Neuropsy de l'adulte âgé Flashcards
1
Q
Le vieillissement cognitif est caractérisé par des changements dans
A
les capacités cognitives liées aux modifications neurophysiologiques qui s’opèrent avec l’avancée en âge
2
Q
Pendant des décennies, les travaux portant sur la cognition chez les sujets âgés ont insisté sur
A
le déclin des capacités cognitives et surtout mnésiques
3
Q
Pendant des décennies, les travaux portant sur la cognition chez les sujets âgés ont insisté sur le déclin des capacités cognitives, et surtout mnésiques, trouvant un écho dans…
A
les plaintes spontanées des sujets âgés et dans les craintes suscitées par la médiatisation de la maladie d’Alzheimer.
4
Q
Les études récentes!!!! montrent que le vieillissement est caractérisé par une double variabilité :
A
une double variabilité :
- variabilité entre les individus
- variabilité selon les diverses fonctions cognitives étudiées
5
Q
Quel performance est préservée avec l’âge dans le tableau de park et al?
A
le vocabulaire
6
Q
La variabilité selon les diverses fonctions cognitives se manifeste dans le domaine de la mémoire :
A
– La mémoire épisodique est la plus sensible aux effets délétères du vieillissement, la mémoire de travail l’est à un degré moindre
– La mémoire procédurale, la mémoire sémantique et la mémoire perceptive sont relativement préservées.
7
Q
La conception des niveaux de traitement propose que :
A
la persistance de la trace mnésique est fonction de la profondeur de traitement :
les niveaux de traitement profond sont associés à des traces mnésiques plus élaborées et plus résistante dans le temps
8
Q
La conception des __________ __ ___________ (Craik & Lockhart,1972) propose que la persistance de la trace mnésique est fonction de la profondeur de traitement
A
niveaux de traitement
9
Q
Les sujets âgés ont des difficultés à utiliser spontanément des ____________ ____ ___________ __________ au moment de l’encodage
A
stratégies de traitement sémantique
10
Q
Les sujets âgés ont des difficultés à utiliser spontanément des stratégies de traitement sémantique au moment de __________
A
l’encodage
11
Q
Les sujets âgés ont des difficultés à utiliser spontanément des stratégies de traitement sémantique au moment de l’encodage – Dans une tâche où la consigne est de mémoriser des séries de mots appartenant à différentes catégories sémantiques et dont les mots sont présentés dans le désordre :
A
les sujets jeunes regroupent les mots par catégorie sémantique dès le premier rappel, tandis que les sujets âgés le font moins spontanément.
12
Q
Les sujets âgés ont des difficultés à utiliser spontanément des stratégies de traitement sémantique au moment de l’encodage – Dans une tâche où la consigne est …, les sujets jeunes regroupent les mots par catégorie sémantique dès le premier rappel, tandis que les sujets âgés le font moins spontanément.
A
mémoriser des séries de mots appartenant à différentes catégories sémantiques et dont les mots sont présentés dans le désordre
13
Q
Les sujets âgés ont des difficultés à utiliser spontanément des stratégies de traitement sémantique au moment de l’encodage. Les tests de reconnaissance avec distracteurs sémantiques entraînent
A
plus de fausses reconnaissances chez les sujets âgés que chez les jeunes.
14
Q
Les sujets âgés ont des difficultés à utiliser spontanément des stratégies de traitement sémantique au moment de l’encodage. Deux exemples de tâches
A
– Dans une tâche où la consigne est de mémoriser des séries de mots appartenant à différentes catégories sémantiques et dont les mots sont présentés dans le désordre, les sujets jeunes regroupent les mots par catégorie sémantique dès le premier rappel, tandis que les sujets âgés le font moins spontanément.
– Les tests de reconnaissance avec distracteurs sémantiques entraînent plus de fausses reconnaissances chez les sujets âgés que chez les jeunes.
15
Q
Les sujets âgés ont des difficultés à utiliser spontanément des stratégies de traitement sémantique au moment de l’encodage. Quelle est l’hypothèse reliée?
A
Encodage insuffisamment précis et distinctif
16
Q
Quelles sont les deux difficultés dans l’encodage
A
- Les sujets âgés ont des difficultés à utiliser spontanément des stratégies de traitement sémantique au moment de l’encodage
- Les sujets âgés éprouvent des difficultés à encoder ces informations contextuelles et ne peuvent pas s’en servir comme indices de récupération.
17
Q
Les sujets âgés éprouvent des difficultés à __________ _____ _____________ ____________ et ne peuvent pas s’en servir comme indices de récupération.
A
encoder ces informations contextuelles
18
Q
Les sujets âgés éprouvent des difficultés à encoder ces informations contextuelles et ne peuvent pas ____ _________ _________ ____________ de ______________.
A
s’en servir comme indices de récupération
19
Q
Les sujets âgés éprouvent des difficultés à encoder ces informations contextuelles et ne peuvent pas s’en servir comme indices de récupération.
– Ils ont des difficultés à restituer non seulement les _________ __________ mais encore plus le __________ _______ _________ elles étaient présentées.
A
informations cibles
le contexte dans lequel
20
Q
Les sujets âgés éprouvent des difficultés à encoder ces informations contextuelles et ne peuvent pas s’en servir comme indices de récupération. Hypothèse reliée?
A
Hypothèse d’un déficit d’encodage du contexte
21
Q
Sujets jeunes et encodage du contexte
A
Les sujets jeunes encodent les items cibles et les informations associées à ces items (la voix de l’examinateur, la couleur de l’encre, ou le graphisme selon le mode de présentation, orale ou écrite), de façon automatique. Ils pourront s’appuyer sur ces éléments qui forment le contexte pour récupérer les items cibles.
22
Q
Le stockage, ou maintien des informations en mémoire, est possible grâce à
A
la consolidation de l’information encodée
23
Q
Les capacités de stockage peuvent être évaluées en
A
calculant un taux d’oubli entre deux sessions de récupération d’informations.
24
Q
Les études portant sur le stockage montrent généralement : … À partir d’un délai d’environ 24 heures, les informations encodées en mémoire sont oubliées plus rapidement chez les sujets âgés que chez les sujets jeunes.
A
pas de différence de taux d’oubli en fonction de l’âge lorsque le délai est court.
25
Les études portant sur le stockage ne montrent généralement pas de différence de taux d’oubli en fonction de l’âge lorsque le délai est court. MAIS ...
A partir d’un délai d’environ 24 heures, les informations encodées en mémoire sont oubliées plus rapidement chez les sujets âgés que chez les sujets jeunes.
26
De nombreuses études ont montré l’importance __ _________ dans la consolidation des informations épisodiques et plus particulièrement __ __________ ______ __________
du sommeil
le sommeil lent profond
27
De nombreuses études ont montré l’importance du sommeil dans la consolidation des informations épisodiques et plus particulièrement le sommeil lent profond. __ _________ _________ intervient également dans la consolidation mais plutôt sur les aspects spatiaux du souvenir et des détails contextuels.
le sommeil paradoxal
28
De nombreuses études ont montré l’importance du sommeil dans la consolidation des informations épisodiques et plus particulièrement le sommeil lent profond. Le sommeil paradoxal intervient également dans la consolidation mais plutôt sur les _________ __________ du souvenir et des _________ _________.
aspects spatiaux
détails contextuels
29
De nombreuses études ont montré l’importance du sommeil dans la consolidation des informations épisodiques et plus particulièrement le sommeil lent profond. Or, le vieillissement s’accompagne de ..., notamment une réduction ..., ce qui pourrait contribuer à diminuer l’efficacité des processus de consolidation chez les sujets âgés.
modifications importantes du sommeil
une réduction du sommeil lent profond
30
Or, le vieillissement s’accompagne de modifications importantes du sommeil, notamment une réduction du sommeil lent profond, ce qui pourrait contribuer à ... chez les sujets âgés.
diminuer l'efficacité des processus de consolidation
31
Par exemple, plus la nuit est occupée par du sommeil lent profond, plus...
les performances de rappel le lendemain sont élevées
32
Par exemple, plus ..., plus les performances de rappel le lendemain sont élevées
la nuit est occupée par du sommeil lent profond
33
En situation de récupération, les diminutions de performances chez les sujets âgés par rapport aux jeunes varient selon
les modes de rappel (Plus le support environnemental est faible, c’est-à-dire qu’il y peu d’aide externe, moins bonne sera la performance):
34
En situation de récupération, les diminutions de performances chez les sujets âgés par rapport aux jeunes varient selon les modes de rappel : (3)
– Le rappel libre entraîne le plus de difficultés chez les sujets âgés
– Le rappel indicé entraîne un peu moins de difficultés
– Pour la reconnaissance, leurs performances sont souvent équivalentes à celles des jeunes.
35
En situation de récupération, les diminutions de performances chez les sujets âgés par rapport aux jeunes varient selon les modes de rappel. Hypothèse reliée?
Hypothèse d’un déclin des mécanismes de récupération
36
La reconnaissance serait supporté par 2 types de processus de nature différentes:
– Des processus automatiques assimilables au sentiment de familiarité :L’information est récupérée mais pas son contexte spatio-temporel. Le sujet « sait » que l’item faisait partie de la liste d’étude mais ne se souvient pas des détails du contexte d’encodage.
– Des processus contrôlés : L’information et son contexte d’encodage sont récupérées. Le sujet a le sentiment de « se souvenir » et pas seulement de « savoir ».
37
mémoire épisodique, récupération
Des processus automatiques assimilables au sentiment de familiarité :
L’information est récupérée mais pas son contexte spatio-temporel. Le sujet « sait » que l’item faisait partie de la liste d’étude mais ne se souvient pas des détails du contexte d’encodage.
38
mémoire épisodique, récupération
Des processus contrôlés :
L’information et son contexte d’encodage sont récupérées. Le sujet a le sentiment de « se souvenir » et pas seulement de « savoir ».
39
Cette distinction entre les deux types de récupération peut se faire à l’aide du... qui permet de ...
paradigme Remember/Know, initialement proposé par Tulving, qui permet d’étudier la conscience associée à la récupération de l’information.
40
Cette distinction entre les deux types de récupération peut se faire à l’aide du paradigme Remember/Know, initialement proposé par Tulving, qui permet d’étudier la conscience associée à la récupération de l’information.
– Les réponses ... révèlent de
– Les réponses ... révèlent de
- « je me souviens » relèvent de la mémoire épisodique (reconstruction consciente de l’événement)
- « je sais » relèvent plutôt de la mémoire sémantique (sentiment de familiarité)
41
Dans le vieillissement normal, les réponses ... diminuent avec l’âge, contrairement aux réponses ..., qui sont soit stables, soit en augmentation avec l’âge, permettant ainsi de compenser la diminution des premières.
" je me souviens"
" je sais"
42
Qu'arrive-t'il aux réponses "je sais" et "je me souviens" dans le vieillissement normal
Dans le vieillissement normal, les réponses « je me souviens » diminuent avec l’âge, contrairement aux réponses « je sais », qui sont soit stables, soit en augmentation avec l’âge, permettant ainsi de compenser la diminution des premières.
43
Les effets de l’âge affectent ainsi les processus de récupération ..., mais pas les processus de récupération ....
contrôlée
automatiques
44
La mesure de ... est l’une des tâches les plus couramment utilisées pour évaluer la mémoire de travail
l'empan
45
Empan endroit personne âgée vs jeune?
comparable : Préservation de la boucle phonologique et du calepin visuospatial avec l’âge
46
Empan envers alphabétique vieux vs jeune?
sensible aux effets de l'âge : Diminution des capacités de l’administrateur central avec l’âge (les difficultés se situeraient au niveau de la manipulation d’informations et non pas du stockage)
47
Diminution des capacités de l’administrateur central avec l’âge (les difficultés se situeraient au niveau de la manipulation d’informations et non pas du stockage)
quel type d'empan
envers ou alphabétique
48
Préservation de la boucle phonologique et du calepin visuospatial avec l’âge
quel type d'empan
endroit
49
Comment sont les empans endroit et envers avec l'âge
* L’empan endroit des adultes âgés est comparable à celui des jeunes – Préservation de la boucle phonologique et du calepin visuospatial avec l’âge
* L’empan envers ou l’empan alphabétique sont sensibles aux effets de l’âge: Diminution des capacités de l’administrateur central avec l’âge (les difficultés se situeraient au niveau de la manipulation d’informations et non pas du stockage)
50
La mémoire sémantique résiste-t'elle aux effets de l’âge
oui particulièrement bien
51
L’intégrité des représentations sémantiques est avérée par des très bonnes performances aux tests de :(4)
vocabulaire, de connaissances générales, de similitudes sémantiques, de définition de proverbes.
52
Amorçage sémantique vieux vs jeunes
équivalent
53
exemple de tâche d'amorçage sémantique
tâches de décision lexicale où certains items sont des mots précédés d’autres mots reliés sémantiquement, l’activation de la représentation sémantique du mot suivant étant plus courte s’il est relié sémantiquement au mot précédent
exemple
dire si le deuxième mot est un mot ou on non-mot le + vite possible
si chat précédé de chien vs de chaise
quand précédé de chien, +rapide
et équivalent chez vieux et jeunes
54
Néanmoins la __________ _________ diminue avec l’âge, mais cela n’est pas systématique et la réduction de la production est expliquée par un fonctionnement exécutif moins efficace.
fluence verbale
55
Néanmoins la fluence verbale diminue avec l’âge, mais cela ______ ______ ______________ et la réduction de la production est expliquée par un fonctionnement exécutif moins efficace.
n'est pas systématique
56
Néanmoins la fluence verbale diminue avec l’âge, mais cela n’est pas systématique et la ________________ de la ____________ est expliquée par un fonctionnement exécutif moins efficace.
réduction de la production
57
Néanmoins la fluence verbale diminue avec l’âge, mais cela n’est pas systématique et la réduction de la production est expliquée par un _______________ _____________ ________ ____________.
fonctionnement exécutif moins efficace
58
La mémoire perceptive ou le système des représentations perceptives
Pas d’effet de l’âge sur les effets d’amorçage perceptif – Les sujets âgés sont aussi rapides que les jeunes pour identifier des dessins dégradés lorsqu’ils ont vu les dessins dans leur intégralité auparavant
59
Pas d’effet de l’âge sur les effets d’amorçage perceptif – Les sujets âgés sont aussi rapides que les jeunes pour identifier des dessins dégradés lorsqu’ils ont vu les dessins dans leur intégralité auparavant. quelle mémoire on parle
La mémoire perceptive ou le système des représentations perceptives (SRP)
60
Mémoire procédurale et âge
* Pas d’effet de l’âge sur la mémoire procédurale
– Néanmoins, les sujets âgés présentent un ralentissement de la dynamique de l’apprentissage, parvenant plus tard que les jeunes à la « phase procédurale » qui signe l’automatisation de la procédure et constitue la dernière étape de l’apprentissage
61
Pas d'effet d'âge sur la mémoire procédurale, MAIS les sujets âgés présentent un ___________ de la dynamique de l’apprentissage, parvenant _______ _________ que les jeunes à la « __________ _________» qui signe l’automatisation de la procédure et constitue la dernière étape de l’apprentissage.
ralentissement
plus tard
phase procédurale
62
les sujets âgés présentent un ralentissement de la dynamique de l’apprentissage, parvenant plus tard que les jeunes à la « phase procédurale » qui signe ____________ de la ___________ et constitue la ____________ _____________ de l'______________.
l'automatisation de la procédure
dernière étape de l'apprentissage
63
mémoire procédurale : les effets de l'âge se manifestent donc lors de
l’apprentissage des procédures, et ce d’autant plus qu’elles impliquent d’autres processus cognitifs (mémoire de travail, fonctions exécutives, …), une phase qu’il faut bien distinguer de la mémoire procédurale, qui elle, résiste aux effets de l’âge.
64
Langage et âge
Il n’existe pas d’altération majeure du langage liée au vieillissement et si un déclin modeste est observé, il affecte essentiellement les capacités de production alors que les capacités de compréhension restent préservées.
65
Dans le domaine de la production, 3 expériences dont la survenue s'accroît avec l'âge :
- manque du mot
- incapacité à produire le bon mot au bon moment
- mot sur le bout de la langue
66
Les mots affectés sont surtout
les mots de basse fréquence et les noms propres
67
Dans le domaine de la production, le manque du mot, l’incapacité à produire le bon mot au bon moment, « l’avoir sur le bout de la langue » sont des expériences dont la survenue s’accroît avec l’âge. Il affecte surtout les mots de basse fréquence et plus particulièrement les noms propres. Ce phénomène serait la conséquence d’un ...
défaut d’activation de la représentation phonologique d’un mot correctement sélectionné.
68
Fonctions exécutives, attention et âge
* Le déclin des fonctions exécutives est une caractéristique du vieillissement normal.
– La flexibilité, la mise à jour et l’inhibition sont sensibles aux effets de l’âge.
Les perturbations liées à l’âge ont été classiquement attribuées au ralentissement cognitif ou aux déficits attentionnels mais, plus récemment, c’est un déclin du contrôle exécutif qui a été avancé.
69
Le déclin des fonctions exécutives est
une caractéristique du vieillissement normal
70
Le déclin des fonctions exécutives est une caractéristique du vieillissement normal. ________, ________ et _______
sont sensibles aux effets de l'âge
(3 habiletés)
- flexibilité
- mise à jour
- inhibition
71
Les perturbations des fonctions exécutives et attention liées à l’âge ont été classiquement attribuées au ____________ ____________ ou aux _____________ ____________ mais, plus récemment, c’est un déclin du _____________ _________ qui a été avancé.
ralentissement cognitif
déficits attentionnels
contrôle exécutif
72
Deux approches cherchent à expliquer les modifications cognitives au cours du vieillissement normal:
- globale
- neuropsychologique
73
Selon l’ approche globale,
un petit nombre de facteurs généraux expliquent l’ensemble des effets du vieillissement.
74
Selon l’ approche neuropsychologique, les effets du vieillissement sont dus à
la détérioration de certains processus spécifiques au sein de la fonction concernée et/ou des structures anatomiques qui les sous-tendent.
75
Il existe indéniablement des liens entre les deux approches, par exemple
entre l’hypothèse globale qui privilégie le déficit des capacités d’inhibition ou de la mémoire de travail et l’hypothèse neuropsychologique « frontale ».
76
Au total, les deux approches sont
complémentaires, aucune des deux ne permettant à elle seule, de rendre compte de l’ensemble des phénomènes observés au cours du vieillissement
77
– Il existe plusieurs variantes de ce modèle, toutes basées sur l’idée que le vieillissement normal s’accompagne d’une diminution des ressources disponibles pour le traitement de l’information, avec des différences quant aux mécanismes sous-jacents à cette diminution. de quelle approche parle-t'on
globale
78
Il existe plusieurs variantes de ce modèle global, toutes basées sur l’idée que ...
avec des différences quant aux
le vieillissement normal s’accompagne d’une diminution des ressources disponibles pour le traitement de l’information, avec des différences quant aux mécanismes sous-jacents à cette diminution.
79
3 hypothèses de diminution des ressources dans le modèle global
- vitesse traitement information
- capacités de la mémoire de travail
- capacités d'inhibition des infos non pertinentes
80
qu'est-ce que l'’hypothèse d’une diminution de la vitesse de traitement de l’information
Deux mécanismes distincts seraient responsables de la relation entre la vitesse et la cognition:
– D’une part, les opérations cognitives sont exécutées trop lentement pour être achevées en un temps limité, et moins de traitement cognitif équivaut généralement à un moins bon niveau de performance.
– D’autre part, le ralentissement réduit la quantité d’informations disponibles simultanément, nécessaires à un traitement cognitif de plus haut niveau. Les produits d’une première étape de traitement risquent alors d’être perdus au moment où les traitements ultérieurs sont accomplis.
81
Deux mécanismes distincts seraient responsables de la relation entre la vitesse et la cognition:
– D’une part, les opérations cognitives sont exécutées trop lentement pour être achevées en un temps limité, et moins de traitement cognitif équivaut généralement à un moins bon niveau de performance.
– D’autre part, le ralentissement réduit la quantité d’informations disponibles simultanément, nécessaires à un traitement cognitif de plus haut niveau. Les produits d’une première étape de traitement risquent alors d’être perdus au moment où les traitements ultérieurs sont accomplis.
82
Deux mécanismes distincts seraient responsables de la relation entre la vitesse et la cognition:
– D’une part, les opérations cognitives sont exécutées
trop lentement pour être achevées en un temps limité, et moins de traitement cognitif équivaut généralement à un moins bon niveau de performance.
83
Deux mécanismes distincts seraient responsables de la relation entre la vitesse et la cognition: D’autre part, le ralentissement
réduit la quantité d’informations disponibles simultanément, nécessaires à un traitement cognitif de plus haut niveau. Les produits d’une première étape de traitement risquent alors d’être perdus au moment où les traitements ultérieurs sont accomplis.
84
B. L’hypothèse de la diminution des capacités de la mémoire de travail
* Certaines études montrent ainsi que des mesures de mémoire de travail sont de bons prédicteurs des performances dans des tâches de rappel de phrases ou de textes, mais ce résultat a été controversé.
85
C. L’hypothèse d’une diminution des capacités d’inhibition des informations non pertinentes
* La conséquence serait une surcharge de la mémoire de travail à l’origine de difficultés cognitives chez les personnes âgées : celles-ci auraient tendance à traiter toutes les informations plutôt que de sélectionner les plus appropriées.
86
2. Selon l’approche neuropsychologique
– La spécificité de cette approche est de permettre de comprendre comment le vieillissement normal peut...
peut s’accompagner de l’atteinte sélective de certains systèmes (ou de certains processus au sein des systèmes).
87
L’idée centrale de l'approche neuropsychologique est que
l’atteinte sélective de certaines structures cérébrales est responsable du déclin de performances.
88
La spécificité de l'approche neuropsychologique est de
permettre de comprendre comment le vieillissement normal peut s’accompagner de l’atteinte sélective de certains systèmes (ou de certains processus au sein des systèmes).
89
L’analyse du fonctionnement de la mémoire épisodique chez des sujets âgés a plutôt orienté les recherches vers une comparaison avec les patients avec
un syndrome frontal.
90
... a plutôt orienté les recherches vers une comparaison avec les patients avec un syndrome frontal.
L’analyse du fonctionnement de la mémoire épisodique chez des sujets âgés
91
5 symptômes semblables entre syndrome frontal et difficultés chez sujets âgés normaux
* Difficultés dans l’organisation du matériel
* Stratégies spontanées d’encodage et de récupération insuffisamment efficaces
* Difficultés d’inhibition et sensibilité aux interférences
* Problèmes de jugement temporel
* Amnésie de la source et risque accru de faux souvenirs
92
Un argument supplémentaire à l’appui de l'hypothèse de l'analyse du fonctionnement de la mémoire épisodique chez les sujets âgés en comparaison avec les patients avec un syndrome frontal
les différences entre les performances de groupes de sujets jeunes et de sujets âgés s’expliquent au moins en partie par les différences de performances aux tests de fonctions exécutives.
93
L’existence d’une importante variabilité _____________ des performances, à âge égal, a souvent été signalée dans la littérature et cette variabilité augmente avec l’âge. Plus précisément, différentes études suggèrent qu’elle augmente dans certains domaines cognitifs, dont la mémoire, et davantage chez les sujets de bas niveau culturel. Certains sujets âgés bénéficieraient d’un vieillissement « normal » voire « réussi » tandis que d’autres seraient plus sensibles au déclin cognitif.
interindividuelle
94
L’existence d’une importante variabilité interindividuelle des performances, à _____ _________, a souvent été signalée dans la littérature et cette variabilité augmente avec l’âge. Plus précisément, différentes études suggèrent qu’elle augmente dans certains domaines cognitifs, dont la mémoire, et davantage chez les sujets de bas niveau culturel. Certains sujets âgés bénéficieraient d’un vieillissement « normal » voire « réussi » tandis que d’autres seraient plus sensibles au déclin cognitif.
âge égal
95
L’existence d’une importante variabilité interindividuelle des performances, à âge égal, a souvent été signalée dans la littérature et cette variabilité ____________ ______ _______. Plus précisément, différentes études suggèrent qu’elle augmente dans certains domaines cognitifs, dont la mémoire, et davantage chez les sujets de bas niveau culturel. Certains sujets âgés bénéficieraient d’un vieillissement « normal » voire « réussi » tandis que d’autres seraient plus sensibles au déclin cognitif.
augmente avec l'âge
96
L’existence d’une importante variabilité interindividuelle des performances, à âge égal, a souvent été signalée dans la littérature et cette variabilité augmente avec l’âge. Plus précisément, différentes études suggèrent qu’elle augmente dans ___________ _________ _________, dont ____ __________, et davantage chez les sujets ___ _______ __________ __________. Certains sujets âgés bénéficieraient d’un vieillissement « normal » voire « réussi » tandis que d’autres seraient plus sensibles au déclin cognitif.
certains domaines cognitifs
la mémoire
de bas niveau culturel
97
L’existence d’une importante variabilité interindividuelle des performances, à âge égal, a souvent été signalée dans la littérature et cette variabilité augmente avec l’âge. Plus précisément, différentes études suggèrent qu’elle augmente dans certains domaines cognitifs, dont la mémoire, et davantage chez les sujets de bas niveau culturel. Certains sujets âgés bénéficieraient d’un vieillissement ... voire ... tandis que d’autres seraient ______ _____________ au _________ _________.
normal
réussi
plus sensibles
déclin cognitif
98
Plusieurs caractéristiques semblent déterminantes dans l’apparition de ces différences interindividuelles, parmi lesquelles le
niveau d'éducation
99
L’influence du niveau d'éducation sur les systèmes mnésiques est ___ ___________, la mémoire épisodique, la mémoire de travail et la mémoire sémantique y étant plus sensibles que les effets d’amorçage et la mémoire procédurale.
pas homogène
100
L’influence du niveau d'éducation sur les systèmes mnésiques n’est pas homogène, la mémoire __________, la mémoire ___________ et la mémoire ____________ y étant plus sensibles que les effets d’amorçage et la mémoire procédurale.
épisodique
de travail
sémantique
101
L’influence du niveau d'éducation sur les systèmes mnésiques n’est pas homogène, la mémoire épisodique, la mémoire de travail et la mémoire sémantique y étant plus sensibles que ____ _________ __________ et la mémoire ___________.
les effets d'amorçage
procédurale
102
L’influence du niveau d'éducation sur les systèmes mnésiques n’est pas homogène :
la mémoire épisodique, la mémoire de travail et la mémoire sémantique y étant plus sensibles que les effets d’amorçage et la mémoire procédurale.
103
De plus, le niveau d’éducation des sujets peut moduler l’influence de l’âge sur la mémoire. Plus le niveau d’éducation est bas, plus
les effets délétères de l’âge sur l’apprentissage d’une liste de mots et sur la capacité d’inhiber les mauvaises réponses sera important.
104
Plusieurs auteurs ont montré que des sujets en bonne santé, avec un haut niveau d’éducation, actifs sur le plan intellectuel et bien intégrés socialement avaient ...
plus de chances d’échapper à la détérioration intellectuelle et au déclin de la mémoire.
105
La notion de « vieillissement réussi » (successful aging) est volontiers employée pour qualifier ce qui se passe chez les personnes âgées...
dont le fonctionnement cognitif est remarquablement préservé.
106
le terme de vieillissement réussi s'oppose au
vieillissement habituel ou normal, et au vieillissement pathologique.
107
Les études des facteurs prédictifs d’un vieillissement réussi ont souligné l’importance: (5)
* du niveau d’éducation
* de la bonne santé
* d’une nutrition de bonne qualité
* de l’exercice physique et intellectuel
* du maintien des liens sociaux
108
... a été proposée pour expliquer l’écart observé chez certains individus entre le degré de leur atteinte cérébrale et son expression sur le plan cognitif.
la réserve cognitive
109
La réserve cognitive a été proposée pour expliquer
l’écart observé chez certains individus entre le degré de leur atteinte cérébrale et son expression sur le plan cognitif.
110
... serait modulée par des facteurs environnementaux tels que le niveau d’éducation, la pratique d’activités cognitivement stimulantes, la pratique régulière d’activités physiques au cours de la vie.
réserve cognitive
111
La réserve cognitive serait modulée par ...
des facteurs environnementaux tels que le niveau d’éducation, la pratique d’activités cognitivement stimulantes, la pratique régulière d’activités physiques au cours de la vie.
112
Les résultats de l’étude SHARE (Survey on Health, Ageing and Retirement in Europe) ont montré que
le fait de rester en activité, ainsi que la pratique d’une activité non professionnelle ou d’activités physiques sont favorables à la constitution de la réserve cognitive
