Considérations Pour L'anesthésie D'un Chient Brachycéphale Ou Lors De Dyspnée Inspiratoire Flashcards

1
Q

A. La dyspnée inspiration représent quelle proportion des cas de dyspnée?
B. Quels sont les autres types de dypsnée?

A

A. 1/3

B. Dyspsnées expiratoire et cardiaque (notamment chez le chat)

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2
Q

A. Quels sont les facteurs aggravants de la détresse respiratoire?
B. Comment est-ce que cela concerne le brachycéphale?

A

A. Stress et obésité

B. Un brachycéphale est souvent un peu en surpoids et sont tous plus ou moins un peu «HSHA» et sont stressés en l’absence de leur propriétaire.

HSHA: Le syndrome hyper-sensible, hyper-actif est un diagnostic d’hyperactivité en médecine vétérinaire.

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3
Q

A. Définir la dyspnée inspiratoire

B. Énumérer les causes par ordre de fréquence

A

A. Dyspnée inspiratoire: difficultés respiratoires associeées à une obstruction des voies aériennes supérieures et/ou de l’oropharynx

B. Causes par ordre de fréquencce

  • syndrome brachycéphale (SORB)
  • paralysie laryngée
  • collapsus trachéal
  • autres: inflammation VAS en cas d’intoxication par les chenilles processionnnaires, CE, masses…

SORB: Syndrome Obstructif des voies Respiratoires des Brachycéphales

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4
Q

Syndrome brachycéphales

A. Définir les atteintes anatomiques primaires et en énumérer.
B. Définir les atteintes secondaires et en énumérer.

A

A. Atteintes anatomiques primaires: à l’origine d’une obstruction des VAS et des atteintes secondaires

  • sténoes des narines
  • voile du palais relativement long et épaissi/hyperplasié (inflammation résustant des difficultés respiratoires, i.e. phénomène auto-aggravant)
  • hypoplasie de la trachée (en débat car variable selon la race)

B. Atteintes secondaires: conséquences des atteintes primaires et accentuent la détresse respiratoire

  • éversion de la muqueuse des ventricules laryngés
  • inflammation/éversion des amygdales
  • oedème pharyngé et/ou du palais mou
  • collapsus laryngé (conséquence finale de la paralysie laryngée), et/ou trachéal et/ou bronchique
  • hernie hiatale , gastrite (aérophagie), oesophagite, sténose pylorique
  • pneumonie par inhalation, bronchopneumonie par fausse déglutition
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5
Q

Syndrome brachycéphale

Définir ce qu’est le syndrome brachycéphale

A

Obstruction chronique des VAS

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6
Q

Syndrome brachycéphale: Prédisposition raciale

Quelles sont les raes concernées?

A
  • Bouledogue Français/Anglais
  • Dogue de Bordeaux
  • Boston terrier
  • Griffon bruxellois
  • Spaniel Japonais
  • Boxer
  • Sharpei
  • Lhassa Apso
  • Carlin*
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7
Q

Syndrome brachycéphale: Co-morbidités

A. Quelles sont les comorbidités associées au syndrome brachycéphale et aggravant ses conséquences?
B. Vers quel âge les répercussions du syndrome brachycéphale apparaissent-elles le plus souvent?

A

A. Co-morbidités

  • obésité
  • hypertension artérielle relative
  • hypercoagulabilité
  • hypomagnésémie
  • «vomisseurs» chroniques (risque de fausse route, réinhalation et fausse déglutition)

B. Entre 2 et 4 ans, passé 4-5 ans si l’animal va bien et est allé bien jusqu’alors c’Est qu’au final le syndrome n’était pas si marqué que ça.

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8
Q

Paralysie laryngée

A. Comment se fait le diagnostic? 
B. Uni/bi latérale? 
C. Présentation clinique dans 19% des cas
D. Épidémiologie
E. Causes
A

A. Diagnostic par endoscopie

B. Uni ou bi latérale

C. Toux (stertor)

D. Surtout chez l’animal âgé et sur les grandes races (Labrador, Golden, Setter Irlandais, Rottweiler, Léonberg, Montagne des Pyrénées, Saint-Bernard, Dalmatien, Berger Allemand)

E. Causes

  • congénitales ou liées à l’âge
  • neuropathies, néoplasies
  • traumatiques
  • toxiques
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9
Q

Collapsus trachéal

A. Épidémiologie 
B. Co-morbidité dans 50% des cas
C. Donner l’exemple du cas typique 
D. Clinique 
E. Quel examen complémentaire peut aider à repérer l’anomalie?
A

A. Chiens adultes (6-7 ans), avec prédisposition des petites races et miniatures (Yorshire, Caniche, Chihuahua, Bichon, Loulou de Poméranie, WHWT)

B. 50% des cas sur des chiens obèses

C. Typiquement le cas du Yorkshire en dentisterie qui tousse et qui ne survit pas à l’anesthésie du détartrage.

D. Toux forte («crie de l’oie»)

E. Radiographie

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10
Q

Anesthésie des chiens en dyspnée respiratoire

Quelle sont les indications?

A
  • diagnostique (ex. Pour le diagnostic de la paralysie laryngée), de façon direct avec un padane, ou endsocopie
  • thérapeutique via contrôle ventilatoire: on ne laisse pas un animal en dyspnée! On vise intuber l’animal voirinhiber ou supprimer sa ventilation naturelle pour la remplacer par une ventilation assistée
  • opératoire: chirurgie correctrice des atteinte anatomiques
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11
Q

Données physiopathologiques

CONNAÎTRE L’ORGANIGRAMME

A

CONNAÎTRE L’ORGANIGRAMME

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12
Q

Données physiopathologiques

A. Qu’est-ce que signale l’organigramme en boucle?
B. Qu’est-ce qu’on a en premier temps? Le point initial de la boucle
C. Qu’est-ce que la loi de Poiseuille montre?
D. Le travail des muscles respiratoires est augmenté et l’animal est en fatigue ventilatoire, quelle en est la conséquence?
E. Les efforts inspiratoires entrainent une hyperdépression intrathoracique à l’inspiration et le faible diamètre des voies aérigères induisent une hyper-pression à l’expiration. Qu’est-ce que l’aternance des deux provoque?
F. Comment se retrouve-t-on en vraie situation d’hypoxémie et de cyanose? Dans cette situation qu’est-ce qu’on doit faire et pourquoi?
G. Comment se retrouve-t-on en tachycardie, tachypnée et hypertension?
H. Comment se retrouve-t-on en hypertension artérielle pulmonaire (HAP)? À quoi est-ce que cela peut conduire à long terme?

A

A. Cercle vicieux: effet auto-aggravant de la dyspnée inflammatoire, qui souligne l’importance d’intervenir le plus tôt possible, au moment des atteintes primaires

B. Point initial: Réduction des VAS

C. Les flux d’airs sont modélisés par la loi de Poiseuille: pour obtenir le même volume d’air, il faut prolonger le temps inspiratoire, ce qui implique un effet supplémentaire des muscles respiratoirs (avec risque de fibrose). L’animal se retrouve dans une situation de fatigue ventilatoire.

D. Le travail supplémentaire des muscles respiratoires produit de la chaleur, or la thermolyse passe par la respiratoin. Comment l’animal est en fatigue respiratoire il y a diminution de la thermonlyse donc l’animal est candidat aux coups de chaleur.

E. Flux d’air turbulent qui entraîne une phénomène de shear stress (cisaillement de l’air) à l’origine d’une inflammation des VAP et d’une bronchectiasie.

F. L’hyperpression intrathoracique qui persiste à l’expiration procoque une hypoperfusion alvéolaire (les capillaires alvéolaires sont toujours sous pression/«écrasés»). On doit prendre le contrôle de la respiration par une anesthésie: on bloque la ventilation spontanée (curares) et onventile pour stopper les dommages alvéolaires.

G. Suite à l’augmentation de la résistance à l’air et de la PaCO2 (hypercanie et hypoventilation), il y a diminution de PaO2 qui déclenche le chémoréflexe. Ce chémoréflexe provoque une tachycardie, tachypnée et hypertension.

H. L’activation du chémoréflexe provoque aussi une augmentation du travail du ventricule droit, ce qui provoque une hypertension artérielle pulmonaire. À la longue cet HAP peut conduire à un oedème aigu pulmonaire (OAP).

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13
Q

Données physiopathologiques

A. Définir la bonrchiectasie
B. À quoi est-ce associé et quelle en est la conséquence?

A

A. Bronchiectasie: augmentation du diamètre des bronches, irréversible

B. Associé à un endommagement des cils bronchiques e donc à une stase du mucus, ce qui facilite la polifération des germes et donc entretient l’inflammation

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14
Q

Données physiologiques

Qu’est-ce qui explique, dans les données physiologiques, que la dyspnée doit être prise en charge rapidement

A

1ère explication: le problème est au départ ventilatoire, les effets sur l’hématose (hypoxémie et cyanose) se mettent en place tardivement

2e explication: dans un premiet temps l’effet d’augmentation de la PaCO2 (ventilation) est supérieur à celui de la diminution de la PaO2 (hématose). L’hypoxémie est liée à une diminution de CaO2. Au début la PaO2 sera compensée par une augmentation de O2 fixé pour maintenir la CaO2 via une augmentation de la quantité de transporteurs (sécrétion d’érythropoïétine).

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15
Q

Données physiopathologiques: conséquences ventilatoires

A. Les conséquences ventilatoires sont auto-aggravantes, quels sont les facteurs aggravants dominants?
B. Qu’est-ce qu’on fait pour limiter les facteurs aggravants, surtout chez ce type de races?
C. Ils sont aussi très sujets aux _______________ (facteur morbide majeur), notamment au ______ (phase anesthésique) à cause du ______.
D. Quel médicament est à éviter pour ne par perturber le réveil davantage? Pourquoi?

A

A. Facteurs aggravants

  • hypoventilation/hypercpanie
  • stress
  • agitation

B. Limiter les facteurs agravants

  • calinothérapie
  • limiter le stress dans la pré-médication

C. Ils sont aussi très sujets aux coups de chaleur (facteur morbide majeur), notamment au réveil à cause du stress (s’énervent et augmentent leur thermogénèse alors qu’ils ont du mal à faire la thermolyse).

D. Éviter l’acépromazine qui est poïkilothermisant (dérégule de la thermorégulation a/n thalamique), c.a.d. l’animal se met à température de la pièce, élevée généralement en salle de réveil

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16
Q

Données physiopathologiques: conséquences sur l’hématose

À quoi sont liées les conséquences sur l’hématose (cyanose, hypoxémie)?

A

Liées à l’effort ventilatoire qui engendre une hypoperfusion pulmonaire, et qui peut aussi engendrer une OAP (atteinte de la barrière alvéolo-capillaire)

17
Q

Données physiopathologiques: Conséquences cardio-vasculaires

A. À quoi sont liées les conséquences cardio-vasculaires?
B. Donner un exemple

A

A. Elles sont liées aux facteurs de co-morbidité.

B. Ex. Si l’animal fait un coup de chaleur, il va se retrouver en état de choc cardio-vasculaire.

18
Q

Statut ASA
A. Le chien brachycéphale n’a pas nécessairement un ASA élevé, pourquoi?
B. Par contre s’il présente des signes liés à sa brachycéphalie il ne sera jamais quel statut ASA?
C. Quel est le statut ASA d’un animal brachycéphale en simple surpoids, en absence d’hypoxémie, sans coup de chaleur ou défaillance cardio-vasculaire, et avec uen possible bronchopneumonie?
D. Quel est le statut ASA d’un animal brachycéphale hypoxémique, en coup de chaleur, obèse, avec une bronchopneumonie sévère ou une inflammation intense des VAS?

A

A. Le statut ASA dépend avant tout de l’état clinique (importance de l’examen clinique et des examens complémentaires). Tout dépend des co-morbidités.

B. Jamais ASA 1 si présente des signes liés à sa bradychardie (ASA 1 = patient normal, sans affection discernable)

C. Statut ASA 2 ou 3 (patient avec affection à répercussions générales mineure (2) ou modérée(3))

D. Statut ASA 4 ou 5 (patient avec affection à répercussion générale majeure, nécessitant un traitement vital (4) ou patient moribond, dont l’espérance de vie n’excède pas 24h sans intervention chirurgicale (5))

19
Q

Priorités, enjeux à considérer

À quelles actions faut-il prêter une attention particulière?

A
  • calmer et prévenur le stress (pharmacologie, calins), surtout au réveil
  • prévenir/corriger le déficit en O2
  • prévenir/corriger l’inflammation des VAS (glucocorticoïdes à l’intubation)
  • intubation difficile (larynx peu visible + macroglossie)
  • risque de pneumonie par inhalation, notamment au réveil (fortes inspirations + macroglossie)
  • jeun préopératoir plus long vû la forte tendance à la régurgitation et la vidange gastrique retardée
20
Q

MDB préopératoire

Quel est le MDB préopératoire?

A
  • température
  • Ht/Ptot
  • urée/créatinémie
  • SpO2
  • T-FAST pulmonaire
21
Q

MDB préopératoire

A. Quel est l’intérêt de l’Ht/Ptot?
B. Quelle est la meilleure manière d’évaluer les conséquences du syndrome brachycéphale? À quoi faut-il par contre faire attention?
C. Quel est l’intérêt du T-FAST pulmonaire?

A

A. Ht/Ptot: évaluer la quantité des transporteur, si augmentés l’animal est probablement en compensation

B. Évaluer les conséquences du syndrome brachycéphale bia la gazométrie artérielle (SpO2), mais attention de ne pas stresser l’animal (décubitus latéral), donc préférer garder la colaboration de l’animal pour d’autre procédures (ex. pose de la voie veineuse). On peut faire avec l’oxymètre de pouls.

C. T-FAST pulmonaire: mettre en évidence une OAP ou bronchopneumonie par inhalation

22
Q

Préopératoire: prémédication

A. Quelle est la première étape du préopératoire? Pourquoi?
B. Quelles sont les trois stratégies pharmacologiques?
C. Quelle est l’autre aspect à ne pas oublier (qui n’est pas pharmacologique)

A

A. Calmer et tranquiliser, animaux qui peuvent décompenser très vite et le stress est un des facteurs aggravants.

B. Stratégies

  • morphiniques
  • phénothiazines
  • a2-agonistes

C. Approcher et gérer l’animal de manière douce (leur parler, câlinothérapie…)

23
Q

Préopératoire: stratégie «morphiniques»

A. Il s’agit d’une balance entre quels effets?
B. Quelle sont les molécules utilisées?
C. Comment fait-on notre choix de molécule?
D. L’une des deux a le désavantage d’entraîner une polypnée, ce qui peut être problématique pour un animal qui est déjà en polypnée. Laquelle? Qu’est-ce qu’on recommande alors?
E. Pourquoi évite-t-on d’utiliser la morphine en prémédication?

A

A. Balance tranquillisante et sédative

B. Molécules

  • Butorphanol (0.3-0.4 mg/kg IV, SC, IM): douleur palier II
  • Méthadone (0.1-0.2 mg/kg IV, SC, IM): douleur palier III

C. Le choix se fait selon ce pour quoi on veut les utiliser, comme elles sont de paliers différents

  • procédure chirurgicale: Méthadone (palier III)
  • coup de chaleur en état de choc: Butorphanol (palier II)

D. Méthadone, administrer avec précaution et garder l’animal sous surveillance

E. La morphine peut causer des nausées, voir provoquer des vomissements. On préfère éviter qu’un animal qui a déjà du mal à respirer et une tendance à la régurgitation n’ait aussi un risque de faire une fausse déglutition.

24
Q

Rappel

Les médicaments de l’analgésie sont classés selon la douleur qu’ils doivent combattre, or les douleurs sont classées par l’OMS en paliers. Quels sont-ils?

Cela n’a rien à voir avec la dose utilisée

A

Palier I: douleur légère
Palier II: douleur modérée
Palier III: sévère à très sévère

25
Q

Préopératoire: stratégie «phénothiazines»

A. Quelle molécule est utilisée?
B. Quel est son ses effets?
C. Comment peut-elle présenter un risque?
D. Vû ce risque, quelle est la contre-indication?
E. Quelle est la recommandation pour en faire utilisation?

A

A. Acépromazine (5-20 ug/kg, IV, SC, IM), seule ou en association avec un morphinique

B. Effets

  • bonne valeur sédative (mais pas analgésique)
  • moyorelaxant (détend les muscles de la langue donc possiblement problématique pour la respiration du brachycéphale)
  • poïkilothermisante

C. Risque d’aboutir à un coup de chaleur si administrée dans une atmosphère chaude, en raison de l’impact sur la thermorégulation (poïkilothermisant, c.a.d. l’animal se met à la tempérture ambiante).

D. Ne pas administer à un animal qui est déjà en coup de chaleur (il est en état de choc et on ne veut pas le vasodilater davantage)

E. Possible de l’utiliser, mais il faut surveiller l’animal.

26
Q

Préopératoire: stratégie «a2-agonistes»
A. Cette stratégie est adaptée seulement chez quel patients?
B. Quelles sont les molécules utilisées?
C. Quelle est la recommandation au réveil, pourquoi?

A

A. Seulement chez un animla hémodynamiquement stable et normotherme, soit ASA 2 maximum (donc chez le brachycéphale que chez l’ASA 2, puisqu’il n’est jamais ASA 1). On ne l’utilise plus dès qu’il y a moindre instabilité.

B. Molécules: utilisées seules ou en association avec des benzodiazépines (ex. Midazolam ou Diazépam), voir morphinique fort pour faire une analgésie

  • Médétomidine (2-10 ug/kg IV, SC, IM)
  • Dexmédétomidine (bolus 1-5 ug/kg IV, SC, IM ou perfusion continue 0.5-2 ug/kg/h CRI-IV)

C. Perfusion continue (Dexmédétomidine) recommandée au réveil, prévient l’excitation de l’animal au réveil.

27
Q

Rappel

Quel médicament de l’anesthésie ne faut-il pas utiliser seul? Pourquoi?

A

Ne pas utiliser les benzodiazépines sueles pour tranquiliser les animaux, car on risque d’avoir au contraire un phénomène de désinhibition.

28
Q

Préopératoire: Oxygénation

A. Quels sont les objectifs de l’oxygénation?
B. Qu’est-ce qu’on majore inévitablement, et en évitant au maximum quoi?
C. Quelle méthode d’oxygénothérapie va-t-on utiliser?
D. Quelles méthodes d’oxygénothérapie sont à proscrire et pourquoi?

A

A. Objectifs: soit corriger, soit prévenir le déficit en O2

B. On majore la franction inspirée en O2 (FiO2), tout en évitant au maximum le stress.

C. Utiliser la méthode d’oxygénothérapie que l’animal tolère le mieux:

  • flow-by
  • lunettes (en pratiques difficiles à mettre sur l’animal brachycéphale)
  • sonde

D. Méthodes d’oxygénothérapie à proscire

  • masque facial: utile que si parfaitement étanche, risque de ré-inhalation de CO2 ou si l’animal vomit dans le masque
  • cage: «four à brachycéphale» car augmente la vapeur d’eau dans le milieu hygrométrique, donc de la chaleur -> risque de coup de chaleurs
  • collier élisabéthain
29
Q

Préopératoire: prévenir les complications
A. Quelles sont les complications les plus rencontrées et donc celles qu’il faut envisager?
B. Qu’est-ce qu’elles nécessitent pour être anticipées?
C. Quelles sont les molécules utilisables pour prévenir ce genre de complications?
D. Quelles sont les autres complications, et comment va-t-on les anticiper?

A

A. Complication les plus rencontrées, à envisager: régurgitations et inhalations (bronchopneumonies par fausse déglutition)

B. Anticipation des régurgitations et inhalations

  • intubation précoce (remonter la tête)
  • décubitus sternal (dès l’induction)
  • mise à jeun si possible

C. Molécules pour anticiper les régurgitations et inhalations

  • métoclopramide (0.2-0.5 mg/kg IV, SC)
  • mantoprazole (0.5-1.0 mg/kg IV)
  • macropitant (1.0 mg/kg IV, SC)

D. Autres complications

  • inflammation des voies aériennes: administration d’AIS tels Dexaméthasone (0.1 à 0.2 mg/kg en IV, SC, IM) et/ou Fluticasone par voie inhalée (125-500 ug/CN local)
  • saignements: acide. Tranéxamique (anti-fibrinolytique, 10 mg/kg IV TID)
30
Q

Préopératoire: prévenir les complications
A. Dans quel situations le décubitus sternal à l’induction est-il valable?
B. Quelle est la durée recommandée de jeun pour les autres chiens vs les brachycéphales?

A

A. Le décubitus sternal est valable poru tous les animaux qui ont un estomac plein au moment de l’anesthésie. Ils vont forcément vomir, le décubitus sternal évitera les fasses routes.

B. La durée recommandée de jeune pour les animaux est de 4-6h. Cependant, les brachycéphales ont une vidange gastrique plus lente que les autres chiens, don on allonge le temps de mis à jeun.

31
Q

Induction: Faciliter l’induction

A. Comment faut-il intuber pour pouvoir prendre le pas sur la ventilation?
B. Comment se fait l’induction de la narcose?
C. Quel médicaments sont narcotiques seront utilisés?
D. Quels médicaments sont à éviter en tant qu’inducteurs et pourquoi?

A

A. Intuber le plus rapidement possible

B. Induction par intraveineuse

C. Large choix de médicaments narcotiques

  • propofol
  • alfaxalone
  • combinaison PPF (propofol/kétamine)

D. Éviter les dissociatifs (kétamine) qui provoquent une hypersécrétion salivaire, gastrique et respiratoire et qui ne facilitent pas l’intubation et peuvent gêner la ventilation.

32
Q

Induction: faciliter l’induction

A. Peut-on se passer de l’intubation?
B. Quel est le rôle de l’intubation?
C. Quel outil peut-on utiliser pour mieux visualiser la trachée à l’intubation?

A

A. L’intubation est indispensable

B. Rôles de l’intubation

  • dégager les voies aériennes supérieures
  • éviter les fausses déglutitions

C. Utiliser un laryngoscope à lame plate (aussi appelé lame de Miller)

33
Q

Induction: choix de la sonde

A. Que faut-il bannir?
B. Quel est l’élément limitant qui nous intéresse pour le choix de la sonde?
C. Quel taille de sonde faut-il utiliser et pour assurer quoi?
D. On intube l’animal en quel position?

A

A. Bannir les sondes trop petites, qui donne le «syndrome de la paille», i.e. on envoie un certain volume courant qui ne va jamais ressortir à cause du diamètre trop petit de la sonde.

B. Le larynx est l’élément limitant car plus petit que la trachée, c’est cette taille qui nous intéresse pour le choix de la sonde.

C. Untiliser une «grosse sonde» d’environ taillon 6 à 6.5, pour assurer le débit d’air et la bonne vidange des espaces morts. Donc choisir la juste taille, ni trop grosse pour ne pas «râper le larynx», ni trop petite pour ne pas générer un «syndrome de la paille».

D. L’idéal est l’intubation en décubitus sternal. On peut intuber l’animal en décubitus dorsal pour mieux éviter le voile du palais, mais il faut faire attention à l’hypoventilation.

34
Q

Maintenance
A. Quelle est la façon la plus simple de maintenir la narcose? Sinon quoi d’autre peut-on utiliser?
B. Quelle est la contre-indication si l’animal hypoventile?
C. Qu’est-ce qui serait suffisant dans un but de ventilation uniquement (pas de chirurgie)?
D. Qu’est-ce qu’on peut utiliser pour combattre la duspnée et pourquoi?

A

A. L’utilisation d’halogénés est la façon la plus simple de maintenir la narcose, mais on peut très bien aussi utiliser le Propofol ou l’Alfaxalone.

B. On ne maintient pas l’anesthésie en gazeuse si l’animal hypoventile

C. But de ventilation uniquement: une bonne sédation suffit, on utilise un a2-agoniste associé au propofol ou l’alfaxalone. (C’est comme une anesthésie mais en moins fort)

D. On peut utiliser un curare (vécuronium), rarement, qui permet d’arrêter complètement la ventilation et donc de prendre le relai en la contrôlant mécaniquement et précisément.

35
Q

Maintenance

On va surveiller instrumentalement différents paramètres, lesquels? Pourquoi chacun?

A

Surveillance instrumentale des paramètres

  • PA: les médicaments de l’anesthésie sont souvent vasodilatateurs
  • capnographie: renseigne sur la ventilation et ses potentiels problèmes
  • oxymétrie pulsée: non invasive, renseigne sur les conséquences hémostatiques d’un AG
36
Q

A. Si on observe que l’animal réinhale du CO2 dans le cas d’un circuit fermé, quel est sûrement la cause?
B. Comment objective-t-on cette situation?

A

A. Problème de matériel

B. Valeur observable sur l’appareil de monitoring

37
Q

Prise en charge du réveil
A. C’est une l’autre période à rsique (avec la prémédication), pourquoi?
B. Quelle est l’incidence de régurgitations?
C. Qu’est-ce qu’on utilise en lutter contre les régurgitations?
D. L’extuvation est un moment critique. Quand doit-on la faire, et quelles sont les recommandations?
E. Comment positionne-t-on l’animal?
F. Quel est le risque de positionner l’animal ainsi au réveil? Comment anticipe-t-on ce risque?
G. Quels paramètres surveille-t-on au réveil de l’animal?
H. Comment oxygène-t-on l’animal?

A

A. Période à risque puisque l’animal est désorienté, il stress et il ya des risques de régurgitation/broncho-inhalation et d’inflammation locale.

B. Incidence élevée de régurgitations: >30-40%

C. Lutter contre les régurgitations: utiliser un anti-émétique si on ne l’a pas déjà fait à l’induction

  • macropitant
  • métoclopramide
  • pantoprazole

D. L’extubation doit ni se faire trop tôt (l’animal n’est plus correctemetn ventilé), ni trop tard (l’animal stress et on risque de le blesser), d’où l’importance de bien surveiller son animal. On conseille de dégonfler complètement le ballonnet.

E. Animal en décubitus sternal (position qui favorise le mieux la ventilation) et on peut ouvrir la bouche avec des lacettes que l’on fixe à l’extérieur (facilite la ventilation et la surveillance).

F. Risque d’étouffement au réveil. On prépare au cas où un agent de la narcose pour réintuber si nécessaire.

G. Surveillance des paramètres au réveil

  • température
  • perméabilité des voies aériennes supérieures
  • capnométrie

H. Oxygéner l’animal avec une méthode non stressante: lunettes, sonde naséale, naso-trachéale ou naso-pharyngée, flow to nose.

38
Q

Prise en charge du réveil

A. Que doit-on éviter?
B. Que doit-on faire?

A

A. Éviter le stress

  • environnement calme et silencieux
  • température confortable
  • sédation si nécessaire (acépromazine, dexmédétomidine, méthadone)

B. Surveiller l’animal, notamment sur son analgésie

39
Q

Prise en charge du réveil

On doit surveiller l’inflammation
A. À quoi peut-elle être due?
B. Comment la gère-t-on si elle apparaît? De quoi quoi cette gestion dépend-elle?

A

A. L’inflammation peut être dûe à la technique chirurgicale si opération sur les voies aériennes (ex. Lame froide), ou à l’intubation (ballonnet).

B. Gestion de l’inflammation: dépend vraiment du réveil

  • mettre la tête au-dessus de l’horizontale
  • glucocorticoïdes si nécessaire, par voie parentérale (dexaméthasone) ou locale (fluticasone)
  • corticothérapie par voie orale sur les jours qui suivent l’opération.