Perception sociale (VERKAMPT CM 2) Flashcards
2 poles
Comment se forment les impressions sur autrui ? 1.2. Modèle du continuum
- En suivant le développement de la cognition sociale, les modèles de traitement de l’information se sont approfondis pour aboutir à des modèles duaux du traitement de l’information
- Ces traitements ont été appliqués à la formation d’impression voyant de là le développement du modèle du contiuum (Fiske & Neuberg, 1990) ➜ Tentative de synthèse des thèses respectivement soutenues par Anderson et Asch
- Ce modèle suggère l’existence de 2 pôles de l’impression, l’un catégoriel (proche des idées de Asch) et l’autre individualisé (proche des idées d’Anderson), reliés par un continuum sur lequel nous nous situons en fonction de différents facteurs
- Catégorisation initiale
- Nous plaçons la cible dans une catégorie subjectivement pertinente
- Comment ? Sur la base de
- indices prototypiques comme l’âge, le sexe (Brebner et al., 2009), l’origine ethnique (Blair et al., 2004), etc.
- éléments plus subtils comme la forme du visage (Todorov et al., 2005), l’accent (Kalin & Rayko, 1978), etc.
- Puisque les individus appartiennent à plusieurs catégories, le choix de celle qui guidera notre impression de la cible dépendra du contexte
Macrae et al. (1995) – Etude 3
Etape 1 : Vidéo où une femme asiatique réalisait
* Une action typique des femmes (se maquiller)
* Une action typique des asiatiques (manger avec des
baguettes)
Etape 2 : Tâche de décision lexicale : apparition d’une série de lettres
* 50 % formait des mots (amicale, émotionnelle,
calme)
* 50% n’avaient pas de sens (peprente)
Mesure : temps moyen pour identifier le mot lié au stéréotype activé dans la vidéo
Explique le rouge
Situations où :
* *
La cible présente peu d’intérêt
Les ressources temporelles et cognitives sont limitées (distraction ou fatigue cognitive)
Mais si la personne présente un intérêt ?
Explique le rouge
- Confirmation de la catégorie
* Allocation de l’attention aux caractéristiques de la cible afin de confirmer notre catégorisation
* Intervention de
* Nos théories naïves
* Information reçue par le nouvel examen de la cible
* Cohérente avec la catégorie activée (donc nos attentes) ➜ renforcement de la première impression
* Ambigüe ➜ mobilisation de ressources pour l’interpréter de façon cohérente avec la catégorie activée
* Incohérente ➜ recatégorisation de la cible
Explique le rouge
- Recatégorisation
* Allocation de l’attention aux nouvelles caractéristiques de la cible afin de confirmer notre recatégorisation
* Si une information vient à nouveau contredire nos attentes ➜ 2ème recatégorisation
* Progressivement de plus en plus d’informations personnelles de la cible seront intégrées dans l’impression ➜ diminution du poids de la catégorisation initiale
Explique le rouge
- Confiance à l’égard de l’impression
* Si le degré de confiance est suffisant, le processus s’arrête
* S’il est insuffisant, le processus est relancé en mobilisant
l’attention sur les caractéristiques de la cible
1.2. Modèle du continuum
Synthèse :
- Par défaut, l’impression que l’on se fait d’une cible est catégorielle
- Elle deviendra de plus en plus individualisée en raison de notre souci à être exact.e.s et à
condition de : - Avoir suffisamment de ressources cognitives pour traiter et intégrer les informations
supplémentaires - D’être face à des informations qui, sans aucune ambiguïté, sont incohérentes avec nos
attentes - Si ces conditions ne sont pas remplies, l’impression de la cible est fortement influencée par
les catégories sociales, et donc par les stéréotypes.
Théories implicites de la personnalité (TIP)
Théories naïves sur les relations que les individus perçoivent entre les traits et
qu’ils utilisent pour appréhender autrui
(FLÈCHE)
⦿ (théories implicites) Des théories qui ne peuvent pas être énoncées de façon formelle ⦿ (théories naïves) Des théories qui ne reposent sur aucun critère scientifique de validité
Théories naïves à propos de :
⦿ la fréquence d’un trait
⦿ sa variabilité
⦿ sa liaison avec d’autres traits
A partir de quelques informations disponibles sur une personne, nous ______ d’autres caractéristiques cohérentes (e.g., traits) sur la base de ces TIP
inférerons
Les théories implicites de la personnalité (Bruner & Tagiuri, 1954)
Comment fonctionnent-elles ?
Comment fonctionnent-elles ? → Modèle typologique
L’individu dispose d’une panoplie de “personnes-types” qui se caractérisent par une conjonction de traits
Comment fonctionnent-elles ? → Modèle dimensionnel
« Constituez des groupes de traits susceptibles de se retrouver chez une même personne »