Réponses effectrices deuxième partie Flashcards
Rappel: que sont les cellules cytotoxiques effectrices ? (2)
CD8 et NK
Rôle des LT CD8.
Les lymphocytes T CD8 sont essentiels pour éliminer des cellules infectées avec un virus ou des tumeurs (soi altéré). Ces lymphocytes T sont restreints aux molécules de classe I du CMH. Comme toutes les cellules nuclées expriment le CMHI, cela leur permet d’éliminer tous les types de cellules avec un soi altéré (infectées ou cancéreuses).
Quels sont les signaux requis pour la différentiation des CTL précurseurs en CTL (CD8) ? (3)
1: TCR
2: co-stimulation
3: IL-2
Comment doit être la CPA pour faire la reconnaissance antigénique à un LT ?
Doit être éduquée. Cette éducation peut être induite par les cellules T auxiliaires CD4 ou par les produits microbiens.
La T CD4 via l’interaction ____ peut induire l’expression de ____ sur les CPA.
1: CD40L-CD40
2: CD80/86
Quels sont les modèles d’aide des CD4 aux CD8 ? (2)
1: Séquentiel
2: Simultané
Modèle séquentiel
La cellule T auxiliaire effectrice (Th1) va éduquer la CPA. Cela se fera via l’interaction CD40L (sur T CD4) et CD40 (sur CPA) ce qui mènera à l’augmentation de l’expression des ligands de costimulation CD80-CD86
Modèle simultané
Les cellules T CD4 et CD8 interagissent sur la même CPA. La production d’IL-2 par CD4 qui aide à la différenciation des CTL
Comment les CTLs tuent leur cible ? (2)
1: Libération dirigée du contenu de granules
2: Cascade de signalisation induite par Fas
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La reconnaissance antigénique (seul signal requis) mène à la formation d’un conjugué CTL-cible. La signalisation via le TCR augmente l’adhésion entre la CTL et la cible en faisant augmenter l’affinité de LFA-1 (sur CTL) pour son ligand ICAM-1 (sur cible). LFA-1 reste en état de haute affinité pendant seulement 5 à 10 minutes. La stabilisation de l’interaction CTL-cible permet le réarrangement du cytoplasme afin de dirigé les granules des CTL vers la cible (attaque membranaire). Suite à la diminution de l’affinité de LFA-1 pour ICAM-1, il y aura dissociation de la CTL et de la cible. La cible mourra ensuite par apoptose tandis que la CTL pourra aller à nouveau agir sur une autre cible.
Quelles sont les étapes de la destruction des cellules cibles par un CTL ? (4)
1: Formation d’un conjugué
2: Attaque membranaire
3: Dissociation du CTL
4: Destruction de la cible
Que contiennent les granules cytoplasmiques de CTL ? (4)
1: Médient la lésion de la cible
2: Perforines
3: Sérines protéases (granzymes)
4: Seulement CTL activés contiennent des granules
Comment se l’orientation des granules cytotoxiques vers leur cible ?
Repositionnement du golgi et des granules à la jonction, relâchement dans l’espace de la jonction du contenu des granules
Mode d’action des perforines.
Lorsque les monomères de perforine contactent la membrane de la cible, ils subissent un changement de conformation qui expose un domaine amphipathique qui s’insère dans la membrane. Le monomère polymérise pour former des pores de 5-20 nm de diamètre.
Mode d’action des granzymes
Le granzyme pénètre dans la cellule cible grâce à un processus d’endocytose. Le granzyme se lie au récepteur de mannose 6-phosphate. Les complexes ainsi formés sont internalisés et apparaissent dans des vésicules internes.
Action combinée perforines et granzymes.
La perforine internalisée en même temps va former des pores qui permettront la libération du granzyme des vésicules dans le cytoplasme de la cellule cible.
Qu’est-ce que la granzyme B ?
Le granzyme B initie une cascade de réactions qui mène à la fragmentation de l’ADN en 250 pb typique de l’apoptose. Ceci fragmentera aussi l’ADN viral
Qu’est-ce qui protège les CTL de l’action des granzymes ?
L’expression des serines
Vrai ou faux, dans certaines circonstances, il y a apoptose des cibles en absence de perforines et granzymes
Vrai
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Des CTLs alloréactives possédant ou non la perforine sont générées grâce à la réaction mixte lymphocytaire (panneau a). La réaction mixte lymphocytaire consiste à faire répondre les cellules T alloréactives en cultivant les cellules T possédant un haplotype du CMH donné (ici H-2b) avec des lymphocytes d’une souris possédant un autre haplotype du CMH (ici H-2d). Ceci permettra aux cellules T de la souris H-2b qui sont alloréactives envers les molécules du CMH de l’haplotype H-2d de s’activer, proliférer et se différencier en CTL. Les cellules stimulatrices, celles de la souris H-2d, sont tués (à l’aide de la mytomice C) afin d’avoir une réponse unidirectionnelle (certains lymphocytes H-2d seront alloréactifs envers H-2b)
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Ici on teste la capacité des CTLs à tuer des cibles
Les CTL normales (qui possèdent perforine) sont capables de tuer des cibles normales et des cibles n’exprimant pas Fas; pusiqu’elles peuvent utiliser le système perforine/granzyme pour tuer les cibles.
Les CTL déficientes en perforine peuvent tuer des cibles normales ce qui indique qu’elles possèdent un deuxième mécanisme qui lui permet de tuer des cibles.
Les CTL déficientes en perforine ne peuvent pas tuer des cibles qui n’expriment pas Fas. Ceci indique que le deuxième mécanisme permettant de tuer des cibles utilisent l’interaction FasL (exprimé par les CTL) et Fas (exprimé par les cibles).
Donc, de quoi dépend le second mécanisme de cytotoxicité des CTL ?
Fas
Qu’est-ce que l’apoptose ?
La mort cellulaire programmée (apoptose) est un mécanisme de mort cellulaire par lequel la cellule meure de l’intérieur et est fragmentée en vésicules associées aux membranes qui peuvent être rapidement phagocytés par les macrophages environnants. Ce type de mort mène à une inflammation minimale.
Quelle enzyme est utilisée lors de l’apoptose ?
L’activation de l’apoptose fait appel à l’activation des caspases; ce sont des protéases portant des résidus cystéines dans leur site actif qui clivent après des acides aspartiques
Voie de signalisation Fas (8)
La liaison au ligand, FasL, provoque la trimérisation du récepteur Fas.
Interaction entre les domaines de mort (DD, «death domain») de Fas
Permet de recruter des DD de la protéine FADD («Fas-associated death domain)
FADD contient un domain de mort effecteur DED («death effector domain»)
Ceux-ci (DED de FADD) se lient au domaine DED de la pro-caspase-8 (sous forme pro-caspase, les caspases sont inactives, elles doivent être clivés pour produire une caspase active). Ceci forme le DISC («death inducing signaling complex»; DD de Fas-FADD-pro-caspase-8)
Provoque donc la multimérisation de la pro-caspase-8 ce qui induit le clivage en caspase-8 active
La caspase-8 clive de nombreuses protéines cibles qui jouent un rôle déterminant dans l’apoptose dont le clivage des caspases effectrices 3 et 7
Résultat final: condensation du matériel nucléaire, dégradation de l’ADN nucléaire en fragment de 240pb et enfin la décomposition de la cellule en fragments entourés de membrane facilement ingérables
Que sont les caspases ?
Les caspases coupent après un résidu acide aspartique. Les caspases sont présentes sous forme inactive dans la cellule, pro-caspase, qui ont besoin d’un clivage protéolytique pour devenir active. Ceci initie une cascade de clivage d’autres pro-caspases qui finit par activer une caspase effectrice (csapase 3) de l’apoptose.
Résumé de la voie de mort Fas.
Lors de l’apoptose induite par Fas, la liaison de FasL mène au recrutement de la protéine FADD (protéine avec domaine de mort) au récepteur Fas, ce complexe s’associe à la pro-caspase 8 ce qui mène au clivage de la pro-caspase 8 en caspase 8 qui déclenche une cascade apoptotique
Comment est-ce que les granzymes activent la caspase ?
Les granzymes sont protéolytiques et ont plusieurs cibles. Ils peuvent directement cliver la pro-caspase 3 en caspase 3 qui est la caspase effectrice de l’apoptose. Les granzymes peuvent aussi cliver Bid, ceci induit la libération du cytochrome c mitochondrial et finalement à l’activation de la caspase 9 qui elle activera la caspase 3.
Comment se déroule la réponse immune adaptative envers un virus si la DC n’est pas infectée ?
La DC captera les protéines virales du milieu extracellulaire via macropinocytose. Les protéines virales seront dégradées dans l’endosome. Certains peptides du virus seront chargés sur les molécules de classe I du CMH
Lorsque la DC n’est pas infectée, elle va uniquement avoir des protéines virales dans les endosomes. Le mécanisme de la présentation croisée permettra de charger des peptides viraux sur les molécules de classe I du CMH (mécanisme unique aux DC)
Comment se déroule la réponse immune adaptative envers un virus si la DC est infectée ?
La DC infectée par le virus produira des particules virales dans son cytoplasme. Certaines protéines virales seront dégradées en peptide par le protéasome. Les peptides viraux seront transportés au réticulum endoplasmique pour être chargés sur les molécules de classe I du CMH
Qu’est-ce qui se passe finalement avec la DC en réponse immune adaptative envers un virus ?
La DC percevra le signal danger via les PRR ce qui provoquera sa maturation: gain de l’expression de CD80/CD86, augmentation de l’expression à la surface cellulaire du CMHI et II, et migration au ganglion lymphatique drainant le site d’infection
Comment se fait l’activation des T naïfs par la DC ?
Au sein de la zone T du ganglion lymphatique, les DC matures et exprimant des complexes peptide viral-CMHI et peptide viral-CMHII pourront activer les lymphocytes T naifs CD4+ (via peptide viral-CMHII) et CD8+ (via peptide viral-CMHI)
Que font les CD8 une fois activée par la DC ?
Les CD8 eff (ou CTL) produites dans le ganglion lymphatique vont migrer au tissu infecté via le sang. Ils entreront uniquement dans le tissu infecté via les vaisseaux sanguins inflammés (à cause de l’infection). Dans le tissu infecté, les CTL vont tuer les cellules épithéliales infectées via la reconnaissance par le RCT des complexes peptide viral-CMHI exprimés à la surface cellulaire des cellules infectées. Les CTL vont tuer les cibles infectées via perforine/granzyme ou FasL/Fas
Que font les CD4 lorsqu’ils sont activés par la DC ?
Les anticorps neutralisant, produits grâce à la formation du centre germinatif dans le ganglion lymphatique via l’aide des cellules T CD4+ Tfh, vont empêcher l’infection de nouvelles cellules en bloquant l’interaction du virus avec son récepteur sur les cellules épithéliales. Les anticorps produits circulent dans le sang.
Que sont les cellules NK ?
Les cellules NK sont la première ligne de défense contre les pathogènes intracellulaires. Elles controlent l’infection pendant que la réponse adaptative se met en branle.
Quels sont les cibles des cellules NK ?
Les cellules NK jouent un rôle majeur dans la défense contre les cellules infectées, les cellules stressées et les cellules tumorales
Quel pourcentage des lymphocytes sont des NK ?
Les cellules NK représentent 5 à 10% des lymphocytes circulants
Comment est-ce que les NK sont activés ?
Les cytokines de l’immunité innée (IFN-alpha, IFN-beta et IL-12) activent les cellules NK.
Où se développent les cellules NK ?
Les cellules NK ne se développent pas dans le thymus, pas de réarrangement de leur récepteur, la reconnaissance de leur cible n’est pas restreinte au CMH.
Comment est-ce que les cellules NK tuent les cellules infectées ?
Les NK tuent des cibles infectées comme les CTL à l’aide de granzyme/perforine et Fas/FasL. Par contre, les NK n’ont pas besoin d’être préalablement activées pour devenir cytotoxiques, elles ont toujours les granules cytotoxiques dans leur cytoplasme
Comment est-ce qu’une cellule NK reconnaît sa cible ?
Les cellules NK différencient les cellules saines des cellules infectées ou cancéreuses en controlant et en intégrant les deux ensembles de signaux. Le fait qu’une cible soit tuée ou non dépend de l’équilibre entre les signaux activateurs et inhibiteurs. Puisque les signaux inhibiteurs ont un pouvoir veto sur les signaux activateurs les cellules exprimant des taux normaux de CMHI peuvent ainsi échapper à la destruction médiée par les cellules NK
Quelles sont les catégories de récepteurs de cellules NK ? (2)
1: récepteur qui délivre des signaux d’inhibition
2: récepteur qui fournit des signaux d’activation
Vrai ou faux, cellules NK expriment plusieurs récepteurs inhibiteurs et activateurs
Vrai
Vrai ou faux, signaux d’inhibition ont un pouvoir de veto sur les signaux des récepteurs activateurs
Vrai
Caractéristiques du récepteur activateur (RA). (4)
1: Certains sont des lectines de type C (ex NKG2D)
2: Certains sont des membres de la famille des récepteurs KIR
3: Les ligands de NKG2D (MIC-A, MIC-B, ULPB) sont induits par le stress cellulaire
-Dommage à l’ADN
-Infection
4: La majorité des autres ligands sont inconnus
Caractéristiques du récepteur activateur (RI). (3)
1: Produisent des signaux d’inhibition lorsqu’ils reconnaissent les molécules de classe I du CMH
2: Empêchent la destruction médiée par la cellule NK, la prolifération et la libération de cytokines par les cellules NK
3: Deux groupes de RI
-Lectines de type C
-Superfamille des Ig, connus sous le nom de récepteur d’inhibition des cellules tueuses, KIR (chez l’humain ce sont la majorité des RI)
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