Cours 4- La bipolarité Flashcards
Quels sont les impacts cognitifs de l’humeur positive (manie) ?
Réponses rapides, mais augmentation des erreurs (compromis vitesse-précision).DIMINUTION DE L’INHIBITION (impact sur le comportement et les émotions), diminution de l’auto-critique et amnésie partielle (il est fréquent que les souvenirs des épisodes de manie intense soient imprécis ou manquants).
Quels sont les impacts émotionnels de l’humeur positive (manie) ?
affect généralement positif, désinhibition des réponses émotionnelles (peu de contrôle et changements rapides), irritabilité et colère (notamment si contrarié ou confronté). Plein d’énergie
Quels sont les impacts biologiques de l’humeur positive (manie) ?
changements métaboliques importants, surtout au plan du sommeil, de l’énergie et de l’alimentation. Dérégulation importante des cycles naturels (veille-sommeil).
Pourquoi il est difficile de détecter les troubles de l’humeur positive ?
- La consultation volontaire est rare en phase action (souvent référer par un proche ou dans un contexte de contrainte, urgence psychiatrique).
- Dans les stades initiaux du trouble et dans l’hypomanie, il est parfois difficile de distinguer un fonctionnement normal optimal d’un fonctionnement accéléré pathologique
- On va retrouver chez la personne de la négation, manque d’auto-critique et irritabilité: une recette pour des conflits interpersonnels
- Ils sont nettement moins bien connus par le public que les troubles de l’humeur négative (diminution de l’identification et de la sympathie face au trouble).
Dans l’épisode maniaque, en quoi consiste le critère A ?
Une période nettement délimitée durant laquelle l’humeur est élevée (ou irritable) de façon anormale et persistante, PENDANT AU MOINS UNE SEMAINE.
Dans l’épisode maniaque, en quoi consiste le critère B ?
Au cours de cette période, il y a AU MOINS 3 des symptômes suivants (4 si l’humeur seulement irritable):
(1) ↑ estime de soi ou idée de grandeur
(2) ↓ du besoin de sommeil (p. ex. se sentir reposé après 3 heures de sommeil)
(3) Plus grande communicabilité ou désir de parler constant
(4) Fuite des idées ou sensations subjectives que les pensées défilent (5) Distractibilité
(6) ↑ de l’activité orientée vers un but ou agitation psychomotrice
(7) Engagement excessif dans des activités agréables qui ont un fort potentiel d’avoir des conséquences négatives (p. ex. achats compulsifs, investissements risqués, comportements sexuels à risque) +Psychosociale
Dans l’épisode maniaque, en quoi consiste le critère C ?
La perturbation crée une altération du fonctionnement et elle cause des détériorations marquées dans le fonctionnement social et occupationnel ou NÉCESSITE UNE HOSPITALISATION.
Dans l’épisode maniaque, en quoi consiste le critère D ?
Les symptômes NE SONT PAS DUS aux effets physiologiques d’une SUBSTANCE.
*Notez cependant que l’épisode maniaque peut parfois ÊTRE DÉCLENCHER par une substance (p. ex. suite au traitement pharmacologique d’un épisode dépressif majeur chez un patient atteint de trouble bipolaire).
Dans l’épisode hypomaniaque, en quoi consiste le critère A ?
Une période nettement délimitée durant laquelle l’humeur est élevée (ou irritable) de façon persistante et clairement différente de l’état normal, et ce, pendant une portion importante de la journée, PENDANT AU MOINS 4 JOURS.
Dans l’épisode hypomaniaque, en quoi consiste le critère B ?
Même physiologie que l’épisode maniaque.
Dans l’épisode hypomaniaque, en quoi consiste le critère C ?
L’épisode s’accompagne de MODIFICATIONS INDISCUTABLES du fonctionnement (i.e. diverge du fonctionnement normal) moins de conséquence directe.
Dans l’épisode hypomaniaque, en quoi consiste le critère D ?
La perturbation de l’humeur et la modification du fonctionnement sont manifestes pour autrui (jugement d’une personne proche).
Dans l’épisode hypomaniaque, en quoi consiste le critère E ?
La sévérité de l’épisode N’EST PAS SUFFISANTE pour voir une altération marquée du fonctionnement ou la nécessité d’une hospitalisation. (La personne a encore un peu de contrôle)
Dans l’épisode hypomaniaque, en quoi consiste le critère F ?
Les symptômes ne sont pas dus aux effets physiologiques d’une substance.
Vrai ou faux, une personne qui a vécu plusieurs épisodes dépressif majeur mais seulement de manie. Elle n’est pas bipolaire de type II.
Faux, dès que la personne fait soit un épisode de manie ou d’hypomanie, le dx change et devient bipolaire.