Cours 1- Définitions et modèles étiologiques Flashcards

1
Q

Quels sont les principaux aspects de la définition des troubles mentaux par l’OMS ?

A

Cliniquement significative, changement du mode de pensée, de l’humeur (affects) ou du comportement, détresse psychique et/ou altération des fct. mentales. Les anomalies doivent être permanentes ou répétés et cause par une souffrance ou constituer d’un handicap dans un ou plusieurs domaines de la vie courante.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Quels sont les 6 critères principaux afin de définir les troubles mentaux ?

A
  1. Caractère inhabituel
  2. Perception et interprétation erronée de la réalité
  3. Souffrance significative
  4. Comportements autodestructeurs
  5. Dangerosité
  6. Déviance sociale
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Parmi les 6 critères, on retrouve le caractère inhabituel, en quoi consiste-il ?

A

FRÉQUENCE d’incidence d’un symptôme dans la population en génération (combien de fois de le comportement apparait), mais le nombre de répétition n’égale pas une pathologie.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Parmi les 6 critères, on retrouve la perception et l’interprétation erronée de la réalité, en quoi consiste-elle ?

A

Capacité à traiter l’information et à l’interpréter: réalisme et vraisemblance du contenu de la pensée (p. ex. paranoïa, hallucinations).
–>en fonction de l’environnement de la personne.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Parmi les 6 critères, on retrouve la souffrance significative, en quoi consiste-elle ?

A

Détresse de l’individu, tant en durée qu’en intensité. ATTENTION: la détresse
peut-être normale dans certains contextes, dont le deuil, mais une détresse persistante ou chronique ne le sera pas.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Parmi les 6 critères, on retrouve les comportements autodestructeurs, en quoi consistent-ils ?

A

Comportements qui nuisent à l’accomplissement personnel ou encore à la
santé de l’individu. Remarquez que la gravité peut varier de façon importante: tabagisme versus suicide…

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Parmi les 6 critères, on retrouve la dangerosité, en quoi consiste-elle ?

A

Comportements qui mettent la personne ou autrui en danger, selon le contexte et la perception du risque encouru.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Parmi les 6 critères, on retrouve la déviance sociale, en quoi consiste-elle ?

A

Référence aux normes sociales acceptées et à la dimension culturelle.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Qu’est-ce qu’un facteur de risque ?

A

augmentent la probabilité de développer une psychopathologie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Qu’est-ce qu’un facteur de protection ?

A

diminuent la probabilité de développer une psychopathologie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

En quoi consiste la notion d’«interaction» entre les facteurs ?

A

les facteurs s’influencent entre eux et ne sont pas

simplement additifs ou linéaires

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

En quoi consiste les notions de «probabilité vs de causalité» en lien avec les facteurs ?

A

expliquer un comportement ex post facto est
toujours plus facile que de le prédire. Gardez une saine réserve avant de
faire des prédictions sur la base de facteurs de risque et de protection. Pas nécessairement cause à effet (possibilité que la personne n’est pas de facteurs de risques et développer un trouble de santé mentales)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

En quoi consiste la notion «d’événements de vie» en lien avec les facteurs ?

A

parfois, ce sont des évènements ponctuels qui
déclencheront le développement d’une psychopathologie. Il faut être prudent: dire que l’évènement est la cause du trouble peut faire en sorte de négliger des facteurs de risque déjà présents… (inattendu et soudain).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Qu’est-ce qu’un événement de vie ?

A

Expérience qui exige une adaptation ou un changement important (rupture brutale), il peuvent être négatif : augmentation du risque de développer des troubles psychologiques et à une augmentation de la gravité des conditions préexistantes, tant au plan anxieux que dépressif.
Ex: Certains troubles sont définis fondamentalement comme une réponse inhabituelle à un évènement de vie caractérisé (p. ex. SSPT, deuil complexe, troubles de l’adaptation et certains troubles de la personnalité)…

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Donnez quelques exemples de facteurs de protection.

A

Capacité d’auto-contrôle: la capacité de contrôler son attention et d’inhiber lorsque nécessaire = baisse anxiété.
Perception de contrôle : effet protecteur contre l’anxiété.
Activité physique: diminue la dépression chez les adultes et adolescents.
Relation familiales positives : diminue dépression chez les jeunes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Qu’est-ce que l’étiologie ?

A

étude des causes et facteurs des maladies, tant physiques que mentales.

17
Q

En quoi consiste modèles étiologiques ?

A

modèles permettant d’expliquer les causes d’un trouble en prenant en compte des dimensions ou facettes du fonctionnement, typiquement en postulant des interactions entre ces dimensions.

18
Q

À quoi servent les modèles étiologiques ?

A

Reflètent typiquement la perspective de ce que sont les opérations mentales, les facteurs qui les influencent et les connaissances sur le fonctionnement du cerveau et/ou de la pensée humaine.

  • ->évoluent avec les connaissances.
  • ->pas mutuellement exclusifs
  • ->pas vrais, ce sont des représentations des simplifications et des amalgames (approximation).
19
Q

Il existe 3 modèles explicatifs principaux, en quoi consiste le modèle biologique ?

A

Approche : médicale
Niveau d’analyse du comportement pathologique:
Fondements biologiques (p. ex. neurotransmetteurs, lien génotype-phénotype)

20
Q

Il existe 3 modèles explicatifs principaux, en quoi consiste le modèle psychologique ?

A

5 approches:

  • Psychodynamique (conflits inconscients et motivations sous-jacentes)
  • Théories de l’apprentissage (apprentissages à l’origine des comportements)
  • Humaniste (obstacles qui entravent l’actualisation et favorisent les comportements pathologiques
  • Cognitive (distorsions cognitives:croyances, attentes et perceptions de soi et du monde).
  • Socioculturelle (problèmes sociaux comme facteurs de risque (p. ex. niveau socio-économique).
21
Q

Il existe 3 modèles explicatifs principaux, en quoi consiste le modèle biopsychosociale ?

A

Approche : Intégrée

Étude de l’interaction entre les composantes biologiques, psychologiques et socioculturelles.

22
Q

Qu’est-ce qu’un génotype ?

A

les gènes hérités par les parents biologiques.

23
Q

Qu’est-ce qu’un phénotype ?

A

Manifestation observable des gènes.

24
Q

Qu’est-ce qu’une héritabilité ?

A

Proportion de la variance phénotypique attribuable à la variance génétique.

25
Q

Dans le modèle biologique, nous retrouvons l’approche médicale, en quoi consiste-elle ?

A

Centrée sur les modifications biologiques, surtout en terme de neurotransmetteurs et de réseaux neuronaux spécialisés.

26
Q

Donnez un exemple de neurotransmetteur qui influence l’humeur.

A

Sérotonine: peut apparaître chez ceux qui ont une histoire familiale de dépression et ceux qui ont déjà eu des épisodes de dépression.
Possibilité s’il dérèglement de sérotonine = manie.
Impact de l’environnement (dépression saisonnière)

27
Q

Qu’est-ce qui résume l’approche développementale ?

A

Mélange des composantes du modèle bio-psycho-social, mais tient compte de la MATURATION et des facteurs qui modulent cette maturation –>permet d’expliquer les problématiques selon différentes tranches d’âge.

28
Q

Dans l’approche développementale, on retrouve plusieurs plans bio, psycho, etc., quels sont leurs impacts sur la personne ?

A

Influencent l’incidence, la symptomatologie et l’évolution des troubles, y compris des troubles mentaux.

29
Q

Pourquoi il est important de connaître la différence entre la présentation de la dépression à l’enfance et celle ado/adulte ?

A

Parce que les psychopathologies infantiles tendent à être sous dx. La prévalence a des impacts important, car un enfant qui a vécu une dépression dans son enfance est fortement probable d’avoir de nouveaux des épisodes durant l’ado/adulte. La dépression à l’enfance ne ressemble souvent pas à la dépression chez l’adulte (facteurs de risque, évènements stressants)

30
Q

Quels sont les principaux facteurs de risque de la dépression à
l’enfance?

A
  • Stresseurs périnataux
  • Développement anormal des habiletés motrices et sensorielles
  • Instabilité parentale
  • Psychopathologie dans la parenté
  • Génétique ou environnement? Probablement les deux…
31
Q

En quoi consiste l’approche cognitive-comportementale ?

A

Repose sur la relation entre les pensées, les émotions et les comportements.
• Propose comme modèle de base une interactivité entre ce trois composantes. Les interventions sont centrées sur deux domaines:
• les pensées (intervention cognitive) et
• les comportements (intervention comportementale).

32
Q

Quels sont les types de pensées qui sont plus fréquentes dans l’approche cognitive-comportementale ?

A

Perception de soi, des autres ou du monde, la thérapie cognitive vise à modifier les contenus mentaux problématiques, par exemple en les identifiant systématiquement et en les confrontant.

33
Q

Comment l’approche cognitive perçoit la dépression ?

A

Il y a une triade cognitive négative qui est activée par un stress psychologique: elle est caractérisée par des perceptions négatives de : soi (faible estime), du monde (interprétations négative des événements) et de l’avenir (désespoir).

34
Q

Qu’est-ce qui est à faire attention avec la triade cognitive ?

A

Ces biais sont souvent rigides et parfois plus ou moins conscients ou explicites. La thérapie cognitive vise en premier lieu à aider le patient à identifier ces biais cognitifs négatifs.

35
Q

Comment l’approche cognitive perçoit l’anxiété ?

A

es distorsions cognitives sont un facteur de risque pour plusieurs
troubles anxieux et une cible d’intervention de premier plan dans l’approche cognitive.

36
Q

Donnez des exemples de biais liés aux troubles anxieux.

A

• Biais d’interprétation: percevoir des menaces là où il n’y en a pas
• Surestimation de la menace: percevoir que les menaces sont plus
graves ou plus probables qu’elles ne le sont réellement
• Biais de confirmation: orientation de l’attention vers les dangers
et menaces, au détriment du contexte ou d’autres informations non menaçantes
• Les preuves qui confirment les croyances anxiogènes sont sélectionnées et mémorisées, alors que les preuves contraires sont soit ignorées, soit rejetées.

37
Q

L’approche socioculturelle réfère à quel modèle ?

A

Bronfonbrenner: ontho,micro, …

38
Q

Dans quel situation l’approche socioculturelle est intéressante ?

A

Quand on doit tenir compte de l’effet de la culture. Certains sont spécifiques à des groupes culturels, d’autres sont considérés normaux et tributaire d’influence culturelles et de croyances communes et même la notion de santé mental peut être définie de façon différente dans certaines cultures.