Partie 3 : LES DOMAINES PRINCIPAUX DES RELATIONS JURIDIQUES INTERNATIONALES. Chapitre 1 : Les réglements pacifique des différends Flashcards
Le règlement pacifique des différends
Le règlement des différends interétatiques ; le règlement des différends transnationaux
Le règlement des différends interétatiques
Notion de différent et distinction entre juridique et politique ; la portée de l’obligation règlement apcifique ; mode de règlement non juridictionnel ; modes de règlement juridictionnels (arbitrage ad hoc ; justice permanente)
Prélude
Le DI : protection de valeur et d’objectifs réalisé par la technique
Règlement des différends
Pacifique car interdiction du recours à la force armée
LE RÈGLEMENT DES DIFFÉRENDS INTERÉTATIQUES
Rien d’obligatoire de centralisé et de cohérent. Principe de souveraineté : l’Etat peut ou non se soumettre à la CIJ.
Le différend selon Cour permanente de justice en 1924
Un différend est un désaccord sur un point de droit ou de fait, une opposition de thèses juridiques ou d’intérêts entre deux personnes.
Différend politique
Peut se régler que par un nouvel ajustement des intérêts en présence qui puisse être acceptable par les Etats intéressés. Ceci suppose que l’on tienne compte de la situation politique, économique, psychologique. => Exemple Israël Palestine.
Différend juridique
Porte sur l’existence, l’application, la portée ou l’interprétation de la règle de droit. Tranché par un organe indépendant et compétent (juge/arbitre)
Règlement pacifique
-Corolaire de l’interdiction de la force armée, depuis 1945. Sécurité assurée par conseil de sécurité. Avant, le pacte de la société des Nations et de Briand-Kellog n’imposait rien. -Pas interdiction absolue, il faut que les nations essaient tous les moyens pacifiques avant de bonne foi. -Liberté des Etats de choisir le mécanisme pacifique.
Modes de règlement non juridictionnels
Diplomatiques, recours à un tiers (OI, roi…) Saisine et conclusion facultatives. Les règles de droit international peuvent être écarter is dans le but de résoudre le conflit.
Bons offices
Instance tierce intervient à la négociation, les Etats ne peuvent communiquer directement => favorise l’échange.
Médiation
Commission qui entend les parties et propose des solutions.
Conciliation
Se rapproche de la procédure juridictionnelle, un collège de 5 personnes (2 par partie et un président) formule des recommandations aux conflits.
Modes de règlement juridictionnels
Arbitrage et cours internationales, tranchent le litige. Procédures : art 33 ; Charte des nations unies. Au choix des parties, mais si consentement pour entamer une procédure (avec CIJ notamment) la décision est obligatoire pour les parties car fondée sur le droit. Raison pour les Etats : -un État peut être persuadé d’avoir raison en droit international -un État qui n’a pas instrument de négociation peut avoir intérêt à avoir recours à une Cour où il serait l’égal de l’autre État -des questions de politiques internes peuvent jouer. Il s’agit de plier dignement, parce que l’organe juridictionnel l’aura décidé.
Arbitrage ad hoc
Plus souple que la CIJ, souvent dans une clause compromissoire d’un contrat (mais pas très vendeur de déjà penser au litige à la signature d’un contrat), en cas de litiges les arbitres sont choisis par les parties (3 à 5), ils font un compromis= remettent l’affaire à un tribunal arbitral. Art 38 : sources de normes applicables, mais les parties peuvent préciser le droit applicable.