Cours 7- Spectre de la schizophrénie Flashcards
Quels sont les 3 phases de la schizophrénie ?
Prodrome, aigu et résiduelle.
Vrai ou faux, la schizophrénie se manifeste vers la fin de l’adolescence.
Vrai, H = 16-25 ans et F = 16-35 ans.
Est-ce qu’on sait quand la maladie commence ?
L’identification précise du début du trouble est souvent ex post facto et imprécise: les premiers symptômes sont non spécifiques et s’installent progressivement.
En quoi consiste la phase prodrome (le développement de la maladie) ?
- Apparition insidieuse et symptômes non spécifiques
- À l’ado : retrait social progressif, réduction des performances scolaires ou professionnelles, comportements d’oppositions envers les parents et des bizarreries comportementales (difficulté à vivre avec les autres, réponses émotionnelles inadaptées, manque de motivation, difficulté de concentration, questions religieuses ou philosophique peut devenir obsédante, peut durer pendant plusieurs semaines ou mois).
Est-ce qu’il a des changements cognitifs dans la phase prodrome ?
Probables, mais difficile à mesurer et prouver empiriquement, car le diagnostic est difficile à établir durant le prodrome. Peuvent toutefois expliquer une baisse du rendement, notamment au plan académique.
En quoi consiste la phase aigu ou active ou psychotique (pic de la maladie) ?
-Caractérisée par des idées délirantes, des hallucinations, ainsi qu’une perturbation marquée des pensées, du comportement et des sensations.
-Très anxiogène, tant pour l’individu que pour ses proches. C’est aussi le moment typique de la première consultation et de l’établissement du diagnostic.
Hospitalisation :
–>personne ne se rend pas compte qu’elle a un problème, donc les proches doivent hospitalisé la personne avec un consentement plus ou moins.
Stigmatisation sociale :
–>À ce titre, il est important de noter que la majorité des schizophrènes n’ont pas de comportements violents. Deux facteurs de risque sont associés à l’agressivité: toxicomanie active et paranoïa.
–> Grosse étiquette par la société.
En quoi consiste la phase résiduelle (en traitement, mais possibilité de rechute aigu) ?
-Les symptômes de cette phase ressemblent à ceux de la phase prodromique et sont caractérisés par des symptômes négatifs et, parfois, des formes atténuées de symptômes positifs. (moins clair)
- Médication joue un rôle IMPORTANT:
• Effet principal de la médication: prévention d’une rechute vers une
phase active, contrôle des symptômes positifs
• … mais: effets secondaires importants, incluant symptômes négatifs.
-ATTENTION aux troubles de l’humeur et idées suicidaires:
•La démotivation, le ralentissement psychomoteur et la diminution des réponses émotionnelles sont un terrain propice pour développer un épisode dépressif. (amène l’isolation, développer idées suicidaires)
• De plus, ne perdez pas de vue que l’acceptation du trouble est très difficile pour plusieurs raisons, par exemple: stigmate social très important, définition de l’identité à l’adolescence, anxiété à l’idée de refaire une crise, impacts sur le choix de carrière, assurances…
En quoi consiste les symptômes positifs (psychotiques) ?
apparition de problèmes dans la pensée. Ces symptômes sont surtout présents dans la phase aigue de la maladie et sont ceux qui sont les plus connus et reconnus: idées délirantes, hallucination, discours désorganisé et comportement désorganisé.
En quoi consiste les symptômes négatifs ?
pertes ou diminutions fonctionnelles, présentes au long cours et associées à des diminutions au plan du fonctionnement cognitif.
En quoi consiste les idées délirantes ?
- Croyances persistantes qui impliquent une interprétation de perceptions ou d’expériences. La conviction face à ces croyances est élevée. On s’intéresse à la rigidité, certitude absolu, malgré les preuves.
- Difficile de faire la distinction entre une idée délirante et une idée affirmée avec force: elle dépend du degré de conviction avec lequel la croyance est soutenue en dépit de preuves contraires évidentes
Il existe plusieurs thématiques variés, en quoi consiste l’idée délirante de PERSÉCUTION ?
la thématique la plus fréquente: impression d’être victime d’autrui, harcelé, poursuivi, espionné ou tourné au ridicule.
Il existe plusieurs thématiques variés, en quoi consiste l’idée délirante de RÉFÉRENCE ?
le sujet croit que certains gestes, commentaires, passages de journaux, ou autres signaux de l’environnement s’adressent spécifiquement à lui.
Il existe plusieurs thématiques variés, en quoi consiste l’idée délirante de JALOUSIE ?
conviction erronée que le partenaire de l’individu est infidèle
Il existe plusieurs thématiques variés, en quoi consiste l’idée délirante de SOMATIQUE ?
le sujet pense être atteint d’une imperfection physique ou d’une affection médicale générale.
Il existe plusieurs thématiques variés, en quoi consiste l’idée délirante RELIGIEUSE ?
le sujet pense être investi d’une mission divine ou être témoin participant à des évènements religieux (fin des temps, miracles).
Il existe plusieurs thématiques variés, en quoi consiste l’idée délirante ÉROTOMANIAQUE ?
le sujet pense être aimé par autrui, typiquement par une personne influente ou populaire, alors qu’aucun signe objectivable ne supporte cette idée.
Il existe plusieurs thématiques variés, en quoi consiste l’idée délirante MÉGALOMANIAQUE ?
surestimation marquée de ses capacités et qualités.
Quels sont les formes particulières d’idée délirante ?
Folie à deux, délire de Capgras (entourage a été changé par des sosies), syndrome de Cotard (la personne est convaincu est morte) et syndrome de Fregoli (persécuteur qui change tjrs d’apparence).
En quoi consiste l’hallucination ?
- Perception sensorielle, vécue comme réelle, mais en l’absence de stimulation externe.
- Consciente ou non.
- Pas tjrs signe d’un trouble de la pensée ou d’un intoxication (p. ex. hallucinations hypnagogiques et hypnopompiques, phénomène Ganzfeld, syndrome de Charles Bonnet).
- Les hallucinations visuelles et somesthésiques sont plus souvent associées à des intoxications (incluant usage récréatif de substances) alors que les hallucinations auditives – notamment verbales – sont plus fréquentes dans les troubles de la pensée, dont la schizophrénie.