Perception sociale (VERKAMPT CM 1) Flashcards

1
Q

Pourquoi est-il important de s’intéresser à la perception sociale ?

A

Parce les processus par lesquels on perçoit les personnes sont susceptibles d’intervenir dans de nombreux domaines et situations de la vie quotidienne.

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2
Q

Combien de temps est nécessaire pour nous former une impression d’une personne ?

A
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3
Q

Questions qu’on se pose

A

Comment notre esprit organise-t-il l’ensemble des informations qu’il dispose sur autrui pour s’en former une impression générale ?
Se former une impression d’autrui, pour quoi faire ?
Quelles sont les sources d’influence ?

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4
Q

Perception sociale :

A

ensemble des processus par lesquels nous nous donnons une connaissance des autres et de nous-mêmes (Yzerbyt, 1999)
Comment évalue-t-on la personnalité d’autrui ? Comment se forment nos impressions d’autrui ?

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5
Q

Introduction : les Théories naïves

A
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6
Q

les Théories naïves c’est quoi

A

Structures de croyances plus ou moins partagées, et plus ou moins explicites, qui nous permettent d’appréhender et d’expliquer les caractéristiques d’autrui.

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7
Q

Elles sont dites naïves pk?

A

parce qu’elles s’inscrivent dans une logique sociale et non pas scientifique. Elles visent à donner du sens et non à détecter des déterminants ou des faits objectifs.

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8
Q

les Théories naïves
Ressemblent aux théories scientifiques, comment:

A

Contenu : système structuré et cohérent de connaissances (croyances) et de lois/règles Fonction : explicative, permettent compréhension et prédiction

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9
Q

Mais s’en distinguent dans leur _____

A

VALIDITÉ : Mais s’en distinguent dans leur validité
Validité scientifique : objectivité, critère de vérité
Validité des théories naïves : leur acceptabilité sociale. L’objectif est de donner du sens et non pas de décrire ou d’expliquer objectivement.

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10
Q

les Théories naïves
Sont plus ou moins partagées, comment

A

Variations interculturelles (e. g., stéréotypes de l’âgé qui varie selon les cultures)
Variations intergroupes (e. g. stéréotype des fonctionnaires qui varie en fonction de l’orientation politique)
Variations interindividuelles

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11
Q

Se développent très facilement chez l’individu par :

A

Expérience
impression de cooccurrences

Socialisation parents
médias
groupes sociaux
Éducation

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12
Q

Comment les caractéristiques associées à une personne vont-elles mener à une évaluation globale de la personne ?

A

⦿ Connaitre les principaux indices utilisés dans la perception d’autrui et l’explication des comportements
⦿ Comprendre les mécanismes mis en jeu : comment les indices et les théories mènent à la perception et au jugement d’autrui
→ Quels modèles théoriques ?

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13
Q
  1. Comment se forment les impressions sur autrui ?
    Deux modèles ont dominé la littérature sur la formation d’impression jusque dans les années 1980:
A

Modèle algébrique et Modèle configural

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14
Q

Modèle algébrique (ou additif) (Anderson, 1974) :

A

nos impressions résultent de la somme des traits de personnalité qu’on attribue à une personne
⦿ L’impression est donc une fonction mathématique des valeur attachées aux caractéristiques d’une personne
⦿ Les caractéristiques personnelles posséderaient une valeur (une valence) dans un contexte et une culture donnée (Anderson, 1968)
⦿ Impression = résultat de l’intégration de l’information par addition ou par moyenne

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15
Q
A

Modèle algébrique (ou additif) (Anderson, 1965) :
⦿ Avec un modèle par moyenne, le poids de chaque information supplémentaire sera
moins important que le poids des précédentes informations
⦿ L’impression sera plus positive si on dispose de peu d’informations très positives et
d’aucune information moins positive ou négative ➜ la moyenne sera ici très élevée

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16
Q

Explique la photo

A

les valeurs associées aux informations sur autrui sont pondérées par les contextes

17
Q

Modèle configural (ou gestaltiste) (Asch, 1946) :

A

Pionnier de la cognition sociale
« La cognition sociale peut être définie comme un domaine d’étude ayant pour objet la pensée humaine et les relations que cette pensée entretient avec le comportement social. (…) renvoie à l’étude des processus par lesquels les gens donnent du sens à eux-mêmes, aux autres, au monde qui les entoure, ainsi qu’aux conséquences de ces pensées sur le comportement social (…).
La cognition sociale constitue une approche de la psychologie sociale dans le sens où les chercheurs s’intéressent à de nombreux phénomènes étudiés dans cette discipline, avec pour objectif de déterminer les processus cognitifs qui les sous-tendent. (…) les chercheurs travaillent en particulier sur les processus cognitifs impliqués dans le comportement social, et ainsi préciser leurs spécificités ».

18
Q

Modèle gestaltiste :

A

L’impression forme une unité dépendante des éléments qui la composent mais non réductible à la somme de ces éléments (approche Gestaltiste de la perception)
⦿ Mes traits associés à une personne entrent en interaction dynamique pour aboutir à une impression qui ne peut être réduite à une fonction mathématique
⦿ Le sens et le poids de certains traits (ou informations) associés à une personne dépendent de l’articulation (ou organisation) de l’ensemble des traits disponibles
→ Analogie avec la perception visuelle
→ L’esprit humain n’assimile pas passivement les stimuli → Recherche constante de cohérence

19
Q

Pas a lexam

A

Modèle gestaltiste : ’’le tout est plus que la somme des parties’’ ; la perception d’un élément est influencée par ce qui l’entoure et entraine l’inférence d’éléments cohérents avec lui
→ Analogie avec la perception visuelle
→ L’esprit humain n’assimile pas passivement les stimuli
→ Recherche constante de cohérence
→ Qui va jusqu’à l’inférence d’informations qui ne sont pas présentes

20
Q

Étude

A
21
Q

Modèle configural repose sur 3 postulats (Asch, 1947) :

A

1/ Les gens seraient capables de se former une impression cohérente sur quelqu’un à partir de quelques traits de personnalité
2/ Certains traits contribueraient plus à l’impression formée que d’autres
3/ Un trait donné serait interprété différemment selon les autres traits connus

22
Q

Expérience relative au postulat 1 :

A

Présentation orale des caractéristiques d’une cible intelligent, adroit, travailleur, chaleureux, déterminé, pratique, prudent
Tâche : donner une brève description de la cible
Résultats : Les sujets arrivent à une description assez sophistiquée
“C’est une personne qui croit en la justesse de certaines choses, qui veut que les autres considèrent son point de vue, qui serait sincère dans une discussion et voudrait voir son point de vue l’emporter”
les gens sont capables de se former une impression cohérente sur quelqu’un à partir de quelques traits de personnalité
→ Notion d’inférence
(postulat 1)

23
Q

Expérience relative au postulat 2 :

A

Présentation orale des caractéristiques d’une cible
Gp 1 : intelligent, adroit, travailleur, chaleureux, déterminé, pratique, prudent
Gp 2 : intelligent, adroit, travailleur, froid, déterminé, pratique, prudent
Tâche : sélectionner de nouveaux traits pour caractériser la cible

24
Q

Expérience relative au postulat 2 part 2:

A

Présentation orale des caractéristiques d’une cible Gp 1 : intelligent, adroit, travailleur, poli, déterminé, pratique, prudent
Gp 2 : intelligent, adroit, travailleur, bourru, déterminé, pratique, prudent
Tâche : sélectionner de nouveaux traits pour caractériser la cible

25
Q

Expérience relative au postulat 3:

A

Listes A/B identiques, sauf l’ordre Tâche : sélectionner de nouveaux traits pour caractériser la cible

26
Q

Effet de primauté

A

un trait donné est interprété différemment selon les précédents (premiers) traits connus
(postulat 3)

27
Q

Modèle gestaltiste suppose un système de croyances qui guide l’organisation des informations et l’inférence de nouveaux traits sur la base de cette information
→ Notion de SCHEMA (« structure cognitive qui regroupe les attributs d’un concept ou d’un type de stimulus et les relations entre ces attributs »)

A
28
Q

Bilan

A
  • Le modèle algébrique a été critiqué pour son manque de souplesse et la difficulté à
    connaître les valeurs précises des traits selon les différents contextes
  • Le modèle configural suggère l’existence de théories naïves quant aux relations que les traits
    entretiennent entre eux, et qui guideraient le traitement des informations suivantes
  • Mais il ne dit rien sur ces théories ni sur les processus en jeu ➜ voir Partie 2, points 3- 4 : Les
    théories implicites de la personnalité et La bi-dimensionnalité du jugement
29
Q
A