Prise En Charge De L'animal Qui Saigne Flashcards
Un saignement est toujours une ________ jusqu’à preuve du contraire, quelque soit sa ______ ou son _________.
Un saignement est toujours une urgence jusqu’à preuve du contraire, quelque soit sa nature ou son intensité.
A. Comment doit on gérer un animal qui saigne?
B. Comment peut-on prouver que ce n’est pas une urgence?
A. Toujours admettre un animal qui saigne
B. On prouve que c en’est pas une urgence grâce à l’examen clinique et au MDB
A. Le saignement est associé à une co-morbidité, pourquoi?
B. Le saignment possède une dimension auto-aggravante, comment? Donner un exemple
A. Co-morbidité: le saignment peut affecter les autres fonctions comme la respiration
B. Auto-aggravant: dépend de la localisation ex. Hémorragie pulmonaire cause une dyspnée
Définir hémorragie
Une hémorragie est une externalisation du sang hors du réseau vasculaire
Définir les 3 formes cliniques de signement.
Forme externalisée: à la suide d’une effraction cutanée (hémorragie externe)
Forme extériorisée: saignement à l’intérieur du corps mais le sang s’écoule par un orifice naturel (ex. Épistaxis, méléna, hématurie…)
Forme interne: sang dans une cavité, un organe ou un tissu. La clinique est souvent plus frustre que pour les autres formes. (Ex. Hémothorax, hémoabdomen, hémopéricarde, ecchymoses…)
Quelles sont les principales causes d’hémorragie?
- troubles de l’hémostase primaire: thrombopénies, thrombopathies
- troubles de l’hémostase secondaire: intoxications AVK, insuffisance hépatique, hémophilie…
- coagulopathie traumatique
- traumatismes : AVP, morsures, armes à feu…
- coagulation intreavasculaire disséminée (CIVD)
- saignement «néoplasique»: tumeurs spléniques, hépatique…
Quelles sont les causes de saignement les plus fréquentes?
Troubles de l’hémostase primaire et secondaire
Troubles de l’hémostase primaire
A. Quelle est la nature de se trouble?
B. Comment parvient-on au diagnostic?
C. Les temps de coagulation sont-ils utiles?
D. Donner un exemple de trouble de l’hémostase primaire.
A. Trouble des plaquettes: nombres ou fonctionnement anormal
B. Difficile à diagnostiquer, on conclu par diagnostic d’exclusion
C. Les temps de coagulation ne servent pas à diagnostiquer
D. Ex. Intoxication è l’aspirine, maladie génétique de certaines lignées de Dobermans (FVwB)…
Troubles de l’hémostase secondaire
A. Quelle est la nature de se trouble?
B. Comment parvient-on au diagnostic?
C. Donner 3 exemples d eproblèmes qui peuvent être à l’origine d’un trouble de l’hémostase secondaire
D. Comment la diarrhée peut-elle être problématique?
A. Touble de la cascade des protéines de la coagulation
B. Explorer à l’aide des temps de coagulation (TQ, TCA)
C. Problèmes à l’origine de troubles de l’hémostase secondaire
- Problèmes liés à la vitamine K, notamment intoxication aux AVK: surtout TQ (F VII), puis TCA modifié (empêche la maturation finale des facteurs de la coagulation)
- insuffisance hépatique vraie (rare), par intoxication aux métaux lourds, amanites phalloïdes, shunt porto-systèmique…
- hémophilie (rare, sauf certaines races prédiposées)
D. Une diarrhée empêchera l’absorption de la vitamine K, on se retrouve avec des problèmes liés à la vitamine K.
Coagulopathie traumatique
A. Dans quelle situation survient-elle?
B. Résumer la physiopathogénie
A. Survient lors d’un traumatise, notamment lorsque l’animal est en état de choc. Concerne moins de 10% des animaux polytraumatisés
B. Le traumatisme provoque un ou des saignements entraînant une coagulopathie physiologique et donc une consommation de facteurs de la coagulation plus au moins importante. Du fait de l’état de choc, le processus s’amplifie. Les problèmes peuvent survenir plus tard suite à cette consommation des facteurs.
CIVD
A. La CIVD représente quelle proportion des problèmes de coagulation?
B. Résumer la physiopathogénie
C. Des phénom;nes proches de la CIDV sont également possibles dans quelles situations?
A. 60% des problèmes de coagulation
B. C’est un emballement anormal de la coagulation physiologique. La coagulation s’enclence dans les vaisseaux sans raison, il y a consommation des acteur de la coagulation primaire et secondaire, menant à un épuisement et donc à une phase hémorragique.
C. Envenimations aux vipère péliade ou aspic (surtout au Nord de la France)
Par quels moyens se fait
l’idendification de l’hémorragie?
- commémoratifs
- examen clinique
- examen paraclinique via le MDB
À quoi s’attarde-t-on dans les commémoratifs pour arriver à identifier une hémorragie?
- savoir si l’animal a subi un traumatisme, une intoxication ou une infection (via l’inflammation provoquée qui est une aggression des cellules endothéliales origine du CIVD)
- s’intéresser à la race, car certaines sont prédisposées à des problèmes d’hémophilie (ex. Doberman)
Examen clinique
Que recherche-t-on?
- signes spécifiques (saignements)
- état de choc
- anémie
Donc on cherche à objectiver le saignement ou ses conséquences avec les signes d’état de choc et l’anémie.
Examen paraclinique via le MDB
Que va-t-on chercher?
- anémie (signe tardif de l’hémorrragie)
- hypoprotéinémie (signe précoce de l’hémorragie
- thrombopénie (saignemtn actif et/ou récent 2-3 jours max)
- trombocytose (2-3 jours pendant/après le saignement)
- FAST abdo et thoracique
- temps de coagulation TQ et TCA à
- lactate
- temps de saignement
Examen paraclinique via le MDB
A. Si l’hématocrite est normale, à quoi conclue-t-on?
B. À quoi doit-on toujours penser si les Ptot sont basses, même si Ht est normal?
C. Quel est l’objectif du FAST abdo et thoracique?
D. Quel est le réflexe qu’on doit avoir pout tout saignement? Dans quel objectif?
E. Quel est l’objectif de tester les temps de saignement?
A. Ce n’est pas parce que l’Ht est normal que l’animal ne saigne pas, au début l’Hc se maintien grâce à la rate qui compense.
B. On doit toujours penser à un saignment lors d’hypoprotéinémie (signe précoce), même si l’Ht se maintien.
C. Objectif FAST abdo et thoracique: triage rapide des cas et localisation du saignement (donc ponction si nécessaire Et secondairement objectiver la nature de l’épanchement)
D. Toujours avoir le réflexe, pour TOUT SAIGNEMENT, de réaliser dans le MDB la mesure des temps de coagulation TQ et TCA pour identifier les troubles de l’hémostase secondaire qui sont les plus fréquents.
E. Temps de saignement: identifier les troubles de l’hémostase primaire
Examen paraclinique via le MDB
Quel sont les objectifs du MDB?
Objectifs du MDB
- déterminer l’existance/nature de la coagulopahtie
- grader la sévérité et l’ancienneté du asignement
- rechercher les co-morbidités (fonction rénale, capacité du poumon à oxygéner le coeur…)
Signes d’appel: Saignements externes/externernalisés
A. Les troubles de l’hémostase sont-il cause ou conséquence?
B. Les saignements visibles sont ____________ d’une hémorragie mais pas toujours _________.
C. Vers quel trouble une atteinte des vaisseaux de petits calibre nous oriente-t-elle?
D. Vers quel trouble une atteinte des vaisseaux de grand calibre nous oriente-t-elle?
E. Suivant cette logique de calibre des vaisseaux atteints, il faut rester vigilent, pourquoi?
A. Les troubles de l’hémostase peuvent être à la fois une cause et une conséquence du saignement
B. Les saignements visibles sont spécifiques d’une hémorragie mais pas toujours sensibles. (Ex. Uen hématurie détectée peut faire penser à une cystite ou à un saignement causé par ingestion d’AVK)
C. Atteinte de svaisseaux de petit calibre: troubles de l’hémostase primaire (ecchymoses, pétéchies, purpura, hématurie…)
D. Atteinte de vaisseaux de gros calibre: troubles de l’hémostase secondaire (hématomes, hémoabdomen, hémothorax…)
E. Rester vigilent car beaoucp de situations, dont la CIVD, peuvent être ambigues et rassembler des signes papartenant aux deux catégories de troubles de l’hémostase.
Signes d’appels: généraux
A. Quels sont ces signes?
B. De quel type d’évolution témoignent-ils?
A. Signes généraux, peu ou pas spécifiques
- abattement, syncope, faiblesse, ésoufflement
- tachypnée non spécifique
- dyspnée expiratoire ou restrictive avec ou sans discordance
- abdomen aigu, signe du flot
- boiterie
- …
B. Ces signes généraux peuvent témoigner d’une évolution suraigue (sans signes clinique précurseur), aigue, subaigue ou chronique
Signes d’appel: État de choc
A. Par quel signes l’état de choc se manifeste-t-il?
B. Dans quelle situation de perte sanguine l’animal se retrouve-t-il possiblement en état de choc?
A. Signes d’état de choc
- muqueuses pâles (vasoconstriction)
- altération statut mental
- TRC anormal (hyper/hypodynamique)
- jugulaire/saphène mal remplies
- anormalité pouls fémoral (très frappé ou mal marqué)
- tachycardie ou bradycardie (chien décompensé)
- algidité voir hypothermie (signe d’hypovolémie)
B. Si perte sanguine > 8-10%
FAST
A. En quoi consite le FAST?
B. En combien d’incidences se réalise le A-FAST? Quels sont les objectifs?
C. En combien d’incidences se réalise le T-FAST? Quels sont les objectifs?
D. Qu’est-ce qui fait que le T-FAST est plus difficile à interpréter?
A. Le FAST est un bilan échographique procéduré
B. A-FAST, en 4 incidences, permet uniquement de révéler la présence ou l’absence de liquide en position anormale dans l’espace péritonéal.
C. T-FAST, en 5 incidences, étudie l’espace pleural, l’espace péricardique et les poumons pour permettre de révéler la présence d’épanchement, de poumons humides et/ou de pneumothorax.
D. L’interprétation du A-FAST repose sur l’interprétation d’artefact.
FAST: A-FAST
A. Qu’est-ce qu’on évalue?
B. Quelles sont les incidences?
C. Comment procède-t-on?
D. Si on objectife la présence de liquide en position anormale, que va-t-on réaliser?
E. Quel est l’aspect d’un A-FAST positif évocateur d’un épanchement hémorragique?
F. Dans tous les cas, même avec un A-FAST positific évocateur d’un épanchement hémorragique, comment s’établit le diagnostic de certitude?
A. Évaluation semi-quantitative en repérant des zones hypoéchogènes témoignant de la présence de liquide en position anormale
B. 4 incidences
- xyphoïde
- reins (x2)
- vessie
C. L’animal est placé en décubitus dorsal ou latéral idéalement (latéral augmente la détection), on peut tondre mais un jet d’alcool peut suffir
D. Pontionner et mesurer l’hématocrite pour vérifier si c’est du sang. Si l’hématocrite de l’épanchement est supérieur à 25% de celui du sang, cela signie que c’est du sang.
E. Aspect granité («image en ciel étoilé» évocateur d’un épanchement hémorragique
F. Diagnostic de certitude: mesure de l’hématocrite
FAST: A-FAST
C’est un examen à systématiser, qui est essentiel vu la proportion de chiens polytraumtisés et d’animaux fracturés qui ont un hémoabdomen. Quelles sont ces proportions?
23 % des chiens polytraumatisés (1/5)
50% des chiens fracturés
FAST:T-FAST
A. Quelles sont les incidences?
B. Quel aspect a un T-FAST positif d’un épanchement péricardique?
C. Quel aspect a un T-FAST postif d’un poumon humide? Comment se compare-t-il à l’aspect normal?
D. Quel aspect a un T-FAST positif d’atélectasie?
A. 5 incidences
- DH: diaphragmo-hépatique (xyphoïde)
- CTS: chest tube site (x2 thorax droit/gauche)
- PCS: pericardial site (x2 thorax droit/gauche)
B. T-FAST positif d’un épanchement péricardique: coeur entouré d’une zonehypoéchogène, le ventricule droit n’est presque pas visible.
C. T-FAST positif d’un poumon humide: (échographie en zone costale/CTS) on situe la ligne pleurale blanche qui correspond à la plèvre qui bouge avec la respiration. Normalement on observe des micro réverbérations parallèles à cette ligne pleurale (ligne A). Dans le cas d’un poumon humide on observe un rayonnement perpendiculaire à la ligne pleurale (ligne B).
D. T-FAST positif d’atélectasie: (échographie en incidence DH/xyphoïde) zones hypoéchogènes corespondant à un épanchement pleural et une partie granitée signe d’atélectasie car le poumon est affaisé, comprimé par l’épanchement.
FAST: T-FAST
T-FAST positif d’un épanchement péricardique
A. Qu’est-ce qui peut ête associé à cet épanchement?
B. Que va-t-on faire lors de la réanimation face à cet épanchement péricardique?
A. Association à une tamponade (-> mauvais remplissage du VD -> hypoperfusion pulmonaire -> cyanose)
B. Péricardocenthèse échoduidée pour retirer au moins une partie du liquide
FAST: T-FAST
À quoi correspond un poumon humide?
Saignement, contusions pulmonaires ou autre cause non-hémorragique
Épanchements
Quel est le critère biologique qui permet de confirmer que l’épanchement est de nature hémorragique?
Valeur de l’hématocrite
- Ht épanch >ou= 25% Ht sang
- Ht épanch > 10% (valable uniquement sur un animal non anémié, car le 10% correspond à 25% de l’Ht normal qui est 40%)
Quels sont les signes d’appels d’un animal qui saigne?
- saingements externes/externalisés
- signes généraux (peu ou pas spécifiques)
- état de choc
- FAST
- Épanchement
MDB
A. Un des objectifs est de grader la sévétité et de déterminer l’ancienneté des pertes sanguines. Qu’utilise-t-on pour cela?
B. Un des objectifs est de déterminer l’existance et la nature de la coagulopathie. Qu’utilise-t-on pour cela?
C. Un des objectifs est de rechercher les co-morbidités associées au saignement. Qu’utilise-t-on pour cela?
A. Grader la sévérité et déterminer l’ancienneté des pertes sanguines
- Ht/Ptot, protéinémie, numération plaquettaire
- lactatémie, pression artérielle
B. Déterminer l’existance et la nature de la coagulopathie
- TQ, TCA, temps de saignement, fibrinogène, PDF/d-dimères
- numération plaquettaire
C. Rechercher les co-morbidités associées au saignement
- Urée/créatinémie
- ECG
- SpO2
MDB
A. Quel est l’objectif du temps de saignement?
B. Comment est-il performé?
C. Quel est le désavantage de ce test?
A. Objectiver un coagulopathie primaire
B. Faire une petite incision sur la gencive/babine, compter le temps avant l’arrêt du saignement. Si > 2-3 minutes, signifie qu’il s’agit d’un trouble de l’hémostase primaire.
C. Le test est difficilement reproductible
MDB: évaluer les pertes sanguines
Via quels paramètres va-t-on pouvoir évaluer les pertes sanguines?
- anémie
- protéinémie
- thrombopénie
- mesure de pression artérielle
- lactatémie
MDB: évalutation des pertes sanguines via l’anémie
A. Comment l’anémie est-elle objectivée en lien avec la perte sanguine?
B. Quel est l’intérêt de faire le suivi de l’Ht?
C. À quel moment la réticulocytose est-elle observable?
A. La baisse de l’hématocrite est uen conséquence tardive de la perte sanguine, à cause de la splénocontration (dès 12h à 24h), et sera d’autant plus nette après 2-3 jours. Ce paramètre n’est pas du tout sensible.
B. Le suivi de l’Ht est intéressant pour réaliser une cinétique de décroissance: plus l’Ht baisse rapidement, plus le saignement est actif
C. Réticulocytose observable entre le 4e et 10e jour, sauf en cas de saignement chronique
MDB: évaluation des pertes sanguines via la protéinémie
Comment la protéinémie est-elle modifiée en lien avec la perte sanguine?
La protéinémie baisse dans les premières heures (1 à 4h), et elle remonte après 2-3 jours.