PHARMACO - COURS 1 Flashcards

1
Q

Quels sont les types d’agents pharmacologiques?

A

Médicaments : opioïdes, benzo, anti-inflammatoires, etc

Drogues d’abus : opioïdes (héroïne, etc), méthamphétamine

Produits de santé naturels : L-tyrosine, ephedra

Agents biologiques : anticorps monoclonaux

Poisons : gaz de combat

NT : sécrétés par les terminaisons nerveuses dans une fente synaptique étroite ou une jonction neuro-effectrice, puis recapturés ou dégradés

Hormones : sécrétées par des cellules endocrines, véhiculées par le sang ou la lymphe agissant sur des récepteurs spécifiques distants (sérotonine, stéroïdiennes)

Autacoïdes ou hormones locales : sécrétées par des cellules non neuronales et agissant sur des cellules proches : NO, histamine, prostaglandin

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2
Q

Quels sont les 3 paliers d’efficacité des agents pharmacologiques?

A

Non-opioïdes
-faible
-acétaminophène, AINS

Opioïdes faibles
-fort
-tramadol, codéine (prodrogue de la morphine)

Opioïdes forts
-très fort
-morphine, méthadone, hydromorphone, fentanyl

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3
Q

Expliquez le principe de puissance différente des agents pharmacologiques

A

Tous les opioïdes exercent une action analgésique en stimulant le même récepteur u opioïde

Pour un même niveau d’analgésie (équianalgésie), il faut des puissances différentes.

Morphine 10 mg (référence) : puissance de 1
Hydromorphone 2 mg : puissance de 5
Fentanyl 0.1 mg : puissance de 100

DONC tous ces médicaments peuvent induire le même degré d’analgésie, soit le degré maximal, mais pas à la même dose

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4
Q

Expliquez l’exemple du bain de tissu

A

On remarque que la bandelette se contracte de plus en plus intensément au fur et à mesure que la concentration d’histamine augmente dans le bain d’organe, jusqu’à un point où la concentration devient maximale et ne peut plus augmenter avec la concentration d’histamine

–> construction d’une courbe dose-réponse

On remarque l’apparition de 2 paramètres importants :
-Ce50 (concentration à 50% d’effet maximal, mesurant la puissance de l’agent pharmacologique). C’est une mesure de puissance, reflète affinité pour récepteur. Plus Ce50 basse = plus grande affinité = plus puissant

-Emax (effet maximal atteint par l’agent pharmacologique dépendant de ce que le tissu peut exécuter). Agoniste complet : le tissu ne peut plus contracter davantage. Avec agent agoniste partiel, son effet maximum à lui comme agent pharmacologique va être plus petit que le maximum que le tissu va pouvoir donner = efficacité moindre

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5
Q

Que peut-on utiliser pour expliquer le principe d’efficacité?

A

Loi d’action de masse et théorie de l’occupation des récepteurs

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6
Q

Expliquez la loi de masse

A

-l’augmentation de la concentration de l’agoniste dans la circulation sanguine augmente sa liaison aux récepteurs, entraînant à l’équilibre une augmentation du nbr de récepteurs occupés. Cela favorise l’équilibre vers la droite

-la diminution de la concentration de l’agoniste dans la circulation sanguine diminue sa liaison aux récepteurs, entraînant à l’équilibre une diminution du nombre de récepteurs occupés

-la liaison de l’agoniste aux récepteurs entraîne une voie de signalisation menant à une réponse biologique. Effectivement, il change la conformation physique du récepteur d’une forme inactive R à une forme active R’, agissant comme un stimulus qui déclenche une cascade de signalisation cellulaire menant à une réponse biologique

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7
Q

Expliquez la théorie de l’occupation des récepteurs

A

-l’intensité de l’effet biologique E en réponse à l’agoniste A est proportionnelle au nombre de récepteurs occupés

-si tous les récepteurs sont occupés par l’agoniste, à ce moment, nous allons nous approcher de l’effet maximal que le tissu peut donner, et ce, en autant que l’agoniste est une activité intrinsèque de 1, lui permettant de donner au tissu la réponse maximale qu’il peut atteindre s’il occupe tous les récepteurs

-lorsque l’activité intrinsèque est <1 = agoniste partiel. Donc même si on mets la concentration la plus élevée possible, on obtient seulement 50% de l’effet maximum

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8
Q

Expliquez le changement de la conformation du récepteur de R à R’ en fonction de agoniste complet, agoniste partiel et antagoniste

A

Agoniste complet, change à 100% la conformation du récepteur de R à R’

Agoniste partiel, change entre 0% et 100% la conformation du récepteur

Antagoniste, change à 0% la conformation du récepteur, il ne fait qu’occuper le récepteur

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9
Q

Quelle est l’équation de la théorie de l’occupation des récepteurs et définissez les variables

A

Ea = alphaA X Emax X (A-R)/(Rt)

Ea : effet biologique de l’agoniste A
Rt : nombre de récepteurs exprimés sur le tissu (propriété tissulaire)
Emax : efficacité maximale du tissu

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10
Q

En combinant la loi d’action de masse et la théorie de l’occupation des récepteurs (courbe dose-réponse), qu’est-ce qu’on obtient?

A

Ea = alphaA X Emax X (A)/((A) + CE50)

Cette équation est la représentation mathématique de la relation concentration-réponse semi-logarithmique montrée précédemment (courbe en S)

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11
Q

Qu’est-ce que l’activité intrinsèque?

A

Est une mesure de la capacité d’un agoniste donné de produire le changement de la conformation R à R* complètement ou seulement partiellement

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12
Q

Récepteur GPCR (G protein coupled receptor)
-structure
-fonctionnement lors de l’activation
-activité constitutive

A

STRUCTURE
-7 domaines intramembranaires interagissant avec les agents pharmaco
-1 domaine intracellulaire couplé à une protéine G enclenchant les voies de signalisation cellulaire lors de la déformation de la conformation du récepteur
-1 domaine extracellulaire, lieu de la liaison de l’agent

FONCTIONNEMENT
-le GPCR modifie sa conformation lors de la liaison à un agent pharmacologique
-la sous-unité alpha de la protéine G se détache des sous-unités beta et gamma
-la sous-unité alpha de la protéine G déclenche la signalisation en stimulant l’adénylate cyclase (AC) pour produire un second messager l’AMPc

ACTIVITÉ CONSTITUTIBE
Transition spontanée de la conformation inactive à la conformation active du récepteur (R à R*), sans agent pharmaco, entraînant la dissociation de la sous-unité alpha de la protéine G et enclenchant la voie de signalisation cellulaire

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13
Q

Définir agoniste complet

A

Activité intrinsèque = 1

Rôle
-stabilise le récepteur dans sa configuration active R*
-son effet maximal est au plus élevé (=Emax) compte tenu du maximum que le tissu peut générer (récepteurs exprimés, signalisation)

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14
Q

Définir agoniste partiel

A

Activité intrinsèque = entre 0 et 1

Rôles
-stabilisation incomplète du récepteur GPCR dans sa conformation active R’ (donc ne favorise pas maximalement la transformation du récepteur de R vers R’)
-agit comme un antagoniste en présence d’un agoniste complet, diminuant le pouvoir de l’agoniste complet, mais aussi la réponse tissulaire à l’agent pharmaco complet
-effet maximal limité par rapport aux capacités du tissu

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15
Q

Définir antagoniste

A

Activité intrinsèque = 0

Rôles
-occupe le récepteur sans induire de transition vers la configuration active
-aucun effet par lui-mpeme
-antagoniste parce qu’il prend la place au site de liaison d’un agoniste complet (ou partiel)

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16
Q

Définir agoniste inverse

A

Activité intrinsèque = <0
-Pré-requis : le récepteur peut effectuer une transition spontanée de R à R* en l’absence de stimulation par un agoniste
-on dit qu’un tel récepteur présente une activité constitutive (ou basale)

Rôles
-on sait que notre courbe dose-réponse ne part pas de 0 en termes d’effet étant donné l’activité constitutive du récepteur GPCR lui permettant d’activer la voie de signalisation cellulaire (environ 40% de l’activité maximum de la voie de signalisation). Un agoniste inverse a une activité intrinsèque négative, il peut stabiliser le récepteur dans sa conformation inactive R, nuisant à l’activité constitutive et la transition de GPCR vers R’. Un agoniste inverse complet réduirait l’activité constitutive à 0

-il agit comme un antagoniste en présence d’un agoniste complet, car il limite la liaison de ces agonistes aux récepteurs GPCR en plus de stabiliser les récepteurs à la conformation inactive

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17
Q

Nommez des agonistes complets (“opioïdes forts”)

A

Fentanyl (0.1 mg), Méthadone (0.5-1mg), Hydromorphone (2mg) sont plus puissant que la morphine (10mg) qui est l’opioïde de référence, mais ils sont tous semblables au point de vue de leur efficacité analgésique : ce sont tous 4 des agonistes complets

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18
Q

Nommez un agoniste partiel

A

Buprénorphine (0.4 mg, donc 25x plus puissant que la morphine) est un agoniste partiel des récepteurs u

Il y a un plafond sur ses effets de dépression respiratoire, sédatifs et euphorisants (effet maximum nettement moins marqués qu’avec les agonistes complets)

Très lipophile, bien absorbée par la voie sublinguale, buccale ou transdermique

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19
Q

Nommez un antagoniste neutre + son rôle

A

La nalaxone est un antagoniste neutre (possiblement inverse) au niveau de tous les récepteurs opioïdes

Sa biodisponibilité est faible par voie orale (dégradée par le foie) et aussi très faibles par voie sublingual: elle est donc administrée en IM pour prévenir la dépression respiratoire en cas de surdosage aux opioïdes. Une formulation pour administration intra-nasale est disponible

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20
Q

Décrire le fonctionnement de l’analgésie endogène (opioïdes)

A
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21
Q

Décrire le fonctionnement de l’analgésie exogène

A

Les opioïdes vont directement aux récepteurs μ opioïdes, arrivant en plus grand nombre que l’enképhaline, ce qui inhibe la transmission des signaux de douleur

22
Q

L’utilisation des analgésiques opioïdes est limitée par __________ ainsi que ___________

A

L’utilisation des analgésiques opioïdes est limitée par leurs effets indésirables (dépression du SNC, dépression respiratoire, constipation, etc) ainsi que leur potentiel de développement de :

-la dépendance
-l’accoutumance - la tolérance

23
Q

Décrire la dépendance aux opioïdes

A

Addiction/Toxicomanie

-Besoin compulsif de continuer l’absorption d’une substance devenue nécessaire pour maintenir un équilibre physique et/ou psychique

-Le niveau de dépendance est mesuré par l’intensité du syndrome de sevrage survenant après l’arrêt de la prise de l’opioïde (ou même la diminution des doses) chez le sujet dépendant : humeur dysphorique, insomnie, anxiété, irritabilité, nausées, vomissements, diarrhée, piloérection, sudation, crampes musculaires et abdominales, tachycardie, hypertension artérielle

24
Q

Décrire l’accoutumance - tolérance

A

Perte progressive de sensibilité au médicament requérant l’augmentation des doses pour maintenir l’effet thérapeutique (analgésie) ou satisfaire la dépendance

À noter qu’il y a aussi développement de tolérance à certains effets secondaires comme la dépression respiratoire (le + catastrophique), mais pas à certains (comme constipation et myosis)

25
Q

Décrivez 2 mécanismes de tolérance (accoutumance)

A
  1. Désensibilisation des récepteurs - exposition aiguë (min, heures)
    -diminution des réponses fonctionnelles aux opioïdes –> nécessité d’augmenter la dose
  2. Adaptation des circuits neuronaux de contre-régulation - exposition chronique (jours, semaines)

-par exemple, il y a normalement un mécanisme de modulation à la baisse de la neurotransmission douloureuse dans la corne dorsale de la moelle épinière par des voies descendantes noradrénergiques et 5-HT projetant du tronc cérébral vers des interneurones opioïdes dans la corne dorsale
-une diminution de l’influence inhibitrice de ces voies serait un exemple simple d’adaptation physiologique à une exposition soutenue à des opioïdes = nécessité d’augmenter la dose

26
Q

Donnez un exemple de désensibilisation des GPCR

A

-une kinase phosphoryle le domaine intracellulaire + liaison de bêta-arrestine, empêchant le récepteur d’agir avec la protéine G (découplage récepteur - voie de signalisation)

-une kinase phosphoryle le domaine intracellulaire liaison de bêta-arrestine, internalisant le récepteur, diminuant le nbr de récepteurs de surface

-une kinase phosphoryle le domaine intracellulaire liaison de bêta-arrestine, causant une dégradation protéolytique lysosomale des récepteurs, entraînant une régulation à la baisse des récepteurs exprimés en surface. Il y a aussi la possibilité de recycler ces récepteurs

27
Q

Des opioïdes dont la demi-vie est _______ sont utilisés pendant la phase aiguë de désintoxication ou dans le cadre de programmes de maintien à long terme chez le toxicomane

A

Des opioïdes dont la demi-vie est longue sont utilisés pendant la phase aiguë de désintoxication ou dans le cadre de programmes de maintien à long terme chez le toxicomane

28
Q

Pourquoi faire l’association buprénorphine-naloxone? + forme + risque

A

Forme : comprimé sublingual ou film soluble buccal

Rôle de la naloxone : ne peut être absorbée dans la circulation sanguine si pris PO, mais si le patient tente de s’injecter la buprénorphine-naloxone en écrasant le médicament, la naloxone enclenchera des sx sévères de sevrage

Risque : induction d’un syndrome de sevrage chez les dépendants aux agonistes complets

29
Q

Décrire la méthadone

A

-demi-vie assez longue de 24-36 heures, mais variable
-agoniste complet; très bien absorbé par voie orale
-2-3 fois/jour pendant la phase de désintox aiguë, une fois par jour pour un tx de maintien

30
Q

Pourquoi est-ce que le risque d’E.I (en surdose) est moindre avec la buprénorphine qu’avec la méthadone?

A

Puisqu’il s’agit d’un agoniste partiel

31
Q

Désintoxication et traitement de maintien du sujet dépendant au moyen d’opioïdes de longue demi-vie

Expliquez pour méthadone et héroïne

A

HÉROÏNE
-l’héroïne est un opioïde de courte demi-vie que le sujet dépendant s’administre IV pour atteindre rapidement des niveaux élevés dans le sang (et le cerveau) et ainsi augmenter la sensation d’euphorie intense qu’il recherche
-après chaque prise, les concentrations plasmatiques effleurent les niveaux d’une intoxication grave (menant au coma et à la dépression respiratoire) et retombent rapidement aux niveaux d’un syndrome de sevrage
-l’abstinence est impossible pour cette personne étant donné le syndrome de sevrage présent, ce qui fait qu’on peut lui offrir un programme d’entretien à vie = zone de confort sans effet euphorisant = tombe pas en sevrage

MÉTHADONE
-un opioïde de demi-vie longue pris par voie orale 1-2 fois/jour maintient les concentrations plasmatiques dans une zone sécuritaire et de bien-être satisfaisant : a) supprime le “craving” b) évite le syndrome de sevrage c) tolérance se développe à l’effet sédatif permettant d’entamer une démarche de réadaptation psychosocial

32
Q

VRAI OU FAUX : La méthode d’abstinence offre une fidélité supérieure au programme d’entretien

A

FAUX
Les groupes méthadone et buprénorphine-naloxone (tx d’entretien) présentent une fidélité au tx supérieure à l’approche axée sur l’abstinence

33
Q

Dans les tx d’entretien, lequel à un taux de rétention plus élevé?

A

méthadone

Tx d’entretien recommandé chez les personnes à haut risque d’abandon, en particulier les usagers d’opioïdes par injection; par contre, la méthadone comporte un risque de toxicité par surdose chez le toxicomane qui consome d’autres agents dépresseurs du SNC ou avec des récidives occasionnelles d’opioïdes IV

34
Q

VRAI OU FAUX : La buprénorphine-naloxone (suboxone) présent un risque plus faible de surdose

A

VRAI

35
Q

Le risque de surdose est plus élevé avec méthadone ou buprénorphine?

A

Méthadone

La buprénorphine satisfait partiellement l’envie de consommer, présente un risque de surdose plus faible - préférable chez les usagers d’opioïdes sur ordonnace p.o qui ont par ailleurs des obligations familiales et professionnelles

36
Q

Nommez les cibles pharmacologiques

A
  1. Récepteurs membranaires (majoritairement les GPCR) : mu opioïde, bêta-adrénergique
  2. Canaux ioniques (canaux Ca2+ + Na+ voltage-dépendants) et transporteurs
  3. Récepteurs nucléaires (hormones stéroïdiennes)
  4. Enzymes (anti-inflammatoires non-stéroïdiens)
  5. Acides nucléiques (anti-cancéreux)
  6. Cibles non déterminées (acétaminophène)
37
Q

Décrire le fonctionnement du GPCR

A

-récepteurs alpha-adrénergiques
-récepteurs cholinergiques muscariniques
-récepteurs AT-1 de l’angiotensine II
-ancrés dans la membranes de muscles lisses, glandes, etc., sont couplés à la phospholipase C (PLC) via Gq - c’est la voie des phospho-inositides

–> Le récepteur est couplé à une protéine G qui agit sur la phospholipase C, qui par son activation, produit IP3 et DAG. IP3 se liera aux canaux calciques du RS, libérant le calcium, augmentant ainsi la libération de NT et entraînant l’effet désiré

38
Q

PKA est une kinase qui, en phosphorylant différentes cibles protéiques, entraîne quoi?

A

PKA est une kinase qui, en phosphorylant différentes cibles protéiques, entraîne différentes réponses dépendamment du tissu cible

39
Q

Les récepteurs cannabinoïdes CB1 et dopaminergiques D2 sont aussi couplés à…

A

l’AC via une protéine Gi/o - leur stimulation produit donc une inhibition de l’AC

40
Q

Pharmacologie autonomique SNAS (description + jonction neuroeffectrice)

A

Description
-ce sont des fibres nerveuses courtes jusqu’aux ganglions prévertébraux ou paravertébraux, puis très longues jusqu’aux effecteurs

Voie sympathique
-thoraco-lombaire, récepteurs cholinergiques nicotiniques à la première synapse, puis alpha-ou-bêta-adrénergiques à la seconde synapse

Jonction neuroeffectrice
-la NA provient d’une voie de synthèse de la tyrosine. Le calcium qui entre dans la cellule, via l’influx nerveux à la terminaison nerveuse qui ouvre les canaux calciques voltage-dépendants, se rend aux récepteurs alpha-ou bêta-adrénergiques pour produire son effet, puis il y a recapture dans le neurone pré-synaptique

41
Q

Pharmacologie autonomique SNAP (description + jonction)

A

Description
-ce sont de longues fibres ganglionnaires qui se rendent jusqu’aux ganglions majoritairement sur les organes cibles, puis les fibres nerveuses post-ganglionnaires sont très courtes

Voie parasympathique
-tronc cérébral ou moelle sacrée, récepteurs cholinergiques muscariniques aux deux synapses

Jonctions neuro-effectrices du SNAP (récepteurs muscariniques) ou neuromusculaires (récepteurs nicotiniques)
-il y a une seule voie de synthèse de l’acétycholine. L’Ach va dans une vésicule, puis par l’influx nerveux arrivant aux terminaisons nerveuses, il y a ouverture des canaux calciques voltage-dépendants, libérant l’Ach qui ira aux récepteurs nicotiniques ou muscariniques. Il n’y a pas la recapture de l’Ach, mais bien la dégradation par l’acétylcholinestérase. Seule la choline sera recapturée

42
Q

Effet du récepteur adrénergique (alpha1, bêta2) (SNAS) sur le muscle lisse vasculaire

A

Récepteurs alpha1-adrénergiques : vasoconstriction à dominance périphériques des lits vasculaires de la peau et du tractus gastrointestinal (augmentation de la résistance périphérique, diminuant la digestion)

Récepteurs bêta2-adrénergiques : vasodilatation des lits vasculaires des muscles squelettiques et du foie (augmentation de la libération du glucose pour aider le muscle à contracter)

43
Q

Effet du récepteur cholinergique (SNAP) sur le muscle lisse vasculaire

A

AUCUNE INNERVATION DIRECTE

Récepteurs muscariniques : vasoconstriction à condition de ne pas avoir d’endothélium

Récepteurs muscariniques –> NO : vasodilatation en présence d’endothélium intact

44
Q

Effet du récepteur bêta2-adrénergique (SNAS) sur le muscle lisse respiratoire

A

Récepteurs bêta2-adrénergique : bronchorelaxation/bronchodilatation

45
Q

Effet du récepteur cholinergique (SNAP) sur le muscle lisse respiratoire

A

Récepteurs muscariniques : bronchoconstriction

46
Q

Effet du récepteur adrénergique (alpha1) (SNAS) sur le muscle intrinsèque de l’oeil

A

Récepteurs alpha1-adrénergiques : contraction du muscle radial entraînant une mydriase (dilatation pupillaire)

Si atteinte du SNAS central (voie prémotrice) ou périphérique (ganglion stellaire) : syndrome de Claude Bernard Horner avec myosis, ptose palpébrale (affaiblissement des paupi;res) et anhydrose faciale (diminution de la sécrétion de sueur)

47
Q

Effet du récepteur cholinergique (SNAP) sur le muscle intrinsèque de l’oeil

A

Récepteurs muscariniques : contraction du sphincter de l’iris entraînant une myosis (constriction pupillaire)

Si atteint du nerf crânal III (occulo-moteur) : mydriase

48
Q

Effet du récepteur adrénergique (SNAS) sur le détrusor et sphincter lisse de la vessie

A

Récepteur alpha1-adrénergiques : contraction du sphincter lisse de la vessie

Récepteur bêta2-adrénergique : relaxation du muscle détrusor de la vessie

49
Q

Effet du récepteur cholinergique (SNAP) sur le détrusor et sphincter lisse de la vessie

A

Récepteur muscarinique : contraction du muscle détrusor (récepteurs sur le même tissu), forçant l’ouverture du sphincter de la vessie par différence de pression

50
Q

Contraction du muscle lisse vasculaire - couplage pharmaco-dépendant

A

L’agent pharmacologique se lie aux récepteurs α1-adrénergiques (ou aux récepteurs AT-1 de l’angiotensine II) couplés à une phospholipase C, transformant le PIP3 en IP3.

L’IP3 produit se rend aux transporteurs calciques du RE, libérant le calcium du RS. Le calcium se lie à la calmoduline, recrutant une kinase qui deviendra active.

Ce complexe se liera à son tour à la kinase des chaînes légères de myosine, entraînant l’activation et la phosphorylation de la myosine, induisant son interaction avec l’actine, et donc la vasoconstriction.

Une phosphatase des chaînes légères de la myosine déphosphoryle la myosine à la fin de la contraction afin d’inhiber la liaison actine-myosine, faisant la relaxation musculaire.

  1. À noter : une stimulation des récepteurs Β2-adrénergiques augmenterait l’activité d’une phosphokinase A (PKA), augmentant l’activité de la phosphatase des chaînes légères de myosine, et donc la vasodilatation.
51
Q

Contraction du muscle lisse vasculaire - couplage excitation-contraction

A

On retrouve des sous-unités protéiques dont une qui se referme sur elle-même afin de former un canal / pore perméable aux ions calcium à son état ouvert.

Le canal est normalement fermé étant donné le potentiel intracellulaire négatif (hyperpolarisation).

Le canal peut s’ouvrir lors de la dépolarisation du potentiel intracellulaire faisant entrer massivement du calcium dans la cellule, se liant aux transporteurs calciques du RS, libérant davantage de calcium dans le milieu intracellulaire.

Le calcium se lie à la calmoduline, recrutant une kinase qui deviendra active.

Ce complexe se liera à son tour à la kinase des chaînes légères de myosine, entraînant l’activation et la phosphorylation de la myosine, induisant son interaction avec l’actine, et donc la vasoconstriction.

Une phosphatase des chaînes légères de la myosine déphosphoryle la myosine à la fin de la contraction afin d’inhiber la liaison actine-myosine, faisant la relaxation musculaire.

  1. Cause de la dépolarisation du potentiel intracellulaire :
    1.1. Forces de cisaillement exercées sur la paroi cellulaire de façon tangentiel par le flot sanguin, particulièrement élevées lorsque le flot sanguin est turbulent (ex : sites de bifurcation des artères)
  2. Antihypertenseurs :
    2.1. Rôle : antagonistes des canaux calciques → relaxation du muscle lisse vasculaire (vasodilatation) → diminution de la résistance vasculaire périphérique → diminution de la PA diastolique