Questionnaire sur les produits sanguins Flashcards
Quel est l’hématocrite d’un culot érythrocytaire (p. 505)? Pourquoi y a-t-il une telle
différence entre l’hématocrite d’un culot et les taux d’hématocrite normaux? ( 42 – 54%,
38 – 47%)
60 - 70%, l’hématocrite est plus élevé que l’hématocrite normal car lorsque l’on transfuse c’est parce que le
patient a besoin de globules rouges donc on donne la concentration la plus élevée possible sans toutefois que
le culot soit trop visqueux pour passer à travers les filtres.
Quel est le moyen de conservation d’un culot érythrocytaire et combien de temps est-il
viable?
Conservation entre 1 et 6o C. Peut être conservé ad 42 jours dans ces conditions. Le culot doit être administré
dans les 4 heures suivant la sortie de l’environnement contrôlé (1 à 6o
)
Quel dispositif devez-vous utiliser pour administrer un culot? Dans le contexte de
l’anesthésie, les culots sont habituellement réchauffés à combien (OC) avant leur administration?
Dispositif avec un filtre de 170 μm pour filtrer les caillots et les débris. On peut habituellement passer 3-4
culots avant de devoir changer de filtre. Lorsque l’on prévoit donner rapidement des culots, comme c’est
habituellement le cas au bloc opératoire, on les réchauffe à 37 Co
.
Qu’est-ce qu’une épreuve de compatibilité croisée « grouper-croiser » (crossmatch) et à
quoi cela sert-elle?
Permet de confirmer que le donneur et le receveur sont compatibles
Deux méthodes possibles : sérologique ou électronique
o Sérologique : Les globules rouges du donneur sont mis en contact avec le plasma du patient.
o Électronique : il n’y a aucun contact entre les globules du donneur et le plasma du receveur.
C’est un programme informatique qui valide le tout.
Avant de grouper-croiser un patient, 3 autres tests prétransfusionnels sont faits soit :
o Groupage ABO
o Typage Rh
o Recherche d’anticorps
Quelle est la différence entre un culot globulaire allogénique et un culot globulaire
autologue?
Allogénique : le don provient d’un autre organisme humain (majorité des situations)
Autologue : le don provient de la personne qui est aussi la récipiendaire du culot (certaines situations
permettent de donner son sang jusqu’à 6 semaines en préopératoire ou lors de l’utilisation d’un
autotransfuseur)
Que doit-on faire si l’on soupçonne une réaction transfusionnelle?
Cesser immédiatement la transfusion.
Qu’est-ce qu’un protocole de transfusion massive (PTM)?
C’est une logistique utilisée pour optimiser les ressources humaines et matérielles lorsqu’un patient présente
un état critique, un saignement actif important et incontrôlable. L’ordre d’administration des produits est
prédéfini ainsi que les rôles de chacun des professionnels.
Quels indices peuvent indiquer au médecin qu’un PTM est nécessaire?
Hypotension, tachycardie et le type de lésion ou du traumatisme impliqué
Si les saignements ne sont pas pris en charge, quelles conséquences cela peut-il avoir?
Induction d’un choc hypovolémique, acidose métabolique, débalancements ioniques, état d’hypo ou
d’hypercoagulabilité, décès du patient
Lorsque les produits sanguins arrivent dans la salle d’opération, comment doivent-ils être
conserver?
Les culots et les plasmas doivent être conservés dans la boite de transport fermée entre les
thermorégulateurs jusqu’au moment de la transfusion
Les plaquettes et les cryoprécipités doivent être transfusés dès la réception
Dans un contexte de PTM, sur quels éléments devriez-vous concentrer votre surveillance
clinique afin de déceler une réaction transfusionnelle?
Changements significatifs de la FC, TA, T0 et paramètres ventilatoires associés dans le temps à la perfusion
d’un ou plusieurs produits sanguins et qui ne s’expliquent pas par d’autres circonstances concomitantes.
Apparition de manifestations allergiques cutanées, ORL ou respiratoire
Apparition ou aggravation d’une hypocalcémie ou d’une hyperkaliémie
Une heure après le déclenchement d’un PTM, quels produits sanguins et en quelle quantité
le patient devrait-il avoir reçu? Quels tests vous apprêtez-vous à envoyer au laboratoire?
Il devrait avoir reçu : 8 culots, 1 plasma et 1 plaquettes
On se prépare à lui donner : 4 culots, 1 plasma et un cryoprécipités
Tests de laboratoire : Hb/Ht, RNI, TCA, fibrinogène, gaz avec métabolites
L’anesthésiologiste fait pénétrer l’aiguille dans la région axillaire, il peut vous demander
d’injecter quelques ml d’anesthésique local en guise de point dermique. Ensuite, il est très
important que vous mainteniez une petite pression négative en tirant sur le piston de la
seringue, et ce, en tout temps dès que l’aiguille a traversé la peau. Pourquoi?
Si l’anesthésiologiste fait pénétrer l’aiguille dans un vaisseau sanguin, nous le saurons immédiatement, car du sang
remontera dans la seringue sous l’effet de la pression négative que vous appliquez. On se rappelle que les anesthésiques
locaux ne doivent pas se retrouver dans la circulation sanguine, car ils peuvent causer rapidement des symptômes d’une
intoxication aux AL.
À ce moment, vous devez diminuer graduellement l’intensité du courant jusqu’à 0,5 mA mais
vous devez vous assurer que la contraction musculaire est toujours visible. Pourquoi?
Si la contraction cesse lorsque vous diminuez le courant, c’est que vous n’êtes pas suffisamment proche du nerf. Il faut
replacer l’aiguille afin d’observer une contraction musculaire à 0,5 mA et même moins.
e. Lorsque l’injection est terminée, vous pouvez fermer le neurostimulateur et
l’anesthésiologiste retirera l’aiguille.
f. Pouvez-vous laisser le patient seul le temps que le bloc s’installe, Pourquoi?
- Votre patient va perdre la sensibilité de son membre, dans notre situation son bras. Comme c’est une situation nouvelle
pour lui, il est possible qu’il bouge et sans le réaliser blesse son bras. Par exemple, s’il se tourne sur le côté et que son
bras tombe vers le bas, il pourrait blesser gravement son épaule ou autre. - Il faut surveiller de près ses signes vitaux et son état neurologique afin de déceler rapidement les signes d’une
intoxication aux anesthésiques locaux.