Prise En Charge Des Détresses Respiratoires: Physio-Dx Flashcards

1
Q

ALERTE D’EXAMEN

Qu’est-ce qu’une cyanoe?

A

Concentration de désoxy-hémoglobine >5 g/dL, (traduisant un défaut d’hématose)

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2
Q

ALERTE D’EXAMEN

Quels sont les deux types de cyanose?

A
  1. Cyanose artérielle: Hypoperfusion des poumons (défaut d’oxygénation pulmonaire), classiquement visible au niveau de la face (muqueuses bleutées)
  2. Cyanose veineuse: débit sanguin dans les veines trop faible, classiquement visible à la partie caudale/postérieure de l’animal (varices, «signe de l’araignées»)
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3
Q

Quelles sont les 2 fonctions distinctes de la fonction respiratoire? Les définir et dire de quoi elles dépendent.

A
  1. Fonction de ventialtion: renouvellement d’air dans les voies aériennes (nasopharynx aux alvéoles) = élimination du CO2, dépend de l’efficacité de la mécanique ventilatoire
  2. Fonciton d’hématose: l’oxygène passe dans le sang et est capté = captation de l’O2, dépend de l’intégrité de la fonciton alvéolo-capillaire et de l’aspect circulatoire (perfusion des poumons)
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4
Q

Ces fonctions respiratoires déterminent les stratégies thérapeutiques. Que fait-on en cas de problème ventilatoire ou d’hématose?

A

Problème ventilatoire: ventiler

Problème d’hématose: optimiser la perfusion des poumons

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5
Q

Une détresse respiratoire est-elle toujours QUE d’origine respiratoire? Justifier

A

Une détresse respiratoire n’est PAS toujours que d’origine respiratoire.

Un animal peut être en tachypnée, voir dyspnée, sans avoir atteinte de la ventilation ou de la fonction méatosique, ça peut être seulement du à une douleur (ex. Fracture de patte).

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6
Q

Les détresses respiratoires sont auto-aggravantes, expliquer.

A

En tachypnée l’animal respire plus vite, donc on diminue le volume respiratoire et donc la régulation thermique. L’animal tombe en coup de chaleur, qui augment à nouveau la fréquence respiratoire..

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7
Q

Retenir qu’une atteinte respiratoire primaire est urgente jusqu’à preuve du contraire. Sachant cela qu’est-ce qu’on doit faire?

A

On doit faire venir l’animal et faire un examen clinique complet.

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8
Q

A. Les détresses respiratoires représentent quelle proportion des incidents péri-anesthésiques?

B. Elles sont aussi une cause fréquente d’________. Pourquoi?

C. De quoi dépend l’intensité?

A

A. 1/4 des incidents péri-anesthésiques

B. Cause fréquente d’urgence: elles induisent une hypoventilation et une hypoxémie

C. L’intensité dépend de la cause et de la sévérité

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9
Q

Il faut bien distinguer les détresses: définir et l’action
A. Vraie
B. Relative

A

A. Vraie: atteinte réelle du système respiratoire, à traiter

B. Conséquence d’une compensation de l’organisme, soutenir sous peine d’aggraver d’autres détresses

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10
Q

Tout animal endétresse respiratoire, quel que soit sa saturation, nécessite… ?

A

Un apport d’oxygène qu’il faut mettre en place

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11
Q

Ou peuvent se situer les anomalies/affections menant aux détresses respiratoires?

A
  1. Anomalies de la commande centrale
  2. Affections des voies aériennes supérieures
  3. Affection des voies aériennes profondes
  4. Affection des annexes mécaniques
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12
Q

ANOMALIES DE LA COMMANDE CENTRALE

A. Quelles est la conséquence?
B. Donner des exemples

A

A. Conséquences ventilatoires, entraînant l’accumulation du CO2 = hypercapnie

B. Anesthésie générale, intoxication, traumatisme crânien, oedème cérébral, médicaments, hypothermie, hyperthermie…

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13
Q

AFFECTIONS DES VAS

A. Qu’est-ce que cela concerne?
B. Donner des exemples d’affectations des VAS

A

A. Concerne l’oropharynx et la trachée jusqu’è l’entrée des grosses bronches

B. Macroglossie, syndrome brachycéphale, inflammation, CE, collapsus trachéal

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14
Q

AFFECTIONS DES VAP

A. Qu’est-ce que cela concerne?
B. Donner des exemples d’affectations des VAP

A

A. Inflammations des bronches et des bronchioles

B. Bronchite, bronchiolite, bronchospasme inflammatoire, allergique, toxique, infectieuse, CE fins, atteintes mucocilliaires, torsion pulmonaire

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15
Q

AFFECTION DES ANNEXES MÉCANIQUES
A. Qu’est-ce que cela concerne?
B. Donner des exemples d’affectations des annexes

A

A. Annexes qui particiepent à la mécanique ventilatoire

B. Atteintes pleurale/médiastinale (liquides, air, pus, sang, masses…), gène mécanique du diaphragme, anomalies du diaphragme (hernie, traumatisme), atteintes musculaires (paralysie, myasténie, AG…)

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16
Q

A. Le renouvellement d’air est sutout là à quelle fin? Expliquer.

B. Dans quelle situation se retrouve-t-on lors d’hypoventilation?

A

A. Pour éliminer le Co2, et non pas pour récupérer l’O2. Le CO2 est très diffusible et même si l’espace alvéolo-capillaire est en mauvais étate. Le O2 est très peu soluble et très peu diffusible.

B. Hypercapnie

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17
Q

Quels sont les (2) systèmes de régulation de la ventilation pulmonaire? Qu’est-ce qui provoque leur activation

A
  1. Chémoréflexe central: activé lors d’augmentation de la concentration en CO2 dans le sang (PpCO2)
  2. Chémoréflexe périphérique: activé de diminution de la concentration en O2 dans le sang (PpO2)
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18
Q

A. Quel réflexe est dominant normalement?
B. Chez les hommes fumeurs et les brachycéphales quel réflexe est dominant? Pourquoi?
C. Dans quelle situation doit on surveiller l’animal très attentivement? Pourquoi?

A

A. Dominance centrale

B. Dominance périphérique, ils sont habitués à l’hypoxie chronique

C. On va surveiller très attentivement un animal dont la régulation se fait uniquement par le réflexe périphérique, si le central est totalement inactivé, puisqu’il va parfois s’arrêter de respirer lorsqu’on le place sous O2.

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19
Q

A. Est-ce qu’une détresse respiratoire se traduit automatiquement en hypercapnie?

B. Les compensations sont temporaires.. éventuellement que se passe-t-il?

A

A. Détresse respiratoire ne signifie pas toujours hypercapnie; tant que la régulation est efficace on peut même rentrer en hypocapnie.

B. Les compensations sont temporaires, éventuellement on a apparition du cortège de détresse respiratoire: l’animal se fatigue et on a une hypoxie au niveau des muscles respiratoires. On peut avoir un échauggement pouvant conduire au coup de chaleur.

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20
Q

Les échanges gazeux, et surtout ceux de l’O2, sont conditionnés par l’intégrité de la _____________________________, et donc du __________.

A

Les échanges gazeux, et surtout ceux de l’O2, sont conditionnés par l’intégrité de la barrière alvéolo-capillaire, et donc du surfactant.

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21
Q

A. Qui est concerné par les anomalies de surfactant?

B. Comment peuvent-elles être évitées?

C. Qu’est-ce qui gène réellement lA’nimal qui a de l’eau dans les poumons?

A

A. Les prématurés

B. Accélérer la production de surfactant avant la mise bas: injection de cortisol avant mise bas.

C. C’est le fait que le surfactant soit dilué.

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22
Q

Résumer les étapes de prise en charge clinique suivant l’organisation classique

A
  1. Phase d’observation au moment de l’admission: examen clinique (ABCDEE) et MDB
  2. Réanimation initiale: stabilisation par enjeux généraux (ORDRE) +/- enjeux spécifiques
  3. Évaluation secondaire: poursuite des investigations
  4. Décision: sortie/soins intensifs/chirurgie/euthanasie
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23
Q

Qu’est-ce qui doit être compris dans le MDB?

A

MDB classique: température et Hte

+examens ajustés selon le cas clinique en particulier

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24
Q

Quel outil du vétérinaire reste le meilleur en urgence? Est-il toujours efficace?

A

L’oxygène, qui est toujours une bonne idée, mais ne veut pas dire qu’il sera efficace.

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25
Q

Que faut-il garder en tête si on décie de laisser sortir l’animal après l’évaluation secondaire?

A

Garder en tête que, même s’il ne l’est pas pour l’instant, l’aniaml peut toujours tomber en sitation d’urgence dans les heures, voir les jour, qui suivent.

26
Q

Qu’est-ce qui nous fait suspecter la présence d’une détresse respiratoire?

A

C’est une anomalie de la façon de respirer: tachypnée, solicitation des muscles intercostaux, respiration courte, respiration active à l’inspiration

27
Q

Pour le diagnostice on doit catégoriser la dyspnéer et apporter ces (3) précisions

A
  1. Localisation
  2. Sévérité/gravité
  3. Étiolgogie
28
Q

LOCALISATION

Il existe 2 types de dyspnées, lesquelles (et sous-types)? Définir.

+ On ajoute la notion sonore dans la différenciation de ces deux types de dyspnées

A
  1. Dyspnée obstructive: rapport modificié des temps inspiratoire/expiratoire. + sonores à distance (sauf parfois la dyspnée expiratoire)
    - inspiratoire
    - expiratoire
    - mixte
  2. Dyspnée restrictives: raport normal des temps inspiratoire/expiratoire mais la respiration est plus rapide et de plsu faible amplitude avec intervention des muscles costaux et abdominaux. + silencieuse à distance
29
Q

LOCALISATION

Quelle localisation chacun de ces types de dyspnée traduit-il?

A

Inspiratoire: appareil respiratoire haut
Expiratoire: appareil respiratoire bas
Mixte: aucune information
Restrictive: atteinte profonde de l’abres respiratoire et des annexes

30
Q

DYSPNÉES OBSTRUCTIVES INSPIRATOIRES
A. Comment les temps inspiratoire/expiratoire sont-ils modifiés?
B. Précisions sur la sonorité et localisation
C. C’est typiquement quel syndrome?
D. Donnez un exemple de stridor
E. Donnez grossièrement le Ddx

A

A. Temps inspiratoire augmenté et expiratoire raccourci

B. Bryante à distance

  • Stertor (et possibilité d’éternuement): atteinte naso-pharyngée
  • Stridor: atteinte trachéale extra-thoracique

C. Typiquement le Syndrome brachycéphale

D. Paralyse laryngée

E. DDx: Naso-pharyngé, laryngée, trachéale extra-thoracique

31
Q

DYSPNÉES OBSTRUCTIVES EXPIRATOIRES
A. Comment les temps inspiratoire/expiratoire sont-ils modifiés?
B. Précisions sur la sonorité et localisation
C. Qu’est-ce qu’on peut observer
D. Elle peut parfois aussi être bruyante à distance avec un bruit caractéristique, lequel?
E. Donnez grossièrement le Ddx

A

A. Temps inspiratoire raccourici et expiratoire rallongé

B. Souvent silencieuse à distance masi bruyante à l’auscultation, traduisant une atteinte/obstruction profonde

  • bruits graves: atteinte des bronches
  • bruits aigus:atteinte des bronchioles

C. On peut observer une poussée abdominale et/ou un écartement costal

D. Bruit caractéristique dit «de canard» avec un certain vibrato

E. Ddx: trachée/bronches (intra-thoracique), bronche/bronchioles

32
Q

DYSPNÉES OBSTRUCTIVES MIXTES
A. Comment les temps inspiratoire/expiratoire sont-ils modifiés?
B. Précisions sur la sonorité et localisation
C. Donnez grossièrement le Ddx
D. De quelle espèce faut-il se méfier et pourquoi?

A

A. Les temps inspiratoire et expiratoire sont augmentés

B. Peu bruyante, on entend parfois un sifflement en fin d’expiration; ne permet pas d’orienter le Dx

C. Ddx: trachée/bronches (intra-thoracique), bronhe/bronchioles, parenchyme pulmonaire, espace pleural, affection non pulmonaire

D. Le Fe est fourbe, sa dyspnée est souvent très fugace.

33
Q

Pour orienter le Dx… quel genres d’atteintes seront bruyantes et lesquelles seront silencieuses?

A

Bruyante: atteintes du tissu pulmonaire ou des voie aériennes

Silencieuse: atteintes non pulmonaires

34
Q

DYSPNÉE RESTRICTIVE
A. Comment la respiration est-elle modifiée?
B. Précisions sur la sonorité et localisation
C. À quoi l’atteinte est souvent associée?
D. Donnez des exemple
E. Donnez grossièrement le Ddx

A

A. Les temps inspiratoire/expiratoire sont normaux, mais surtout on a une amplitude réduite.

B. Silencieuse, même au stétoscope: atteinte profonde et étendue

C. Associée à une discordance

D. Épanchement pleural (ex. Pyothorax), dyspnées restrictives lors de réveil anesthésique (amplitude respiratoire réduite)

E. Ddx: parenchyme pulmonaire, espace pleural, espace médiastinal, atteinte pariétale (non pulmonaire)

35
Q
LOCALISATION
A. Quel autre élément clinique et à repérer? (Autre le type de dyspnée) 
B. Définir 
C. Dans quels types de dyspnées est-ce observé? 
D. Valeur sémilogique (localisation) 
E. Condition pour la valider? 
F. Particularité des Fe
G. Ddx
A

A. La discordance

B. Désynchronisation des mouvements thoraciques et abdominaux qui sont en contrastes de phases.

C. Dyspnée obstructive expiratoire ou mixte et lors de dyspnée restrictive

D. Atteinte diaphragmatique ou annexes pleurales

E. Valable seulement si l’animal est en position quadrupède ou en décubitus strenal

F. Peuvent présenter des discordances épisodiques, à repérer!

G. Ddx: dysfonction diaphragme, réduction expansion pulmonaire

36
Q

CONNAÎTRE LE LOGIGRAMME «CLINIQUE» (page 15 sur 30 de la ronéo)

A
  1. Phase d’observation: commémoratifs + anamnèse (antécédents de toux/troubles cardiaque, évolution)
  2. Sonorité + définition des dyspnées: bruyante ou silencieuse?
  3. Si bruyante: à quel temps?
  4. Pour les dyspnées obstructive mixte ou restrictive: y a-t-il présence de discordance?
  5. Évaluer la sévérité: quel est l’impact sur la ventilation et l’hématose?
37
Q

SÉVÉRITÉ/GRAVITÉ

Comment est-elle évaluée?

A

Évaluation des conséquences sur la ventialtion (élimination du CO2) et sur l’hématose (captation de l’O2)
+ Autres signes respiratoires traduisant la sévérité
+Autres signes cliniques traduisant une atteinte des grandes fonctions

38
Q

SÉVÉRITÉ/GRAVITÉ

Quels signes respiratoires peuvent nous aider à traduire une sévérité? C’est à dire que si on voit ces symptôme l’animal est dans un état grave.

A
  • apnée
  • efforts respiratoires très marqués
  • cyanose
  • hémoptysie, épistaxis
  • bouche ouverte (Fe), orhtopnée, souffle labial
  • dyspnée aggravée par la palpation
  • hyperpnée, mouvements paradoxaux (ex. volets costaux)
  • plaies
  • bradypnée/tachypnée intense
  • rythme respiratoire particuliers
39
Q

SÉVÉRITÉ/GRAVITÉ

A. Quels signes cliniques, traduisant une atteinte des grandes fonctions, qui peuvent nous aider à traduire une sévérité? Selon quelle démarche sont-ils recherchée?
B. Ces signes sont-ils cause ou conséquence?
C. Que peuvent-ils indiquer?

A
A. Recherche selon la démarche ABCDEE
C (Cardio-circulatoire):
-tachycardie
-irrégularité du pouls, turgescence jugulaire et/ou saphène
-anomalie TRC, couleur des muqueuses
-pouls métatarsien
-syncope 
D (signes neuro):
-vigilence réduite
-convulsions
-hypo/hyperthermie
-hypoxie 
E (emunctory fonction):
-hépatomégalie, organomégalie, épnahcement abdominal
-dilatation gastrique
-dilatation abdominale 
E (External examination)
-plai, traumatisme
-morsue, blessure 
-emphysème 

B. Ces signes cliniques peuvent être cause ou conséquence

C. Ils peuvent indiquer une adaptation

40
Q

MDB

Quels sont les (3) objectifs?

A
  1. Préciser la sévérité d’un point de vue ventilatoire et hémostasique
  2. Identifier les facteurs aggravants ou déclenchants
  3. Préciser la nature ou l’origine de l’atteinte ou de la détresse respiratoire
41
Q

ÉVALUATION DE LA SÉVÉRITÉ

Énoncer les méthodes utilisées, non-invasives et invasives, en précisant quelle est la méthode de référence

A

Non-invasives:

  • oxymétrie pulsée
  • capnograpnie

Invasive:
-gazométrie artérielle (méthode de référence)

42
Q

ÉVALUATION DE LA SÉVÉRITÉ, Oxymétrie pulsée
A. Quel est le principe?
B. Quelle information cela nous apporte?
C. Que doit-on retenir?
D. À quoi peut être due l’hypoxémie?
E. Intérêt diagnostic
F. Comment doit-on interpréter SpO2 >95%?
G. Comment doit-on interpréter SpO2 <95%?
H. Résumer le fonctionnement
I. Quels sont les limites?

A

A. Mesure de SpO2 (Saturation pulsée en O2, SpO2 = HbO2/(Hb + HbO2), en % approche de SaO2).

B. Renseigne sur le pourcentage d’Hb ayant fixé l’O2

C. Retenir qu’il y a un problème si SpO2 <95%, la détresse respiratoire a alors un impact sur l’hématose. Ne pas oublier que même si on a une bonne SaO2 on met sous Oxygène. C’est la fraction dissoute en O2 qui compte, et c’est cette fraction qu’on augmente en plaçant l’animal sous O2.

D. À un défaut de saturation ou à un défaut d’hémoglobine (anémie)

E. Identifier la surface atteinte et monitorer l’oxygénothérapie. L’information est obtenue en quelques minutes

F. SpO2 >95%: normoxie si Ht normal

G. SpO2 <95%: hypoxémie même si Ht normal

H. Capteur avec deux surfaces, émettrice et réceptrice, placé en zone glabre, peu ou non pigmentée. Nécessite un contact maximal entre diode et peau et une quantité de tissu intercalé suffisante. L’amplitude du tracé dépend de la perfusion tissulaire. Astuce: ajout d’une compresse humide sur l’oreille du Fe.

I. La mesure est faussée en cas d’arrêt cardiaque, d’hypothermie, de vasoconstriction ou d’ictère. Nécessite aussi des informations sur l’hémoglobinémie.

43
Q

ÉVALUATION DE LA SÉVÉRITÉ, Capnographie
A. Quel est le principe?
B. Quelle information cela nous apporte?
C. Résumer le fonctionnement
D. À quoi correspond l’hypo-ventilation et l’hyperventilation?
E. Quels sont les deux méthodes pouvant être utilisées?

A

A. Mesure en continue du CO2 dans les voies aériennes.

B. Savoir si l’animal hyper/hypo/normo ventile, traduisant l’existance d’une atteinte ventilatoire

C. Au début on a 0 CO2 = inspiration, puis à l’expiration il y a augmentation progressive du taux de CO2 qui vient des bronches et des bronchioles puis atteinte d’un plateau correspondant à l’air en provenance des alvéoles. Ensuite il y a a nouveau inspiration avec chute brutale du taux de de CO2 = point d’inflexion auquel l’appareil mesure le CO2 en fin d’expiration.

D. Hypo-ventilation = défaillance ventilatoire qui n’est pas compensée / Hyperventilation - défaillance respiratoire compensée au poind de faire baisser le CO2.

E. Méthodes de capnographie

  • Mainstream: mesure directe dans le flux à la sortie de la sonde endotrachéale (animaux anesthésiés)
  • Sidestream: mesure permanente de l’air qui sort de la bouche/narines grâce à un masque, affichage un peu décalé (monitoring sur animal hospitalisé)
44
Q

ÉVALUATION DE LA SÉVÉRITÉ, Gazométrie artérielle
A. Quelle information cela nous apporte?
B. Résumer la méthode
C. Contre-indication

A

A. Donne toutes les informations dont on a besoin en tant qu’indications sur les différentes fonctions et permet l’identification de la zone défaillante:

  • PaCO2 (CO2 dissous dans le sang) = ventilation
  • PaO2 (O2 dissous dans le sang) = hématose
  • Rapport PaO2/FiO2 (fraction inspirée en O2; normale 4,5-5) = fonctionnalité de l’espace alvéolo-capillaire et gradient de la sévérité de l’atteinte
  • SaO2 = efficacité globale permettant la saturation de l’Hb
  • Hb = capacité de transport de l’O2

B. Réaliser un ponction artérielle. Si on ponctionne une grosse artère (ex. Fémorale) il y a des risques d’hématome donc prendre les précautions techniques et d’asepsie. Ponctionnner plutôt les artères métatarsiennes.

C. À ne pas faire ne cas de troubles de l’hémostase.

45
Q

ÉVALUATION DE LA SÉVÉRITÉ, Gazométrie artérielle et le rapport P/F
A. Qu’est-ce qui va faire baisser le rapport?
B. Que signifie un rapport P/F bas?
C. Comment doit-on interpréter un rapport P/F < 3, 5?
D. Comment doit-on interpréter un rapport P/F < 2?

A

A. Ce qui fait baisser la PaO2: perte de surfactant, diminution de l’espace intertitiel,défaut de perfusion dans les alvéoles

B. Atteinte de l’espace alvéolo-capillaire, et plus le rapport est bas plus l’atteinte est importante

C. Rapport P/F < 3,5 : anomalie

D. Rapport P/F < 2 : très grave

46
Q

RECHERCHE DE FACTEURS AGGRAVANTS/DÉCLENCHANTS

Énoncer ces (4) facteurs

A
  1. Température corporelle
  2. Ht/Hb
  3. Ionogramme et A/B
  4. ECG
47
Q

RECHERCHE DE FACTEURS AGGRAVANTS/DÉCLENCHANTS, Température corporelle
A. Pour quelles raisons est-ce qu’on la mesure?
B. Particularité chez Eq

A

A. Raisons pour la mesurer

  • peut être cause (réponse à l’hyperthermie par hyperventilation)
  • peut être résultat d’une détresse respiratoire (risque de coup de chaleur en cas d’hypoventilation)

B. Eq: thermorégulation principalement par sudation donc on a rarement le lien entre la ventilation et la température

48
Q

RECHERCHE DE FACTEURS AGGRAVANTS/DÉCLENCHANTS, Hc/Hb
A. Qu’est-ce qu’on recherche?
B. Dans quelle situation la cyanose sera-t-elle incisible cliniquement?

A

A. Anémie qui est facteur pouvant aggraver voir déclencher la dyspnée

B. La cyanose sera cliniquement invisible si on aune anémie conjointe

49
Q

RECHERCHE DE FACTEURS AGGRAVANTS/DÉCLENCHANTS, Ionogramme et A/B
A. Qu’est-ce qu’on recherche?
B. Expliquer le lien avec la kaliémie

A

A. Des anomalies qui peuvent être la cause ou la conséquence d’une détresse respiratoire, entre autre la kaliémie

B. Les perturbations de la kaliémie font une moindre efficacité des muscles striés donc des muscles respiratoire

50
Q

RECHERCHE DE FACTEURS AGGRAVANTS/DÉCLENCHANTS, ECG
A. Dans quels cas des troubles du rythme cardiaque vont-ils apparaître?
B. Quand doit-on réaliser un ECG?
C. Il faut savoir sir l’ECG sur l’écran de scope, comment fait-on cela?

A

A. Cas d’apparition de troubles du rythme

  • traumatismes (atteintes thoraxiques) entre 1h et 48h post-trauma
  • cardiopathies

B. Un ECG doit être réalisé en toutes situations de détresse respiratoire

C. Analyse morphologique de la courbe. On se demande toujours OAP = Origine, mode d’apparition, particularités morphologiques. On commence par lire les QR puis les P

51
Q

RECHERCHE DE FACTEURS AGGRAVANTS/DÉCLENCHANTS, ECG

Il y a certaines prédispositions raciales pour les cardiopathies, entre autre chez le Boxer. Quels troubles du rythme cardiaque sont observés?

A

ESV (extrasystole ventriculaire) et arythmies supraventriculaires

52
Q

RECHERCHE DE FACTEURS AGGRAVANTS/DÉCLENCHANTS, ECG exemples
A. À quoi peut ressembler l’ECG d’un traumatisme thoracique? Comment allons-nous traiter?
B. À quoi peut ressembler l’ECG d’une dyspnée/essoufflement? Quelle hypothèse peut être faite?
C. À quoi peut ressembler l’ECG d’une dyspnée aigue/syncope?

A

A. Traumatisme thoracique: rythme sinusal avec phase de tachycardie ventriculaire (QRS larges non précédés d’ondes P). On traite avec la lidocaïne.

B. Dyspnée/essouflement: complexe supraventriculaire avec alternance électrique (complexes fins en alternance d’amplitude), hypothèse: épanchement thoracique ou péricardique, mais aussi présent chez les obèses

C. Dyspnée aigue/syncope: pause cardiaque avec hémodynamique inefficace, ESV.. problème complexe

53
Q

PRÉCISER LA NATURE/ORIGINE DE L’ATTEINTE
A. Quelle méthode est utilisée?
B. À quel moment et en utilisant quel outil?
C. À quelle 3 questions veut-on répondre?
D. On ne nou demande pas de savoir interpréter le T-FAST car il se base sur l’interprétation d’artéfacts échographiques. Par contre on doit maitriser le A-FAST. En quoi consiste ce A-FAST?
E. Combien d’incidences seront réalisées pour le T-FAST et lesquelles?
F. À quoi faut-il faire attention?

A

A. T-FAST (Focus Assesment Synography For Triage)

B. À l’admission, utilise l’échographie

C. Questions

  • Y-a-il présence de liquide en position anormale (épanchement pleural/péricardique)?
  • Y-a-t-il épanchement aérique (pneumothorax)?
  • Sommes-nous en présence d’un «poumon humide» (contusion, hémorraige ou oedème aigue des poumon)

D. A-FAST (abdominal): visualiser s’il y a du liquide en position anormale dans la cavité abdominale

E. T-FAST se réalise en 5 incidences

  • 2 incidences DH (diaphragmatico-hépatique, droite et gauche) a/n 7, 8 et 9 EIC
  • 2 incidences PCS (Para-sternales, droite et gauche)
  • 1 incidence CTS (ligne blanche), au même emplacement qu’en A-FAST mais orientation vers le thorax

F. Images en miroir (le fait de voir le foie en miroir dans le thorax), alors on ne diagnostique jamais les hernies diaphragmatiques par T-FAST mais par radiologie

54
Q

PRÉCISER LA NATURE/ORIGINE DE L’ATTEINTE, T-FAST: Dx épanhcement péricardique
A. Qu’est-ce qu’on va observer et en quelle incidence?
B. Qu’est-ce que ça caractérise?
C. Quelle en est la conséquence?
D. Qu’observe-t-on cliniquement?

A

A. Incidence PCS: Oreillette droite qui «twist» combiné à un épanchement péricardique

B. Tamponade: épanchement péricardique qui comprime le coeur droit

C. Une maubaise perfusion du poumon et donc une mauvaise hématose

D. Cliniquement une cyanose

55
Q

PRÉCISER LA NATURE/ORIGINE DE L’ATTEINTE, T-FAST: Dx pneumothorax
A. Quelle incidence et comment est-elle réalisée?
B. Qu’observe-t-on?
C. Qu’est-ce que cela signifie?
D. Lorsque observé, qu’est-ce qu’on recherche ensuite?
E. Qu’est-ce que cela signigie?
F. Comment peux-ton confirmer?
G. Que peux évaluer et comment?

A

A. Incidence CTS: on place une sonde linéraire entre les côtes en zone thoraco-lombaire.

B. Des cônes d’ombres (côtes) entre lesquelles on a une ligne blanche (ligne pleurale). Si la ligne pleurale «glisse» (mouvement de pulse) on observe un «glide sign»

C. Le «glide sign» est significatif de présence d’air.

D. On observe la ligne pleurale à la recherche du «lung point» (endroit ou la plèvre se recole: zone qui «glisse» et zone statique)

E. Pneumothorax

F. Confirmation du pneumothorax par la présence de «ligne A» (lignes de réverbérations parallèles)

G. On peut avec le «lung point» évaluer la sévérité du pneumothorax selon sa distance avec le sternym: plus le «lung point» est près du sternum plus le pneumothorax est sévère.

56
Q

PRÉCISER LA NATURE/ORIGINE DE L’ATTEINTE, T-FAST: Dx poumon humide
A. Qu’est-ce qu’on va observer et en quelle incidence?
B. Qu’est-ce que cela signifie?
C. Comment peux-ton confirmer?
D. Que peux-ton faire?

A

A. Incidence CTS: «lignes B» (lignes de micro-révervérations perpendiculaires à la plèvre)

B. Poumon est humide (OAP): les micro-réverbérations sont bloquées par l’humidité

C. Au delà de 2 ou 3 lignes B on confirme que le poumon est anormalmeent humide

D. Assécher le poumon anormalement humide avec du furosémide.

57
Q

ÉPANCHEMENT LIQUIDIEN

DIAGRAMME «FACE À UN ÉPANCHEMENT LIQUIDIEN» À CONNAITRE (page 25 sur 30 de la ronéo)

A
  1. Réfractométrie: valeur cut 1,025, exsudats et apparentés ou autres?
  2. Protéines totales pour densité <1,025: valeur cut 25 g/L, transsudat ou transsudats modifiés?
  3. Confirmation: cellularité, densité et protéines
    - transsudat: cellularité < 1000/uL surtout mésothéliale - macrophage, densité <1,017
    - transsudat modifié: cellularité 1000-10,000/uL +PNN et petits lymphocytes, protéines <60 g/L, densité <1,025
    - Exsudats et apparentés: cellularité >5000/uL + PNN ou petits lymphocytes, protéines > 30g/L, dentisté >1,025
  4. Pour exsudats et apparentés déterminer hémorragique/chyleux/septique/non septique (bileux, urineux, autres)
    - Hc sang/épanch <4 (Ht épanch > 10%): hémorragique
    - Triglycérides épanch/sang >1 (cholestérol épanch/sang <1) : chyleux
    - Delta glucose sang-épanch < 0,2 g/L : non septique
    - Delta gluose > 0,2 g/L: septique
58
Q

ÉPANCHEMENT LIQUIDIEN

A. Que fait-on face à un épanchement liquidien?
B. Sur quoi devrait-on éviter de se baser pour faire le Dx?
C. Quels sont les Dx possibles?
D. Différencier transsudat, transsudat modifié et exsudat
E. Comment va-t-on déterminer si l’épanchement est septique ou non?

A

A. On faut une ponction de l’épanchement puis l’analyse de l’épanchement

B. On ne fait jamais de diagnostic d’épanchement à la couleur et/ou à l’odeur

C. Dx d’épanchement:

  • transudat
  • transudats modifiés
  • exsudats et apparentés: hémorragique, chyleux, septique ou non septique (bileux, urineux, autres)

D. Transudat: sortie d’eau par phénomène passif, qui contient peu de cellules et de protéines / Transudat modifié: plus riche en protéines qu’un transsudat pur mais moins qu’une exsduat ou apparenté / exsudat: sortie de liquide par phénomène actif, en général inflammatoire, qui contient beaucoup de cellules et de protéines

E. On fait une lactatémie et une différence de glucose pour déterminer si septique ou non.

59
Q

ÉPANCHEMENT LIQUIDIEN

Lister des Ddx de l’origine des épanchements
A. Transudat
B. Transudat modifié
C. Exsudat septique
D. Exsudat non septique 
E. Exsudat hémorragique 
F. Exsudat chyleux
A

A. Transudat: hypoalbuminémie, néoplasie, obstruction lymphatique, hypertension portale/hépatique/pré-hépatique, IC congestive droite , dirofilariose

B. Transudat modifié: (obstruction lymphatique ou vasculaire, hypertension portale/hépatique/pré-hépatique, IC congestive droite , dirofilariose) transudat qui a subit une exsudation avec inflammation de la plèvre

C. Exsudat septique: pyothorax (CE (Ca), traumatisme (bagares Fe), rupture d’abcès)

D. Exsudat non septique: PIF, Néoplasie, hernie diaphragmatique, torsion de lobe pulmonaire

E. Exsudat hémorragique = hémothorax : traumatisme, néoplasie, torision de lobe pulmonaire, coagulopathie (intoxication AVK, thrombopénie)

F. Exsudat chileux = chylothorax : traumatisme, néoplasie, infection, ICD

60
Q

A. Quelle est la place de la radio?
B. Quelle condition requiert-elle?
C. Fait-elle partie du MDB?
D. Méthode de référence dans quels situations?
E. Qu’est-ce qu’elle permet/donne comme information?

A

A. Place en diagnostique, permet d’avoir une vision globale du thorax

B. On fait seulement une radio sur un animal stable

C. La radio ne fait pas partie du MDB, elle n’est pas faite en urgence.

D. La radio est indispensable en présence de traumas (plaie perforante/pénétrante thoracique), lésions osseuses, emphysème ou OAP..

E. Montrer l’ensemble des atteintes thoraciques, prévoir la ventilation correcte au moment de la chirurgie, éventuellement prévoir la chirurgie à effectuer