Question de révision examen 2 Flashcards
Le critère B du TSTP est la présence d’intrusions. Donnez trois exemples d’intrusions qui sont décrites dans le DSM.
Les flashbacks, les cauchemars (rêves) l’émotion doit être congruente, sentiment de détresse disproportionné.
Vous suivez une étudiante qui vous dit: « J’ai vu ma meilleure amie se faire harceler par son ex-copain. Il la suivait au travail et il lui écrivait tout le temps. Elle avait peur qu’il lui cause de trouble ». Selon vous, est-ce que cette situation atteint le critère d’exposition pour le TSTP?
Non, il faut un danger de mort ou de blessures. L’ex-copain aurait pu menacer de mort. Gravité objectivale.
Grâce à vos connaissances sur les facteurs de risque pour le TSPT et l’état de stress aigu, décrivez un cas clinique d’un individu qui serait spécialement à risque de développer un trouble.
Les policers, les prostitués, les itinérants, adolescents fugueur, les intervenants, les zones de guerre, être une victime, pas de réseaux de soutien, perte de proche significatif, etc.
L’activation neurobiologique regroupe plusieurs symptômes de l’ÉSPT qui peuvent être facilement confondus avec un trouble anxieux… et même avec une manie! Expliquez en vos mots pourquoi.
C’est le même mécanique qui est en fonction (adrénaline) même neurotransmetteur.
Il y a trois semaines, Martine a été attaquée par un chien. Elle a toujours été nerveuse avec les animaux, mais cette fois-ci, elle a eu vraiment peur: « C’était gros chien et il avait l’air enragé. Il m’a couru après et il m’a mordu une jambe. Son maitre a fini par le maitriser, mais il est rapidement parti, sans me dire un mot. » Elle présente des blessures superficielles qui ont bien évolué. Depuis ces évènements, elle indique ne plus vouloir sortir, de peur de revoir un chien. Elle semble malheureuse, surtout que cela l’empêche de profiter du printemps, elle qui adore les activités extérieures. Quand vous la questionnez un peu plus, elle vous confie faire des cauchemars où elle se sent pourchassée. Elle accepte de sortir avec son copain, mais celui-ci doit rester avec elle, spécialement s’ils vont dans un parc ou dans le quartier où elle s’est fait attaquer.
Dans cette situation, quels arguments vont en faveur…
• D’un ÉSPT?
• D’un état de stress aigu?
• D’une phobie spécifique, type animaux?
• D’un trouble de l’adaptation, humeur anxieuse?
3 semaines est une durée trop courte pour ÉSPT, cauchemar = ÉSPT, évitement/réassurance, il y a eu obtention du critère A, j’ai pas assez de symptômes (pas assez intense) pour un trouble de stress aigu, trouble de l’adaptation pcq temporaire, trouble d’adaptation devrait disparaitre quand le stresseur n’est plus, la peur nous semble exagéré, …
Une collègue effectue un stage dans une école. Elle vous raconte une situation qui la dérange beaucoup: « Il y a deux semaines, la maison d’un des jeunes que je suis a brûlé. Tout le monde est sorti par une fenêtre et personne n’a été blessé. Depuis, je trouve le jeune vraiment différent: il est inattentif, il a l’air fatigué, il sursaute souvent et il semble désintéressé par ses activités. D’autres jeunes le taquinent en criant « au feu » quand il passe. Je ne sais pas trop quoi faire… » Quelle hypothèse clinique fait le plus de sens dans ce cas?
Trouble de stress aigu, perception de menace, inattention (rumination), peut avoir fait des cauchemars (fatiguer), éveil/réactivité (sursaut), le temps est adéquat.
Le trouble de l’adaptation repose sur des critères très simples et flexibles. Identifiez ces critères en vos mots.
Altération du fonctionnement, dû à un stresseur et qui disparaît quand le stresseur n’est plus la.
Afin de préciser le diagnostic de trouble de l’adaptation, on peut indiquer des caractéristiques. Donnez deux exemples.
Anxieux, dépressif, mixte, …
Vous entendez la conversation suivante à la cafétéria: « Elle ne mange presque plus. C’est pas un régime son affaire, c’est un jeûne. Elle a encore quelques livres en trop, mais, franchement, si elle continue comme ça, elle va fondre! J’ai peur qu’elle soit anorexique. » Que pensez-vous de cette conversation?
être en bas d’un poids en trop (dit quelques livres en trop), pas assez d’informations.
Vous voulez aider un collègue qui soupçonne une anorexie chez une adolescente qu’il suit dans le cadre de son stage. Identifiez trois signes concrets qu’il peut rechercher pour appuyer son hypothèse.
Les vêtements amples, lésion au niveau de la main (jointure), éviter de manger en public, elle devrait être maigre au niveau du visage et autres, grande fatigabilité, difficulté à faire ses activités quotidienne.
Une mère est désespérée devant les comportements de restriction alimentaire de sa fille, qui a un diagnostic d’anorexie. Elle vous dit: « Ma fille vous fait confiance, dites- lui qu’elle n’est pas grosse. Il faut la convaincre, c’est évident! » Comment répondez-vous à cette demande?
Ce n’est pas notre mandat, pas de confrontation dans les premières rencontres parce que peut avoir des impacts sur le lien, soutenir la mère dans l’accompagnement des soins de sa fille, dépend de l’âge de la jeune fille (confidentialité).
La boulimie et l’hyperphagie boulimique sont deux troubles qui se ressemblent et qui impliquent des pertes de contrôle face à la nourriture. Expliquez en vos mots la principale différence entre les deux.
Boulimie va purger tandis que l’hyperphagie non.
Votre ami vous dit: « Les anorexiques, par définition, il faut qu’ils soient de petit poids, proportionnellement à leur taille. C’est donc pas possible qu’ils aient des crises de boulimie, sinon ils prendraient du poids et ils n’atteindraient plus le critère clinique de l’anorexie! » Que pensez-vous de cet énoncé?
Possibilité d’avoir des calories, possibilité que les deux troubles peuvent coexister.
Le pica est un trouble dans lequel un individu mange des substances non-alimentaires (p. ex. du papier ou du sable). Le diagnostic repose donc principalement sur l’observation d’un comportement. Expliquez en quoi ceci diffère de l’évaluation de l’anorexie?
Pas de penser à rapport au poids, mauvaise perception de son poids + petit poids = anorexie et non dans le pica.
Identifiez trois déclencheurs bien établis dans la littérature scientifique pour des crises dans le cadre d’une boulimie.
Émotions négatives, stresseurs interpersonnels, régimes, l’ennui, etc.