Partie 2 : le droit des RI. Chapitre 1 : la formation du DI Flashcards

1
Q

Art 38 du statut de la CIJ

A

« La Cour, dont la mission est de régler conformément au droit international les différends qui lui sont soumis, applique : Les conventions internationales, soit générales, soit spéciales, établissant des règles expressément reconnues par les Etats en litige ; La coutume internationale comme preuve d’une pratique générale acceptée comme étant le droit ; Les principes généraux de droit reconnus par les nations civilisées ; Sous réserve de la disposition de l’Article 59, les décisions judiciaires et la doctrine des publicistes les plus qualifiés des différentes nations, comme moyen auxiliaire de détermination des règles de droit 2. La présente disposition ne porte pas atteinte à la faculté pour la Cour, si les parties sont d’accord, de statuer ex aequo et bono. »

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2
Q

Art 2 ; convention de Vienne

A

Accord international, écrit, conclut entre Etats, régi par DI et non national, quel que soit sa dénomination (convention, pacte, traité…)

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3
Q

Convention de Vienne de 1986

A

Régit en plus les traités conclus entre Etats et OI ou entre OI et OI. Reconnait les traités oraux et les écrits informels (lettres…)

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4
Q

Art 27 de la Convention de Vienne

A

DI indifférent aux droits internes, une partie ne peut invoquer une disposition de son droit interne pour justifier la non-exécution d’un traité.

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5
Q

Art 46 de la Convention de Vienne

A

Si norme interne violée concernant la compétence pour conclure le traité, pas un vice de consentement sauf si inconstitutionnalité.

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6
Q

Art 26 convention de Vienne

A

« Tout traité en vigueur lie les parties et doit être exécuté par elles de bonne foi. »

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7
Q

Art 34

A

« Un traité ne créé ni obligations ni droits pour un Etat tiers sans son consentement »

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8
Q

Art 35

A

« Une obligation naît pour un Etat tiers d’une disposition d’un traité si les parties à ce traité entendent créer l’obligation au moyen de cette disposition et si l’Etat tiers accepte expressément par écrit cette obligation. ».

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9
Q

Art 36

A

« Un droit naît pour un Etat tiers d’une disposition d’un traité si les parties à ce traité entendent, par cette disposition, conférer ce droit soit à l’Etat tiers ou à un groupe d’Etats auquel il appartient, soit à tous les Etats, et si l’Etat tiers y consent ». Ici il faut qu’ils confèrent explicitement le droit, mais le consentement du tiers ne peut être que présumé.

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10
Q

Art 19

A

« Un Etat, au moment de signer, de ratifier, d’accepter, d’approuver un traité ou d’y adhérer, peut formuler une réserve »

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11
Q

Art. 51 Charte de l’ONU

A

Légitime dfense

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12
Q

Art 53

A

« Est nul tout traité qui au moment de sa conclusion est en conflit avec une norme impérative du dt international général. Aux fins de la présente convention, une norme impérative du dt internat générale est une norme acceptée et reconnue par la communauté internationale des Etats comme une norme à laquelle aucune dérogation n’est permise et qui ne peut être modifiée que par une nouvelle norme internationale impérative ayant le même caractère »

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13
Q

­­1986

A

CIJ Nicaragua

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14
Q

La formation du DI

A

Coutume internationale, traités internationaux, acte unilateraux, principe generaux, une hierachie normative ? (jus cogens et obligation erga omnes)

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15
Q

La coutume internationale

A

Elements constitutif (pratique, opinio juris), opposabilité (normes coutumières, objecteurs persistants)

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16
Q

Traités internationaux

A

Notion, procédure de conclusion, effets juridique (pacta sunt servanda, effet relatifs, reserves), rapport entre normes conventionelles et coutumières

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17
Q

Acte unilateraux

A

Acte unilateraux étatique, acte unilateraux d’organisation internationales

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18
Q

Principes généraux

A

De droit reconnus par les nations civilisés, du droit international

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19
Q

Une hierarchise normative

A

Les normes impératives jus cogens, obligation erga omnes

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20
Q

Coutume internationale

A

Pratique des Etats, ne découle pas de l’art 38. Mode de formation de la norme et norme elle-même (ici on verra juste la formation).

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21
Q

Formation de la coutume

A

Pratique + opinio juris

22
Q

Pratique effective, générale

A

Répétition dans le temps et l’espace, par les Etats concernés. Critère matériel. CIJ recherche dans les lois et jurisprudence nationales.

23
Q

Opinio Juris

A

Conviction juridique que c’est une norme de droit, sentiment d’obligation juridique. Critère psychologique. CIJ recherche de quelle manière les Etats ont déjà tranché la question, et comment ils l’imposent aux autres Etats.

24
Q

Exemple d’affaires où la CIJ a reconnu des coutumes

A

Italie VS Allemagne en 2012 pour le droit d’immunité et Uruguay VS Argentine en 2010 sur usine de patte a papier.

25
Q

Codification

A

Puisque coutume est spontanée et incertaine, codification depuis 48.Organisme spécialisé au sein de l’ONU (commission du DI), qui propose aux Etats des projets de conventions à partir des coutumes.

26
Q

Opposabilité de la coutume

A

Quand constatée par la CJUE ou autre juridiction internationale, devient opposable à tous les Etats et OI. Sauf si impossibilité (ex : question territoriale, les OI n’ont pas de territoire). Peut-être exceptionnellement bilatérale (1960, affaire du droit de passage entre Inde et Portugal), ou régionale (1950, affaire du droit d’asile en Amérique latine).

27
Q

Objecteurs persistants à une coutume

A

Un Etat peut s’exclure d’une coutume s’il s’y était opposé lorsqu’elle n’était qu’une tendance. CJUE reconnait ce principe si opposition claire et précise (mais ça n’est jamais arrivé). Après décolonisation les nouveaux Etats voulaient être écartés des anciennes normes coutumières, ça ne s’est pas fait.

28
Q

Les traités internationaux

A

Régis par Convention de Vienne, 1969. Dispositions de DI coutumier donc opposable à tous. Multiplication au 20ème siècle car plus sûr que la coutume.

29
Q

Types de traités

A

-bilatéraux (2 Etats) -multilatéraux (3 et +) -constitutifs d’OI (multilatéraux mettant en place une OI) -traité-contrat (relation transactionnelle entre Etats) -traité-loi (pas officiel en DI, un traité multilatéral qui met en place des règles générales que les Etats doivent respecter)

30
Q

Conclusion du traité

A

Notion stricte : ratification ; Notion large : négociation, signature et ratification

31
Q

Procédure d’élaboration

A

Identification/prise de conscience d’un problème international, négociations politiques, établissement d’un texte, signature, ratification (+ discutions internes, parlementaires…). Si juste signé mais pas ratifié, aucune obligation dans l’Etat, il faut que les conditions dites dans le traité soient présentes.

32
Q

Inégalités de compétences internes

A

Pas nullité du traité sauf si manifestes comme usurpation.

33
Q

Effets juridiques des traités

A

-Pacta sunt servanda -Effet relatif -Réserves -Rapport entre normes coutumière et conventionnelles

34
Q

Pacta sunt servanda

A

Un traité produit des droits et devoirs qui doivent être respectés. Norme suprême pour certains (art 26)

35
Q

Effet relatifs

A

Un traité peut produire des effets sur un Etat tiers à plusieurs conditions : consentement expresse ou un droit peut naitre mais seulement presumé.

36
Q

Réserves

A

Un traité est un acte discrétionnaire, les Etat sont libre de l’accepter ou le refuser. Ils peuvent plus simplement formuler des réserves pour les écarter d’une ou plusieurs dispositions du traité.

37
Q

Exceptions aux reservers

A

« À̀ moins : a) que la réserve ne soit interdite par le traité ; b) que le traité ne dispose que seules des réserves déterminées, parmi lesquelles ne figure pas la réserve en question, peuvent être faites ; ou c) que, dans les cas autres que ceux visés aux alinéas a) et b), la réserve ne soit incompatible avec l’objet et le but du traité. ».

38
Q

Rapport entre normes coutumières et conventionnelles

A

Pas de hiérarchie. Principe de la lex posterior derogat priori, la loi qui vient après remplace l’autre. Souvent norme coutumière inscrite dans un traité : ex CIJ Nicaragua 1986, interdiction de la force armée dans Charte des NU est aussi une coutume.

39
Q

Actes unilatéraux

A

Des régimes différents par acteurs : Etats ou OI

40
Q

Actes unilatéraux étatiques

A

Produire des effets juridiques, acte discrétionnaire. Façon d’informer un autre Etat d’une situation (notification) Promesse internationale : créé une obligation à celui qui l’a faite publiquement (ex affaire des essais nucléaires en 74 avec CIJ France) .

41
Q

Actes unilatéraux des OI

A

Recommandations, rarement normatives. Exception : UE, CS de l’ONU pour la sécurité internationale, OMS, OACI (aviation civile). Pas dans Art. 38

42
Q

Principes généraux

A

Source résiduelle, si rien d’autre pour éviter déni de justice. N’a jamais servi. Souvent confondu avec des règles plus précises.

43
Q

Le droit reconnus par les Nations civilisées

A

Etat et système juridiques nationaux (formulation date de la cour permanente dans l’art 38 du statut de la CIJ). Recherche de principe communs.

44
Q

Principe généraux du droit international

A

Se trouve dans le DI, pas importé du droit interne

45
Q

Hiérarchie des normes

A

Normes impératives (jus cogens) et obligations erga omnes

46
Q

Entre les différents types de normes

A

Pas de hiérarchie

47
Q

Normes Impératives (jus cogens)

A

Opposées aux normes supplétives et du principe de jus dispositivum

48
Q

Exemple de normes impératives

A

Interdiction des génocides et de la torture : aucun traité ne peut être conclut en cette faveu Aussi interdiction du recours unilatéral à la force armée.

49
Q

Avis des Etats sur le jus cogens

A

France en désaccord, n’a pas ratifié la convention de Vienne. Mais en pratique fait partie du droit positif surtout quand CIJ constate que telle ou telle norme fait partie du jus cogens.

50
Q

Obligations erga omnes

A

Déterminée par CIJ, s’appliquent pour tout le monde, pas seulement bilatérale. Exemple : torture (affair Sénégal Belgique). Qualité à agir de tous les Etats.

51
Q

Conséquence des principes jus cogesns et obligation erga omnes

A

Création un ordre public international

52
Q

Arrêt Barcelon Traction, 1970

A

Dans un obiter dictum (point pédagogique d’un arrêt), reconnaît l’erga omnes d’un point de vue procédurale. Les normes impératives entraîne l’erga omnes (pas toujours réciproque).