PATHO 3 Flashcards
- IMMUNITÉ TUMORALE
Permet un contrôle et l’élimination des cellules cancéreuses (immunosurveillance)
- IMMUNITÉ TUMORALE
8.1 Antigènes tumoraux
2 types
- Ag tumoral spécifique: présent seulement sur les
cellules tumorales mais non sur les cellules équivalentes normales. - Ag tumoral associé: présent sur les cellules
tumorales et sur les cellules équivalentes normales.
- IMMUNITÉ TUMORALE
8.1 Antigènes tumoraux
Classification basée sur quoi
La classification de ces antigènes est basée sur la STRUCTURE moléculaire et la SOURCE de ces antigènes (il en existe 7 groupes que ne nous verrons pas ici; par exemple les protéines mutées des oncogènes et des gènes suppresseurs de tumeur, etc…)
- IMMUNITÉ TUMORALE
- 2 Mécanismes effectifs anti-tumoraux
- 2.1 Lymphocytes T cytotoxiques CD8+
- 2.2 Cellules NK
T CD8+
• IMMUNITÉ CELLULAIRE est le mécanisme de
défense DOMINANT in vivo.
• Les lymphocytes T cytotoxiques CD8+ sont la
PRINCIPALE ligne de défense immunitaire antitumorale et RECONNAÎTRONT les protéines cytoplasmiques présentées, liées au MHC de classe I.
• Leur rôle est important dans les tumeurs
associées aux virus mais souvent NON ACTIVE
donc…
• Recherche sur l’immunisation (vaccin).
NK
• PAS besoin d’être sensibilisées au départ
=> première ligne de défense anti-tumorale.
• Rôle dans les tumeurs qui ne présentent
PAS leurs protéines couplées au MHC classe I.
- IMMUNITÉ TUMORALE
- 2 Mécanismes effectifs anti-tumoraux
- 2.3 Macrophages
- 2.4 Mécanismes d’immunité humorale
• Les macrophages ont démontré un rôle
anti-tumoral in vitro mais on n’a pas de
preuve actuellement d’un rôle in vivo.
- Nous n’avons aucune preuve d’un rôle spontané de l’immunité humorale en situation tumorale.
- Toutefois, elle est utilisée dans le traitement de certains cancer (anti-CD20 pour les lymphomes à lymphocytes B)
- IMMUNITÉ TUMORALE
8.3 Surveillance immunitaire
Existe-t-il une surveillance immunitaire
prévenant le cancer chez l’humain?
• Évidence indirecte: les états
d’immunodéficience sont associés à une
incidence accrue de cancer mais…
• La majorité des cancers surviennent chez
des individus immunocompétents.
DONC la cellule cancéreuse ÉCHAPPE à l’immunité
- IMMUNITÉ TUMORALE
8.3 Surveillance immunitaire
Comment la cellule tumorale échappe-telle à l’immunité?
Mécanismes proposés
Mécanismes d’échappement proposés:
1. SURPRODUCTION de cellules tumorales sélectives
DÉPOURVUES d’antigènes. Durant la progression
tumorale, les cellules ANTIGÈNE-POSITIVES
seraient progressivement ÉLIMINÉES.
- Diminution ou PERTE de l’expression des
molécules d’histocompatibilité (MHC). - ACTION suppressive DIRECTE de certains agents
carcinogènes sur l’immunité
(Laurence = aucune évidence d’immmunosurveillance)
- ASPECTS CLINIQUES DE LA NÉOPLASIE
9.1 Effets de la tumeur sur l’hôte
9.1.1 Localisation et compression de structures
adjacentes
Déplacement de l’artère basilaire
Tumeur hypophysaire bénigne qui atrophie le tissu normal donc perte du peu de cellules qui restent donc insuffisance hormonale et même nécrose possible
Massse rectale de Laurence = sang dans les selles car défécation peut ulcérer la surface de la tumeur, constipation,
- ASPECTS CLINIQUES DE LA NÉOPLASIE
- 1 Effets de la tumeur sur l’hôte
- 1.3 Hémorragie et infection
Hémorragie digestive haute sur un cancer de l’estomac; carcinome pulmonaire avec obstruction bronchique et pneumonie
possible à bas bruit
ex Lau: ulcération de la tumeur avec saignements cnduisant è une anémie responsable de la fatigue
- ASPECTS CLINIQUES DE LA NÉOPLASIE
9.1 Effets de la tumeur sur l’hôte
9.1.4 Symptômes reliés à la nécrose tumorale et
à la rupture
Torsion d’un kyste ovarien = nécrose hémorragique
Difficile pour pathologistes cr ils doivent pareil déterminer si malin ou bénin
- ASPECTS CLINIQUES DE LA NÉOPLASIE
- 1 Effets de la tumeur sur l’hôte
- 1.5 Cachexie
Perte progressive de la masse adipeuse et musculaire
associée à une profonde faiblesse et une perte d’appétit (anorexie)
• Ne serait pas dû uniquement à une diminution de
l’apport alimentaire mais surtout par la sécrétion de
molécules par les cellules cancéreuses ou autres
cellules.
• Dans le jeûne, le métabolisme basal diminue chez
l’individu normal (adaptation). Chez un patient
cancéreux, même si l’apport alimentaire est diminué,
*le métabolisme basal est élevé de même que la
perte calorique
- ASPECTS CLINIQUES DE LA NÉOPLASIE
- 1 Effets de la tumeur sur l’hôte
- 1.6 Syndromes paranéoplasiques
Ne peuvent pas être expliqués par la tumeur locale
pas par les métastases
pas par la sécrétion hormones indigènes du tissu d’origine
parfois la première manifestation d’un néoplasme occulte
10-15% des patients
• Ils peuvent parfois donner des problèmes cliniques
très importants et même parfois être confondus avec
la symptomatologie de métastases.
• Les plus fréquents: hypercalcémie, syndrome de
Cushing (hypercorticisme), endocardite thrombotique
non bactérienne.
• Les cancers du poumon, du sein et
hématologiques sont les 3 les plus fréquemment
associés à des syndromes paranéoplasiques.
- ASPECTS CLINIQUES DE LA NÉOPLASIE
9.1 Effets de la tumeur sur l’hôte
9.1.6 Syndromes paranéoplasiques
Sydrome de Cushing
Sécrétion importante de cortisol ex: carcinome à petites cellules du poumon carcinome du pancréas tumeurs neurales ACTH
- ASPECTS CLINIQUES DE LA NÉOPLASIE
9.1 Effets de la tumeur sur l’hôte
9.1.6 Syndromes paranéoplasiques
Hypercalcémie
carcinome épidermoide du poumon
carcinome du sein ou du poumon
lymphome / leucémie ces cellules T
- ASPECTS CLINIQUES DE LA NÉOPLASIE
9.2 Grade et stade de la tumeur
Définitions
9.2 Grade et stade des tumeurs malignes
• Le grade est le degré de différenciation
d’une tumeur (voir Caractéristiques des
néoplasmes bénins et malins)
• Le stade est une mesure de l’étendue du
cancer