Rééducation neuropsychologique Flashcards

1
Q

… personnes par année subissent un AVC.

A

20 000

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2
Q

… personnes ayant subi un AVC vivent avec des séquelles tant psychologiques que physiques.

A

130000

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3
Q

L’enjeu de la rééducation neuropsychologique est double:

A
  1. Réduire le plus possible les handicaps physiques et cognitifs
  2. Favoriser l’intégration familiale et socioprofessionnelle du patient
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4
Q

Cet objectif mobilise des psychologues spécialisés en neuropsychologie mais également des psychologues d’autres spécialités et de nombreux spécialistes:

A

kinésithérapeute, ergothérapeute, orthophoniste, médecin…

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5
Q

Le succès d’une rééducation dépend de 3 grands facteurs:

A
  1. La qualité du programme rééducatif
  2. La motivation et la participation du patient
  3. L’implication de son entourage
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6
Q

La rééducation neuropsychologique vise à réduire :

dans le but de :

A
  • le ou les déficits cognitifs (ex. entraînements cognitifs)
  • l’impact du ou des déficits cognitifs (ex. aides externes)

… dans le but de permettre au patient de se réinsérer au mieux dans son milieu familial et professionnel en dépit de son handicap, et cela en agissant également sur l’entourage du patient.

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7
Q

La rééducation neuropsychologique doit être conçu afin de permettre une ____________ des ____________ liés à la rééducation aux activités de la vie quotidienne, au-delà de la situation ponctuelle de la rééducation.

A

généralisation des bénéfices

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8
Q

La rééducation neuropsychologique doit être conçu afin de permettre une généralisation des bénéfices liés à la _____________ aux ____________ de la ____ ____________, au-delà de la situation ponctuelle de la rééducation.

A

rééducation aux activités de la vie quotidienne

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9
Q

La rééducation neuropsychologique doit être conçu afin de permettre une généralisation des bénéfices liés à la rééducation aux activités de la vie quotidienne, au-delà de la ______________ ______________ de la ____________.

A

situation ponctuelle
rééducation

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10
Q

Toute rééducation implique d’abord une évaluation visant à établir un …
il s’agit de …

A

diagnostic cognitif
d’identifier le ou les composants de traitement sous-jacents déficitaires responsables des troubles du patient.

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11
Q

La rééducation neuropsychologique comprend les étapes suivantes: (3 premières)

A
  1. Etablir le diagnostic cognitif * Quels sont les processus sous-jacents déficitaires et préservés ?
  2. Choisir l’objectif thérapeutique * Rétablir, réorganiser ou apporter une aide externe
  3. Définir les lignes de base pré-intervention * Quel est le niveau de performances dans les activités sur lesquelles l’intervention va porter avant de commencer l’intervention?
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12
Q

La rééducation neuropsychologique comprend les étapes suivantes: (3 dernières)

A
  1. Mettre en œuvre l’intervention
  2. Évaluer l’efficacité de l’intervention
  • La ligne de base est ré-administrée, des progrès ont-ils été accomplis ? Les bénéfices sont-ils généralisables à divers types de matériels et à diverses situations ?
  1. Suivi * Y a-t’il maintien des bénéfices à moyen et à long termes?
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13
Q

6 étapes (grandes lignes) de la rééducation neuropsychologique

A
  1. Établir le diagnostic cognitif
  2. Choisir l’objectif thérapeutique
  3. Définir les lignes de base pré-intervention
  4. Mettre en oeuvre l’intervention
  5. Évaluer l’efficacité de l’intervention
  6. Suivi
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14
Q

En fonction de l’évaluation neuropsychologique, la rééducation aura pour objectif de:

A
  1. Rétablir le fonctionnement cognitif dans son état antérieur (en revalidant les mécanismes atteints)
  2. Réorganiser le fonctionnement cognitif en faisant appel à des mécanismes compensatoires, c’est-à-dire des mécanismes ne sont pas habituellement mis en œuvre (en s’appuyant sur des systèmes préservés)
  3. Modifier et d’adapter l’environnement du patient (en utilisant des aides externes)
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15
Q

3 types de stratégies interventions neuropsychologiques des troubles de la mémoire à long terme:

A
  1. Faciliter l’encodage ou la récupération d’une information en apprenant au patient à utiliser plus efficacement ses habiletés mnésiques résiduelles
  2. Apprendre au patient des connaissances spécifiques à un domaine lui permettant d’être plus autonome dans sa vie quotidienne en utilisant des techniques d’apprentissage qui exploitent ses systèmes mnésiques demeurés intactes
  3. Aménager l’environnement et confier une partie des fonctions mnésiques déficitaires à un support physique afin de réduire l’impact des déficits mnésiques sur le fonctionnement du patient dans sa vie quotidienne
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16
Q

La méthode de la table de rappel

A

– Le sujet doit associer dans une image mentale les informations à mémoriser avec des items-pivots numérotés qu’il a préalablement appris

– Lors de l’apprentissage d’une liste d’informations, la personne crée une image interactive entre le premier item-pivot de la table de rappel et la première information à mémoriser

– Au moment du rappel, elle évoque d’abord le numéro d’ordre, ce numéro indice le rappel de l’item-pivot, celui-ci indice le rappel de l’image interactive ; enfin, elle décompose l’image interactive afin d’accéder à l’information-cible

17
Q

Ces procédés mnémotechniques à base d’imagerie mentale visuelle ont pour but de

A

favoriser un bon encodage du matériel et de mettre en place des indices de récupération.

18
Q

Plusieurs hypothèses pour expliquer l’efficacité de ces procédés mnémotechniques :

A

– la création d’images mentales interactives, dans lesquelles les composantes de l’information à mémoriser sont combinées en une image unique.

– le fait qu’ils fournissent un indice de récupération supplémentaire (Quand une information verbale à mémoriser est également encodée sous la forme d’une image mentale visuelle, elle peut être récupérée via un indice de récupération verbal ou imagé)

– le fait qu’ils facilitent la mise en place d’un traitement distinctif, en fournissant une information spécifique à l’item à mémoriser.

19
Q

La mise en évidence de ces capacités préservées suggère qu’il est possible
d’apprendre aux patients présentant des troubles importants de mémoire épisodique des

A

connaissances spécifiques à un domaine dans le but de les rendre plus autonomes dans la vie quotidienne, et ce, en exploitant leurs capacités mnésiques demeurées intactes (les systèmes mnésiques préservés).

20
Q

La mise en évidence de ces capacités préservées suggère qu’il est possible
d’apprendre aux patients présentant des troubles importants de mémoire épisodique des connaissances spécifiques à un domaine dans le but de les rendre plus autonomes dans la vie quotidienne, et ce, en exploitant leurs capacités mnésiques demeurées intactes (les systèmes mnésiques préservés).

Un tel objectif implique d’une part de…
et d’autre part de…

A
  • délimiter les connaissances (faits et habiletés) qu’il est utile pour les patients d’acquérir
  • développer les techniques d’apprentissage qui exploitent leurs capacités mnésiques préservées.
21
Q

Les stratégies exploitant les capacités préservées : Il faut insister sur le fait que l’objectif d’une telle stratégie n’est en aucun cas … , mais de leur permettre d’interagir de façon plus indépendante avec leur environnement et d’accroître ainsi leur qualité de vie et leur bien-être.

A

d’améliorer le fonctionnement général de la mémoire épisodique des patients

22
Q

Les stratégies exploitant les capacités préservées : Il faut insister sur le fait que l’objectif d’une telle stratégie n’est en aucun cas d’améliorer le fonctionnement général de la mémoire épisodique des patients, mais de leur permettre …

A

d’interagir de façon plus indépendante avec leur environnement et d’accroître ainsi leur qualité de vie et leur bien-être.

23
Q

Le principe fondamental de la technique de récupération espacée est de

A

tester la récupération des informations pour des intervalles de rétention de plus en plus longs.

24
Q

Le principe fondamental de la technique de récupération espacée est de tester la récupération des informations pour des intervalles de rétention de plus en plus longs.

  • Concrètement, on présente au patient…
  • Ensuite, on lui demande de
A

une information spécifique à mémoriser (p. ex., le nom d’une personne) et on lui demande de la rappeler immédiatement.

25
Q

Concrètement, on présente au patient une information spécifique à mémoriser (p. ex., le nom d’une personne) et on lui demande de la rappeler immédiatement.

  • Ensuite, on lui demande de
A

restituer à nouveau cette information après un délai court (p. ex., 10 secondes) et, si la réponse est correcte pour ce délai, on augmente systématiquement l’intervalle de rétention (20 sec., 40 sec., etc.).

26
Q

S’il y a un échec pour un délai donné,

A

on lui fournit la réponse correcte et on diminue l’intervalle de rétention pour le ramener à celui adopté lors de l’essai précédemment réussi.

27
Q

S’il y a un échec pour un délai donné, on lui fournit la réponse correcte et on diminue l’intervalle de rétention pour le ramener à celui adopté lors de l’essai précédemment réussi. La longueur de l’intervalle est ensuite…

A

progressivement augmentée jusqu’à ce que le patient retienne l’information pour l’intervalle de temps qui avait suscité la difficulté de récupération.

28
Q

La longueur de l’intervalle est ensuite progressivement augmentée jusqu’à ce que le patient retienne l’information pour l’intervalle de temps qui avait suscité la difficulté de récupération.

  • Ensuite,
A

on augmente de nouveau les intervalles de rétention au rythme choisi initialement, et ce jusqu’à l’apparition d’un nouvel échec de récupération.

29
Q

Technique de récupération espacée étapes (5)

A
  • on présente au patient une information spécifique à mémoriser (p. ex., le nom d’une personne) et on lui demande de la rappeler immédiatement.
  • on lui demande de restituer à nouveau cette information après un délai court (p. ex., 10 secondes) et, si la réponse est correcte pour ce délai, on augmente systématiquement l’intervalle de rétention (20 sec., 40 sec., etc.).
  • S’il y a un échec pour un délai donné, on lui fournit la réponse correcte et on diminue l’intervalle de rétention pour le ramener à celui adopté lors de l’essai précédemment réussi.
  • La longueur de l’intervalle est ensuite progressivement augmentée jusqu’à ce que le patient retienne l’information pour l’intervalle de temps qui avait suscité la difficulté de récupération.ç
  • Ensuite, on augmente de nouveau les intervalles de rétention au rythme choisi initialement, et ce jusqu’à l’apparition d’un nouvel échec de récupération.
30
Q

Un autre objectif l’intervention pourra être de confier une partie des fonctions déficitaires du patient à un

A

support physique ou à des aides externes ou encore d’aménager son environnement physique et psychologique afin de réduire l’impact des déficits cognitifs sur son fonctionnement quotidien.

31
Q

Ainsi, à côté des moyens de compensation internes (comme les procédés mnémotechniques), peuvent également être utilisés des aide-mémoire externes tels que : (5)

A

– établir une liste, écrire sur un calendrier ou sur un agenda,

– mettre un objet à un endroit particulier où il pourra être vu au moment où on en a besoin,

– prendre des notes,

– programmer une minuterie,

– utiliser la fonction « agenda » d’un téléphone intelligent