séance 10: Mesurer rendements et performance Flashcards

1
Q

Vrai ou faux

L’étude de ces performances est non seulement importante pour les investisseurs, mais également pour les gérants car c’est cela qui va permettre de justifier ou non leurs frais de gestion.

A

vrai

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2
Q

vrai ou faux

En clair, jusqu’aux années 1950, l’analyse des performances se réduisait à un seul paramètre : la rentabilité.

A

vrai

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3
Q

les 2 stratégies de création de valeur dans la gestion active sont: ______________ et de ____________________

A

l’allocation d’actifs du gérant (asset allocation)

sa capacité à sélectionner les titres supposés surperformer (stock picking)

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4
Q

L’objectif du gérant actif est de:

A

surpondérer les secteurs surperformant et de sous-pondérer les secteurs sous-performant.

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5
Q

Une manière d’évaluer si les risques encourus sont suffisamment rémunérateurs est de :

A

suivre des indicateurs de performance ajustée du risque

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6
Q

équation effet d’allocation

A

(Poids de la classe d’actifs dans le portefeuille - Poids de la classe d’actifs dans le benchmark ) * Rendement de la classe d’actifs dans le benchmark.

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7
Q

équation effet sélection

A

Poids de la classe d’actifs dans le portefeuille * (Rendement des titres choisis dans le portefeuille pour cette classe - Rendement de la classe d’actifs dans le benchmark)

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8
Q

équation effet interaction

A

(Poids de la classe d’actifs dans le portefeuille - Poids de la classe d’actifs dans le benchmark) * (Rendement des titres choisis dans le portefeuille - Rendement de la classe d’actifs dans le benchmark)

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9
Q

décrit le ratio de sharpe

A
  • indicateur clé en finance (plus ancienne mesure)
  • mesure de performance ajustée au risque d’un portefeuille/actif
  • fait référence à la CML
  • compare rendement excédentaire (par rapport au titre sans risque) au risque total (volatilité) assumé par l’investisseur
  • calcule combien d’unités de rendement excédentaire sont obtenues pour chaque unité de risque pris
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10
Q

décrit le ratio de treynor

A
  • évalue performance d’un portefeuille, en tenant compte uniquement du risque systématique (ou bêta).
  • se concentre sur le rendement ajusté au risque lié au marché (basé sur la SML)
  • calcule le rendement excédentaire par unité de risque systématique pris
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11
Q

décrit le ratio de sortino

A
  • évalue performance ajustée au risque d’un investissement
  • se concentrant spécifiquement sur le risque de perte (ou la volatilité négative).
  • mesure uniquement les fluctuations négatives par rapport à un certain seuil (généralement le rendement sans risque ou objectif de rendement minimal)
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12
Q

décrit le ratio de Calmar

A
  • évalue performance ajustée au risque d’un portefeuille
  • met en relation le rendement annuel moyen avec le maximum drawdown (perte maximale)
  • particulièrement utile pour analyser des stratégies ou des fonds spéculatifs où la gestion du risque de pertes importantes est une préoccupation clé
  • calculé sur une période de 3 ans
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13
Q

décrit le ratio d’information

A
  • quantifie rendement excédentaire obtenu pour chaque unité de risque supplémentaire assumé par rapport au benchmark
  • mesure régularité du gestionnaire de surperformer son benchmark
    -on réfère a l’écart type des rendements excédentaire au TRACKING ERROR
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14
Q

décrit l’effet de sélection

A
  • mesure capacité d’un gestionnaire de portefeuille à sélectionner des titres individuels qui surperforment leurs indices de référence (benchmarks).
  • souvent évalué dans le cadre de l’analyse de la performance d’un portefeuille
  • détermine si le gestionnaire apporte une valeur ajoutée par ses choix de titres.
  • représente la valeur ajoutée ou détruite par le choix spécifique de titres dans un portefeuille, par opposition à d’autres décisions comme l’allocation d’actifs
  • effet positif si titres sélectionnés surperforment leurs benchmarks sectoriels
  • négatif si sous-performent
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15
Q

décrit l’effet d’allocation

A
  • impact de répartition entre différentes classes d’actifs/secteurs/catégories d’investissement par rapport à un indice de référence (benchmark).
  • reflète la capacité d’un gestionnaire de portefeuille à surpondérer ou sous-pondérer des segments qui ont surperformé ou sous-performé le marché global.
  • se concentre sur la différence de pondération entre le portefeuille et l’indice de référence dans chaque catégorie d’actifs ou secteur, multipliée par la surperformance ou sous-performance de chaque catégorie.
  • effet est positif si gestionnaire surpondère un secteur qui surperforme ou sous-pondère un secteur qui sous-performe.
  • négatif si le gestionnaire fait l’inverse.
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16
Q

décrit l’effet d’interaction

A
  • impact combiné des décisions d’allocation et de sélection.
  • surpondère un secteur et y choisit des titres sous-performants = crée un effet d’interaction négatif
  • pour isoler l’impact de l’interaction, on multiplie les différences de poids sectorielles (entre le fonds et le benchmark) par les différences de rentabilités sectorielles (entre le fonds et le benchmark).
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17
Q

Contrairement à l’effet d’allocation, qui mesure l’impact des décisions de pondération entre secteurs, l’effet de sélection se concentre uniquement sur :

A

la qualité des choix de titres au sein des secteurs.

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18
Q

Limites du ratio de Treynor :

A
  • Hypothèse de diversification : Suppose que le portefeuille est bien diversifié et que le risque spécifique est éliminé.
  • Sensibilité au bêta : Les variations du bêta peuvent affecter les résultats, notamment pour des actifs ou portefeuilles peu stables.
  • Risque non systématique ignoré : Limite son application pour des portefeuilles ou actifs moins diversifiés
  • Sensible au choix du portefeuille de marché: puisque basé sur la SML
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19
Q

Limites du ratio de MAR

A
  • Focus exclusif sur le maximum drawdown : Le ratio de MAR ne prend pas en compte d’autres aspects du risque, comme la volatilité ou les drawdowns moins extrêmes.
  • Sensibilité au rendement moyen : Si le rendement annuel moyen est instable ou sujet à des fluctuations importantes, le ratio peut être trompeur.
  • Peu adapté aux stratégies à faible drawdown : Les portefeuilles à faible drawdown auront souvent un ratio de MAR très élevé, même si leurs rendements absolus sont faibles.
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20
Q

Avantages du ratio de Sortino

A
  • Se concentre uniquement sur les pertes : Contrairement au ratio de Sharpe, qui pénalise également la volatilité positive, le ratio de Sortino ne prend en compte que les rendements en dessous du seuil cible.
  • Approprié pour des portefeuilles conservateurs : Il est particulièrement utile pour les investisseurs préoccupés par les pertes, comme les retraités ou les investisseurs institutionnels.
  • Plus réaliste
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21
Q

Limites du ratio de Sortino

A
  • Hypothèse d’un seuil arbitraire :Le choix du taux cible peut influencer significativement les résultats, et il n’existe pas de consensus universel sur la meilleure valeur à utiliser.
  • Sensibilité aux rendements extrêmes : Comme il repose sur les rendements négatifs, un ou deux rendements extrêmement faibles peuvent biaiser les résultats.
  • Ne prend pas en compte le risque systématique (non diversifiable): Le ratio de Sortino ignore le bêta ou les corrélations avec le marché, ce qui peut limiter sa pertinence pour certains portefeuilles.
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22
Q

Avantages du ratio d’information

A
  • Comparaison directe avec un benchmark : Fournit une évaluation précise de la valeur ajoutée d’un gestionnaire par rapport à une référence spécifique.
  • Focus sur la régularité de la performance : Un ratio élevé reflète non seulement une surperformance, mais aussi une cohérence dans les rendements.
  • Mesure ajustée au risque : En tenant compte du tracking error, il équilibre rendement et risque supplémentaire pris par rapport au benchmark.
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23
Q

Limites du ratio d’information

A
  • Dépendance au choix du benchmark : Un mauvais choix de benchmark peut fausser l’interprétation du ratio.
  • Sensibilité au tracking error : Si le tracking error est très faible (portefeuille proche du benchmark), un petit rendement excédentaire peut artificiellement gonfler le ratio.
  • Ne reflète pas le risque total : Se concentre uniquement sur les écarts par rapport au benchmark, sans prendre en compte le risque global (volatilité ou drawdown).
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24
Q

décrit l’alpha de jensen

A
  • mesure en finance utilisée pour évaluer la performance ajustée au risque d’un portefeuille, par rapport à un indice de référence (benchmark), en prenant en compte la relation entre le rendement de l’actif et son risque systématique (mesuré par le bêta)
  • permet de savoir si gestionnaire sous ou sur performe par rapport au rendement attendue en fonction du risque assumé.
  • basé sur le CAPM, qui postule que le rendement attendu d’un actif dépend de son rendement sans risque, du rendement du marché et du risque systématique (bêta)
  • correspond à la constante d’une régression linéaire utilisant le modèle de marché
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25
Q

décrit M-squared

A
  • permet d’évaluer la performance ajustée au risque d’un portefeuille
  • ajustement du ratio de Sharpe
  • permet de comparer directement le rendement d’un portefeuille avec celui d’un benchmark, tout en prenant en compte le niveau de risque associé (compare avec R marché)
  • mesure rendement obtenu en épargnant ou empruntant au taux sans risque et en investissant dans un portefeuille
  • revient à tracer l’équivalent de la CML mais pour un portefeuille qui n’est pas lui du marché.
  • le M2 correspond à la rentabilité d’un portefeuille ayant le meme risque que celui du marché
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26
Q

Avantages de l’alpha de Jensen

A
  • Mesure précise de la surperformance ajustée au risque : prend en compte le risque pris (système et spécifique), ce qui permet de déterminer si un gestionnaire génère une véritable valeur ajoutée.
  • Utilisation de modèles bien établis : repose sur le CAPM, un modèle largement utilisé et compris dans la communauté financière, ce qui facilite son application et sa comparaison.
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27
Q

Limites de l’alpha de Jensen

A
  • Dépendance au modèle CAPM : repose sur le modèle CAPM, qui fait plusieurs hypothèses (marché en équilibre et que rendements suivent distribution normale). Si ces hypothèses sont incorrectes, l’alpha peut ne pas être représentatif de la véritable performance ajustée au risque.
  • Ne prend pas en compte le risque spécifique : L’alpha mesure uniquement le risque systématique (lié au marché). Il est donc important de le compléter avec d’autres indicateurs pour évaluer la performance complète.
  • Utilisation de rendements historiques : basé sur les rendements passés, ce qui peut ne pas être représentatif des performances futures, surtout si les conditions du marché changent.
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28
Q

Avantages de M-squared

A
  • Comparaison directe avec un benchmark : utile pour les investisseurs qui veulent évaluer la performance d’un portefeuille par rapport à un indice de référence en prenant en compte le risque relatif.
  • Mesure ajustée au risque : prend en compte le risque, mais en utilisant la volatilité du benchmark, ce qui permet de l’utiliser pour comparer directement les rendements entre portefeuilles et indices de référence.
  • Facilité d’interprétation : Contrairement à d’autres ratios comme le ratio de Sharpe, le M-squared est plus facile à interpréter pour les investisseurs, car il exprime la performance du portefeuille dans les mêmes unités que le rendement du benchmark.
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29
Q

Limites de M-squared

A
  • Dépendance au benchmark choisi : un mauvais choix peut fausser l’interprétation.
  • Sensibilité à la volatilité : en prenant en compte la volatilité, peut ne pas être aussi adapté pour des portefeuilles qui comportent des stratégies non volatiles mais avec d’autres types de risques (par exemple, le risque de liquidité ou le risque de crédit).
  • Rendement historique : repose sur les rendements passés, ce qui peut ne pas être un indicateur fiable de la performance future.
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30
Q

différence entre l’investisseur et le gestionnaire de portefeuille

A

investisseurs: sa performance dépend du timing des entrées et sorties de fonds

gestionnaire de portefeuille: sa performance correspond au rendement des titres du portefeuilles et des proportions investies dans chaque titres

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31
Q

Si le différentiel est positif, le fonds a __________ le benchmark.

A

surperformé

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32
Q

Si le différentiel est négatif, le fonds a ___________ le benchmark.

A

sous-performé

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33
Q

nomme les 3 mesures de rendements

A
  1. rendement arithmétique moyen
  2. rendement géométrique moyen (time-weighted)
  3. rendement monétaire moyen (dollar-weighted)
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34
Q

décrit le rendement arithmétique moyen en tenant compte de ses forces et faiblesses

A
  • parfois utilisé pour prédire rendements futurs
  • tient PAS compte du concept d’intéret composé
  • tient PAS compte de la valeur temporelle de l’argent
  • piètre mesure de la performance historique
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35
Q

décrit le rendement géométrique moyen en tenant compte de ses forces et faiblesses

A
  • correspond au rendement constant équivalent aux multiples rendements réalisés
  • tient compte du concept d’intéret composé
  • idéal pour la mesure de performance historique
  • illustre le rendement réalisé sous la perspective du gestionnaire de portefeuille
36
Q

décrit le rendement monétaire moyen en tenant compte de ses forces et faiblesses

A
  • correspond au taux d’actualisation moyen des flux monétaires investis (taux de rendement interne)
  • tient compte de la valeur temporelle de l’argent
  • illustre le rendement réalisé sous la perspective de l’investisseur
  • rendement du calcul de VAN (seulement avec excel)
37
Q

vrai ou faux

l’évaluation de la performance doit se faire sur une base absolue et non pas relative

A

faux

l’inverse

38
Q

quelle ratio est aussi utilité pour mesurer la performance comparée à un benchmark ?

A

ratio d’information

39
Q

différente facon de mesure la performance:

A
  • par unité de risque
  • comparée à un benchmark
  • anormale (comparé à un modèle)
  • liée au market timing
40
Q

nomme la mesure de performance liée au market timing

A
  • coefficient de henriksson et merton
41
Q

nomme la mesure de performance anormale (comparé à un modèle)

A

alpha de jensen

42
Q

décrit le ratio de MAR

A
  • mesure utilisée en finance pour évaluer la performance ajustée au risque d’un investissement en mettant en relation le rendement annuel moyen avec le maximum drawdown (perte maximale). Cet indicateur est particulièrement utile pour analyser des actifs ou des stratégies d’investissement caractérisés par une volatilité élevée ou un risque important de pertes.
43
Q

limites du ratio de Calmar

A
  • Dépendance au drawdown maximum (données aberrantes): En se concentrant uniquement sur le drawdown maximal, le ratio de Calmar peut ignorer d’autres aspects du risque, comme la volatilité globale ou les drawdowns moins importants.
  • Sensibilité à l’historique : Les résultats dépendent fortement de la période d’analyse. Un drawdown extrême dans une période courte peut affecter significativement le ratio.
  • Ne prend pas en compte le risque systématique : Comme le ratio de Sortino ou le ratio de MAR, il ne tient pas compte des corrélations avec le marché global (risque systématique).
44
Q

un ratio de sharpe positif ou élevé

A
  • Ratio positif et élevé : Indique une performance favorable ajustée au risque, où le portefeuille ou l’actif génère un rendement significatif pour chaque unité de risque.

Exemple : Un ratio de Sharpe de 1 signifie que l’investisseur obtient 1 % de rendement excédentaire pour chaque 1 % de volatilité.

45
Q

un ratio de sharpe faible ou négatif

A
  • Ratio faible ou négatif : Suggère une performance médiocre ou des pertes ajustées au risque. Un ratio négatif indique que le portefeuille a généré un rendement inférieur à celui de l’actif sans risque.
46
Q

avantages du ratio de calmar

A
  • Prise en compte du drawdown maximal : Contrairement aux mesures basées uniquement sur la volatilité (comme le ratio de Sharpe), il se concentre sur les pires pertes observées, ce qui est plus représentatif du risque réel pour les investisseurs.
  • Idéal pour les stratégies conservatrices : Utile pour évaluer les portefeuilles ou fonds qui cherchent à minimiser les pertes importantes (fonds spéculatifs, stratégies de préservation du capital).
  • Analyse intuitive : Simple à comprendre pour les investisseurs, car il met directement en relation le rendement et les pertes maximales.
  • Perspective à moyen terme : Basé généralement sur une période de 3 ans, il est utile pour évaluer les performances récentes.
47
Q

avantages du ratio de MAR

A
  • Centré sur le risque : Contrairement à d’autres mesures comme le ratio de Sharpe, le ratio MAR met l’accent sur les pertes maximales subies, ce qui le rend plus pertinent pour des investisseurs sensibles au risque de drawdown.
  • Analyse à long terme : Inclut l’ensemble de l’historique du portefeuille, ce qui en fait un outil robuste pour évaluer les performances à long terme.
  • Comparaison entre gestionnaires : Permet de différencier les stratégies qui génèrent des rendements de manière prudente de celles qui prennent des risques excessifs
48
Q

ratio de treynor positif et élevé

A
  • Ratio positif et élevé : Indique que le portefeuille génère un rendement excédentaire significatif pour chaque unité de risque systématique. Cela reflète une gestion efficace face aux fluctuations du marché.
49
Q

un ratio de treynor faible ou négatif

A
  • Ratio faible ou négatif : Suggère que le portefeuille est inefficace ou sous-performe par rapport au rendement de l’actif sans risque, compte tenu du risque lié au marché.
50
Q

ratio de sortino élevé

A
  • Ratio élevé : Indique une bonne performance ajustée aux risques de pertes. Cela signifie que l’investissement génère un rendement excédentaire significatif pour chaque unité de risque de perte.

Exemple : Un ratio de Sortino de 2 indique que l’investissement offre 2 % de rendement excédentaire pour chaque 1 % de volatilité négative.

51
Q

ratio de sortino faible ou négatif

A
  • Ratio faible ou négatif : Indique que le rendement n’est pas suffisant pour compenser les risques de pertes, ou que l’investissement est sous-performant par rapport à l’objectif cible.
52
Q

ratio de calmar élevé

A
  • Ratio élevé : Indique une performance solide avec un bon rendement moyen par rapport au risque de perte maximale.

Par exemple, un ratio de Calmar de 3 signifie que pour chaque 1 % de drawdown maximum, le portefeuille génère 3 % de rendement annuel moyen.

53
Q

ratio de calmar faible

A
  • Ratio faible (< 1) : Suggère que l’investissement offre un rendement moyen relativement faible par rapport à ses pertes maximales potentielles, ce qui peut être un indicateur de risque excessif.
54
Q

ratio de MAR élevé

A
  • Ratio élevé (> 1) : Indique que l’investissement offre un bon rendement par rapport à son risque de perte maximal.

Exemple : Si le ratio de MAR est de 2, cela signifie que l’investissement génère 2 % de rendement annuel moyen pour chaque 1 % de drawdown maximal.

55
Q

ratio de MAR négatif

A
  • Ratio négatif : Se produit si le rendement annuel moyen est négatif, indiquant une performance déficiente.
56
Q

ratio d’information élevé

A
  • Ratio élevé : Indique que le portefeuille offre une surperformance stable et significative par rapport au benchmark pour chaque unité de risque pris.

Exemple : Un ratio d’information de 1,5 signifie que le gestionnaire génère 1,5 % de rendement excédentaire moyen pour chaque 1 % de volatilité par rapport au benchmark.

57
Q

ratio d’information proche de zero

A
  • Ratio proche de zéro : Indique que le portefeuille ne surperforme pas significativement le benchmark ou que les rendements sont trop volatils pour être considérés comme efficaces.
58
Q

ratio d’information négatif

A
  • Ratio négatif : Suggère que le portefeuille sous-performe le benchmark.
59
Q

Alpha positif

A
  • Alpha positif : cela signifie que le gestionnaire a généré une surperformance par rapport à ce qui était attendu en fonction du risque systématique (bêta). L’investissement a surpassé son benchmark après ajustement pour le risque pris.

Exemple : Si l’alpha est de 2 %, cela indique que le portefeuille a généré un rendement excédentaire de 2 % par rapport à ce qui était prévu selon le modèle CAPM.

MAIS - important de vérifier a l’aide d’un test d’hypothèse si c’est significatif

60
Q

Alpha nul

A
  • Alpha nul : cela signifie que le gestionnaire n’a ni surperformé ni sous-performé par rapport au rendement attendu en fonction du risque systématique. Le portefeuille suit parfaitement la performance du marché ajustée au risque.
61
Q

Alpha négatif

A
  • Alpha négatif : cela signifie que le gestionnaire a sous-performé par rapport à ce que le modèle CAPM aurait prévu en fonction du risque pris. Le portefeuille n’a pas généré un rendement suffisant pour compenser le risque systématique.
62
Q

M² positif

A
  • M² positif : signifie que le portefeuille génère un rendement excédentaire ajusté au risque par rapport au benchmark. Le portefeuille surperforme son benchmark ajusté pour le risque.
63
Q

M² égal à zéro

A
  • M² égal à zéro : cela indique que le portefeuille a généré un rendement identique à celui du benchmark après ajustement pour le risque.
64
Q

M² négatif

A
  • M² négatif : signifie que le portefeuille sous-performe le benchmark ajusté pour le risque.
65
Q

ratio de calmar négatif

A

Un ratio de Calmar négatif se produit lorsque le rendement annualisé d’un portefeuille est négatif. Cela signifie que le portefeuille a subi une perte sur la période considérée, ce qui rend la mesure pertinente pour évaluer l’ampleur de la perte par rapport au drawdown maximal.

66
Q

ratio de MAR faible

A

Un ratio de MAR faible signifie que le portefeuille génère des rendements relativement faibles par rapport à son drawdown maximal cumulé. Cela peut indiquer une gestion inefficace du risque ou une stratégie d’investissement mal adaptée, en particulier pour les investisseurs soucieux de limiter les pertes importantes.

67
Q

sharpe versus treynor

A

sharpe:
- assiocié a la CML
- risque TOTAL considéré

Treynor:
- assiocié à la CML
- risque SYSTÉMATIQUE considéré

les 2 mesures donnent des résultats similaires pour des portefeuilles bien diversifiés

68
Q

un titre qui connait une très bonne performance aura très peu d’écart négatifs par rapport à un certain seuil alors qu’il peut avoir une variance ___________

A

élevée

69
Q

qu’est-ce qu’un portefeuille de référence ?

A
  • doit refléter la performance attendu étant donné les objectifs
  • réalisable et approprié
70
Q

type de benchmark fréquent ?

A

indice boursier

71
Q

vrai ou faux

si le portefeuille contient des obligations, l’indice de référence ne doit pas nécessairement en contenir

A

faux

il doit en contenir

72
Q

un modèle fournit une description des rendements ___________ ou ____________

A

attendus
normaux

73
Q

les écarts par rapport aux rendements normaux peuvent provenir de facteurs de risque non pris en compte dans le modèle comme:

A
  • frictions dans l’économie (frais de transaction)
  • comportements irrationnels
  • possibilités d’arbitrages
  • marchés inefficients
74
Q

décrit le coefficient de Henriksson et Merton

A
  • tente de mesure si un gestionnaire est capable de générer de la valeur à travers le timing
  • extension de l’alpha de jensen (on y ajoute un 2e facteur de risque)

-correspond au b0 du modèle de régression

75
Q

bon market timing lorsque :

A

B up > B down

donc b1 > b2
ou Rm - rf > Ri - rf

76
Q

bonne sélection/allocation lorsque:

A

alpha > 0

77
Q

Supposons que deux portefeuilles ont le même rendement moyen (supérieur au taux sans risque) et le même écart-type de rendement, mais que le portefeuille ABC a un bêta inférieur à celui du portefeuille DEF. Selon la mesure de Sharpe, la performance du portefeuille ABC

a) Est meilleure que la performance de DEF.
b) Est la même que la performance de DEF.
c) Est pire que la performance de DEF.
d) Ne peut être comparée car il n’y a pas de données sur le taux sans risque.
e) Ne peut être mesurée car il n’y a pas de données sur l’alpha des portefeuilles.

A

b) Est la même que la performance de DEF.

78
Q

Qu’est-ce que le Tracking error ?

a) C’est l’écart-type de la série des rendements du portefeuille considéré à laquelle on retire la série des rendements du portefeuille de marché.
b) C’est la différence entre la série des rendements d’un titre avec celle de son portefeuille benchmark.
c) C’est l’écart-type de la série des rendements du portefeuille considéré à laquelle on retire la série des rendements de son portefeuille benchmark.
d) C’est la différence entre la moyenne des rendements d’un titre et la moyenne des rendements du portefeuille de marché

A

c) C’est l’écart-type de la série des rendements du portefeuille considéré à laquelle on retire la série des rendements de son portefeuille benchmark.

79
Q

La société Lambda emploie 100 gestionnaires de portefeuille. L’un d’entre eux, Marc, a reçu des statistiques sur ses performances de l’année. Pour la sixième année consécutive, il a réussi à « battre le marché ». Lors d’un repas avec ses collègues, il prétend être le meilleur gestionnaire de portefeuille jamais engagé par la société. Qu’en pensez-vous ?

a) Le gestionnaire est prétentieux, mais il a raison : ses résultats sont officiels et parlent pour lui.
b) Il a juste été très chanceux.
c) On ne peut pas réellement savoir si sa performance est liée à la chance ou à son talent.
d) Aucune de ces réponses.

A

c) On ne peut pas réellement savoir si sa performance est liée à la chance ou à son talent.

80
Q

Expliquer en quelques lignes en quoi consiste l’attribution de la performance.

A

Il est important pour un gestionnaire d’être capable d’évaluer la performance de ses portefeuilles.

L’attribution de la performance permet d’évaluer la performance d’un portefeuille géré de manière active. La performance peut être évaluée selon 4 segments.

Le rendement du benchmark: il constitue la base passive de la performance du portefeuille benchmark. Les autres composantes du calcul se rattachent à comment le portefeuille du gestionnaire se différencie de la performance du portefeuille benchmark.

Le rendement d’allocation : dans la constitution de son portefeuille, le gestionnaire peut pondérer ses titres par secteurs, d’une manière proche, mais pas strictement identique à son benchmark. Par exemple, le secteur de l’énergie pourrait constituer 10% du portefeuille du gestionnaire et 8% dans le benchmark. Ce rendement vient capter la composante du rendement liée à cette différence d’allocation.

Le rendement de sélection : ce rendement considère les différences dans le choix des titres par le gestionnaire (il pourrait par exemple sélectionner le titre Metro dans son portefeuille par rapport au titre IGA faisant partie du benchmark).

Le rendement d’interaction : ce rendement correspond au risque résiduel donné par l’interaction simultanée entre allocation et sélection.

81
Q

Quel est l’intérêt de différencier la performance d’un portefeuille en fonction de la sélection et de l’allocation effectuées par son gestionnaire ?

a) Savoir si le gestionnaire a été meilleur que les années précédentes.
b) Vérifier si le portefeuille benchmark était bien défini.
c) Respecter les contraintes définies par le client dans la politique de placement.
d) Isoler les caractéristiques spécifiques dans la gestion du portefeuille qui ont conduit à une performance meilleure, moins bonne ou équivalente à celle du portefeuille benchmark.
e) Aucune de ces réponses.

A

d) Isoler les caractéristiques spécifiques dans la gestion du portefeuille qui ont conduit à une performance meilleure, moins bonne ou équivalente à celle du portefeuille benchmark.

82
Q

Comment peut-on distinguer les ratios de Sharpe et de Treynor ?

a) Le ratio de Sharpe représente la pente de la SML tandis que le ratio de Treynor représente la pente de la CML.
b) Le ratio de Sharpe d’un portefeuille dépend de son risque total tandis que le ratio de Treynor dépend de son risque systématique.
c) Le ratio de Sharpe représente la pente de la CML tandis que le ratio de Treynor représente la pente de la SML.
d) Les ratios se contredisent souvent en matière d’évaluation de performance.
e) a et b sont corrects.
f) b et c sont corrects.
g) a et c sont corrects.

A

f) b et c sont corrects.

83
Q

La performance d’un gestionnaire de portefeuille est-elle évaluée de la même manière que celle de son client ? Justifiez votre réponse.

A

La performance d’un gestionnaire de portefeuille n’est pas la même que celle de son client. Une explication intuitive est qu’il ne décide pas quand son client souhaite effectuer ses mises ou ses retraits de fonds. Il serait injuste pour le gestionnaire d’être pénalisé si le client décidait par exemple d’investir le montant d’un héritage touché récemment lorsque tous les indicateurs fondamentaux du marché sont au rouge.

Pour « purger » la performance du gestionnaire des décisions propres à l’investisseur, son rendement réalisé peut être modélisé par le rendement géométrique moyen de la série des rendements des titres de son portefeuille. Les apports ou retraits de son client ne sont ainsi pas pris en compte.

84
Q

différence entre SML et CML

A

SML (Security Market Line) :
- Relation entre le rendement espéré et le risque systématique (𝛽).
- S’applique à tous les actifs ou portefeuilles.
- Ignore le risque diversifiable.

CML (Capital Market Line) :
- Relation entre le rendement espéré et le risque total (écart-type).
- S’applique uniquement aux portefeuilles efficients (combinant actif sans risque et portefeuille de marché).
- Prend en compte le risque total, donc inclut le risque diversifiable.

85
Q

comment calculer l’écart-type géométrique des rendements

A
  1. convertir tous les rendements en ln(1 + r)
  2. faire la moyenne normale de ces rendements
  3. trouver l’écart type de ces rendements
  4. faire e^(écart type) - 1
86
Q

explique ce que veut dire beta up et beta down

A

beta up = Rm - rf
- Capacité de profiter des hausses : Si 𝑏1 est élevé, cela montre que le gestionnaire maximise son exposition aux hausses.

beta down = Ri - rf
- Capacité à se protéger des baisses : Si 𝑏2 est faible, cela montre que le gestionnaire limite l’impact des baisses.