Partie 3 CHAPITRE III (Nao) Flashcards

1
Q

Morale, normes & valeurs : En TD : Les stades du développement
moral

A
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2
Q

Une petite faille dans le modèle de Kohlberg ?

A

1 Constat issu d’une série de recherches sur le développement moral de Kohlberg et avec sa méthodologie (dilemmes) —— Les femmes ont un niveau moral inférieur à celui des hommes

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3
Q

Personne n’est étonné, tous y voient l’effet de la domination masculine (légitimée, donc durable) :

A

biais androcentrique
➢certains insistent sur les aspects sociaux & culturels de la «sexuation» en tant que construction sociale/culturelle
➢D’autres insistent sur les aspects biologiques et différenciateurs de la «sexuation» en tant que séparation hommes/femmes.

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4
Q

Et vous, qu’en pensez-vous ?

A

jsp et jmen caliss

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5
Q
A

juste lis

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6
Q

lis

A
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7
Q

Le bien et le mal

Le bien

A

➢délimité par accord plus ou moins unanime (personnes groupes, sociétés) ➢dans l’exercice de la morale ordinaire rien n’est systématique au quotidien :
✓on pardonne plus facilement un délit à quelqu’un de puissant qu’à quelqu’un de misérable
✓ on aide moins des victimes jugées responsables de leur sort
✓ on se considère moralement supérieur aux autres : effet SAM
➢travaux qui représentent le mieux le relativisme du bien : l’altruisme

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8
Q

Le mal

A

➢est ambivalent
➢1 personnages ‘mauvais’ a souvent les traits de l’étranger, différent de soi ➢Amalgame parmi les plus connus et répandus : superposer le mal et l’autre ➢On l’associe aussi à ce qui éloigne des valeurs humaines
➢travaux les plus développés : violence et agression

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9
Q

Quelques questions pour commencer

A

Des êtres bienveillants, moraux, tournés vers les autres = le vécu harmonieux en collectivité que la société défend et valorise (cf. normes & valeurs)
Mais alors :
❑pourquoi agression et violence sont-elles présentes dans les rapports sociaux ?
❑Pourquoi sont-elles aussi répandues malgré qu’elles puissent choquer, interroger ou même parfois repousser ? ❑Pourquoi estime-t-on que ce mode relationnel est à proscrire ?
❑Pourquoi est-ce qu’on en fait une sorte de norme inversée, calée sur égoïsme et auto-centration ?
❑Et cette ‘norme inversée’ serait-elle l’exact contraire de l’ouverture à l’autre et du don de soi ?

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10
Q

Juste la ses diapo sont fucked up

A
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11
Q

Rage narcissique :

A

quand 1 personne narcissique se sent menacée, contrariée ou bafouée, elle manifeste souvent une colère dangereuse, des réactions qui peuvent être violentes, ou même une agression physique ou psychique

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12
Q

V. Psychologique (harcèlement moral, bouc émissaire….)
➢V. volontaire (agression) ou involontaire (accident, catastrophe naturelle ou industrielle)
➢V. individuelle ou collective (gangs, bandes, passage à tabac en groupe…)

A
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13
Q

V. symbolique :

A

fait d’imposer purement et simplement un arbitraire culturel (Bourdieu & Passeron, 1970)

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14
Q

V. moderniste : lien raison/émotion, invention d’un ennemi, exhibition des corps des victimes, diffusion spectaculaire dans les médias…

A

C’est une force sociale qui structure les rapports entre ennemis & qui modèle culturellement les corps des victimes et des agresseurs (Corradi, 2009)
terrorisme = prototype de la V. Moderniste (identités incertaines, menaces pour souveraineté politique & gouvernance)
Enfin, c’est compliqué

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15
Q
  1. L’agression : Définitions
A

➢conduite sociale, comportement complexe aux manifestations variées
➢Agression = «Tout comportement ayant l’intention imminente de blesser quelqu’un d’une façon plus ou moins explicite. Il doit y avoir intention de blessure» (Fiske, 2008)
➢Tout humain a des capacités agressives qui seront produites vs inhibées
➢C’est 1 conséquence d’un état émotionnel en lien avec les événements
➢Elle est modulée par des processus cognitifs fonction de caractéristiques personnelles
➢Effets distinctifs suivant cultures et processus cognitifs, sur le comportement agressif
➢Diverse manières de contrôler son agressivité existent (évitement, inhibition, victimes de substitution…)
➢Comportements de provocation ou menace : liés ou pas à l’agression effective

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16
Q

L’agression chez l’humain =

A

*temporalité immédiate
*comportement volontaire reposant sur l’intention
*mais intentions et mobiles diversifiés
*relève du registre privé (violence conjugale) ou public (manifestations qui dégénèrent)
*Apprise au contact des pairs (normes & modes de conduites établis dans un groupe)
*Se déroule le plus souvent dans des contextes humains et physiques spécifiques
Ex (Daily & Wilson, 1988): 1 beau parent à une probabilité 70 fois supérieure à celle d’un parent co- résident de tuer un enfant de moins de 2 ans

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17
Q

A. instrumentale :

A

utilise la souffrance d’autrui pour atteindre un autre but (contrôle, argent, statut)

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18
Q

l’agression n’est pas une fin en soi mais préméditée et contrôlée
➢A. hostile:

A

la souffrance de l’autre est un but primaire

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19
Q

pas de préméditation :

A

on agresse sous le coup de la colère, d’une impulsion

20
Q

A. proactive :

A

l’agresseur prend l’initiative de l’acte et utilise la force pour dominer ou menacer l’autre

21
Q

A. réactive :

A

réponse à la perception d’une menace pour soi ou autrui (colère face à une situation injuste, une personne blessée…)

22
Q
A
23
Q

Un modèle global : General Agression Model

A

processus psychologiques agissant sur les variables impliquées dans le comportement agressif

24
Q

2 types de variables

A

➢variables situationnelles (compétition, ségrégation, échec, frustrations, vision d’images violentes, indices présents dans le contexte (armes), attaques (insultes))
➢Variables individuelles &
biologiques (croyance que la V. est légitime ; attitudes envers la V. ; caractère (hostilité), système de valeurs ; aptitudes physiques

25
Q

S’appuie sur des structures de connaissance :

A

oaffect (sentiments hostiles)
oCognition (pensées ou scripts agressifs)
oExcitation (activation physiologique subjectivement perçue)

26
Q
  1. Les niveaux où évoluent violence & agression
    Niveau individuel :
A
27
Q

Niveau des groupes & sociétés : Agression & objets sociaux (médias, armes, alcool..) A.Les médias
un Sujet controversé : lien causal violence médiatique & agression:

A

❑5° rapport violence et TV (Kriegel, 2002) : effet net de la diffusion de spectacles violents sur le comportement des plus jeunes
❑absence de corrélations chez les adultes (Freedman, 2002)
Le débat reste ouvert

28
Q

A. Les Médias : ce qu’on sait

A

exposition précoce à la V. produit des formes d’apprentissages
➢Etats Unis : recherches relient médias + temps passé devant la télé & agressivité

29
Q

Publications d’une quarantaine d’années =

A

oinfluence de la violence médiatisée sur apprentissage et expression de l’agression
oexposition à la violence médiatique accroit agressivité & facilite agression (Bushman & Anderson, 2001; Paik, Comstock, 1994 Huesmann & al., 2003.)

30
Q

➢Conséquences d’une exposition prolongée pour l’individu :

A

o représentation irréaliste de la violence ; surestimation (qualitative & quantitative) ; monde
supposé plus violent qu’il ne l’est (peur, anxiété, impact émotionnel de longue durée)

31
Q

➢ Violence modulée par des caractéristiques de ce qui est visionné :

A

❖ personnage violent & particulièrement attrayant a plus d’influence qu’un non attrayant (Bandura, 1986).
❖ on imite plus facilement un personnage de son âge ou de son sexe
❖ agression justifiée = plus de comportement agressif que si non justifiée

32
Q

Étude de Meyer (1972) :

A

a) enfants sévèrement sermonnés par un complice de l’expérimentateur
b) Visionnent 1 film avec agression justifiée (homme juste agresse homme mauvais) vs non justifiée (homme mauvais agresse homme juste).
c) On leur offre 1 occasion de se venger du complice = plus d’agression quand vision du film d’agression justifiée
❖ Réalisme des images = augmente probabilité de comportements agressifs (surtout chez les enfants : Wright & al., 1994)

33
Q

B. Les armes

A

❖Possession d’armes à feu explique la moitié des écarts des taux d’homicides aux USA & au Royaume Uni (Zimring & Hawkins, 1997)
❖USA : 1 arme à feu présente dans 1 famille, triple le risque d’homicide intra familial ou impliquant 1 proche (Kellerman & al., 1993)

34
Q

Expérience de Berkowitz & Lepage (1967)

A
35
Q

C. Les substances psycho actives

A

❑Alcool = Substance la plus liée aux comportements agressifs (Gmel & Rehm, 2003)
✓ 9300 Cas Issus de 11 pays : 62% des délinquants avaient bu lors d’1 agression (Bègue, 2011) ❑Images d’alcool & d’armes facilitent l’identification de mots agressif (Subra & al, 2010)
❑pas de causalité : agressions sans alcool & alcool sans agression (Dingwall, 2006)
❑Mais une croyance : l’alcool rend agressif (Subra & Bègue, 2009)

36
Q

Des effets

A

❑Consommation d’alcool appauvrit capacités cognitives & interprétation de la situation : myopie alcoolique (Giancola & Corman, 2007)
❑Myopie Alcoolique conduit :
✓à minimiser les informations inhibitrices du comportement agressif (informations
centrales)
✓au profit des informations instigatrices (peur des conséquences)
Ce sont les conduites désinhibées

37
Q
A
38
Q

❑Des effets bien connus : le groupe

A

oFavorise anonymat des conduites
odiminue sentiment d’identité personnelle au profit de celui de groupe (Hoyle & al. 1989; Meier & Hinsk, 2004)
oSi sentiment d’y appartenir : rend plus agressif que sujets isolés. C’est l’effet spectateur (Borden, 1975)

39
Q

❑Les violences extrêmes :

A

oDiscours de haine (cf. sur internet : Bilewicz & Soral, 2020)
oCrimes de haine : actes avec preuves de sélection de victimes avec spécificités (race, ethnie, origine, religion, handicap, orientation sexuelle…)

40
Q

❑Les groupes de haine :

A

✓forme extrême d’identité sociale ; groupes caractérisés en général par un fort activisme ✓organisation dont principes centraux reposent sur hostilité envers groupes minoritaires
✓membres adhèrent à idéologie de suprématie de la race blanche; défendent idée de ségrégation, déportation, destruction de groupes minoritaires…
USA (FBI) 2019 : 7314 crimes de haine dont 57,6% motivés par racisme, 20,1% par religion

41
Q

❑L’agression collective:

A

oParticipation collective et endossement d’un rôle ; pressions exercées par la situation sur l’individu oFacilite la transformation des personnes en ‘agents de destruction’ (Milgram, 1976 ; Zimbardo, 2007)

42
Q

Tout individu peut basculer dans la violence extrême
Mis il faut qu’il puisse utiliser certains processus, stratégies….
❑La désindividuation (désindividualisation) :

A

Perte de l’identité individuelle de l’agresseur, liée à la participation à une action collective
Plus le groupe est important et plus la propension à la violence est élevée
; Plus la désindividuation est importante, plus la violence exprimée est intense (Watson, 1973)

43
Q

la déshumanisation (Zimbardo, 2007 : l’effet Lucifer ) : cf. TD

A
44
Q

Le désengagement moral (Bandura, 1990, 2004) : stratégies de msier à distance de la/des victime.s

A
45
Q
A