Psychologie des dominés - Discrimation perçue Flashcards

1
Q

Basiquement, comment peut-on définir la discrimination?

A

Comme le traitement ou le résultat obtenu ou subi sur la base de son appartenance catégorielle ou groupale

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2
Q

Citez différents facteurs qui peuvent entraîner une discrimination (citez-en au moins 3)

A
  • La race, ethnie, langue
  • Le genre
  • L’âge
  • La classe sociale
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3
Q

Citez différents agents possible de la discrimination (citez-en au moins 2)

A
  • Les membres de groupes dominants, majoritaires
  • Les autorités, institutions
  • Les employeurs
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4
Q

Citez au moins 2 des effets possibles de la discrimination

A
  • Des niveaux d’estime de soi, tant individuels que collectifs plus faibles
  • Un sentiment d’impuissance, de rejet et d’exclusion
  • Un sentiment de manque d’autonomie
  • Des sentiments de bien-être plus faibles
  • Plus de problèmes de santé mentaux et physiques
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5
Q

Que risque donc d’entraîner la discrimination faite sur les groupes dominés?

A

La mise en oeuvre de stratégies de protection

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6
Q

Est-il vrai que la discrimination peut être vécue différemment selon les individus?

A

Oui

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7
Q

Qu’est-ce qui est susceptible d’influencer la manière de vivre la discrimination des individus?

A

L’attribution qu’ils ont font, soit interne, soit externe

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8
Q

Pour les groupes dominés, comment est vécue généralement la discrimination?

A
  • Comme stable et fréquente
  • Comme incontrôlable
  • Comme un phénomène renvoyant une image négative de soi-même
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9
Q

Est-ce fondé d’avancer que lorsqu’on est discriminer on va une estime de soi diminuée?

A

Oui

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10
Q

Que tente de mettre en lumière l’expérience “Social Stigma and Self-Esteem: The Self-Protective Properties of Stigma” de J. Crocker et B. Major?

A

Des stratégies possibles de protection face à la discrimination

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11
Q

A la suite de l’expérience “Social Stigma and Self-Esteem: The Self-Protective Properties of Stigma” de J. Crocker et B. Major, quelles sont les 3 stratégies de protection possibles face à la discrimination?

A
  • Une comparaison sociale vers le bas
  • Un désengagement
  • La reconnaissance de la discrimination
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12
Q

A la suite des 3 stratégies de protection mise en évidence au sein de l’expérience “Social Stigma and Self-Esteem: The Self-Protective Properties of Stigma” de J. Crocker et B. Major, à quoi fait référence la stratégie “comparaison sociale vers le bas”?

A

A une comparaison sociale non-menaçante. On se compare avec des individus ou groupes moins bien positionnés afin d’acquérir une meilleure identité sociale, ainsi que préserver l’estime de soi.

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13
Q

A la suite des 3 stratégies de protection mise en évidence au sein de l’expérience “Social Stigma and Self-Esteem: The Self-Protective Properties of Stigma” de J. Crocker et B. Major, nous avons pu voir qu’au de la stratégie “comparaison sociale vers le bas”, il y a 2 types de comparaison sociale non-menaçante, quelles sont-elles?

A
  • Comparaison intragroupe

- Comparaison intergroupe

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14
Q

A la suite des 3 stratégies de protection mise en évidence au sein de l’expérience “Social Stigma and Self-Esteem: The Self-Protective Properties of Stigma” de J. Crocker et B. Major, quelle est l’idée d’une comparaison intragroupe dans la stratégie “comparaison sociale vers le bas”?

A

On se compare aux autres membres stigmatisés de notre groupe afin de se dire que l’on est pas seul

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15
Q

A la suite des 3 stratégies de protection mise en évidence au sein de l’expérience “Social Stigma and Self-Esteem: The Self-Protective Properties of Stigma” de J. Crocker et B. Major, quelle est l’idée d’une comparaison intergroupe dans la stratégie “comparaison sociale vers le bas”?

A

On se compare à des groupes moins bien lotis que nous pour acquérir une identité sociale positive

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16
Q

A quelle théorie la stratégie “comparaison sociale vers le bas” mise en avant dans l’expérience “Social Stigma and Self-Esteem: The Self-Protective Properties of Stigma” de J. Crocker et B. Major peut-elle nous faire penser?

A

A celle de Staerklé et Politi (compléter avec le nom)

17
Q

Est-il vrai que ce comparer “vers le bas” permet de faire des comparaisons non-douloureuse?

A

Oui

18
Q

A la suite des 3 stratégies de protection mise en évidence au sein de l’expérience “Social Stigma and Self-Esteem: The Self-Protective Properties of Stigma” de J. Crocker et B. Major, à quoi fait référence la stratégie “désengagement sélectif”?

A

Au fait que les individus décident de se désengager intentionnellement des dimensions où le groupe est peu ou pas efficace

19
Q

Que risque d’entraîner la stratégie “désengagement sélectif” mis en évidence au sein de l’expérience “Social Stigma and Self-Esteem: The Self-Protective Properties of Stigma” de J. Crocker et B. Major?

A

Un changement de dimensions de comparaison

20
Q

A quelle théorie la stratégie “désengagement sélectif” mise en avant dans l’expérience “Social Stigma and Self-Esteem: The Self-Protective Properties of Stigma” de J. Crocker et B. Major peut-elle nous faire penser?

A

A la théorie de l’identité sociale, plus précisément à la créativité sociale

21
Q

A la suite des 3 stratégies de protection mise en évidence au sein de l’expérience “Social Stigma and Self-Esteem: The Self-Protective Properties of Stigma” de J. Crocker et B. Major, que risque d’entraîner un “désengagement sélectif” chronique et permanent?

A

Une désidentification

22
Q

A la suite des 3 stratégies de protection mise en évidence au sein de l’expérience “Social Stigma and Self-Esteem: The Self-Protective Properties of Stigma” de J. Crocker et B. Major, quel est le risque de se lancer dans une stratégie de “désengagement sélectif”?

A

Un cercle vicieux de mauvaises performances, désengagement dans des domaines clés pour la réussite sociale, perpétuation des inégalités

23
Q

A la suite des 3 stratégies de protection mise en évidence au sein de l’expérience “Social Stigma and Self-Esteem: The Self-Protective Properties of Stigma” de J. Crocker et B. Major, à quoi fait référence la stratégie “attribution de ses résultats à la discrimination”?

A

Au fait que les individus se trouvent dans une situation constante d’ambiguïté attributionnelle, en gros doivent-ils les attribuer à eux-mêmes ou à la discrimination?

24
Q

Au sein de la stratégie “attribution de ses résultats à la discrimination” propre à l’expérience “Social Stigma and Self-Esteem: The Self-Protective Properties of Stigma” de J. Crocker et B. Major, à quoi peut donc renvoyer l’ambiguïté attributionnelle?

A

Au fait que les individus ne savent pas si leurs mauvais résultats sont dus à eux-mêmes ou à la discrimination

25
Q

A la suite des 3 stratégies de protection mise en évidence au sein de l’expérience “Social Stigma and Self-Esteem: The Self-Protective Properties of Stigma” de J. Crocker et B. Major, à quoi fait référence l’hypothèse de l’écartement au sein de la stratégie d’“attribution de ses résultats à la discrimination”?

A

Que le fait d’attribuer ses mauvais résultats à la discrimination aurait des effets précis

26
Q

Au sein de la stratégie “attribution de ses résultats à la discrimination” propre à l’expérience “Social Stigma and Self-Esteem: The Self-Protective Properties of Stigma” de J. Crocker et B. Major, quels sont les effets de l’hypothèse de l’écartement?

A

Attribuer des mauvais traitements / résultats à la discrimination 
« écarte » le soi comme cause de l’événement négatif ce qui entraîne :

  • Une déresponsabilisation
  • Diminue la perte de l’estime de soi due à l’échec 

27
Q

Au sein de la stratégie “attribution de ses résultats à la discrimination” propre à l’expérience “Social Stigma and Self-Esteem: The Self-Protective Properties of Stigma” de J. Crocker et B. Major, quels sont les effets bénéfiques de l’attribution externe de la discrimination?

A

Permet de protéger son “soi” car il n’est plus la cause des mauvais résultats

28
Q

Quel est un des problèmes propre à l’hypothèse de l’écartement qui provient de la théorie de l’identité sociale?

A

La discrimination est aussi interne, car elle est due à l’appartenance à un groupe qui fait partie de son identité. En d’autres termes, l’individu est forgé par l’appartenance au groupe discriminé

29
Q

Est-il justifié de dire que reconnaître sa discrimination est facile?

A

Faux, c’est douloureux et coûteux

30
Q

Pourquoi peut-on dire que reconnaître sa discrimination est douloureux et coûteux?

A

Car ça entraîne:

  • un sentiment de perte de contrôle sur son destin, sentiment 
d’impuissance
  • des rappels constants de son statut déviant, différent, inférieur
31
Q

Est-il justifié d’avancer que les 3 stratégies mises en évidence par J. Crocker et B. Major entraîne que les individus remettent en cause la discrimination?

A

Non, au contraire, ça entraîne une perpétuation de la discrimination

32
Q

Quelle est le résultat de l’expérience EJSP de Schmitt, Branscombe & Postmes?

A

Que la discrimination amène à des sentiments défavorables par rapport à soi même et à son groupe d’appartenance

33
Q

Dans quels cas attribuer son échec et ses résultats défavorables à la discrimination serait-il efficace pour améliorer son bien-être psychologique, d’après l’expérience EJSP de Schmitt, Branscombe & Postmes?

A
  • Lorsqu’il est impossible nier l’existence de la discrimination (situation non-ambiguë) où la discrimination est clairement évidente et sans ambiguïté
  • Lorsque la discrimination est instable, résultant de l’action discriminatrice d’individus isolés. Cas où la discrimination ne reflète pas la vision plus large de la société
34
Q

Quelle est une manière efficace de faire face à la discrimination l’expérience EJSP de Schmitt, Branscombe & Postmes?

A

L’affirmation de l’identité collective du groupe discriminé

35
Q

L’expérience EJSP de Schmitt, Branscombe & Postmes conteste-t-elle les résultats des recherches de Crocker et Major?

A

Oui