INFLAMMATION et REPARATION Flashcards
Lieu de déroulement de l’inflammation
espaces conjonctifs
3 acteurs principaux de l’inflammation
• cellules spécialisées inflammatoires d’origine sanguine
• Vaisseaux sanguins et cellules endothéliales
• Fibroblastes
quelles cellules sont les spectateurs passifs / les victimes de l’inflammation
les cellules parenchymateuses
comment appelle t on les agents promoteurs de l’inflammation ?
phlogogènes
exemples de phlogogènes
agents physiques : traumatisme, chaleur, froid, radiations
agents chimiques : caustiques, toxines, venins
biochimiques
agents infectieux : bactéries, virus, protozoaires, champignons, parasites
facteurs et agents du processus immunitaire : allergie, auto-immunité
cellules cancéreuses
nécrose
corps étrangers
inflammation déf
L’inflammation est la réponse des tissus vivants, vascularisés, à une agression. Ce processus comprends des phénomènes généraux et locaux.
terminologie inflammation
en -ite
6 rôles de l’inflammation
• Diluer et/ou inactiver les toxines biologiques ou chimiques
• Tuer ou séquestrer les microbes, les cellules nécrotiques et les cellules néoplasiques
• Dégrader les corps étrangers
• Fournir des facteurs de réparation aux tissus traumatisés
• Restreindre les mouvements des membres et articulations pour permettre la régénération et la réparation
• Augmenter la température corporelle ou locale pour augmenter la vasodilatation et inhiber la multiplication de certains microbes
2 types d’inflammation
aigue
chronique
tableau inflammation aigu / chronic
:)
Le premier cycle de la réaction inflammatoire correspond à la succession de phases …, …, et de … (de … puis de …). Ce premier cycle est … et généralement observé dans tous les cas d’inflammation.
hyperhémie
d’exsudation
diapédèse
granulocytes
cellules mononuclées
non spécifique
expressions morphologiques de l’inflammation
- Prédominance de l’hyperhémie : Inflammations congestives et hémorragiques
– Prédominance de l’exsudation : Inflammations exsudatives
– Prédominance de la diapédèse granulocytaire : Inflammations suppurées
– Prédominance de la diapédèse de cellules mononucléées : Granulomes et infiltrats inflammatoires
Dans certaines conditions assez strictes, par exemple lorsque l’inflammation est …, sans perte ou avec des pertes minimes de substance, l’inflammation …, les cellules inflammatoires sont … et le tissu…
de courte durée
cesse
dispersées
retrouve son état antérieur
si la perte de substances est significative, la réaction inflammatoire est suivie …
D’une phase de cicatrisation
3 acteurs cellulaires dans le sang et les vaisseaux
• Les leucocytes (globules blancs) :
- granulocytes neutrophiles : bactéries, champignons, auto immunité
- granulocytes éosinophiles : parasites, allergie, auto-immunité
- granulocytes basophiles : allergie
- lymphocytes : cytotoxicité, anticorps, mémoire
• Les plaquettes
• Les cellules endothéliales
3 acteurs cellulaires dans les tissus
• Les mastocytes
• Les macrophages
• Les fibroblastes
5 apports des vaisseaux dans l’inflammation
- action de l’endothélium
- apport de cellules inflammatoires
- apport de molécules et de fluides
- dissémination de molécules
- participation à la cicatrisation
durée de vie des médiateurs chimiques de l’inflammation
courte
que stimule un médiateur chimique ?
l’inflammation et la sécrétion d’autres médiateurs
par quoi sont produits les médiateurs chimiques ?
localement, cellules dans les foyers inflammatoires ou dérivés de précurseurs sanguins inactifs, activés dans ces meme foyers
que dont les médiateurs chimiques pour l’inflammation
l’initient et le régulent
quels sont les médiateurs chimiques ? (11)
Stockées dans les cellules, premiers médiateurs libérés :
• Amines vasoactives
- mastocytes granules : histamine —> dilatation des artérioles, augmentation de la perméabilité vasculaire, contraction de certains muscles lisses
- plaquettes et cellules neuro endocrines : sérotonine
Dèja dans le sang, à l’état inactivé :
• Peptides vasoactifs (bradykinine)
• Système du complément
•Facteurs de la coagulation et de la fibrinolyse
• Métabolites des phospholipides :
- prostaglandine
- prostacycline
- leukotriène
• Cytokines
• Chémokines
• radicaux libres
• Enzymes et protéases
• Peptides bactéricides
• Composants cellulaires
4 médiateurs biochimiques de l’inflammation d’origine plasmatique
• facteur HAGEMAN : (facteur XII de la coagulation) Activateur du système des kinines
• système des KININES : élément actif = bradykinine
• Les protéines phlogogènes appartenant au système du COMPLEMENT SERIQUE : C3a et C5a = anaphylotoxines
• COAGULATION PLASMATIQUE et FIBRINOLYSE : fibrinopeptides libérés lors de la conversion du fibrinogène en fibrine. Lors de la fibrinolyse : libération de fibrin-split products
quels sont les deux lipides vasoactifs
prostaglandine et leucotriènes
la voie métabolique qui dépend de la lipoxygénase donne naissance au groupe des ?
leucotriènes
la voie métabolique qui dépend de la cycloxygénase donne naissance aux ?
Prostaglandines
de quel métabolisme oxydatif sont issus les eïcosanoïdes ?
de celui de l’acide arachidonique
les bronchospasmes sont provoqués par ?
les leucotriènes
Par quoi sont sécrétées les cytokines ?
lymphocytes
macrophages
cellules dendritiques activées
cellules endothéliales, épithéliales, tissu conjonctif
cytokine d’origine macrophagique
monokine
cytokine d’origine lymphocytaire
lymphokine
interleukines
larrge famille de cytokines sécrétées par les cellules hématopoïétiques et qui agissent en premier sur les leucocytes
chimiokines
famille de petites protéines qui ont la propriété de stimuler les mouvements leucocytaires (chimiokinétiques) et diriger les mouvements leucocytaires (chimiotactiques).
3 cytokines de l’inflammation aigue
TNF, IL-1, IL-6
cytokines de l’inflammation chronique
IL-12, IFN-gamma
actions des cytokines et chimiokines
• Le recrutement et l’activation de différentes catégories de cellules inflammatoires et non
inflammatoires (certaines agissent par exemple sur le fibroblaste et contribuent activement à favoriser l’édification du tissu de granulation)
• La modulation générale de la réponse immunitaire et donc en partie ses diverses formes d’expression.
certaines cytokines sont génératrices de
nécrose cellulaire
Hormis leur role …, beaucoup de cytokines ont une action … et induisent les principales manifestations cliniques du … comme … , … , …
local
générale
syndrome inflammatoire
fièvre, hypotension, anorexie, fatigue
les cytokines jouent un role important dans l’extinction de … et dans les processus de …
l’inflammation
réparation post-inflammatoires
schéma des rôles majeurs des cytokines
:)
métabolites de l’acide arachidonique sont impliqués dans ?
réactions vasculaires, chimiotactisme des leucocytes et d’autres réactions de l’inflammation
protéines du compléments actions ?
multiples produits de dégradation responsables du chimiotactisme des leucocytes, opsonisation, phagocytose des microbes et autres particules, destruction des cellules
kinines actions
médiation de la réaction vasculaire, de la douleur
schéma inflammation
:)
dans quels vaisseaux se produisent la majorité des réponses inflammatoires
capillaires et veinules post capillaires
Première étape de l’inflammation
Reconnaissance de l’agent nocif = stimulus initiateur de l’inflammation
Cellules sentinelles résidant dans les tissus : récepteurs qui reconnaissent les microorganismes et les substances libérées par les cellules nécrotiques. Puis sécrétion de médiateurs de l’inflammation qui déclenchent la réponse immunitaire
deuxième étape inflammation
Recrutement de leucocytes et de protéines plasmatiques (ex : complément) dans les tissus :
distribution par voie sanguine dans tous les sites d’invasion microbienne ou de lésion tissulaire. Changement coordonné des vaisseaux sanguins et sécrétion de médiateurs :
-modification de flux sanguin et de perméabilité vasculaire
-afflux de leucocytes dans le tissu
Quels sont les leucocytes les plus importants dans les réactions inflammatoires aiguës ?
ceux capables de phagocytose :
macrophages et neutrophiles
effet délétère des réactions inflammatoires
induction de lésions tissulaires et prolongation de la réaction inflammatoire donc endommagement des tissus normaux
3 étapes de la migration des leucocytes de la lumière au tissu
- Dans la lumière : marginalisation, roulement et adhésion à l’endothélium. L’endothélium vasculaire dans son état normal ne se lie pas aux cellules circulantes et ne permet pas leur adhésion. Fixation des leucocytes et diapédèse permise en cas d’inflammation.
- Migration à travers l’endothélium et la paroi des vaisseaux
- Migration dans les tissus vers un stimulus chimiotactique
3ème étape de l’inflammation
Élimination du stimulus inflammatoire :
par les cellules phagocytaires qui ingèrent et détruisent les microorganismes et les cellules nécrotiques.
4ème étape inflammation
Réparation tissulaire :
tissu sain ou tissu conjonctif (cicatrisation)
6 composantes du diagnostic morphologique
• tissu
• degré de sévérité
• durée
• distribution
• présence d’un exsudat
• informations complémentaires sur la nature de la lésion (présence de nécrose, d’hémorragies)
4 distributions d’inflammation
focale
multifocale
localement extensive
diffuse
5 types d’inflammation
• séreuse
• congestive et catarrhale
• hémorragique
•exsudative
• suppurée
inflammation séreuse
fuite ou accumulation de liquide avec une faible concentration de protéines plasmatiques et un faible nombre de leucocytes. Liquide relargué par de petits espaces entre les cellules endothéliales et / ou par une hypersécrétion de glandes séreuses inflammées.
Observées lors de :
• lésions thermiques de la peau : brûlure et photosensibilisation (cloques remplies de liquide)
• réponses allergiques aiguës
macroscopie :
• vésicules remplies de liquide saillantes à la surface de la muqueuse nasale
• tissu qui contient un liquide excessif, clair à légèrement jaune, qui s’écoule à la coupe
microscopie inflammation séreuse
•fibres du tissu conjonctif dilacérées, capillaires et veinules post-capillaires dilatées et contiennent de nombreux érythrocytes
• cellules endothéliales qui tapissent ces vaisseaux peuvent apparaître aplaties ou hypertrophiées
inflammations congestives : morphologie
• Organes et tissus modérément turgescents, rouges de façon diffuse ou irrégulière, chauds du vivant de l’individu,
• Arborisations vasculaires rouge vif bien visibles sur les séreuses, les muqueuses et dans le tissu conjonctif,
• Lorsque la muqueuse est munie de glandes mucipares, l’inflammation congestive exacerbe souvent l’activité glandulaire et provoque une hypersécrétion de mucus : il s’agit alors d’une inflammation catarrhale (muqueuse nasale, gastrique, intestinale…).
A l’examen histologique, on note principalement une dilatation capillaire et veinulaire ; les vaisseaux distendus, apparaissent bourrés de globules rouges tassés les uns sur les autres.
évolutions et conséquences inflammations congestives
Ces inflammations sont généralement brèves et de caractère aigu :
• Soit elles deviennent plus aiguës et laissent place à un autre type d’inflammation (inflammation hémorragique ou exsudative…)
• Soit elles s’amendent ; l’arrêt de l’hyperhémie et la levée de la constriction veinulaire permettent le retour à la normale.
inflammations catarrhales ou mucoïdes
Modèle d’inflammation aiguë d’une muqueuse, dans lequel la réponse tissulaire consiste en la sécrétion ou l’accumulation d’une épaisse couche gélatineuse contenant une quantité abondante de mucus et de mucines.
Cette réponse se produit le plus souvent dans les tissus riches en cellules caliciformes et glandes muqueuses, comme dans certains types de maladies gastro-intestinales chroniques allergiques ou auto-immunes, ou dans les inflammations chroniques des voies respiratoires dans le cas de l’asthme chronique par exemple
morphologie inflammation catarrhale
La surface (ou la coupe) du tissu affecté peut être recouverte ou contenir un liquide épais clair à légèrement opaque.
En microscopie, la lésion peut être caractérisée par une hyperplasie des cellules épithéliales des glandes muqueuses ou des cellules caliciformes, ainsi qu’une dilacération des fibres de tissu conjonctif par des mucines
inflammations hémorragiques
Lésions inflammatoires au cours desquelles l’acutisation des lésions congestives suscite des lésions multiples d’extravasation sanguine tissulaires et /ou cavitaires.
étiologie et pathogénie inflammations hémorragiques
• agents infectieux principalement
• mécanismes :
- La stase extrême peut permettre le passage de globules rouges au travers de la paroi capillaire distendue : c’est le phénomène d’érythrodiapédèse,
- L’agent pathogène, “endothéliotrope” suscite de multiples petites lésions de la paroi vasculaire, avec extravasation sanguine, ou avec déclenchement d’un syndrome de Coagulation IntraVasculaire Disséminée (CIVD)
morphologie inflammation hémorragique
Organes congestionnés et parsemés de pétéchies et suffusions hémorragiques de couleur rouge foncé à noire. Présence de sang exsudé dans la cavité ou dans la lumière de l’organe ; dans le tube digestif, le sang peut être digéré et apparaître sous forme d’un méléna.
évolution et conséquences inflammations hémorragiques
• Régression totale et résorption des hémorragies si celles-ci sont fugaces et de faible étendue,
• Nécrose anoxique du tissu infiltré par l’hémorragie si celle-ci est importante et étendue : exemple des lésions hémorragiques et nécrotiques musculaires du charbon symptomatique,
• Evolution éventuellement plus grave et systématisée en CIVD aiguë
quelles réactions prédominent en inflammation aigue
les réactions vasculo-sanguines
inflammations exsudatives
Prédominance des phénomènes d’exsudation avec accumulation dans les tissus ou les cavités anatomiques contiguës d’un exsudat plus ou moins abondant et riche en protéines.
étiologie inflammations exsudatives
multiples agents pathogènes :
• bactéries (pasteurella, hemophilus, bordetella responsables de pneumonies et bronchopneumonies exsudatives)
• virus (coronavirus de la PIF : péritonite exsudative avec présence d’un liquide péritonéal jaune et visqueux, toujours riche en protéines, parfois fibrineux)
inflammations immunoallergiques (notamment de type I) : allergies aux piqures d’insectes et autres allergies productrices d’un œdème de Quincke
morphologie inflammation exsudative
s’expriment principalement :
• Dans les tissus et organes bien vascularisés et de structure lâche : tissu conjonctif sous- cutané, poumon…
• Dans les cavités séreuses et articulaires par des “épanchements inflammatoires” souvent abondants et de caractère morphologique varié,
• A la surface des muqueuses - entérite fibrineuse…
• Et du tégument - “dermites exsudatives”.
Aspect variable dépendant de la richesse en protéine surtout en fibrine. Également fonction de l’érythrodiapédèse avec aspect hémorragique
3 aspects macroscopiques inflammations exsudatives
1) les inflammations séreuses et séro-hémorragiques
2) les inflammations séro-fibrineuses
3) les inflammations fibrineuses
LES INFLAMMATIONS EXSUDATIVES
On retiendra l’aspect particulier des exsudats fibrineux qui, en fonction de la plus ou moins grande abondance de la fibrine se présentent
• Soit comme des exsudats troubles contenant, en suspension des flocons de fibrine,
• Soit comme des exsudats mêlés de “fausses membranes” et “flammèches” de fibrine,
• Soit comme des “omelettes fibrineuses” lorsque, très riches en fibrine, ils sont complètement coagulés.
surfaces sur lesquelles peuvent se faire l’exsudat ion fibrineuse
• surface muqueuse intègre, la fibrine se détachant facilement sous forme d’une fausse membrane peu adhérente - inflammation diphtérique
• surface d’une lésion ulcéreuse alors recouverte de fibrine adhérente au fond du foyer nécrotique - inflammation diphtéroïde
évolutions inflammations exsudatives
dépend de la durée d’évolution, de l’importance de l’exsudat et de sa richesse en fibrines
• totale résorption de l’exsudat si production de fibrine peu abondante
• organisation conjonctive de cet exsudat si la production de fibrine est abondante
• évolution vers la suppuration
conséquences inflammations exsudatives
• Péricardites exsudatives —> compression cardiaque qui limite l’expansion
diastolique et d’une compression des gros vaisseaux veineux de la base du cœur avec stase généralisée. La compression du myocarde peut également provoquer une mort cardiaque brutale (« tamponnade »).
• Pleurésies exsudatives —> collapsus pulmonaire et d’un déficit respiratoire,
• Péritonites exsudatives avec modification du transit intestinal et compression des organes abdominaux.
inflammation de la plèvre
pleurésie
inflammation suppurée
Inflammations exsudatives caractérisées par une diapédèse intense et prolongée des granulocytes qui dégénèrent, libèrent une quantité massive d’enzymes granulocytaires et transforment ainsi l’exsudat inflammatoire en un liquide pathologique particulier : le pus
étiologie inflammations suppurées
agents pyogènes
= d’agents infectieux, principalement de bactéries, de champignons ou d’agents pyogènes non septiques.
= complication bactérienne secondaire.
bactéries pyogènes
fonction de leur virulence, de la réactivité propre de l’espèce hôte et de la voie d’introduction de l’agent infectieux
• pasteurelles :
- Chez le lapin :
une affection septicémique aiguë si la souche est très virulente,
une affection suppurée chronique (abcès multiples pulmonaires et autres) si la souche est moins virulente.
- Chez le bovin : des pneumonies exsudatives aiguës.
• Les staphylocoques provoquent :
- une toxi-infection par voie digestive,
- un abcès par voie sous-cutané
Bactéries régulièrement pyogènes :
- Staphylocoques
- Streptocoques
- Bacille pyocyanique
- Corynebactéries,
- Actinobacilles et actinobactéries
Bactéries occasionnellement pyogènes
- Colibacilles
- Pasteurelles,
- Brucelles,
- Listéria…
Champignons pyogènes
- Aspergillus chez les oiseaux,
- Histoplasma
Les agents pyogènes non septiques
- Essence de térébenthine (autrefois utilisée de façon thérapeutique pour créer des abcès “de fixation”)
- Nitrate d’argent, sels de mercure…
inflammations suppurées : aspect macroscopique
pus = liquide trouble
il existe des pus :
-crémeux
-blanc ou jaunâtre = staphylococcies cutanées et pasteurelloses
-verdâtre ou jaune verdâtre = abcès à corynébactéries
-bleu-verdatre = bacilles pyocyaniques
-grumeleux = streptococcies cutanées, actinobacillose
-couleur chocolat pyomètres à colibacilles des carnivores
-fluides et filants, huileux ou farcineux de la morve
-caséeux, épais, «fromage mou» = corynebactéries maladie caséeuse mouton et chèvre
-sanieux si sang
-mucus
aspect microscopique inflammation suppurée
exsudat contenant une quantité extrêmement abondante de granulocytes neutrophiles dégénérés
morphologie des lésions suppurées (3)
1) interstitielle
2) cavitaires ou empyèmes
3) tégumentaires
Suppurations interstitielles (dans le tissu conjonctif)
bien délimitées = abcès :
• nombre et taille :
- unique, volumineux = abcès hépatique
- multiple, petite taille = miliaires des septico-pyohémie
• forme :
- uniloculaire
- multiloculaire
- monoliforme = en chapelet
• évolution :
- chaud, évolution aigue
- froid, chronique, plus ou moins stabilisé, enkysté
mal délimitées : diffuses et envahissantes = les phlegmons
- graves, très infiltrantes et destructrices des tissus impliqués (tissu osseux)
pyogranulomes :
- massif de cellules inflammatoires au centre duquel se produit la suppuration
2) les suppurations cavitaires ou empyèmes
Lésions résultant d’accumulation de pus dans une cavité préformée :
* cavité séreuse : pleurésies, péricardites, péritonites,
* cavité muqueuse : pyomètre, sinusite suppurée….
* articulations : arthrites suppurées.
La suppuration est toujours accompagnée de lésions inflammatoires congestives, hémorragiques et/ou exsudatives des parois cavitaires.
3) les suppurations tégumentaires
-
Epidermiques
• Pustules superficielles : suppuration sous la couche cornée (lors d’impétigo),
• Pustules profondes situées au contact du derme (variole, clavelée, ecthyma par exemple) -
Folliculaires
Furoncle : L’accumulation de pus dans le follicule provoque une ischémie par compression des vaisseaux de la papille et une nécrose de la totalité du follicule qui finit par être éliminé sous forme d’un “bourbillon”.
Deux mécanismes s’affrontent au cours de la suppuration :
• La destruction tissulaire due aux toxines bactériennes et surtout aux enzymes
lytiques granulocytaires,
• Les processus réactionnels périphériques qui tendent à limiter l’extension du foyer de suppuration en constituant une barrière conjonctive (coque conjonctive des abcès enkystés)
L’évolution lésionnelle dépend de la prédominance de l’un ou de l’autre des deux phénomènes suivants.
Prédominance des phénomènes destructeurs
• Extension locale de la suppuration :
- lésions phlegmoneuses, fistuleuses et extension en profondeur
• Extension à distance de la suppuration :
La destruction d’une paroi vasculaire suscite, outre une possible thrombose, l’admission de pus dans la circulation et l’embolisation à distance de ce pus dans différents organes (rein, foie, poumon, encéphale, myocarde) : cette “septico-pyohémie est un redoutable processus qui se solde le plus souvent par la mort rapide de l’animal atteint.
Prédominance des phénomènes réactionnels périphériques au foyer de suppuration
-
Avec élimination du pus :
• L’élimination peut résulter d’une ouverture de l’abcès vers le milieu extérieur ou de sa
vidange thérapeutique par paracentèse chirurgicale. L’élimination du pus permet alors la stérilisation de l’abcès et sa cicatrisation.
• Si l’abcès est de très petite taille, la suppuration peut s’arrêter spontanément et le pus être progressivement résorbé par les macrophages.
-
Avec persistance du pus :
Lorsque le foyer de suppuration est plus volumineux, il est délimité par la constitution d’une coque conjonctive. C’est l’enkystement :
• L’abcès peut être stérilisé et il persiste alors un liquide puriforme dans la cavité enkystée,
• Le pus peut conserver très longtemps son pouvoir infectieux par persistance de quelques
bactéries vivantes. Une diminution des capacités immunitaires de l’animal ou une rupture physique de la paroi du kyste peuvent aboutir à la reprise de la suppuration des semaines ou des mois plus tard.
Conséquences de l’inflammation suppurée
certains effets bénéfiques : d’éliminer de façon rapide un agent infectieux.
phénomène redoutable :
- destructions tissulaires
- généralisation par septico-pyohémie (extension métastatique)
- modifications de l’hématopoiese : métaplasie myéloïde (rate transformée)
- intoxination progressive : lésions dégénératives graves des parenchymes nobles - foie, rein, myocarde
3 issues de l’inflammation aigue
• Résolution complète
• Guérison par remplacement par du tissu conjonctif (cicatrisation ou fibrose) (destruction tissulaire importante, exsudation importante de fibrine, destruction de tissus incapables de se régénérer)
• Progression de la réponse à l’inflammation chronique
inflammation chronique déf
Réponse de longue durée (semaines ou mois) dans laquelle inflammation, lésion tissulaire, et tentatives de réparation coexistent.
Peut faire suite à une inflammation aiguë, ou débuter insidieusement, comme une réponse de faible intensité, sans aucune manifestation aiguë préexistante.
3 causes inflammation chronique
• inflammation persistante : microorganismes difficiles a éradiquer
• réactions d’hypersensibilité : activation excessive et / ou inappropriée du système immunitaire :
- contre des auto-antigènes = maladie auto-immunes
- contre des microorganismes pathogènes
- contre des substances environnementales
• exposition prolongée à des agents toxiques
caractéristiques morphologiques inflammation chronique
• Infiltration par des cellules mononucléées : macrophages, lymphocytes et plasmocytes
• Destruction tissulaire, due à la persistance de l’agent incriminé ou des cellules inflammatoires
• Tentatives de cicatrisation : remplacement des tissus lésés par du tissu conjonctif (avec angiogenèse et fibrose)
types cellulaires inflammation chronique
macrophages et lymphocytes
origine des macrophages
issus de cellules souches hématopoïétiques de la moelle osseuse au cours de la vie postnatale
progéniteurs dans le sac vitellin embryonnaire et le foie fœtal durant le dvplt précoce
localisation macrophages
dispersés dans la plupart des tissus conjonctifs
foie, rate, rate et ganglions lymphatiques, SNC, poumons
localisation mastocytes
cellules circulantes
système des phagocytes mononucléés
monocytes et macrophages
inflammation action mastocytes / mastophages
monocytes migrent tot dans les tissus
extravasation médiée par des molécules d’adhésion et des facteurs chimiotactisme
produit de sécrétion des macrophages activés : élimination des microbes et initiation du processus de réparation, lésions tissulaires
4 rôles des macrophages
• Phagocytose et élimination des microbes et tissus lésés (comme les autres phagocytes)
• initiation du processus de réparation tissulaire et participation à la formation de cicatrices et de la fibrose
• Sécrétion de médiateurs de l’inflammation, comme des cytokines (TNF, IL-1, chimiokines et autres) et d’eicosanoïdes —> ils contribuent à l’initiation et à la propagation des réactions inflammatoires
• **Présentation des antigènes aux lymphocytes T et interaction avec ces lymphocytes T—> boucle de régulation
En réponse à la plupart des stimulus nocifs, la première voie d’activation est probablement généralement celle de … (pro-inflammatoire), suivie de celle par … qui initie la réparation des tisssus. Il est cependant difficile de l’affirmer dans la plupart des cas
TNF-gamma
IL-4
cause de la grande partie de la destruction des tissus lors de l’inflammation chronique
macrophages activés de manière inappropriée ou excessive : arsenal de cytokines
macrophages activés par IL4 participent à
fibrose et réparation tissulaire
les macrophages activés par les produits microbiens ou par des cytokines des LT participent à
l’inflammation et les lésions tissulaires
role des lymphocytes
amplification et propagation de l’inflammation chronique. Atteignent les tissus infectés dans les 24 à 48h attirés par les chimiokines, cytokines : aggrégation autour des vaisseaux sanguins.
Lymphocytes T CD4+ role
Sécrétion de cytokines : lymphocytes stimulent l’inflammation et influencent la nature des réactions inflammatoire
Lymphocytes B et plasmocytes role
sécrétion d’anticorps
Les lymphocytes et les macrophages interagissent de manière …, et ces interactions jouent un rôle important dans ….
Les macrophages (3) :
Les lymphocytes T activés :
bidirectionnelles
la propagation de l’inflammation chronique
(1) présentent des antigènes aux lymphocytes T,
(2) expriment des molécules membranaires appelées co stimulateurs
(3) produisent des cytokines (IL-12 et autres) qui simulent les réponses des lymphocytes T
(1) production de cytokines
(2) activation des macrophages : favorisant la présentation d’antigènes et la sécrétion de cytokines
conséquence typique de l’interaction entre LT et macrophages
granulomes (immunitaires)
éosinophiles
infections parasitaires et récitons médiévaux par IgE
Granules toxiques pour les helminthes
mastocytes
réactions inflammatoires aiguës et chroniques
libération de médiateurs : histamine et prostaglandines
réactions inflammatoires aiguës de type allergique
neutrophiles
caractéristiques de l’inflammation aiguë mais présents dans des formes d’inflammation induites soit par des microbes persistants soit par des médiateurs
inflammation granulomateuse
inflammation chronique avec infiltrats de macrophages activés souvent avec des lymphocytes T, parfois associés à une nécrose
Macrophages activés = cytoplasme abondant et ressemblent à des cellules épithéliales = cellules épithélioides ou forment des cellules géantes multinuclées
2 types de granulomes
• granulomes a corps étranger :
corps étrangers inertes : inflammation (matériaux extracellulaires et sutures grandes)
• granulomes immunologiques : agents qui peuvent induire une réponse immunitaire persistante médiée par les lymphocytes T (microbe persistant : Th1, parasites : Th2)
variété de granulome immunologique
Pyogranulome
stimulus persistant induit une
réponse prolongée
Réparation tissulaire
Restauration de la structure et de la fonction des tissus après une lésion
deux processus de réparation tissulaire
1) Régénération : Restitution intégrale du tissu
2) Cicatrisation : Remplacement de la perte de substance par un tissu conjonctif néoformé : le tissu cicatriciel
la réparation cicatricielle s’effectue par
le dépôt de tissu conjonctif fibreux
La régénération des cellules et des tissus lésés est pilotée par des … et dépend de…, et de la …
facteurs de croissance
intégrité de la MEC
présence de cellules souches tissulaires
prolifération de 3 types cellulaires lors de la régénération
• Cellules préservées du tissu lésé :
—> Restauration du tissu lésé
• Cellules endothéliales :
—> Néo-vaisseaux qui fournissent nutriments et facteurs pour le processus de réparation
• Fibroblastes :
—> Formation d’un tissu fibreux
kyste contient des cellules
granulomes contient des cellules
neutrophiles
macrophages
cellule epithelioide
macrophage très actif qui sécrète des cytokines et a une forme de cellule épithéliale
cellule de Langhans
cellule géante multinucléée avec des noyaux en périphérie
cicatrisation
Si la réparation ne peut pas être effectuée par la seule régénération du tissu lésé, elle fait alors intervenir un remplacement des cellules lésées par du tissu conjonctif, conduisant à la formation d’une cicatrice.
5 étapes de la cicatrisation
1) coagulation sanguine: stopper le saignement
2) inflammation aiguë : élimination de l’agresseur
3) prolifération cellulaire jusqu’à 10 jours : refermer la zone lésée
4) formation d’un tissu de granulation : migration de fibroblaste, angiogenèse avec leucocytes mononucléées
5) dépôt d’un tissu conjonctif mature : remplacement du tissu de granulation par du collagène
La cicatrisation par première intention : proche de la restitution intégral (peau)
minimum de destruction tissulaire, peu ou pas de tissu cicatriciel, s’estompe rapidement avec le temps
La cicatrisation par seconde intention
augmentation de la perte initiale de substance, cicatrice plus importante, persistante, avec répercussions, esthétiques et fonctionnelles
si l’élimination de la fibrine n’est pas rapide et total
organisation conjonctive étapes
- La fibrine est lentement lysée par les granulocytes neutrophiles
- La fibrine est lentement résorbée par les macrophages, remplacée par un tissu de granulation néoformé
- La fibrine est investie par des capillaires de néovascularisation et les fibroblastes qui
suivent la progression de ces capillaires, - Puis progressivement remplacée par un tissu conjonctif néoformé, collagénisé, élaboré par les fibroblastes activés
Exemple de dommage de l’organisation conjonctive
séreuse : aboutit à la constitution de Neoformation conjonctive, adhérente : bride, villosité et symphyse entre deux feuilles séreux
Le glissement correcte des deux surfaces et heureuse est empêché, compromission de la fonction respiratoire ou digestive.