dents.
C’est un pont, avec des piliers de part et d’autre. Le problème du bridge est que le destin des 3 dents est lié, un problème comme une reprise de carie sur un des piliers compromet le bridge en entier
o Bridge dento-porté en porte-à-faux dit Cantilever, ou bridge collé : On ne s’appuie que d’un côté de l’édentement. Il se fait principalement pour les dents de devant (appui sur l’incisive centrale pour remplacer une latérale par exemple), moins sur les dents postérieures car c’est trop risqué mécaniquement (force de mastication).

23
Q
  1. Edentement unitaire
    - Appui sur l’association muqueuse/dents
A

o Prothèse adjointe ou amovible PA: s’appuie de manière amovible sur les dents et sur la muqueuse pour remplacer des dents. La PAP (prothèse amovible partielle) est utilisée lorsqu’il reste encore des dents. Elle se fait rarement lorsqu’il ne manque d’une seule dent, sauf si c’est une dent antérieure.

24
Q

Edentement plural

A

On parle d’édentement plural lorsqu’il manque plusieurs dents. Dans ce cas, on peut sois faire des implants, des bridges sur implant (un bridge qui s’appuie sur deux implants), un grand bridge (mais on évite car la charge serait trop importante sur les racines de 1 ou 2 dents), ou encore une prothèse amovible partielle (PAP) dont il existe deux types :
- La PAP plaque base résine, provisoire et moins couteuse, dont l’armature globale est faite en résine rose, avec des crochets en métal noyé dans la résine et des fausses dents dessus.
- La PAP plaque base métal, ou à châssis métallique ou stellite : plus rigide, plus fin, plus cher, mais tient mieux et est plus confortable.

25
Q

Édentement complet ou total

A

Lorsqu’il n’y a plus de dents en haut ou en bas, ou les deux. On peut remplacer les dents par deux méthodes : des prothèses amovibles complètes PAC, ne s’appuyant que sur de la muqueuse, ou par
implant (de 4 à 6 à la mandibule, et 6 à 8 sur le maxillaire), en s’appuyant sur l’os, via un bridge
complet sur implant, avec de la fausse gencive ou non.

26
Q

Pour fabriquer une prothèse, nous avons besoin de trois informations :

A
  • La forme de la préparation, via un duplicata de la surface d’appuie de notre prothèse.
  • Les dents antagoniste (d’en face), car la dent est un organe articulé.
  • Comment s’articulent l’arcade maxillaire et mandibulaire
27
Q

Le modèle en plâtre
Prise d’empreinte

A

un matériau déformable, sous forme de pâte, est posé sur le porte empreinte. Il est inséré en bouche, et se rigidifie partiellement pour pouvoir être désinséré : les dents laissent une empreinte dans le matériau. Enfin, du plâtre est coulé dans le matériau a empreinte, et dès qu’il est pris, on retire la porte empreinte afin d’obtenir le modèle.

28
Q

Le modèle en plâtre.
Prise d’empreinte : Coulée

A

avec un plâtre dur et résistant, correspond aux surfaces importantes présentent dans l’empreinte (dents, palais). Une fois le plâtre pris, la deuxième coulée, avec un plâtre de moins bonne qualité afin de pouvoir être taillé, servira à faire un socle à la base du modèle afin que celui-ci reste stable.

29
Q

avantage prise d’empreinte

A
  • 1ère coulée avec plâtre liquide pour éviter les bulles, 2ème avec plâtre pâteux, qui
    ne s’étale pas.
  • Economie de plâtre coûteux (utilisé pour la 1ère coulée)
  • Remontée des bulles vers le socle (et non vers les zones d’intérêts lors d’une
    coulée en un temps, car obligé de retourner le porte empreinte, ce qui va fausser le modèle et le rendre inexploitable)
  • Expansion légèrement limitée
30
Q

inconvenient prise d’empreinte

A

Double coulée donc plus long (difficilement réalisable en 3h de TP).

31
Q

1 ere coulée

A
  • Dépôt de plâtre liquide, à l’aide d’une spatule à plâtre, dans l’empreinte en alginate, en s’appuyant sur un vibreur. Le vibreur aide le plâtre à couler dans l’empreinte, en le rendant plus liquide et en aidant à l’élimination des bulles. Il est important de vérifier qu’aucunes bulles ne se forment sur la surface des dents, qui doivent être entièrement mouillées, en appliquant de petites quantités de plâtre depuis la même extrémité du porte-empreinte, et en l’inclinant, afin de ne pas emprisonner d’air.
  • En dehors du vibreur, avec du plâtre crémeux, remplissage du reste de toutes les structures enregistrées (fond du vestibule, etc…).
    Temps de prise entre les deux coulées : environ 40 minutes.
32
Q

2éme coulée

A
  • Mouiller le modèle
  • Appliquer une bonne quantité de plâtre de moins bonne qualité, qui se tient beaucoup mieux, sur la base du modèle, puis le retourner sur une plaque et lisser les bords avec un doigt humide. Pour la mandibule, écraser avec le doigt la zone de la langue pour l’abaisser.
  • Rajouter du plâtre aux endroits fragiles (soutenir la zone des trigones)
33
Q

Aucun simulateur

A

Lorsque la situation est simple, que le patient a encore beaucoup de dents et donc une occlusion stable, le prothésiste peut reproduire cette dynamique de mastication en manipulant les modèles uniquement à l’aide de ses mains.
Cette méthode peut donc être utilisé en cas de restauration unitaire (1 seule dent à restaurer), postérieure (dont la dynamique d’occlusion est plus facile), encastrée (présence de dents de part et d’autre de la dent à restaurer), avec une OIM stable (= occlusion d’intercuspidie maximale, position dans laquelle il y a un maximum de contact entre les dents du haut et du bas).

34
Q

Occluseur

A

L’occluseur est la charnière solidarisée à l’arrière des deux modèles, permettant au prothésiste d’effectuer des mouvements dans 1 dimension : ouvrir et fermer la bouche. Cette méthode sera utilisée en cas de restauration postérieur, avec une occlusion normale.
La problématique de l’occluseur est que la position de la charnière ne correspond pas à celle de l’articulation temporo-mandibulaire (ATM), qui, de plus, est bilatérale. Ainsi, la complexité de l’occlusion réelle ne peut pas être reproduite avec cette méthode.

35
Q

Articulateur

A

L’un des simulateurs les plus compliqué, l’articulateur permet de simuler les mouvements d’occlusion du patient, comme l’ouverture et fermeture de la bouche, mais aussi la propulsion (glissement de la mandibule devant le maxillaire), et diduction (glissement des dents sur le côté). Il présente une branche en bas (grise), sur laquelle solidariser le modèle du bas, et une branche du haut (bleu) pour le modèle du haut. Les 2 ATM sont présentes sur l’articulateur à la jonction des deux branches (charnières).

36
Q

Montage du maxillaire

A

Le montage du maxillaire doit toujours se faire en premier, en position fixe sur l’articulateur, puis
le montage de la mandibule se fera par rapport au maxillaire.
Néanmoins, chaque individu a une morphologie différente. Ainsi, une position du maxillaire, et donc du bloc haut et bas, différente dans l’articulateur changera la dynamique d’occlusion par une distance différente de l’ATM, cependant le rapport dento-dentaire sera toujours le même. Le placement du maxillaire doit donc se faire en fonction de l’anatomie de l’individu.

37
Q

2 methode montage maxi
1ere

A

faire une moyenne du positionnement du maxillaire des patients. Sur une radio de côté, on observe 2 plans de référence : le plan de Francfort (de l’oreille au point sous orbitaire), parallèle au sol, et le plan de Camper (de l’oreille au point sous nasal), en moyenne, parallèle au plan des dents du maxillaire. Sur l’articulateur, les charnières correspondent à l’ATM (tragus), la branche bleue est parallèle au plan de Francfort, et le plan de Camper est retrouvé grâce au montage du maxillaire sur la table de transfert. Le maxillaire se place les incisives sur la croix présente sur la table de transfert, on pose une galette sur la branche bleue, et on met du plâtre entre les deux.

38
Q

Montage maxillaire
2eme méthode

A

sur mesure, avec un arc facial, pour enregistrer la position des dents maxillaires par rapport au plan de Francfort, grâce à un système de vis. L’arc facial a proprement parlé correspond au plan de Francfort. La fourchette va être fixé sur les dents. L’appui nasal permet de faire tenir l’arc sur le patient. Et enfin les axes permettent d’enregistrer les positions de la
fourchette
* A l’aide de cire chauffé sur la fourchette, on enregistre la position
par rapport à l’arc. des dents du patient.
* On place ensuite l’arc facial, correspondant au plan de Francfort, sur le patient, et on le fixe grâce à l’appui nasal.
* On remet la fourchette en place, et on visse tout à l’aide des axes.
* L’arc facial est ensuite désinséré, placé sur l’articulateur, et permettra la mise en place du modèle maxillaire selon le plan de Camper propre au patient.
* Pour finir, on place la galette sur l’articulateur, et on met du plâtre entre cette dernière et le modèle.

39
Q

Montage de la mandibule

A

Pour cela, on retourne l’articulateur, et l’OIM étant stable, on a juste à poser notre modèle
mandibulaire sur le maxillaire. On place notre galette sur la branche du bas, et on met du plâtre.

40
Q

montage mandibule 1er et >2eme cas

A

e qui est nécessaire pour placer la mandibule, est la présence d’une surface de contact large afin que les modèles soient stables. Ainsi :
- Dans le premier cas, la surface de contact étant large, les modèles se suffisent pour obtenir cette stabilité.
- Dans le deuxième cas, malgré le manque de dent, les contacts restent élargis (présence de contacts postérieurs et antérieur, donc stabilité), dont les modèles se suffisent aussi.

41
Q

Montage mandibule 3e et 4e cas

A
  • Dans le 3ème cas, les dents postérieures ayant été préparé, le contact n’est plus présent, la surface de contacte étant réduite, le modèle n’est donc pas stable.
    20
    Cependant, ceci peut être pallié par le placement d’une « cale » en cire sur les dents préparées, après mordu par le patient, afin de rétablir une surface de contact suffisante, et pouvoir placer le modèle en articulateur.
  • Enfin, dans le quatrième et dernier cas, l’absence de contact postérieur des deux coté, empêche la stabilité des modèles, et l’ajout de cire sur la dent préparée ne rétablissant pas assez de contact, on ne peut pas retrouver de stabilité. En effet, on ne peut pas placer de cire sur du tissus mou. Il faut alors recourir à l’utilisation d’une base d’occlusion.
42
Q

base d’occlusion

A

ou maquette d’occlusion, est fabriqué sur mesure pour le patient afin de monter ses modèles sur articulateur. Il est constitué d’une plaque en résine rigide qui s’appuie sur la muqueuse et sur les dents, d’un bourrelet de Stents, et de crochets façonnés à la main. Après fabrication de cette base sur le modèle du patient, on la place en bouche et on fait mordre le patient après avoir chauffer un peu les bourrelets de Stents, afin d’enregistrer l’occlusion, et nous permettre de monter la mandibule en articulateur via la stabilité retrouvée.