POL2508 - Final Flashcards
Montesquieu introduite le relativisme culturel, qu’est-ce que c’est ?
Le relativisme culturel est la thèse selon laquelle le sens et la valeur des croyances et des comportements humains n’ont pas de références absolues qui seraient transcendantes et devraient être comprises et analysées que du point de vue de leur culture.
Qu’est-ce que l’anthropologie de Montesquieu ?
Qu’elles sont les deux questions qu’il se pose ?
Il s’intéresse à définir les formes politiques qui découlent de la nature.
Son but est de comprendre le rapport entre la culture en lien avec le politique et la façon dont les sociétés fonctionnent, le tout dans un rapport de temporalité.
- Pourquoi est-ce que les lois humaines diffèrent d’une région/culture/peuple à d’autres?
- Est-ce que la nature humain engendre des différences ou est-ce qu’il y a des portées de mœurs qui influencent cette différence?
Qu’est-ce qu’une loi selon Montesquieu ?
« Les lois, dans la signification la plus étendue, sont les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses ».
La loi provient du monde physique (loi de la nature) :
- Objets bougent par nécessité
- Capacité de prédire des mouvements + éléments
- Rien n’échappe au rapport qui lie deux éléments ensemble
Les lois humaines sont forcément d’une autre nature :
- Peut transgresser les lois humaines, donc elles ne sont pas absolues et c’est ce qui explique les différences entre régions
Il croit que les différences proviennent de l’histoire, les contextes qui permet l’émergence d’une structuration politique (géographie, climat, température)
Les lois varient selon Montesquieu pour qu’elle raison ?
Nous avons une influence et donc on se structure de manière différente pour s’adapter aux éléments. (les pays chauds = les êtres humains, sont plus sensuels, paresseux [nature abondante], etc. VS froids = les êtres seront plus réservés et vont être moins souffrant).
ADAPTATION à l’ENVIRONNEMENT (nouvelles caractéristiques intérieures – vertus) –> Nous ne sommes pas déterminés, mais influencés.
Que souhaite Montesquieu lors de ses explications des variations juridiques ?
Il souhaite établir des liens pour comprendre les différences, concevoir le contexte et le pourquoi.
- Il n’a pas eu de réflexion réellement poussée sur le rôle central du pouvoir judiciaire;
- Il n’a jamais parlé d’une doctrine des droits de l’homme;
- La réflexion sur la liberté a moins d’importance à ses yeux que celle sur les règles formelles qui lui permettent de s’exercer.
Que sont les régimes politiques selon Montesquieu (nature & principe) ?
Montesquieu propose une nouvelle pensée quant aux régimes politiques. Il souhaite montrer la condition émergente des lois positives en sociétés.
–> Il se donne des outils/concepts pour bien analyser les gouvernements : NATURE et PRINCIPE des régimes politiques. « Il y a cette différence entre la nature du gouvernement et son principe, que sa nature est-ce qui le fait être tel, et son principe ce qui le fait agir. L’une est sa structure particulière, et l’autre, les passions humaines qui le font mouvoir. »
Nature d’un régime : On comprend ce que c’est grâce à sa structure formelle (qui gouverne et comment).
Principe d’un régime : C’est le sentiment commun/habitude qui anime les êtres humains qui vivent sous ce régime. La passion/un ressort/un réflexe qui fascine l’esprit général/qui habite les individus; ceux-ci varient.
De la nature du gouvernement découle les lois politiques du principe du gouvernement qui permet l’émergence les lois sociales/civiles.
Nature et Principe de la République démocratique selon Montesquieu ?
Nature : La souveraineté est dans les mains du peuple. Devient parfois souverain quand ils se rassemblent pour créer des lois et se soumet aussi pour les obéir; le peuple choisit ses magistrats pour assurer la perpétuation des lois.
Principe : La vertu politique, la vertu républicaine par excellence – le patriotisme. Vous êtes habité d’une passion pour que la république fonctionne où des individus vont se dévouer pour celle-ci dans un but d’intérêt commun (amour des lois + amour de la patrie + passion pour l’égalité/détestation de la distinction).
Vertu : « Il faut observer que ce que j’appelle la vertu dans la république est l’amour de la patrie, c’est-à-dire l’amour de l’égalité. Ce n’est point une vertu morale, ni une vertu chrétienne; c’est la vertu politique; et celle-ci est le ressort qui fait mouvoir le gouvernement républicain, comme l’honneur est le ressort qui fait mouvoir la monarchie. »
Elle repose sur le principe de vertu (dévouement, patriotisme, comportements moraux et austérité traditionaliste, liberté, amour des lois et de l’égalité). Montesquieu voit ce système comme plus adapté aux communautés de petite taille…
Nature et Principe de la République aristocratique selon Montesquieu ?
Nature : Il y a un petit nombre de personnes (élites) qui parlent/décrète au profit d’un ensemble de la population (bien commun). Il possède la puissance souveraine.
Principe : La vertu = modération. Les meilleurs vont utiliser leur pouvoir pour le bien commun, mais le danger est l’expansion du territoire (doit représenter l’ensemble et non quelque groupes).
L’aristocratie, régime où un type de personnes est favorisé à travers les élections. Repose sur le principe de modération (fondée sur la vertu et non sur une « lâcheté ou paresse de l’âme ») pour éviter le glissement à la monarchie ou le despotisme. La vertu y est utile, mais non nécessaire…
Nature et Principe de la monarchie selon Montesquieu ?
Nature : Le pouvoir est au main d’un seul qui gouverne par des lois fixes et établies. Il partage, par contre, son pouvoir avec des corps intermédiaires qui défendront des intérêts particuliers dans la société.
Le monarque n’a pas besoin d’être bon – le système n’est pas en fonction de l’individu…
Principe : Elle réside dans l’honneur, la recherche de la gloire, l’énergie des Grands. Société inégalitaire érigé en système. (EX : être noble et avoir de l’argent/terres possède des responsabilités OU soldat à capitaine pour vaincre une bataille.)
***L’importance du rang (le plus haut possible est la meilleure option).
La monarchie, « où un seul gouverne, mais par des lois fixes et établies », fondée sur l’ambition, le désir de distinction, la noblesse, la franchise et la politesse ; le principe en est l’honneur…
Nature et Principe du despotisme selon Montesquieu ?
Nature : C’est un régime où une personne/tyran règne sans loi. C’est le règne de la volonté et les caprices. Fait des lois comme bon lui semble. Héritier.
Principe : Les gens ont peur du despotisme comme le despote à peur d’être remplacé. Il n’y a pas d’éducation, ni de vertu. C’est de la servitude volontaire.
***Tous ces régimes, sauf le despotisme, ont des vertus.
Le despotisme, régime d’asservissement où « un seul, sans loi et sans règle, entraîne tout par sa volonté et par ses caprices » dirigé par un dictateur ne se soumettant pas aux lois, qui repose sur la crainte…
Que signifie le concept de la séparation des pouvoirs selon Montesquieu ?
Il distingue 3 pouvoirs qui sont les nôtres aujourd’hui. (exécutif, judiciaire et législatif).
Pour Montesquieu, la liberté a un ennemi = le pouvoir puisque celui cherche à s’accroitre et donc, c’est dans sa nature même d’aller en chercher plus et celui-ci ne peut ultimement s’accroître qu’au détriment de la liberté.
Le pouvoir peut être positif et négatif en même temps.
Montesquieu rejette l’opinion de Sidney puisque c’est déstabilisant. La communication entre le peuple et le roi est limpide (fake news, complot, rumeurs) = ce serait un état constant de guerre. Il ne faut pas surveiller le pouvoir 24/7 (trop demandant). Ce sont les institutions qui confère le pouvoir. La solution –> C’est d’opposer le pouvoir au pouvoir.
Il faut trouver une manière d’arranger les institutions pour leur donner un pouvoir propre, de limiter les excès des autres. –> Garanti une certaine liberté
= Régime mixte
* il n’est pas libéral, ne vise pas une égalité complète, mais souhaite que les individus aient une vertu.
Il recherche un équilibre pour que chaque institution ait un pouvoir et un rôle précis à jouer en société…
- Institutions = pouvoir
- Trouver un moyen pour que celles-ci ont un pouvoir d’opposer les autres
a. Théoriser un régime qui existe (Angleterre) - Séparation des pouvoirs (il ne voit pas l’exécutif comme celui qui doit uniquement exécuter les lois + législatif est l’incarnation des intérêts de l’état [le corps social/volonté générale])
Qu’elle est la particularité du régime d’Angleterre selon Montesquieu ?
Ils ont la liberté individuelle comme finalité.
Une partie est consacré à la vie de l’homme est restant positif pour la collectivité.
Chez les anciens, l’esprit commercial est vu comme un danger (accumulation de richesse) pour la République.
Pour les modernes, l’esprit commercial fait fructifier la société, malgré son aspect individuel = ÉQUILIBRE/ÉTHIQUE.
Définition d’une loi naturelle selon Montesquieu ?
Ces « lois naturelles » dérivent de la nature physique et morale élémentaire de l’homme, dans un état quasi instinctif proche de l’animalité, avec seulement un début de connaissance. La croyance en Dieu intervient comme simple virtualité, les lois réellement opérantes étant la paix, la nutrition, une sociabilité instinctive créée par la sexualité, enfin un début de sociabilité raisonnée.
–> La loi est donc ici descriptive : elle définit les actes universels qui visent à la conservation et à la reproduction, le développement nécessaire d’une nature physique.
« Les lois, dans la signification la plus étendue, sont les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses. La loi est la raison humaine, en tant qu’elle gouverne tous les peuples de la terre; et les lois politiques et civiles de chaque nation ne doivent être que les cas particuliers où s’applique cette raison humaine.
Elles doivent être relatives au physique du pays; au climat glacé, brûlant ou tempéré; à la qualité du terrain à sa situation, à sa grandeur; au genre de vie des peuples et qu’elle se rapportent à la nature et au principe du gouvernement.
Les lois de la nature, qui précèdent les lois politiques sont celles qui régissent un homme avant l’établissement des sociétés.
• Cela revient à décrire l’état de nature, thème politique popularisé par Hobbes. À la différence de ce dernier, Montesquieu ne décrit pas celui-ci comme un état de guerre, dans lequel chaque homme serait un loup pour l’homme.
• Dans cet état, chacun se sent inférieur et fuit farouchement la compagnie des autres hommes. De ce fait, l’état de nature est un état de paix.
• Dans cet état de nature, quatre déterminations fondamentales caractérisent l’homme : il a l’idée de Dieu, il cherche à se nourrir, il désire se reproduire et il a le désir de vivre en société (mêlé à la peur).
Définition d’une loi positive selon Montesquieu ?
Dès lors les lois positives de la morale, de la politique, de la religion sont conçues comme les rappels d’une nature perdue, ou qui court le risque de se perdre, comme une réaffirmation normative de ce qui devrait être spontané et découler d’une essence.
La puissance politique comprend nécessairement l’union de plusieurs familles. –> Ce droit politique revêt trois formes de gouvernements : le gouvernement républicain, le gouvernement monarchique et le gouvernement despotique
Que croient les Anglais lors de la victoire de la guerre de 7 ans ?
Leur propre liberté est source d’émerveillement (crainte de la perdre).
- Ils imaginent qu’ils ont un système politique équilibré – mixe ayant des institutions qui priment sur l’indépendance et la séparation des pouvoirs.
- C’est parce qu’ils le méritent, ils sont aux aguets.
Qu’est-ce que le droit des Anglais ?
–> La raison pourquoi les Anglais croient qu’ils vivent librement = la tradition du whiggisme (mouvement). Ce courant défend la place centrale que joue le parlement et que la monarchie est en parallèle.
Les Américains ont une conception de liberté comme absence de dépendance –> libre si nous ne sommes pas dépendant de la volonté d’un autre (servitude).
Les Anglais se soumettent à une loi décidé par l’ensemble de la population (par l’intermédiaire des représentants).
[Le pouvoir cherche toujours à limiter les pouvoirs selon eux].
Qu’est-ce que le Stamp Act de 1765 ?
La guerre de 7 ans a profité les colons d’Amérique (anglais). La guerre a couté extrêmement cher et donc la G-B cherche a trouver une source de revenu = taxation des colonies américaines (Stamp Act – taxe sur le timbre).
Ceux-ci disent que ce n’est pas juste puisque les Américains n’avaient pas de représentation en G-B. L’opposition est très virulente. Ils sont fâchés contre le Parlement – conflit de légitimité d’où NO TAXATION WITHOUT REPRESENTATION.
Que signifie les actes intolérables/coercitifs ?
BOSTON TEA PARTY = mouvement de contestation et de condamnation de la part des autres colonies = surenchère la précipitation des évènements.
L’Angleterre veut sanctionner Boston pour ses actes = adopte des décrets pour blâmer Boston de la situation –> impact majeur : les autres colonies ne décriminent pas Boston, mais trouve que la G-B a poussé trop loin.
1.L’acte sur le port de Boston
• Jusqu’à temps qu’ils remboursent l’entièreté du thé gaspillé
2.L’acte portant sur le gouvernement du Massachusetts
• On abroge la charte coloniale – retire le contrat qui lie le roi d’Angleterre à ses colonies (despotisme)
3.L’acte sur l’administration de la justice
• Dorénavant les criminels vont être jugés en G-B (les jury, dans les colonies, étaient trop complaisant)
4.L’acte sur le cantonnement
• Les Américains vont devoir payer le cantonnement (payer pour l’armée)
5.L’acte sur Québec
• Permettre la liberté de religion (catholicisme + prélever la dime + prête – crainte de l’assimilation)
–> Le roi, selon les colonies anglaises, aurait trahi sa fidélité (protestantisme).
Qu’est ce qu’implique la déclaration d’indépendance américaine ?
PRINCIPE DE L’ÉGALITÉ ET DE L’ÉGALE DIGNITÉ sont mises de l’avant.
La remise en questions des superstitions implique quoi ?
Le 18 siècle vise à démystifier le monde physique. Le but est de comprendre les composantes en se délaissant des anciennes pensées bibliques.
L’encyclopédie devient donc l’ouvrage collectif qui reprend plusieurs éléments et qui permet à plusieurs d’y avoir accès. L’idée est de ressembler les connaissances du monde et de remettre en question les superstitions mystiques/religieuses. Pour ce faire, il faut se baser sur la raison et le doute pour se délaisser des possibles crédulités.
L’Église devient l’obstacle aux progrès.
Que signifie le pouvoir politique légitime ?
On traite le gouvernement de la même manière que l’on vénère Dieu et donc ce crée une dualité où les gens adhérent et perpétuent des éléments qui, dans certains cas, sont illégitimes.
En 1789, certains modèles politiques se forment et changent la pensée des gens quant aux gouvernements politiques autoritaire-totalitaire. (Ex : gouv. américain).
Le but d’un ‘‘bon’’ gouvernement est de servir et octroyer un bonheur collectif.
Qu’elles sont les causes de l’effondrement de la monarchie et la Révolution française ?
La France monarchique s’endette énormément pour aider les Américains qui venaient d’accéder à l’indépendance dans le but de montrer leur puissance contre la G-B.
Les gens payent les impôts (pas le clergé + noblesse).
Plusieurs récoltes (écono. agricole) sont mauvaises = famines.
Pourquoi est-ce que les États généraux demandés par le Roi remet davantage le bris de légitimité de la couronne ?
Le but du vote ?
Le roi s’en remet à ses ministres pour régler le problème. Ainsi, selon eux, il faut modifier l’impôt et de faire appels à de vieilles institutions archaïques, les États généraux…
On demande à tous d’envoyer des délégués pour représenter chaque tiers de la population dans un Parlement.
Toutefois, un Parlement existait déjà et le roi avait délibérément choisi de ne pas appeler celui-ci… Les gens ne comprennent pas le principe et doivent, conséquemment, étudier les anciennes manières.
- Envoyer des représentants
- Apporter les cahiers de doléances
La population souhaite des réformes politiques et profite ultimement de l’occasion pour faire bouger les choses malgré le Parlement qui visait uniquement l’économie.
Toutefois, plusieurs hommes de la noblesse + clergé acquiescent et aident à la construction des progrès.
- Plusieurs veulent une égalité devant la loi + un accès à des emplois publics.
- Plus de libertés religieuses et des garanties judiciaires.
Le roi ne se préoccupe que des réformes fiscales et délaisse complètement les demandes de changement social.
Le but est donc d’instituer un vote par tête qui permet une égale proportion.
Le tiers-état décide de se réunir dans le but d’avoir une majorité qui prônera une nouvelle constitution et le vote par tête.
Les États généraux deviennent l’Assemblée constituante et que changent-ils ?
Leur objectif est de répondre à plusieurs enjeux et de, par conséquent, créer une constitution qui limitera le pouvoir monarchique.
4 août 1789 : abolition des privilèges (tout les citoyens doivent être égaux).
–> ABOLITION DE LA FÉODALITÉ.
Cette assemblée des trois ordres (clergé, noblesse et tiers état) est convoquée par le roi pour régler la crise financière.
Quelques jours après le 4 août, on déclare que le nouveau système devra absolument se basé sur cette nouvelle déclaration –> garantir les droits des citoyens :
• Art. 1er. Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commun.
• Art. 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression.
• Art. 3. Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu (roi) ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément.
• Art. 4. La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui (…).
Quelle est la date de la déclaration de la République et de la mise à mort du roi ?
21 sept. 1792 = DÉCLARATION DE LA RÉPUBLIQUE.
30 janv. 1793 = Le roi est guillotiné.
Sieyès décrit de quelle façon le Tiers-État ?
Représentant la quasi-totalité de la population, il apparaît inadmissible que le Tiers-État soit si peu représenté aux États-Généraux, d’autant plus que les décisions de cette assemblée se sont prises jusqu’à cette date grâce au vote par ordre (chacun des ordres représente une voix, ce qui donne deux voix aux privilégiés contre une au Tiers-État.
Sieyès demande trois choses : des représentants du Tiers qui soient vraiment issus de cet ordre, un nombre de représentants égal à celui des deux autres ordres ensemble, et enfin le vote par tête et non plus par ordre.
Pourquoi est-ce que Burke est paradoxal dans ses écrits ?
Il fonde la pensée conservatrice. Ce qui est paradoxal, c’est qu’il est whiggiste : est une approche qui présente l’Histoire comme une progression inévitable vers une plus grande liberté dans la tradition des Lumières, culminant dans les formes modernes de démocratie libérale et de monarchie constitutionnelle. –> Il supporte l’avènement de la révolution anglaise, mais qui s’opposera à la Révolution française.
Qu’elle est l’anthropologie de Burke ?
Que signifie la finitude de l’homme ?
Burke ne voit pas l’être humain comme une entité abstraite, mais au contraire, un être socialisé et complexe. Il n’est pas un être de pur rationalité (ne comprend/entend/voit pas le monde par le concept de la raison).
Lorsqu’on dit complexe, il faut préciser qu’il possède des aptitudes qui le gèrent en soi tels que les passions, les désirs et les besoins. ==> Il est un être de FINITUDE.
Nous ne sommes pas des Dieux (nous ne sommes pas parfait)
Si l’on accepte le fait que nous ne sommes pas parfait, par voie de conséquence, il y aura des répercussions quant à la compréhension du politique.
Notre capacité de saisir la complexité de l’existence est extrêmement limitée. Nous sommes incapable de mesurer puisque nous n’avons pas une position de surplomb impartiale pour déterminer une conséquence à notre action. ==> Il est imprudent de penser que l’on peut avoir des certitudes en matière de politique…
La complexité devient davantage difficile à appréhender puisque les êtres humains ne disent pas toujours la vérité et/ou ne se rendent pas toujours compte des demandes faites et donc, ce crée un phénomène d’ambiguïté quant aux décisions politiques.
==> Il faut se méfier de l’idée qu’un individu isolé puisse arriver et décréter les lois (Il se peut que la loi se dit représentative, mais que ce ne l’est pas entièrement – cause VS conséquence = un être n’est jamais à 100% de soi).
1. ÊTRE PASSIONEL
2. ÊTRE FINI
Pourquoi est-ce que la politique Burkienne est complexe (2 caractéristiques de l’homme [autre que passionnel + fini])
L’égoïsme naturel:
Les hommes sont égoïstes de nature. Nous sommes naturellement enclin à porter soin de nous-mêmes et des nôtres au détriment des autres.
L’humanité est diversifiée et complémentaire:
Pour Burke, la société policée dépend ultimement des complémentarités entres les individus et les tâches qu’ils occupent.
–> En ce sens, la position sociale et/ou l’emploi d’un homme ne peut servir comme prétexte pour l’exploitation/oppression, mais plutôt respecter les différentes aptitudes/talents puisque ça permet une diversification en société.
Qu’implique la vertu de la prudence selon Burke ?
La raison pratique et l’expérience permet le développement du politique.
- L’homme y croit et obéi par habitude et servitude volontaire. –> À préciser, les hommes ne suivent pas les lois parce qu’ils comprennent la rationalité qu’il en découle, mais plutôt parce que c’est un mécanisme voire une coutume dû à la temporalité.
Pour modifier une loi, il faut que ça se fasse par rationalité et prudence… - Les privilèges accompagnent des devoirs. Les récits et les mythes permettent de créer l’histoire, et ce, engendre le développement du politique sur l’intérêt personnel. L’expérience est acquise grâce à la prudence. On ne change pas un système politique sans procéder de manière lente et prudente.
L’homme n’est pas régit par le calcul rationnel de ses actions, mais agit plutôt à cause de l’amour, la fierté, l’entraide, etc. Il le fait pour une cause plus grande que soi… –> Burke à peur que l’on se délaisse de notre identité sociale et culturelle pour une identité uniforme politique…
Que signifie les préjugés selon Burke ?
Le 18e siècle explicite qu’il faut se délaisser de toutes superstitions et préjugés dans le but d’employer notre rationalité.
La superstition découlent d’une évolution de temporalité et s’est octroyer un rôle précis et empoigne des vertus au passage. Les superstitions s’accompagnent de préjugés qui découlent de réels situations avec des conséquences. De surcroît, au fil des années, elles amassent des vertus et donc si l’on élimine les superstitions : « on prive les esprits faibles des ressources nécessaires aux plus forts ».
Le mythe joue un rôle précis, il assure le lien social que le strict intérêt personnel et donc, il conteste certains théoriciens qui expliquent qu’il faut absolument fonder le politique sur les intérêts individuels. Les préjugés et les mythes permettent de perpétuer un bon cmpt puisqu’elles découlent d’une réflexion faite par des milliers de personnes.
Qu’est-ce que le contractualisme burkien ?
Burke pense que le politique doit être basé sur le pur rationnel humain où les lois seront inscrites de manière positive grâce au contrat.
Il y a un principe qui lie les génération : la HONTE. Il faut bien se comporter en tout temps sachant que les morts et ceux à naitre vont vous juger (donc ne pas leur faire honte). Il n’y a pas de fondateur, mais plutôt une succession entre les générations.
Contrat–ne peut pas se changer sans un consentement de toutes les parties-vertueux.
Pourquoi Burke supporte la Révolution américaine au détriment de la Révolution française ?
Défense des révolutionnaires américains:
Selon Burke, les Américains font partie des Anglais et donc, ils peuvent, sous-représentation, s’octroyer ou défendre des droits/demandes.
Ainsi, il défend le droit de se taxer soi-même, aspect intrinsèque de la constitution anglaise.
Contre l’idée que le droit anglais est un droit universel:
Le Parlement anglais ne peut pas utiliser des arguments rationnels pour expliquer que les Anglais d’Amérique ne peuvent pas se taxer soi-même à cause de leur représentation virtuelle… –> Ici, Burke explique que la représentation virtuelle est bcp trop abstraite et ne suit pas le cours des choses. : « On ne peut pas convaincre un groupe d’homme de devenir esclave – Nobody of men will be argued in to slavery. »
La rejection de la Révolution française:
Il dit que les actions posées en France n’ont rien à voir avec leur système politique… Selon lui, la révolution se base uniquement sur des principes abstraits. –> (1) Sa première critique est sur le fait que la Révolution française se base sur le droit des Anglais.
- Le droit des Anglais est un droit particulariste et non universel = TRADITION.
L’humanisme qui fait fi de la nature humaine.
(2) La Révolution française fait fi de la nature humaine (politique spéculative).
Que sont les principes et lois abstraits de Burke ?
Les révolutionnaires français essaient d’abattre tout les principes non rationnels de la constitution française sous le règne monarchique. Et donc, ils veulent instaurer de nouveaux principes fondés sur le consensus naturel de l’homme (libre & égaux). –> Erreur magistrale que l’on peut décréter des principes et qu’il n’y aura pas de conséquences.
Les moyens mis en œuvre par la politique sont délimiter par les circonstances, multiples et complexes. Et donc, si l’on ne prend pas en compte les coutumes, les mythes, etc. c’est métaphysiquement impossible. –> IMPRIVISIBILITÉ DE L’AVENIR.
Les distinctions sociales ne peuvent être jugées que sur les utilités communes… –> Est-ce que la loi peut réellement tout prévoir, NON…