Considérations Pour L'anesthésie D'un Chat Flashcards
A. Quelle est la mortalité globale en anesthésie chez le chat?
B. Comment ce taux se compare-t-il au chien?
A. Mortalité globale varie entre 0,1 et 0,2 % (en diminution depuis le 20 dernières années)
B. Plus élevé que le chien (0,1 %)
A. Chez le chien, l’âge est un facteur indépendant de mortalité anesthésique. Est-ce aussi applicable chez le chat?
B. Qu’est-ce qu’on retient par rapport à l’âge chez le chat?
A. Le risque lié à l’âge est débattu à l’heure actuelle, ça ne semble pas être in facteur indépendant de mortalité comme chez le chien.
B. Chez le chat le grand âge est un facteur indépendant de mortalité, c’est à dire qu’au-delà de 15 ans le risque anesthésique augmente
Quels sont les facteurs indépendants de mortalité chez le chat?
- surpoids intense
- nature de la chirurgie
- intubation trachéale si mauvaise réalisation (en lien avec les particularités anatomiques)
- fluidothérapie non maitrisée
- utilisation d’a2-agonistes (ex. Xylazine) si mauvaise indication
- absence de personnel en surveillance et absence de surveillance instrumentale (oxymétrie pulsée) notamment au réveil
Quel est le taux de mortalité au réveil?
70%
Quelle sont les (4) particularités anatomiques chez le chat, d’importance en anesthésie?
- Taille poids-surface
- Vasculsatisation oculaire et cérébrale
- Espace dural
- Voies aériennes
Taille poids-surface
A. Le chat est un animal de ______ taille, mais de ______ surface.
B. Comment est son métabolisme basal?
C. À quoi est-il alors prédisposé?
A. Le chat est un animal de petite taille mais de grande surface.
B. Métabolisme basal très élevé
C. Prédisposition à la perte calorique
Taille poids-surface
A. Qu’est-ce qui est quasi indissociable de l’anesthésie générale chez le chat?
B. Importance de cette conséquence?
C. De quoi est-ce en fait indépendant?
D. Ceci étant dit, que doit-on penser à faire quand on doit anesthésier un chat, même sur une anesthésie courte?
A. Hypothermie
B. Ces hypothermies ne sont pas forcément graves
C. Ce risque d’hypothermie est indépendant de la classe d’âge ou du poids (quasiment 90% des chats anesthésiés finissent en hypothermie)
D. Penser systématiquement à la prévention et à la lutte active contre l’hypothermie: tapis chauggants, tonte raisonnable, réchauffement activ post-opératoire (air pulsé chaud)
Taille poids-surface
A. Résumer la cinétique de décroissance de la température en anesthésie
B. Comment l’hypothermie en anesthésie modifie-t-elle le réveil?
C. Qu’est-ce que ce réveil modifié par l’hypothermie risque d’entraîner comme conséquence?
A. Évolution biphasique: très rapidement (20-30 minutes) on se retrouve à 36 degrés, puis on continue à perdre en température mais de façon moins itnense.
B. L’hypothermie favorise les réveils anormaux, notamment en allongeant leur durée: l’hypothermie retarde la métabolisation des médicaments et donc augment leur durée d’action.
C. Plus le réveil est long, plus il y a des risques de mortalité
Taille poids-surface
A. Outre l’hypothermie, quelle est l’autre conséquence du faible poids du chat concernant les médicaments?
B. Quel est le risque associé à cette conséquence?
C. Comment prévient-on ce risque.
A. Les médicaments sont injectés en petits volumes, et donc beaucoup nécessitent d’être dilués avant l’administration.
B. Risque en réalisant la dilution que le volume injecté soit augmenté
C. Faire attention à ne pas aspirer la garde de la seringue. Il faut prélever la dose voulue de médicament, prendre une autre seringue et réadministrer le volume dans l’autre seringue qu’on pourra alors diluer.
Vascularisation oculaire et cérébrale
A. Qu’est-ce qui est rapporté en terme d’incidence élevée en post-anesthésique chez le chat ?
B. C’est particulièrement vrai dans le contexte de quelles interventions?
C. À quoi peut-on conclure?
A. Cécicé post-aneshtésique et événements indésirables tels que des troubles neurologiques pouvant aller jusqu’au coma
B. Dentisterie et endoscopie
C. C’est certainement le geste réalisé qui augmente les risques
Vascularisation oculaire et cérébrale
A. La vascularisation cérébrale dépend en grande partie de quelle artère?
B. Quel geste comprime l’artère?
C. Quelles sont les conséquences de comprimer cette artère?
D. Comment prévient-ton ce risque?
A. Artère maxillaire
B. Le maintient de la bouche ouverte avec une amplitude importante pendant longtemps
C. Hypoperfusion de l’oeil, de l’oreille et du cerveau
D. Dès qu’on a plus besoin du pas d’âne pour ouvrir la bouche, on le retire, et on travailler avec la plus faible ouverture possible, ou utiliser des pas d’âne souple. On surveille aussi l’hypotension qui pourrait aggraver tout ça!
Espace dural
A. Quelle est cette structure existante chez le chat contrairement au chien?
B. Typiquement à quel endroit réalise-t-on les péridurales? Comment est-ce problématique chez le chat?
C. En théorie ou devrait-on réaliser la péridurale?
D. En pratique que fait-on?
E. Plus on met de volume lorsd e péridurale, plus l’anesthésie remonte en __________.
A. Cône dural
B. Espace lombo-sacré, risque chez le chat de faire une anesthésie du rachis, voire créer des lésions de la moelle spinale.
C. Il faudrait réaliser la péridurale dans l’espace en dessous du cône dural (entre le sacrum et la dernière coccygienne ou les deux premières coccygiennes)
D. En pratique on s’assure simplemnet de ne pas avoir de liquide cérébro-spinal et on fait attention au volume administré.
E. Plus on met de volume lors de péridurale, pus l’anesthésie remonte en thoracique.
Voies aéreinnes
A. Quelle section des voies aériennes est particulièrement fragile chez le chat?
B. Quelles affections des voies aériennes sont en incidence beaucoup plus élevées chez les chats?
C. Qu’est-ce qu’on provoque souvent avec les sondes trachéales et quel conséquence est-ce que ça entraîne?
D. Quelles sont les recommandations (hors hypoventilation)?
A. Voies aériennes supérieures fragiles, surtout la trachée
B. Avulsions et lésions trachéales et bronchiques en incidence élevée
C. Micro-brèches avec les sondes, soit par surgonflage du ballonnet ou par changements positionnels lorsque la sonde est fixée. Cela entraîne des pneumomédiastins, alors le pronostic est mauvais.
D. Recommandation de ne pas gonfler le ballonet systématiquement sauf s’il y a hypoventilation, et il faut toujours déconnecter la sonde des circuits lors de changments de position de l’animal anesthésié.
Voies aériennes
Quelle différence y a t’il entre les races brachycéphales chez le chat et le chien?
Il n’y a généralement pas d’hypolasie trachéale (réduction du diamètre de la trachée)
Voies aériennes
Quelle décimales de sondes allons-nous utiliser?
- jeunes adultes: 3.0 à 4.0
- adultes: 4.0 à 4.5
- grands formats (Main Coon et chats norvégiens): 4.5
Voies aériennes
Est il négatif de faire un excès de précaution en tulisant des diamètres trop petits?
On va créer le «syndrome de la paille»: les volumes courants ne sont pas adaptés et on génère de l’hypoventillation
C’est là que l’intubation trachéale représente un risque de mortalité
Voies aériennes
Le carrefour trachéo-bronchique, présent chez tous les mammifères, se situe normalement entre la 4e et 5e côte.
A. Chez les chats à quoi faut-il faire attention?
B. Pourquoi?
C. Quel sont les risques?
D. Qu’est-ce qu’on conseille de faire? Pourquoi?
A. Faire attention à la longueur des sondes et à la profondeur du carrefour trachéo-bronchique.
B. Les sondes utilisées sont longues par rapport à la distance nez-carrefour.
C. Risques
- créer une intubation sélective (ventiler un seul poumon)
- créer une plicature de la sonde si elle est trop longue qui peut endommager les VAS et altérer le passage d’air
D. Couper les sondes pour le chat, car si on laisse la longuer dépasser un fois la sonde correctement positionnée, on augmente l’arbre mort physiologique (partie des vioes aériennes supérieures qui ne participe pas aux échants) donc on perturbe la ventilation, surtout si l’animal a une fréquence respiratoire élevée. L’animal ne vide pas l’espace mort et donc va ravaler son CO2.
Voies aériennes
A. À quoi le chat est-il particulièrement sujet, notamment lors de stimulation mécanique?
B. Dans quels contextes est-ce favorisé?
C. À quoi d’autre le chat est-il sujet, surtout ceux qui ont une historique d’asthme ou de maladie asthmatiforme?
A. Laryngospasme
B. Contextes favorisants
- narcose insuffisante
- intubation non délicate ou forcée,
- absence d’anesthésie locale
C. Bronchospasme