Influence réciproque Flashcards

1
Q

Transition
Influence majoritaire – influence réciproque - Rappel. Asch (1951)

A

§ Situation NON ambiguë : phénomène unique, identique pour tou.tes
§ Conformité à l’endogroupe (relativement automatique)

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2
Q

Conception du groupe :

A

plutôt individualiste qu’interactionniste (centré sur l’individu plutôt que sur des processus groupaux ; pas d’interaction entre les membres)
§ Intérêt porté à l’indépendance (plutôt que l’interdépendance)
§ Pas (peu) de prise en compte de l’identité de groupe)

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3
Q

Confusion fréquente entre normalisation et conformisme

A

Asch (1951)
§ Situation NON ambiguë : phénomène unique, identique pour tou.tes
Etude sociologique
§ Situation ambiguë
§ Organisation de ces situations sans normes préétablies

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4
Q

Résultats

A

Sentiment d’influence (échelle en 7 points : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7)
On peut être influencé.e mais…
- Valeur par rapport au milieu de l’échelle!
- Effet de la cible : Soi < Autrui observé pour 11 des 14 influences.
Illustre un effet troisième personne.
Pas d’effet pour trois influences : normes sociales, prévention et minorité.

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5
Q

Paradigme de Normalisation
Comment les gens s’auto-influencent et construisent une norme ?
Questions :

A

✓ Comment des gens vont s’influencer les uns les autres et réussir à se mettre d’accord sur une représentation commune du stimulus ? càd élaborer une norme collective ?
✓ Comment se construisent une norme individuelle et une norme collective relative à un objet ambigu et non structuré ?
✓ Comment interagissent normes individuelles et normes collectives ?

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6
Q

Qu’est-ce qu’une norme? Définition dans ce contexte

A

Une échelle de référence ou d’évaluation qui définit une marge de comportements, attitudes et opinions, permis ou réversibles, inhérente à la formation et l’organisation du groupe (Sherif, 1936)
L’acceptation partagée d’une règle, qui est une prescription en ce qui concerne la façon de percevoir, penser, sentir et agir (Newcomb, Turner & Converse, 1970)

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7
Q

Effet autocinétique

A

Perception de mouvement d’un point lumineux distant ou très petit et immobile, en l’absence de tout repère (noir complet)

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8
Q

Paradigme de normalisation
Méthode
§ Support Effet autocinétique
§ Jugement de la longueur d’amplitude d’un mouvement lumineux, sans
aucun point de repère (stimulus ambigu).

A

Premiers résultats
A faut de validation empirique, face à l’incertitude,
- Prise en compte de nos premières réponses
- Élaboration d’une valeur médiane
- Et finalement d’une norme par la réduction progressive de l’écart de
variation des réponses ultérieures

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9
Q

Méthode
§ Deux groupes exp
§ Un groupe contrôle

A
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10
Q

RÉSULTATS

A
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11
Q

Résultat d’une influence réciproque en situation AMBIGUË

A

En l’absence de codes, de règles, pré-établis, etc., chaque personne s’appuie sur le seul
contexte social dont elle dispose : les estimations des autres.
Dans ce contexte particulier,
il n’y a pas d’autres contacts, il n’y a pas de liens particuliers entre les personnes ; il s’agit d’un agrégat de personnes sans que rien d’autre ne coexiste entre eux que le cadre d’une tâche. Ils n’essaient donc pas de s’influencer les uns les autres et n’ont pas d’intérêt particulier à ce que les réponses aillent dans un sens ou dans l’autre, à ce qu’un sujet réponde dans un sens particulier.
Influence réciproque

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12
Q

Résultat d’une influence réciproque en situation AMBIGUË èÉlaboration d’un code commun ou norme collective

A

La norme individuelle influence la norme collective : chacune des normes individuelles a un poids dans la production de la norme collective (les points de vue individuels peuvent être divers, gestion des conflits par le compromis, etc.).
Ce « poids » n’est pas réparti de façon homogène car la norme collective n’est pas la moyenne des normes individuelles.
Toutefois, la convergence notable, essai après essai, des estimations vers un jugement commun est proche de la moyenne des jugements individuels (averaging).
La norme individuelle est abandonnée au profit de la norme collective
Autrement dit, la norme collective est maintenue au détriment de la norme individuelle.

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13
Q

Condition expérimentale Passation collective puis individuelle Résultats

A
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14
Q

Explication Gestaltiste

A

Norme collective qui n’est pas nécessairement la moyenne des normes individuelles mais bien une construction commune ; elle correspond au poids de chacun (Sherif).

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15
Q

Explications Motivationnelles / Cognitives (intra-individuelles)

A

Sherif : mécanismes cognitifs intra-individuels
L’incertitude et la nécessité d’organiser un objet non structuré poussent à chercher des critères propres à rétablir la certitude et à obtenir de la cohérence
Voir De Montmollin

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16
Q

Même paradigme, autre expérimentation, autre explication : Marge de vraisemblance

A
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17
Q

Paradigme de normalisation
De Montmollin (1966)
Conclusion

A

▪ Le traitement de l’information des sujets est proche d’un traitement statistique (spontané) – mécanismes : opérations logiques ou statistiques
▪ Les sujets ont construit une norme mais également une marge de vraisemblance à l’intérieur de laquelle cette norme peut varier.
▪ Normes découlent de l’absence de hiérarchie, de position sociale, etc.

18
Q

Paradigme de normalisation A propos de la perpétuation de normes arbitraires - paradigme de Jacobs et Campbell (1961)

A
19
Q

Pas à l’exam mais peu aider

A

Explication en termes de traits de personnalité
Montgomery, Hinkle et Enzie (1976)
Hypothèse. Le trait « autoritarisme » est associé à la conformité et à la résistance au changement.
Même paradigme que Jacobs et Campbell (1961)
Ils ont divisé les sujets selon qu’ils étaient fortement ou faiblement autoritaires, en supposant qu’un haut degré d’autoritarisme serait associé à davantage de résistance au changement.
Résultats
Les sujets fortement autoritaires ont moins rapidement modifié la norme établie par les compères que les sujets faiblement autoritaires.

20
Q

Pas à l’exam mais peu aider

A

Explications interindividuelles Otani et Dixon (1976)Procédure
Phase 1. Tâche réalisée soit entre inconnus soit entre amis soit groupe contrôle (seul.e). Constitution d’une norme.
Phase 2. Même tâche. Nouveaux groupes (ils n’ont pas lors de la phase 1 appris les mêmes standards ; les trois participants appartiennent à chacune des trois conditions (i.e., entre inconnus vs entre amis vs contrôle).
VD. Mesure de la résistance de la norme construite en phase 1.
Résultats
Les sujets qui ont établi seuls une norme convergent plus que ceux qui l’ont construite avec un inconnu qui eux-mêmes convergent plus que ceux qui l’ont fait avec un ami (voir également Pollis, 1967)

21
Q

Style des Groupes (statut et dimension relationnelle) (3)

A

▪ Groupes d’égaux
2 novices qui s’entendent bien
▪ Groupes d’égaux asymétriques sur la relation interpersonnelle 2 novices dont l’un n’apprécie pas l’autre
▪ Groupes d’inégaux 1 novice et 1 moine

22
Q

Résultats

A

▪ Groupes égaux
La convergence est relativement symétrique.
▪ Groupes d’égaux asymétriques sur la relation interpersonnelle
Convergence mais norme correspond plutôt à la norme initiale du sujet qui est le plus estimé.
▪ Groupes d’inégaux
Pas de convergence et d’élaboration de norme collective : 2 normes = renforcement des deux normes individuelles préalables.

23
Q

Paradigme de normalisation
Résumé

A

Elaboration de normes (en l’absence de référence initiale)
La norme individuelle est créée à partir d’un point de référence et d’un écart de variation
(une moyenne et un écart-type).
La norme collective est créée par la convergence des sujets vers un point de référence et un écart commun de variation.
* Cette convergence estrapidelorsquelesujetn’apasconstruitsaproprenormeauparavant.
* Danslecascontraire,lessujetsabandonnentleurnormeindividuelleauprofitdelanormecollective
vers laquelle ils convergent progressivement.
* Cetteélaborationsefaitsansressentidecontrainte.

24
Q

Rappel.
Les normes sociales

A

§ Les normes sociales (contexte du paradigme d’influence réciproque)
o Une échelle de référence ou d’évaluation qui définit une marge de comportements, attitudes et opinions, permis ou réversibles, inhérente à la formation et l’organisation du groupe (Sherif, 1936)
o L’acceptation partagée d’une règle, qui est une prescription en ce qui concerne la façon de percevoir, penser, sentir et agir (Newcomb, Turner & Converse, 1970)
§ Les normes sociales sont des guides aux comportements
o Normes sociales descriptives. Ce qui est adopté par le plus grand nombre
o Normes sociales prescriptives (ou injonctives). Ce qui est favorisé et valorisant; i.e., ce qu’il convient de faire
§ Les normes sociales sont acquises.

25
Q

§ Norme d’internalité (Dubois, 1987)
§ Théorie de la focalisation normative (Cialdini et al., 1990) : perception d’indices reliés à la norme active la norme dominante dans la situation et augmente la probabilité de se conformer.
§ Etude : prospectus pare-brise
VI1. Environnement (sale vs. propre)
VI2. Comportement compère (jette vs. ne jette pas le prospectus)
VD. Comportement participant.es (jeter le prospectus) Résultats

A
26
Q

Résultats
Sentiment d’influence (échelle en 7 points : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7)
On peut être influencé.e mais…
- Valeur par rapport au milieu de l’échelle!
- Effet de la cible : Soi < Autrui observé pour 11 des 14 influences.
Illustre un effet troisième personne.
Pas d’effet pour trois influences : normes sociales, prévention et minorité.

A
27
Q

Protocole et résultats

A
28
Q

Définition / Caractéristiques d’un paradigme

A
29
Q

Normalisation =

A

processus par lequel les normes s’acquièrent.

30
Q

Conséquences de la normalisation :

A

engendrer une certaine uniformité en réduisant les différences interindividuelles.
entraîner une convergence des opinions et comportements et l’adhésion à un « compromis ».

31
Q

Normes =

A

système de concessions réciproques qui permet d’éviter les conflits et de diminuer l’incertitude
Elles apportent ordre, stabilité et prédictibilité dans nos interactions.

32
Q

Paradigme de polarisation
Cas particulier de Normalisation

A

Procédure classique en trois étapes
1. Pré-consensus
2. Consensus
3. Post-consensus
Résultats. Polarisation. Tendance à l’extrémisation en situation de consensus, maintenue ou atténuée en post-consensus (norme collective conservée)
Particularisme : obligation de consensus.

33
Q
A

Résultats
Sentiment d’influence (échelle en 7 points : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7)
On peut être influencé.e mais…
- Valeur par rapport au milieu de l’échelle!
- Effet de la cible : Soi < Autrui observé pour 11 des 14 influences.
Illustre un effet troisième personne.
Pas d’effet pour trois influences : normes sociales, prévention et minorité.

34
Q

Paradigme d’innovation
Moscovici et al. Objectif=

A

Explorer la nature des mécanismes mis en œuvre dans l’influence minoritaire
(comparativement à l’influence majoritaire).

35
Q

Paradigme d’innovation Hypothèse :

A

processus d’influence majoritaire et d’influence minoritaire sont deux processus distincts

36
Q

Questions

A

Sous l’influence d’une minorité, les sujets vont-ils conserver leur point de vue et énoncer la réponse correspondant à leur perception ou au contraire modifier leur jugement perceptif ?
▪ Si cette influence existe, quels sont les mécanismes mis en œuvre lors d’une influence minoritaire (et majoritaire) ? Le style de comportements de la source ; la consistance des réponses?

37
Q

Pour tester cette hypothèse (influence minoritaire), les préalables sont

A
  1. Définir ce qu’est une minorité
    La minorité est une source qui dispose moins de ressources en pouvoir, en compétence, en légitimité, en prestige, etc., par rapport à la cible d’influence. La minorité n’est pas déviante, elle propose une alternative non dominante.
  2. Reconsidérer les résultats de l’influence majoritaire
38
Q

Réinterprétation des résultats d’influence majoritaire pour appuyer l’étude de l’influence minoritaire

A

1/ La conception dominante est l’influence d’une majorité sur une minorité. Dans cette conception, la tendance est à l’uniformité et elle valorise une
certaine conformité contribuant à l’adaptation. Dans ce contexte, les « déviants » sont stigmatisés.
2/ Les raisons de la réponse conforme (ou changement) ne reposent pas sur le nombre mais sur le style comportemental (i.e., ici la consistance)
3/ La Situation d’Influence Majoritaire dans le contexte expérimental (un seul sujet face à un groupe unanime) étant simple et non ambiguë peut être interprétée comme minoritaire dans un contexte non expérimental.

39
Q

Méthode : paradigme Bleu/Vert
Trois avantages au phénomène perceptif de couleur:

A
  1. Normes cognitives sur lesquelles il y a un consensus élevé et stable ;
  2. Jugements perceptifs caractérisés par une constance et une pérennité
    d’existence à travers l’espace et le temps (hum hum ! Pastoureau – 2016 !) ;
  3. Le changement perceptif d’une couleur apporte une validité plus forte
    qu’un changement d’opinion
    Procédure
    Pré-test : test de Polack (vérification de perception correcte) Il y a 36 essais. TOUTES les diapos sont bleues
    Procédure
    Pré-test : test de Polack (vérification de perception correcte)
    Phase 1
    Il y a 36 essais. TOUTES les diapos sont bleues
    VD1. Nom la couleur de la diapositive
    Réponse (nom de la couleur de la diapositive : bleu ou vert) à tour de rôle et oralement leurs réponses quant à la couleur
    VD1’. Intensité de la luminosité sur des échelles en 5 points
40
Q

Matériel expérimental. 6 séries de 6 diapositives bleues

A

Phase 2
Nouvelle épreuve (dit nouvel expérimentateur). Prétexte exp : étude sur la fatigue liée à la perception des couleurs.
Réponses privées
VD. Seuil différentiel entre vert et bleu.
Matériel
16 pastilles dont les couleurs vont du bleu au vert.
La pastille numéro 41 est de couleur verte, la pastille numéro 56 est bleue (test de perception de Farnsworth 100-hue)

41
Q

VD2. Mesure post-expérimentale : seuil différentiel entre bleu et vert Attention ! Illustration ci-dessous pour remplacer les pastilles!

A