Considérations Pour L'anesthésie D'un Chat Flashcards

1
Q

A. Quelle est la mortalité globale en anesthésie chez le chat?
B. Comment ce taux se compare-t-il au chien?

A

A. Mortalité globale varie entre 0,1 et 0,2 % (en diminution depuis le 20 dernières années)

B. Plus élevé que le chien (0,1 %)

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2
Q

A. Chez le chien, l’âge est un facteur indépendant de mortalité anesthésique. Est-ce aussi applicable chez le chat?

B. Qu’est-ce qu’on retient par rapport à l’âge chez le chat?

A

A. Le risque lié à l’âge est débattu à l’heure actuelle, ça ne semble pas être in facteur indépendant de mortalité comme chez le chien.

B. Chez le chat le grand âge est un facteur indépendant de mortalité, c’est à dire qu’au-delà de 15 ans le risque anesthésique augmente

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3
Q

Quels sont les facteurs indépendants de mortalité chez le chat?

A
  • surpoids intense
  • nature de la chirurgie
  • intubation trachéale si mauvaise réalisation (en lien avec les particularités anatomiques)
  • fluidothérapie non maitrisée
  • utilisation d’a2-agonistes (ex. Xylazine) si mauvaise indication
  • absence de personnel en surveillance et absence de surveillance instrumentale (oxymétrie pulsée) notamment au réveil
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4
Q

Quel est le taux de mortalité au réveil?

A

70%

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5
Q

Quelle sont les (4) particularités anatomiques chez le chat, d’importance en anesthésie?

A
  1. Taille poids-surface
  2. Vasculsatisation oculaire et cérébrale
  3. Espace dural
  4. Voies aériennes
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6
Q

Taille poids-surface

A. Le chat est un animal de ______ taille, mais de ______ surface.
B. Comment est son métabolisme basal?
C. À quoi est-il alors prédisposé?

A

A. Le chat est un animal de petite taille mais de grande surface.

B. Métabolisme basal très élevé

C. Prédisposition à la perte calorique

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7
Q

Taille poids-surface

A. Qu’est-ce qui est quasi indissociable de l’anesthésie générale chez le chat?
B. Importance de cette conséquence?
C. De quoi est-ce en fait indépendant?
D. Ceci étant dit, que doit-on penser à faire quand on doit anesthésier un chat, même sur une anesthésie courte?

A

A. Hypothermie

B. Ces hypothermies ne sont pas forcément graves

C. Ce risque d’hypothermie est indépendant de la classe d’âge ou du poids (quasiment 90% des chats anesthésiés finissent en hypothermie)

D. Penser systématiquement à la prévention et à la lutte active contre l’hypothermie: tapis chauggants, tonte raisonnable, réchauffement activ post-opératoire (air pulsé chaud)

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8
Q

Taille poids-surface

A. Résumer la cinétique de décroissance de la température en anesthésie
B. Comment l’hypothermie en anesthésie modifie-t-elle le réveil?
C. Qu’est-ce que ce réveil modifié par l’hypothermie risque d’entraîner comme conséquence?

A

A. Évolution biphasique: très rapidement (20-30 minutes) on se retrouve à 36 degrés, puis on continue à perdre en température mais de façon moins itnense.

B. L’hypothermie favorise les réveils anormaux, notamment en allongeant leur durée: l’hypothermie retarde la métabolisation des médicaments et donc augment leur durée d’action.

C. Plus le réveil est long, plus il y a des risques de mortalité

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9
Q

Taille poids-surface

A. Outre l’hypothermie, quelle est l’autre conséquence du faible poids du chat concernant les médicaments?
B. Quel est le risque associé à cette conséquence?
C. Comment prévient-on ce risque.

A

A. Les médicaments sont injectés en petits volumes, et donc beaucoup nécessitent d’être dilués avant l’administration.

B. Risque en réalisant la dilution que le volume injecté soit augmenté

C. Faire attention à ne pas aspirer la garde de la seringue. Il faut prélever la dose voulue de médicament, prendre une autre seringue et réadministrer le volume dans l’autre seringue qu’on pourra alors diluer.

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10
Q

Vascularisation oculaire et cérébrale

A. Qu’est-ce qui est rapporté en terme d’incidence élevée en post-anesthésique chez le chat ?
B. C’est particulièrement vrai dans le contexte de quelles interventions?
C. À quoi peut-on conclure?

A

A. Cécicé post-aneshtésique et événements indésirables tels que des troubles neurologiques pouvant aller jusqu’au coma

B. Dentisterie et endoscopie

C. C’est certainement le geste réalisé qui augmente les risques

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11
Q

Vascularisation oculaire et cérébrale

A. La vascularisation cérébrale dépend en grande partie de quelle artère?
B. Quel geste comprime l’artère?
C. Quelles sont les conséquences de comprimer cette artère?
D. Comment prévient-ton ce risque?

A

A. Artère maxillaire

B. Le maintient de la bouche ouverte avec une amplitude importante pendant longtemps

C. Hypoperfusion de l’oeil, de l’oreille et du cerveau

D. Dès qu’on a plus besoin du pas d’âne pour ouvrir la bouche, on le retire, et on travailler avec la plus faible ouverture possible, ou utiliser des pas d’âne souple. On surveille aussi l’hypotension qui pourrait aggraver tout ça!

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12
Q

Espace dural

A. Quelle est cette structure existante chez le chat contrairement au chien?
B. Typiquement à quel endroit réalise-t-on les péridurales? Comment est-ce problématique chez le chat?
C. En théorie ou devrait-on réaliser la péridurale?
D. En pratique que fait-on?
E. Plus on met de volume lorsd e péridurale, plus l’anesthésie remonte en __________.

A

A. Cône dural

B. Espace lombo-sacré, risque chez le chat de faire une anesthésie du rachis, voire créer des lésions de la moelle spinale.

C. Il faudrait réaliser la péridurale dans l’espace en dessous du cône dural (entre le sacrum et la dernière coccygienne ou les deux premières coccygiennes)

D. En pratique on s’assure simplemnet de ne pas avoir de liquide cérébro-spinal et on fait attention au volume administré.

E. Plus on met de volume lors de péridurale, pus l’anesthésie remonte en thoracique.

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13
Q

Voies aéreinnes

A. Quelle section des voies aériennes est particulièrement fragile chez le chat?
B. Quelles affections des voies aériennes sont en incidence beaucoup plus élevées chez les chats?
C. Qu’est-ce qu’on provoque souvent avec les sondes trachéales et quel conséquence est-ce que ça entraîne?
D. Quelles sont les recommandations (hors hypoventilation)?

A

A. Voies aériennes supérieures fragiles, surtout la trachée

B. Avulsions et lésions trachéales et bronchiques en incidence élevée

C. Micro-brèches avec les sondes, soit par surgonflage du ballonnet ou par changements positionnels lorsque la sonde est fixée. Cela entraîne des pneumomédiastins, alors le pronostic est mauvais.

D. Recommandation de ne pas gonfler le ballonet systématiquement sauf s’il y a hypoventilation, et il faut toujours déconnecter la sonde des circuits lors de changments de position de l’animal anesthésié.

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14
Q

Voies aériennes

Quelle différence y a t’il entre les races brachycéphales chez le chat et le chien?

A

Il n’y a généralement pas d’hypolasie trachéale (réduction du diamètre de la trachée)

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15
Q

Voies aériennes

Quelle décimales de sondes allons-nous utiliser?

A
  • jeunes adultes: 3.0 à 4.0
  • adultes: 4.0 à 4.5
  • grands formats (Main Coon et chats norvégiens): 4.5
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16
Q

Voies aériennes

Est il négatif de faire un excès de précaution en tulisant des diamètres trop petits?

A

On va créer le «syndrome de la paille»: les volumes courants ne sont pas adaptés et on génère de l’hypoventillation

C’est là que l’intubation trachéale représente un risque de mortalité

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17
Q

Voies aériennes

Le carrefour trachéo-bronchique, présent chez tous les mammifères, se situe normalement entre la 4e et 5e côte.
A. Chez les chats à quoi faut-il faire attention?
B. Pourquoi?
C. Quel sont les risques?
D. Qu’est-ce qu’on conseille de faire? Pourquoi?

A

A. Faire attention à la longueur des sondes et à la profondeur du carrefour trachéo-bronchique.

B. Les sondes utilisées sont longues par rapport à la distance nez-carrefour.

C. Risques

  • créer une intubation sélective (ventiler un seul poumon)
  • créer une plicature de la sonde si elle est trop longue qui peut endommager les VAS et altérer le passage d’air

D. Couper les sondes pour le chat, car si on laisse la longuer dépasser un fois la sonde correctement positionnée, on augmente l’arbre mort physiologique (partie des vioes aériennes supérieures qui ne participe pas aux échants) donc on perturbe la ventilation, surtout si l’animal a une fréquence respiratoire élevée. L’animal ne vide pas l’espace mort et donc va ravaler son CO2.

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18
Q

Voies aériennes

A. À quoi le chat est-il particulièrement sujet, notamment lors de stimulation mécanique?
B. Dans quels contextes est-ce favorisé?
C. À quoi d’autre le chat est-il sujet, surtout ceux qui ont une historique d’asthme ou de maladie asthmatiforme?

A

A. Laryngospasme

B. Contextes favorisants

  • narcose insuffisante
  • intubation non délicate ou forcée,
  • absence d’anesthésie locale

C. Bronchospasme

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19
Q

Voies aériennes

On fait une anesthésie locorégionale lors d’une intubation chez le chat.
A. Comment?
B. À quoi faut-il faire attention?

A

A. Lidocaïne spray

B. Attention à ne pas en mettre trop sous peine de faire hypersaliver le chat et d’obstruer les VAS

20
Q

Quelle sont les (4) particularités physiologiques chez le chat, d’importance en anesthésie?

A
  1. Tempérament
  2. Volémie
  3. Constantes biologiques
  4. Aptitudes métaboliques
21
Q

Tempérament

A. Comment le tempérament peut-il augmenter le risque anesthésique?
B. Qu’est-ce qui est moins efficace sur un animal hypervigilant et pourquoi?

A

A. Lorsque le chat est aggressif/stressé et qu’on ne peut pas le manipuler ni faire l’examen clinique, le risque anesthésique est augmenter et il faut prévenir le propriétaire.

B. La contention chimique est moins efficace sur un animal hypervigilant du fait de la dominance de système orthosympathique. Les besoins en O2 sont accrus et on peut avoir une hyperglycémie.

22
Q

Volémie

A. Entre quelles valeurs est comprise la volémie du chat?
B. Quels sont les débits recommandés?
C. Il y a toujours une surmortalité chez le chat, notamment dans quel contexte?
D. Sachant cela, que doit-on retenir de faire?

A

A. Volémie entre 56 et 67 mL/kg

B. Débits recommandés: 3 à 5 mL/kg/h

C. Cardiomyopathies occultes fréquentes et aggravées lors de surperfusions. (On parle d’occulte car le chat ne montre pas de signes cliniques jusqu’à ce que la maladie soit trop avancée)

D. Pas de perfusion trop rapider et avoir un matériel adapté

23
Q

Constantes biologiques

A. Quelle est la difficultée?
B. Quelles constantes biologiques diffèrent par rapport au chien?
C. Quelle constante biologique nous intéresse surtout?

A

A. En fondtion de l’âge, on détermine les caractéristiques et constantes biologiques, mais ce n’est pas toujours chez le chat.

B. Constantes différentes du chien

  • fréquence respiratoire (Fe: 12-24 rpm/Ca: 8-16 rpm)
  • fréquence cardiaque (Fe: 120-160 bpm/Ca: 60-120 bpm)
  • hématocrite (Fe: 28-47%/Ca: 34-59%)
  • lactatémie (Fe: <2,5/Ca: <2)

C. Fréquence cardiaque, un chat à 100 bpm doit nous alerter (intervale de référence 120-160 bpm)

24
Q

Aptitudes métaboliques

A. Le chat est un métaboliseur ____ (lent/rapide)
B. Pour quelles deux raisons?
C. Quelle en est la conséquence?
D. Quelle est l’effet sur des médicaments à métabolites actifs?

A

A. Métaboliseur lent

B. Raisons

  • lent sur la phase initiale de métabolisation (avec les cytochromes)
  • défaut de glucorono-conjuguaison qui fait que les médicaments restent sous formme assex peu active ou sont peu métabolisés.

C. Les doses et intervalles de doses sont différentes du chien.

D. Sur des médicaments à métabolites actifs, la durée d’action est allongée.

25
Q

Quelle sont les (5) particularités pharmacodynamiques chez le chat, d’importance en anesthésie?

A
  1. Opiacés
  2. Benzodiazépines
  3. Kétamine
  4. Propofol
  5. Isoflurane
26
Q

Particularités pharmacodynamiques

Les doses maximales sont souvent les doses AMM, il faut faire attention car ne sont pas toujours strictement adaptées.
Donner un exemple en pratique.

A

Médétomidine (alpha-2-agoniste, médicament de choix pour la prémédication): la dose maxi utilisée en pratique est de 40 mg/kg car la dose théorique de 80 mg/kg est la dose AMM qui est beaucoup trop élevée

27
Q

Opiacés
A. Rôle
B. Donner un principal effet non voulu chez le chat, qui complique l’anesthésie
C. On peut avoir des effets différents en fonction de la dose, quels sont-ils?
D. Qu’est-ce que la «folie morphiniques» et comment est-ce limité?
E. On observe aussi une ____________ (hypo/hyperthermie), par utilisation de morphiniques, notamment en ____-opératoire (pré/post) immédiat, avec quels morphiniques? Qu’est-ce que cela implique?

A

A. Rôle: potentialisation des agents volatils

B. Mydriase chez le chat: un chat en mydriase est plus «agressé» par la lumière, on a une photophobie et agitation

C. Effets différents en fonction de la dose

  • faible dose: diminution de la fréquence cardique ou non, baisse de la pression artérielle
  • frote dose: tachycardie, hypertension -> animaux excités à fortes doses (euphorie/disphorie)

D. On peut avoir une «folie morphinique» chez le chat lors de doses toxiques. L’agitation peut être limitée en utilisant un morphinique associé à un tranquillisant.

E. On observe une hyperthermie (>40 degrés), par utilisation de morphiniques, notamment en post-opératoire immédiat avec: Byprénorphine, morphine et hydromorphone. On doit considérer cela dans le diagnostic différentiel si on observe une hyperthermie au réveil.

28
Q

Benzodiazépines

A. Quel est l’effet non voulu, par forcément spécifique au chat, qui complique l’anesthésie?
B. On les utilise seulement dans quel contexte?
C. On fait surtout attention avec quelle molécule?
D. Quel est l’effet important/intéressant chez le chat?

A

A. Désinhibition de l’animal (devient fou, mais seulement ceux qui sont inhibés au départ)

B. On utilise seulement chez les animaux qui en ont vraiment besoin, car son effet en pré-médication laisse à désirer (effets recherchés minimes et effets indésirables importants)

C. Aflaxalone

D. Effet orexigène: peut permettre de relancer l’alimentation spontanée après une intervention

29
Q

Kétamine

A. Très utilisée chez le chat, pourquoi?
B. Quelle est la difficultée?
C. Qu’est-ce la kétamine favorise, et en lien avec cela que doit-on penser à faire?
D. Quel est le risque qu’entraîne la kétamine? Comment?
E. Dans cette situation de risque, que doit-on faire?
F. Comment se passe le réveil?
G. À quoi faut-il faire attention (état de l’animal)?
H. Comme elle favorise l’incoordination des réflexe, la kétamine augment l’occurence de quelle affection?
I. Quelle co-induction peut être faite, et dans quel objectif?

A

A. La kétamine est un des rares médicament inducteurs par voie IM, utilisé surtout chez les animaux non coopératifs

B. La difficulté réside dans l’évaluation de la profondeur de la narcose, car c’est un dissociatif (il y a persistance des signes qui d’habitude permettent d’évaluer la profondeur de la narcose)

C. Il y a diminution des sécrétions lacrymales, ce qui favorise les ulcères. On doit penser à protéger la cornée.

D. Il y a un risque d’obstruer les voies aériennes, même si l’animal est intubé, car la kétamine augment les sécrétions salivaires et bronchiques (d’autant plus avec la Tilétamine, cousine de la kétamine)

E. Il faut aspirer les sécrétions, et on peut utiliser conjointement du glycopyrrolate (anti-cholinergique, effet un peu tachycarde et anti-sécrétion). - Note: la prof n’est pas d’accord avec cette utilisation conjointe car le glycopyrrolate va aussi épaissir les sécrétions. Il vaut mieux l’utiliser en curatif s’il y a trop de sécrétions et qu’on arrive plus à aspirer, plutôt qu’en préventif.

F. Le réveil complet est long et souvent agité, surtout si la kétamine est utilisée seule. - Note: c’est une faute professionnelle d’utiliser la kétamine seule

G. Faire attention à l’adminsitration répétée, surtout chez les insuffisants rénaux qui accumulent les métabolites actifs.

H. Augmentation de l’occurence du spasme laryngé

E. Co-induction kétamine/propofol pour limiter au maximum les effets de l’anesthésie sur la fonction cardio-circulatoire (la kétamine est un des suel anesthésiques hyper).

30
Q

Propofol

A. Que fait-on chez le chat pour l’administration, et à quoi faut-il faire attention?
B. Qu’observe-t-on en usages répétés? On parle de combien de jours?

A

A. Le propofol est douloureux à l’injection, donc chez le chat on le dilue, et on doit se méfier lors de l’injection.

B. Toxicité hématologique en usage répétés de plus de 7 jours.

31
Q

Isoflurane

A. Il est irritant pour les voies aériennes chez toutes les espèces, qui qui augmente quel risque chez le chat?
B. Pourquoi est-ce la «pire façon d’induire une narcolse»
C. Pourquoi fait-on très attention aux réglages de doses chez le chat?
D. Comment doit-on bien travailler avec cette gazeuse?

A

A. Bronchospasmes

B. L’isoflurane provoque une dépression cardiovasculaire donc l’induction de la narcose est longue.

C. La MAC (dose d’un agent halogéné pour maintenir une narcose convenable) est plus basse que chez le chien

D. Il faut être dynamique, s’adapter à l’animal et à ce qu’on observe pendant l’anesthésie

32
Q

Quelle sont les (2) particularités physiolpathologiques chez le chat, d’importance en anesthésie?

A
  1. Prédispositions raciales

2. Cardiomyopahtie occulte

33
Q

Prédispositions raciales

Quelles sont les prédispositions relatives à chacun des races?
A. Persans
B. Siamois
C. Maine Coon, Persan, Sphynx (++), British shorthair…
D. Persans
E. Abyssins

A

A. Persans: hernies péritonéo-péricardiques

B. Siamois: asthme

C. Maine Coon, Persan, Sphynx (++), British shorthair…: cardiomyopathies, souvent détectées tardivement

D. Persans: problèmes rénaux sous forme de polykystoses

E. Abyssins: problèmes rénaux sous forme d’amyloïdoses

34
Q

Prédispositions raciales

Les propriétaires de ces races de chats sont plutôt informés, que doit-on faire en tant que vétérinaire?

A

Conseiller et continuer de sensibilier.

35
Q

Cardiomyopathie occulte

A. Pourquoi dit-on occulte?
B. Quel est le signe d’appel parfois?
C. Qu’est-ce qu’on fait si on détecte ce signe?

A

A. Le chat exprime des signes cliniques frustres, donc on le détecte lorsque c’est grave.

B. Souffle

C. Si on détecte un souffle, on peut vérifier qu’il n’y a pas de cardiomyopathie si la balance bénéfice/risque vaut le coup.

36
Q

Face à un chat quelles sont les 5 choses à considérer?

A
  1. C’est un animal stressable et possiblement agressif
  2. Il est sujet à l’hypothermie
  3. Il est sujet à des laryngospasmes
  4. Il a une fragilité trachéale
  5. Il est sensible à l’hypervolémie
37
Q

A. Quelle sont les particularités du MDB?

B. Quels examens du MDB doit-on considérer?

A

A. Il n’y a pas de particularité quant au MDB

B. MDB à considérer

  • température
  • rapports urée/créat. et Ht/Ptot
  • glycémie
38
Q

Pré-opératoire

A. Que doit-on faire
B. Si on est face à un chat agressif, quand la guerre est déclarée qu’est-ce qu’on peut faire?
C. Une fois qu’on a un chat calme, qu’est-ce qu’on fait (obligation de moyen)? Quelle est l’utilitée?

A

A. À faire en pré-opératoire

  • limiter le stress
  • calme, limiter la contention physique, pré-oxygéner (3 à 5 min avant)…
  • pré-médication tranquilisant et analgésique (voie IM)

B. Face à un chat agressif

  • faire une IM de prémédication mais à des doses plus importantes
  • essayer la voie orale si c’est possible (mais souvent décevant et risqué)
  • faire une narcose respiratoire (cage à induction), mais seulement en dernier recours

C. On laisse le chat au calme et on établit la voie veineuse, obligation de moyen, qui sert à adapter la tranquilisation au besoin et à collecter du sang.

39
Q

Pré-opératoire

Si on sais que l’animal est un chat stressé (on le connaît), qu’est-ce qu’on peut faire?

A

Prescrire de la Gabapentine, à utiliser à la maison PO 2h avant d’arriver à la clinique. Elle tranquillise un peu le chat avant son arrivée à la clinique.

40
Q

Induction

A. Quels agents doit-on toujours privilégier? Donner des exemples.
B. En quelle positionnement se fait l’induction?
C. Quel est l’objectif?

A

A. Toujours privilégier un vrai agent de narcose: Propofol, co-induction Alfaxalone+Kétamine

B. Induction en décubitus sternal

C. Objectif: atteindre le stade III plan 3 selon Guesdel

41
Q

Induction

A. Quel est le débat concernant l’intubation?
B. Dans quel contexte peut-on se passer de l’intubation?
C. Qu’est-ce qu’on peut utiliser pour l’intubation?

A

A. C’est un facteur de risque de mortalité si mal utilisé.

B. On peut se passer de l’intubation pour les anesthésies dont la durée est inférieure à 20 minutes si l’estomac est vide.

C. Outils d’intubation

  • tube orotrachéal (souvent avec guide-sonde)
  • masque laryngé (ouvrir la gueule et glisser le masque jusqu’à la butée, doit être adapté à l’anatomie du larynx)
42
Q

Induction

Il faut prendre certaines précautions avec la sonde trachéale, quelles sont-elles?

A
  • narcose suffisante
  • taille adaptée
  • gonfler le nallonnet que si c’est nécessaire
  • ne pas changer le chat de position sans déconnecter
43
Q

Maintenance

A. De quoide dépend la maintenance?
B. Comment va-t-on lutter contre l’hypothermie?
C. La dérive anesthésiques (i.e. narcose trop profonde) est fréquente chez le chat. Comment l’évite-t-on?

A

A. La maintenance de la narcose dépend du type de narcose: volatile (isoflurane + O2) ou injectable (perfusion IV en continu ou bolus itératifs) - Note: attention les bolus itératifs favorisent un réveil agité

B. Lutte contre l’hypothermie:

  • circuits de vain spontané
  • nez artificiel (capte la vapeur d’eau expirée pour limiter le refroidissement et réhumidifier l’air inspiré… mais inefficace)
  • tapis chaufants, mais attention aux brûlures et à la compatibilité avec les bistouris électriques

C. Éviter la dérive anesthésique: il faut toujours suveiller la narcose, notamment via surveillance instrumentale.

  • systématiser le suivi SpO2
  • Doppler en continue: PAM
  • capnographie
44
Q

Réveil

A. Que doit on faire au réveil?
B. L’agitation est fréquente, que fait-on fasse à cela?
C. Qu’est-ce qui favorise l’agitation au réveil?
D. Il n’existe pas d’outil validé dans le diagnostic de la douleur, qu’est-ce qui st en cour d’élaboration?

A

A. À faire au réveil

  • réchauffer activement
  • +/- antagonistes si besoin: atipamézole, naxolone, flumazénil

B. Pour éviter l’agitement au réveil on garde l’animal au calme pour éviter les miaulements, les phases d’euphorie, l’animal qui tourne en rond…

C. Facteurs favorisants l’agitation au réveil

  • collerette
  • pansement
  • bruit
  • douleur
  • inconfort vésical
  • benzodiazépines
  • défaut d’analgésie préopératoire

D. Grille de mimiques faciales pour diagnostiquer la douleur

45
Q

Réveil

A. Que fait-on de l’alimentaiton au réveil?
B. Quels sont les besoins énergétiques?

A

A. Réalimentation précoce, surtout sur un gros chat (limiter le risque de lipidose hépatique), en surveillant le transit et la prise alimentaire. Si besoin, on supplémente par sonde.

B. Besoins énergétiques = 70 x P^0,75

46
Q

Réveil

Le réveil s’inscrit de plus en plus dans une optique de «cat-friendly». Qu’est-ce que ça comprend?

A
  • rassurer l’animal en utilisant des phéromones, des objets familiers
  • séparer la litière et la gamelle
  • aménager la cage…
  • limiter l’agressivité