Rappels Immunopathologie Flashcards
hypersensibilité
Réponse immunitaire exagérée ou inappropriée.
Type A
HSI, Immédiate, 10min, IgE
Type B
HSII, Semi-retardée, 3-4h, IgM/IgG
Type C
HSIII, Semi-retardée, 3-4h, IgG
Type D
HSIV, Retardée, 12-24h, LT
Allergène
Antigène qui induit une réponse d’hypersensibilité
1er contact avec un allergène
2ème contact
Temps de latence
sensibilisant
déclenchant
sensibilisation : 15j à 3 semaines
anaphylaxie
réaction à l’opposé de l’effet prophylactique ou protecteur d’un vaccin
allergie
toute modification observée lors d’un deuxième contact avec un même antigène
allergie est synonyme de ?
hypersensibilité de type I
atopie
manifestations cliniques localisées de l’hypersensibilité de type I
exemples d’atopie
asthme, eczéma, rhume des foins, urticaires…
chronologie mécanisme alllergie
dégradation et présentation de l’antigène par les CPA —> Présentation au LT —> Activation du LT —> Activation du LB après contact —> Production d’IgE —> activation des mastocytes —> libération de médiateurs —> effets pharmacologiques : vaisseaux sanguins, voies aériennes… et effets cliniques : rhume des foins, eczéma…
allergènes
antigènes qui possèdent tout un ensemble de propriétés physico-chimiques qui les rendent allergéniques
exemples d’allergènes
protéines
pollen végétaux
aliments
produits issus des insectes
grains de poussières de maison
spores de moisissures
poils et squames des animaux
IgE structure
4 domaines constants sur la chaîne lourde
Poids moléculaire IgE
190.000 Da
Capacité de l’IgE
se lie à des récepteurs spécifiques sur les mastocytes et les polynucléaires basophiles
Demi-vie IgE
2 - 3 jours libre
plusieurs semaines lié
Les anticorps anaphylactiques
IgE
les récepteurs aux IgE
FcepsilonRI : impliqué dans les phénomènes d’allergies : mast cell degranulation
FcepsilonRII
les mastocytes taille
cellules assez larges (15-20micrometre)
2 types de mastocytes
-uniquement de la tryptase dans les granules : muqueuses
-tryptase, chymase, carboxypeptidase : tissus conjonctifs
synthèse d’eicosanoid (mastocytes)
leukotrienes
prostaglandins
platelet activating factor
synthèse de cytokines
IL-4
IL-5
IL-6
IL-13
TNF-alpha
MIP-1alpha
granule exocytose mastocytes
histamine
serotonin
tryptase
chimiotactisme et activation du mastocytes
les mastocytes produisent des chemokines, des histamines, des ECF A, des leukotriene B4, de l’Imidiazole acetic acid, et permettent l’activation des éosinophiles
polynucléaires concernés
Baophiles et éosinophiles
PNB
circulant
non phagocytaires
0,5-1% des leucocytes circulant
granules : contenu similaire à celui des granules des mastocytes
Expression de FcRepsilonI
polynucléaires éosinophiles
Polynucléaires tissulaires (30’ dans la circulation)
Demie vie de 4-5h (sang) à une 10zaine de jours (tissus)
Dégranulation = mort cellulaire
chez le chien 2% des leucocytes circulants
2 types de granules :
- petits : arylsulfatase
peroxydase
phosphatase acide
- granules cristalloïdes :
protéine basique majeure (core)
protéine cationique éosinophilique
peroxidase éosinophilique
neurotoxine dérivée des éosinophiles
(dans la matrice)
Expression de FcRepsilonI
Produisent aussi leucotriènes, IL-5, GM-CSF et TGFb
histamine formée a partir
de l’histidine
histamine sécrétée par
mastocytes
basophiles
histamine représente … du poids d’un granule de mastocyte
10%
effets biologiques rapides de l’histamine
HI = responsable des symptômes
H3 = SNC, régulation (feedback)
sérotonine sécrétée par
mastocytes
plaquettes
effets biologiques sérotonine
rapides :
augmente la perméabilité vasculaire
contracte les muscles lisses
mécanismes de dégranulation
Il faut deux récepteurs FCeRI liés à deux IgE étant liés par l’antigène
le cross linking est obligatoire pour qu’il y ait réaction
Le complexe Histamine - Récepteur H1 provoque
- la contraction des muscles lisses intestinaux et bronchiques
- la perméabilité des veinules
- sécrétion de mucus par les cellules caliciformes
maladies provoquées par complexe histamine Récepteur HI
- anaphylaxie systémique : choc anaphylactique
- anaphylaxie locale = atopie (rhinite allergique, asthme, allergie alimentaire,
dermatite atopique) - réaction de la phase tardive : inflammation localisée persistante
2 schémas symptômes provoqués H1
:)
cascade de signalisation par l’IgE appelé
signalosome
boucle d’auto-amplification
:)
qu’est ce qui peut réguler l’allergie ?
LT régulateurs
cytokine régulatrice des Treg
IL-10 = empêche les LT de produire des IgE et dirige les LB vers IgG4
Récepteurs de l’histamine
H1 receptors = HS1 conditions allergiques
allergies : Les signes cliniques résultent d’un … des mastocytes, éosinophiles et Basophiles.
rejet rapide et excessif de médiateurs inflammatoires
la sévérité des symptômes allergiques dépend de (2)
1) de la localisation et du nombre des cellules inflammatoires 2) de la quantité d’antigène et de sa voie d’entrée
L’anaphylaxie est une réaction … dont les symptômes dépendent de …
d’hypersensibilité de type I
l’espèce concernée.
L’anaphylaxie chez les bovins
- Hypotension sévère et hypertension pulmonaire (par constriction de la veine pulmonaire)
=> œdème pulmonaire - Contraction des muscles lisses intestinaux
=> défécation - Contraction des muscles lisses de la vessie
=> miction - Possibilité d’avoir une diminution de la coagulation due à l’héparine libérée
par les mastocytes. - Médiateurs impliqués : sérotonine +++ / quinine / leucotriènes / histamine
L’anaphylaxie chez les ovins
- Contraction des bronches et vaisseaux pulmonaires
=> prédominance des signes pulmonaires - Contraction des muscles lisses intestinaux et de la vessie => symptômes digestifs
- Médiateurs impliqués : histamine / sérotonine / leucotriènes / quinines
L’anaphylaxie chez les chevaux
- Contraction des bronches et bronchioles
=> Toux, dyspnée voire apnée
A l’autopsie : souvent présence d’emphysème pulmonaire sévère et d’œdème péribronchiolaire - Contraction des muscles lisses intestinaux
=> diarrhée sévère
A l’autopsie : entérocolite hémorragique oedémateuse Médiateurs impliqués : histamine / serotonine
L’anaphylaxie chez les porcins
Organes touchés = tractus respiratoire et intestin Hypotension systémique => Dyspnée et mort
- Symptômes : cyanose et prurit
- Possibilité d’avoir des lésions intestinales (pas obligatoire)
Médiateurs impliqués : histamine
L’anaphylaxie chez les chiens
Vasoconstriction de la veine hépatique par contraction des muscles lisses entraînant - une hypertension portale et viscérale,
=> Vomissement, défécation - diminution du retour veineux, baisse du débit cardiaque et
de la pression artérielle :
=> Excitation puis abattement prononcé, faiblesse musculaire, détresse respiratoire coma, convulsions et mort dans l’heure
A l’autopsie : engorgement hépatique et intestinal (jusqu’à 60% du volume sanguin total)
Médiateurs impliqués : histamine, prostaglandines, leucotriènes
attention anaphylaxie chez les chiens
atteinte hépatique
L’anaphylaxie chez les chats
- Principal organe touché : poumons
- Symptômes observés : prurit de la face +++ puis dyspnée, ptyalisme, vomissement, incoordination et abattement.
évolution jusqu’à la mort. - Autopsie : bronchostriction, emphysème, hémorragie pulmonaire œdème de la glotte.
- Médiateurs impliqués :
- histamine
- leucotriènes
anaphylaxie formes localisées dépendent du lieu d’introduction des antigènes
- Allergènes (antigènes dans l’air) : inflammation du tractus respiratoire supérieur, trachée, bronche, bronchiole
=> exsudation fluide de la muqueuse nasale (rhume des foins) => trachéobronchostriction (asthme) - Antigènes dans un aérosol : conjonctivite avec hyperlacrymation
- Antigènes ingérés :
=> violentes contraction des muscles lisses intestinaux (coliques et diarrhée voire diarrhée hémorragique) - Antigènes cutanés : dermatite
=> érythème et œdème +/- prurit : réaction dite urticarienne
L’allergie alimentaire
Animaux : Chiens, chats, porcs, rare chez le cheval Aliments incriminés :
chez le chien : Bœuf et dérivés (produits laitiers), œufs, farine de blé, farine de poisson, poulet.
chez le porc : farine de poisson et luzerne chez le cheval : trèfle blanc et luzerne
L’allergie alimentaire chez le chien
≈ 50% présentent une dermatite prurigineuse non liée aux saisons
Lésions : érythème et papules au niveau des yeux, des pattes, des oreilles, de l’aire périanale, et de l’ars
Prurit +++ généralement traumatisme secondaire autoinfligé avec surinfection bactérienne ou par des levures
Lors d’évolution chronique : peau hyperpigmentée, lichéinifiée, pyodermite
Possibilité d’avoir une otite chronique prurigineuse
10-15% des chiens présentent des problèmes gastro-intestinaux légers à graves
Symptômes : consistance irrégulières des fèces, vomissements, diarrhée +/- violente parfois hémorragique juste après le repas.
Faible réponse aux corticoïdes
si on donne des corticoïdes au chien et que l’allergie ne cesse pas
allergie alimentaire
L’allergie au lait
Espèce : bovin (Jersey)
Étiologie : passage d’α-caséine du lait dans la circulation sanguine, en absence ou lors de retard de traite par augmentation de la pression mammaire.
Symptômes : variés de l’inconfort avec prurit jusqu’à l’anaphylaxie
La dermatite atopique
syndrome multifactoriel caractérisée par une peau irrité et inflammée de façon chronique.
Les allergies « par inhalation »
Espèces : Chien (avec prédisposition pour les terriers et le dalmatien) chats et bovins
Signes cliniques : prurit intense, frottement de la face, léchage des pattes, prurit axillaire
Lésions (secondaires au prurit) : érythème et œdème
Évolution chronique : croûtes, lichéinification, hyperpigmentation, pyodermite
Histologie : infiltration par des mastocytes, LTγ/δ, cel. dendritiques, peu d’éosinophiles et de neutrophiles, quelques LB.
Allergènes : pollens d’arbre, de plantes, de fleurs, moisissures, acariens, squames, laine…
Possibilité de saisonnalité
manifestation allergies par inhalation
«Rhume des foins » :
rhinite et conjonctivite avec jetage nasale et oculaire important
Si les grains de pollens sont suffisamment petits, il peuvent provoquer: - une bronchostriction, des sifflements
- dyspnée paroxystique (ressemblant à un asthme)
Forme asthmatiforme plus fréquente chez le chat et chez le Basenji
rhinite allergique familiale des bovins :
=> polype de 1 à 4 mm sur la muqueuse nasale antérieure
avec infiltration de mastocytes, éosinophiles et plasmocytes
peut être saisonnière
Symptômes : prurit nasal+++, éternuement violent, dyspnée, jetage
Le complexe granuleux éosinophilique
Étiologie : infestation par les puces, nourriture, dermatite atopique
forme saisonnière clairement établie par piqûres de moustique
Plusieurs formes cliniques :
- plaque éosinophilique avec infiltration locale de mastocytes
et d’éosinophile. Eosinophilie.Très prurigineuse.
- granulome éosinophilique : lésion en ligne avec des plaques roses surélevées. Pas de prurit.
- ulcères éosinophilique : généralement sur les lèvres et dans
la cavité buccale.
- syndrome hyperéosinophilique idiopathique (homme, chien et chat) peut aller jusqu’à la mort.
- entérite éosinophilique liés aux ankylostomes chez le chien
Allergies aux vaccins et autres
Hypersensibilité aux vaccins :
- surtout si les adjuvants sont des dérivés de l’aluminium
- méthylcellulose, ou carboxyméthylcellulose qui stabilisent les vaccins
Hypersensibilité aux médicaments :
possibilité de se lier à des protéines et d’agir en tant qu’haptène
ex : pénicilline : dégradée en groupe pénicilloyl qui se lie à des protéines et le tout provoque une RI
NB:Hypersensibilité diverses
suture de catgut, substances des harnais de cuir
Allergies parasitaires
- helminthes : provoquent une réponse Th2 orientée vers IgE infestation par tænia peut provoquer une détresse
respiratoire et de « l’urticaire » -anaphylaxie possible après rupture de kyste hydatique
(maladie parasitaire – echinococcus granulosus) pendant une chirurgie -anaphylaxie suite à une transfusion d’un chien infesté par
Dirofilaria immitis à un animal sensibilisé - Piqûres d’insectes (photo ci-contre = urticaire de boxer piqué par trois guèpes)
Entérites lymphoplasmocytaires
Espèces : Chien, Chat, Cheval et Vache
La plus fréquente des maladies intestinales chroniques du chien, d’étiologie inconnue
Histologie : infiltration lymphocytaire et plasmocytaire de la lamina propria intestinale
Symptômes : vomissements chroniques, diarrhée, perte de poids Idem pour colite lymphoplasmocytaire
Hypothèse étiologique : hypersensibilité liée à l’alimentation
Mise en évidence d’une réaction d’hypersensibilité locale
tests cutanés (Prick tests) : cf. dermatologie
Mise en évidence d’IgE : signification restreinte
- PCA : injection SC de sérum à un animal sain, puis de l’antigène 24 à 48h après.
si présence d’IgE sériques => réponse inflammatoire - Dégranulation des basophiles des chevaux par des IgE hétérocytotropes (Prélaud,1993) - RAST : radioallergosorbent test
- WB / ELISA
Le meilleur traitement consiste à
supprimer l’antigène responsable de la réaction d’hypersensibilité.
traitement autre que suppression d’antigènes hypersensibilité
- l’hyposensibilisation
- la corticothérapie
- les β-agonistes et/ou α-antagonistes - les antihistaminiques
L’hyposensibilisation (ASIT = Ag specific ImmunoTherapy)
Intérêt : modulation de la réponse immunitaire de l’individu : il s’agit d’une immunothérapie
Objectif : réorienter la réponse immunitaire vers la production d’IgG et non plus d’IgE par un switch de la réponse Th2 vers Th1
Conséquences : - synthèse d’INFγ (inhibe l’IL4 nécessaire à la synthèse d’IgE) - synthèse d’IgG
- synthèse d’IL10 (inhibe l’IL-4 nécessaire à la synthèse d’IgE) Limite : implique de connaître l’allergene (Ag) responsable
lors d’hyposensibilisation, on cherche à
augmenter les cytokines Th1 et IL10
augmenter LTreg et Ac bloqua,ts
diminuer cytokines Th2
en réduisant le relargage des médiateurs issus des mastocytes et en réduisant le nombre de mastocytes tissulaires et en réduisant les taux sériques d’IgE
lors d’hyposensibilisation, quelle production a un rôle important ?
Il-10 par les Treg
La corticothérapie
Intérêt : diminuer l’irritation et l’inflammation associée à une réponse aiguë.
Conséquences :
- suppression de l’inflammation par inhibition de NFkB
- blocage de la production de prostaglandines et de leucotriènes
schéma corticothérapie
:)
Les b et a agonistes des récepteurs aux cathécolamines
Mastocytes : expriment ces deux types de récepteurs
- Stimulant des a : (norepinephrine, phenylnephrine)
- Bloquant des b (propanolol)
- Stimulant des b ou bloquant les a (isoproterenol, epinephrine,
salbutamol)
molécule très utilisée pour le traitement de l’anaphylaxie,
épinéphrine, rapidement réabsorbée après injection IM
Les anti-histaminiques
Intérêt : inhibe l’activité de l’histamine
Mais efficacité limitée, car l’histamine n’est pas la seule molécule active
tableau récapitulatif anaphylaxie formes généralisées