Pol Monetaire Flashcards
Def pol mon
Pol de stabilisation mise en O par l’autorité en charge du contrôle de la masse monétaire
But: stabilisation niveau des p
=> autre pol de STABILISATION CONJONCTURELLE, avec pol budg
Sur un sujet sur la monnaie
Q de la confiance
Q du policy mix (pour annuler effets négatifs de la pol budg)
Q des anticipations et des annonces
Fonctions de la BC
- emission de la monnaie (monopole) (fournit monnaies/ liquidités aux bq commerciales ss forme de prêts)
- pol mon par le biais du tx d’î sur le marché monétaire (tx auquel argent est prêté aux bq commerciales) - objectif de stabilité des prix
- prêteur en dernier ressort (Bagehot, 1873)
Mandat BCE restreint (cible d’inflation) # mandat Fed comprend aussi emploi et tx d’î LT modérés => pas mm marges de manœuvre
(Concept de la courbe de Phillips- inflation/chômage : objectif visible > pol mon mobilisée dans la lutte contre chômage
+ dans règle de Taylor (1993): tx dir BC depen de l’écart d’inflation et écart de production)
=> risque de contradiction entre objectifs (critique neo classique)
(notamment qd on a à la fois trop d’inflation -nécessiterait de monter les tx dir- et pas assez d’activité - nécessiterait de baisser tx dir-)
+ rôle de stabilité financière (historiquement rôle qui n’existait pas) - hypothèse de Schwartz (1995): stabilité des p suffit pour assurer stabilité des cours financiers.
Mais Q du paradoxe de la tranquillité (Minsky): cache le problème
Def création monétaire
Consiste à transformer créances en moyen de payement (à partir des dépôts des agents)
3 outils BC pour freiner création monétaire
- facilité permanente de dépôt et de prêt
- tx de réserves obligatoires (à proportion de leurs dépôts à vue) - instrument peu manié, pas instrument de conjoncture
- operations d’open market
Facilites permanentes de dépôt et de prêt : quesako
Échange titres financiers par bq commerciales contre monnaie “BC” à tx dir fixé par BC
Si BC veut décourager crédit, élève tx dir
Si elle veut stimuler crédit, baisse tx dir
Opérations d’open market
BC vend et achète des obligations en échange de monnaie “BC”
(Initiative de la BC # facilités permanentes)
- en achetant obligations –>
- en vendant obligations –> … —> renchérissement du crédit
Relation tx d’inflation et tx d’î
- si forte inflation
- si tx d’î bas
- si forte inflation, BC peut décider de remonter tx > decourage emprunt et encourage épargne (ralentit eco et inflation)
- si tx bas: encourage emprunt, I, relance activité–> D augmente»_space; inflation
Theorie quantitative de la monnaie
=> lie la masse monétaire à l’inflation
FISCHER 1911
Si O de monnaie augmente > hausse des prix dans mm proportion (relation d’une equation)
> > inflation vient donc directement de l’O de monnaie
Théories monetaristes
Frideman, 1970
“Inflation est tjrs et partt un phénomène monétaire”
Monnaie determine le niveau général des prix
Monnaie non neutre à Ct, mais neutre à LT (pas dinfluence sur l’économie réelle)
Masse monétaire doit progresser à tx egal au tx de croissance à LT
Modèle IS/ML
A CT, pol mon augmente R global et doit accompagner pol budg pour limiter effet d’éviction (pression à la hausse sur tx d’î)
Mais pas tjrs verifie empiriquement
(Japon A90: pol mon n’est pas arrivée à avoir effets conjoncturels)
Modèle IS/LM: quels effets de la pol budg et de la pol mon
- pol de relance budg: déplace la courbe IS vers la droite (pour un mm tx d’î, niveau de D supérieur)
- pol mon : déplace la courbe LM vers la droite, tx d’î baisse, rendant I rentables, et compense effet d’éviction de la pol budg
=> modèle IS/LM: modèle de Ct en eco fermée, issu des travaux de Keynes et formalise par Hicks (1937)
Modèle en eco ouverte
Modèle Mundell-Fleming (1962)
-pol budg efficace: changes fixes et libre circulation/ forte mobilité des Kaux
(Action de la BC en changes fixes: achète devises > masse minataire croît et baisse tx d’î > effet d’éviction annulé)
-pol mon efficace: changes flexibles (euro par rapport à dollar, yen actuellement)
(=> pol mon baisse tx d’î, dépréciation tx de change:
»> stimulation des exportations en situation de changes flexibles
»> BC doit augmenter valeur de l’euro donc vend devises (masse monétaire décroît) > hausse du tx d’î (effet de la pol mon annulé)
Def changes fixes
Evolution libre selon O et D sur le marché des changes
Modèle OA/DA
Lucas, Wallace et al, A70
-A CT, pol mon a un effet sur la sphère réelle mais se traduit à MT par hausse des p sans hausse de la prod (sphère monétaire)
-A MT, la production donc la courbe OA ne dépend pas du niveau des p, mais uniquement de facteurs structurels et réels (institutions, compétences, formation)
=> sphère réelle # sphère monétaire
(PiB déterminé à terme que par Qté de travail et technologie dispo)
Efficacité de la pol mon
En raison de la RIGIDITÉ des p à CT=> EMPÊCHE TRANSMISSION IMMÉDIATE et complète de la hausse de l’O de monnaie dans la hausse des p
Causes de la rigidité des p
- information imparfaite des producteurs (Lucas, 1972)
- contrats implicites et explicites entre entrep et salariés (Gordon, 1974) => aversion pour variation des p
- coûts de menu et de catalogue (Akerlof et Mankiw, 1985)
Limites de l’efficacité de la pol mon
1/ Critique monetariste classique
> monnaie neutre, agents non soumis à visions mon keynésiennes
risque inflationniste de la pol mon
***Inefficacité à LT
-invalidation de la courbe de Phillips: verticale à LT (Friedman, 1986): plus deffet à attendre d’une pol mon et d’une hausse de l’inflation sur le chômage
> il y a bien des anticipations mais elles sont temporaires (illusion monetaire)
- ** mais aussi Inefficacité à CT si
- ANTICIPATIONS RATIONNELLES des agents (Sargent et Barro, 1961)
=> d’où RÈGLE en matière de pol mon est préférable à pol discrétionnaire (SARGENT & WALLACE, 1975, “Rules vs discretion”)
=> critique de Lucas (1976): agents s’adaptent à pol eco car rationnels > pol mon inefficace à CT (pas dillusion monétaire)
»> D de monnaie des agents dépend du R permanent des agents, pas des variations des R courants»_space; anticipations à LT
2/ Ineslasticité du tx d’investissement au tx d’î > I dépendent surtout des esprits animaux selon Keynes: optimisme et confiance des entrepreneurs # pessimisme (pas d’I mm so rationnels d’investir)
3/ Risque de TRAPPE à LIQUIDITÉ (chap 15 de la Theorie générale): à partir d’un certain stade tx bas, anticipation hausse inéluctable et theqaurisation monnaie injectée > préférence pour liquidité devient absolue et n’est plus investie ou consommée.
4/ Failles canaux de transmission > si bq ne répercutent pas pol de la BC > si toutes décident de ne pas bouger, en dépit de concurrence entre elles (BC peut les contourner en achetant directement des titres)
5/ Notion de CRISE DE BILAN (Koo, 2011): affaiblissement qualité des bilans (créances douteuses) > pol mon ne ferait alors qu’inciter à endettement, ce qui n’est pas souhaitable
Koo: qd probl est endettement, il faut traiter crise par le levier budg
Réponse à critique de Lucas
Modèle DS-GE
> maximisation du BE des agents sous contraintes (prise en compte mirco); modèle utilisé par BC pour prévoir effets de la pol mon sur l’eco
(Clarida et al, 2001: nécessité réactivité BC: agents anticipent que BC va réagir)
Rapidité de la transmission de pol mon en ZE et en Fr
Plus lente qu’aux US
+ rapide en Espagne et Irl qu’en France et All
- endettement plus faible des ménages et des entrep en fr et all
- bcp d’endettement à tx fixe et LT (# Esp: bcp d’endettement à tx variable et tx CT)
- faible concurrence ds le secteur financier
Capacité de transmettre pol mon des tx courts aux tx longs
BC intervient sur tx courts (tx de refinancement bq à CT)
Eco fonctionne avec tx à LT (immob, I entrep)
Les canaux de transmission de la pol mon à l’eco réelle
- canal du tx d’î
- canal du p des actifs
- canal du crédit (modif cout du crédit)- canal de l’O de crédit (via tx de réserves obligatoires) bien moins utilisé que canal de la D de crédit
- canal de la prise de risque
- canal du bilan
- canal des anticipations
- canal externe ou canal du tx de change (pol accomodante > tendance à déprécier tx de change et gains de compétitivité et amel balance commerciale)
(Mais attention: courbe en J - deterioration initiale puis redressement dépassant l’état originaire - ne s’applique qu’en changes fixes (d’évaluation qd on est en change fixe) # nous sommes en changes flottants)
C* et efficacité du canal du tx d’î
-Modele keynésien traditionnel (hausse masse monétaire, baisse tx d’î, hausse de l’I)
> en modifiant tx d’î dir, on touche à des tx nominaux, et co hypothèse de rigidités des p et modification comportements d’épargne et de conso des agents, modif tx d’î modifie ces comportements
-Canal différe selon les pays = Fr, All # Esp, Irlande + dépend de la nature des prêts (Ct, tx variables…)
(Bernanke et Gertler, 1995 : canal théorique et pas le plus puissant)