séance 10: Mesurer rendements et performance Flashcards
Vrai ou faux
L’étude de ces performances est non seulement importante pour les investisseurs, mais également pour les gérants car c’est cela qui va permettre de justifier ou non leurs frais de gestion.
vrai
vrai ou faux
En clair, jusqu’aux années 1950, l’analyse des performances se réduisait à un seul paramètre : la rentabilité.
vrai
les 2 stratégies de création de valeur dans la gestion active sont: ______________ et de ____________________
l’allocation d’actifs du gérant (asset allocation)
sa capacité à sélectionner les titres supposés surperformer (stock picking)
L’objectif du gérant actif est de:
surpondérer les secteurs surperformant et de sous-pondérer les secteurs sous-performant.
Une manière d’évaluer si les risques encourus sont suffisamment rémunérateurs est de :
suivre des indicateurs de performance ajustée du risque
équation effet d’allocation
(Poids de la classe d’actifs dans le portefeuille - Poids de la classe d’actifs dans le benchmark ) * Rendement de la classe d’actifs dans le benchmark.
équation effet sélection
Poids de la classe d’actifs dans le portefeuille * (Rendement des titres choisis dans le portefeuille pour cette classe - Rendement de la classe d’actifs dans le benchmark)
équation effet interaction
(Poids de la classe d’actifs dans le portefeuille - Poids de la classe d’actifs dans le benchmark) * (Rendement des titres choisis dans le portefeuille - Rendement de la classe d’actifs dans le benchmark)
décrit le ratio de sharpe
- indicateur clé en finance (plus ancienne mesure)
- mesure de performance ajustée au risque d’un portefeuille/actif
- fait référence à la CML
- compare rendement excédentaire (par rapport au titre sans risque) au risque total (volatilité) assumé par l’investisseur
- calcule combien d’unités de rendement excédentaire sont obtenues pour chaque unité de risque pris
décrit le ratio de treynor
- évalue performance d’un portefeuille, en tenant compte uniquement du risque systématique (ou bêta).
- se concentre sur le rendement ajusté au risque lié au marché (basé sur la SML)
- calcule le rendement excédentaire par unité de risque systématique pris
décrit le ratio de sortino
- évalue performance ajustée au risque d’un investissement
- se concentrant spécifiquement sur le risque de perte (ou la volatilité négative).
- mesure uniquement les fluctuations négatives par rapport à un certain seuil (généralement le rendement sans risque ou objectif de rendement minimal)
décrit le ratio de Calmar
- évalue performance ajustée au risque d’un portefeuille
- met en relation le rendement annuel moyen avec le maximum drawdown (perte maximale)
- particulièrement utile pour analyser des stratégies ou des fonds spéculatifs où la gestion du risque de pertes importantes est une préoccupation clé
- calculé sur une période de 3 ans
décrit le ratio d’information
- quantifie rendement excédentaire obtenu pour chaque unité de risque supplémentaire assumé par rapport au benchmark
- mesure régularité du gestionnaire de surperformer son benchmark
-on réfère a l’écart type des rendements excédentaire au TRACKING ERROR
décrit l’effet de sélection
- mesure capacité d’un gestionnaire de portefeuille à sélectionner des titres individuels qui surperforment leurs indices de référence (benchmarks).
- souvent évalué dans le cadre de l’analyse de la performance d’un portefeuille
- détermine si le gestionnaire apporte une valeur ajoutée par ses choix de titres.
- représente la valeur ajoutée ou détruite par le choix spécifique de titres dans un portefeuille, par opposition à d’autres décisions comme l’allocation d’actifs
- effet positif si titres sélectionnés surperforment leurs benchmarks sectoriels
- négatif si sous-performent
décrit l’effet d’allocation
- impact de répartition entre différentes classes d’actifs/secteurs/catégories d’investissement par rapport à un indice de référence (benchmark).
- reflète la capacité d’un gestionnaire de portefeuille à surpondérer ou sous-pondérer des segments qui ont surperformé ou sous-performé le marché global.
- se concentre sur la différence de pondération entre le portefeuille et l’indice de référence dans chaque catégorie d’actifs ou secteur, multipliée par la surperformance ou sous-performance de chaque catégorie.
- effet est positif si gestionnaire surpondère un secteur qui surperforme ou sous-pondère un secteur qui sous-performe.
- négatif si le gestionnaire fait l’inverse.
décrit l’effet d’interaction
- impact combiné des décisions d’allocation et de sélection.
- surpondère un secteur et y choisit des titres sous-performants = crée un effet d’interaction négatif
- pour isoler l’impact de l’interaction, on multiplie les différences de poids sectorielles (entre le fonds et le benchmark) par les différences de rentabilités sectorielles (entre le fonds et le benchmark).
Contrairement à l’effet d’allocation, qui mesure l’impact des décisions de pondération entre secteurs, l’effet de sélection se concentre uniquement sur :
la qualité des choix de titres au sein des secteurs.
Limites du ratio de Treynor :
- Hypothèse de diversification : Suppose que le portefeuille est bien diversifié et que le risque spécifique est éliminé.
- Sensibilité au bêta : Les variations du bêta peuvent affecter les résultats, notamment pour des actifs ou portefeuilles peu stables.
- Risque non systématique ignoré : Limite son application pour des portefeuilles ou actifs moins diversifiés
- Sensible au choix du portefeuille de marché: puisque basé sur la SML
Limites du ratio de MAR
- Focus exclusif sur le maximum drawdown : Le ratio de MAR ne prend pas en compte d’autres aspects du risque, comme la volatilité ou les drawdowns moins extrêmes.
- Sensibilité au rendement moyen : Si le rendement annuel moyen est instable ou sujet à des fluctuations importantes, le ratio peut être trompeur.
- Peu adapté aux stratégies à faible drawdown : Les portefeuilles à faible drawdown auront souvent un ratio de MAR très élevé, même si leurs rendements absolus sont faibles.
Avantages du ratio de Sortino
- Se concentre uniquement sur les pertes : Contrairement au ratio de Sharpe, qui pénalise également la volatilité positive, le ratio de Sortino ne prend en compte que les rendements en dessous du seuil cible.
- Approprié pour des portefeuilles conservateurs : Il est particulièrement utile pour les investisseurs préoccupés par les pertes, comme les retraités ou les investisseurs institutionnels.
- Plus réaliste
Limites du ratio de Sortino
- Hypothèse d’un seuil arbitraire :Le choix du taux cible peut influencer significativement les résultats, et il n’existe pas de consensus universel sur la meilleure valeur à utiliser.
- Sensibilité aux rendements extrêmes : Comme il repose sur les rendements négatifs, un ou deux rendements extrêmement faibles peuvent biaiser les résultats.
- Ne prend pas en compte le risque systématique (non diversifiable): Le ratio de Sortino ignore le bêta ou les corrélations avec le marché, ce qui peut limiter sa pertinence pour certains portefeuilles.
Avantages du ratio d’information
- Comparaison directe avec un benchmark : Fournit une évaluation précise de la valeur ajoutée d’un gestionnaire par rapport à une référence spécifique.
- Focus sur la régularité de la performance : Un ratio élevé reflète non seulement une surperformance, mais aussi une cohérence dans les rendements.
- Mesure ajustée au risque : En tenant compte du tracking error, il équilibre rendement et risque supplémentaire pris par rapport au benchmark.
Limites du ratio d’information
- Dépendance au choix du benchmark : Un mauvais choix de benchmark peut fausser l’interprétation du ratio.
- Sensibilité au tracking error : Si le tracking error est très faible (portefeuille proche du benchmark), un petit rendement excédentaire peut artificiellement gonfler le ratio.
- Ne reflète pas le risque total : Se concentre uniquement sur les écarts par rapport au benchmark, sans prendre en compte le risque global (volatilité ou drawdown).
décrit l’alpha de jensen
- mesure en finance utilisée pour évaluer la performance ajustée au risque d’un portefeuille, par rapport à un indice de référence (benchmark), en prenant en compte la relation entre le rendement de l’actif et son risque systématique (mesuré par le bêta)
- permet de savoir si gestionnaire sous ou sur performe par rapport au rendement attendue en fonction du risque assumé.
- basé sur le CAPM, qui postule que le rendement attendu d’un actif dépend de son rendement sans risque, du rendement du marché et du risque systématique (bêta)
- correspond à la constante d’une régression linéaire utilisant le modèle de marché
décrit M-squared
- permet d’évaluer la performance ajustée au risque d’un portefeuille
- ajustement du ratio de Sharpe
- permet de comparer directement le rendement d’un portefeuille avec celui d’un benchmark, tout en prenant en compte le niveau de risque associé (compare avec R marché)
- mesure rendement obtenu en épargnant ou empruntant au taux sans risque et en investissant dans un portefeuille
- revient à tracer l’équivalent de la CML mais pour un portefeuille qui n’est pas lui du marché.
- le M2 correspond à la rentabilité d’un portefeuille ayant le meme risque que celui du marché
Avantages de l’alpha de Jensen
- Mesure précise de la surperformance ajustée au risque : prend en compte le risque pris (système et spécifique), ce qui permet de déterminer si un gestionnaire génère une véritable valeur ajoutée.
- Utilisation de modèles bien établis : repose sur le CAPM, un modèle largement utilisé et compris dans la communauté financière, ce qui facilite son application et sa comparaison.
Limites de l’alpha de Jensen
- Dépendance au modèle CAPM : repose sur le modèle CAPM, qui fait plusieurs hypothèses (marché en équilibre et que rendements suivent distribution normale). Si ces hypothèses sont incorrectes, l’alpha peut ne pas être représentatif de la véritable performance ajustée au risque.
- Ne prend pas en compte le risque spécifique : L’alpha mesure uniquement le risque systématique (lié au marché). Il est donc important de le compléter avec d’autres indicateurs pour évaluer la performance complète.
- Utilisation de rendements historiques : basé sur les rendements passés, ce qui peut ne pas être représentatif des performances futures, surtout si les conditions du marché changent.
Avantages de M-squared
- Comparaison directe avec un benchmark : utile pour les investisseurs qui veulent évaluer la performance d’un portefeuille par rapport à un indice de référence en prenant en compte le risque relatif.
- Mesure ajustée au risque : prend en compte le risque, mais en utilisant la volatilité du benchmark, ce qui permet de l’utiliser pour comparer directement les rendements entre portefeuilles et indices de référence.
- Facilité d’interprétation : Contrairement à d’autres ratios comme le ratio de Sharpe, le M-squared est plus facile à interpréter pour les investisseurs, car il exprime la performance du portefeuille dans les mêmes unités que le rendement du benchmark.
Limites de M-squared
- Dépendance au benchmark choisi : un mauvais choix peut fausser l’interprétation.
- Sensibilité à la volatilité : en prenant en compte la volatilité, peut ne pas être aussi adapté pour des portefeuilles qui comportent des stratégies non volatiles mais avec d’autres types de risques (par exemple, le risque de liquidité ou le risque de crédit).
- Rendement historique : repose sur les rendements passés, ce qui peut ne pas être un indicateur fiable de la performance future.
différence entre l’investisseur et le gestionnaire de portefeuille
investisseurs: sa performance dépend du timing des entrées et sorties de fonds
gestionnaire de portefeuille: sa performance correspond au rendement des titres du portefeuilles et des proportions investies dans chaque titres
Si le différentiel est positif, le fonds a __________ le benchmark.
surperformé
Si le différentiel est négatif, le fonds a ___________ le benchmark.
sous-performé
nomme les 3 mesures de rendements
- rendement arithmétique moyen
- rendement géométrique moyen (time-weighted)
- rendement monétaire moyen (dollar-weighted)
décrit le rendement arithmétique moyen en tenant compte de ses forces et faiblesses
- parfois utilisé pour prédire rendements futurs
- tient PAS compte du concept d’intéret composé
- tient PAS compte de la valeur temporelle de l’argent
- piètre mesure de la performance historique