Otites infectieuses (Item 147) Flashcards

1
Q

Quelles sont les 3 parties de l’oreille ?

A

3 parties à l’oreille : oreille externe, moyenne et interne

Oreille externe :
- Pavillon + CAE + couche épidermique du tympan

Oreille moyenne :

  • Ensemble de cavités (mastoïde, caisse tympan) creusées dans l’os temporal + couche muqueuse du tympan
  • Couche fibreuse du tympan = séparation entre oreilles moyenne et externe
  • Cavités de l’oreille moyenne communique avec pharynx par la trompe d’Eustache (conduit dont la portion lat’ est osseuse et la partie médiale est fibromusculaire) et est tapissée de la même muqueuse respiratoire ciliée
  • Rq :
  • Ondes sonores sont acheminées par l’oreille externe : amplifie les aigus → mb tympanique
  • En vibrant le tympan met en mvt les osselets => transmission mvt à l’oreille interne en ayant amplifié d’autres freq*
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Quelles caractéristiques anatomiques et fonctionnelles de la trompe d’eustache chez l’enfant ? (3)

Comment évolue-t-elle avec la croissance ?

A

Chez nourrissons :

  • Anatomiquement : trompe d’Eustache courte, béante, horizontale
  • Plan fonctionnel : immature, mvts d’ouverture-fermeture incoordonnés/moins efficaces
  • Avec la croissance : trompe d’Eustache s’allonge/prend direction oblique en bas/en avant
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Définition d’une otite séromuqueuse (OSM) ?

2 théories physiopathologiques ?

Comment se fait la contamination de l’oreille moyenne ?

A

OSM = épanchement infl de l’oreille moyenne depuis >3 mois

l’existence d’au moins 2 théories :
1/ Théorie ex vacuo, mécaniste : explique l’épanchement par dép° dans l’oreille moyenne => transsudation au travers des capillaires de la muqueuse
2/ Théorie infl (actuellement retenue) expliquant épanchement par agressions virales/bactériennes de la muqueuse => prod exsudat

Contamination des cavités de l’oreille moyenne se fait via: trompe d’Eustache (svt végétations adénoïdiennes = éponges infectieuses)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Quelle est la physiopathologie de l’OMA ?

A

Modifications épithélium par virus respi au décours des infections intercurrentes

  • => adhésion + multiplication bactéries normalement présentes dans rhinopharynx : Streptococcus pneumoniae, Haemophilus influenzae, Branhamella catarrhalis
  • => colonisent oreille moyenne via trompe d’Eustache (d’autant que tapis mucociliaire altéré à cause d’infections par certains virus respi)
  • Œdème de la trompe d’Eustache => accumulation sécrétions dans l’oreille moyenne => OM congestive → OMA
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Quels sont les FR endogène (4) et exogènes (5) des OMA ?

A

FR endogènes
- Hérédité : ATCD familiaux d’OMA/OSM dans la petite enfance
- Terrains particuliers :
* T21, malfo craniofaciales, fentes/anomalies vélaires/vélopalatines (même opérées)
* Pathologies ciliaires (ex : sd de Kartagener associe fort ralentissement battement des cils + situs inversus)
* Déficits immunitaires

FR exogènes :

  • Abs d’allaitement maternel
  • Tabagisme passif : irrite muqueuse + paralyse cils (effet nicotinique) + modifie flore N
  • Collectivité : crèches favorisent le brassage infectiologique
  • Pollution atmosphérique
  • Saison automno-hivernale avec son cortège d’infections virales
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Quels sont les 3 ppaux germes chez le nourrisson > 3mois ?

Quelles conséquences de la tendance à la vaccination anti-hémophilus B + antipneumococcique ?

A

3 germes ppaux d’OMA de l’enfant >3 mois = germes les +freq du rhinopharynx :

  • Streptococcus pneumoniae
  • Haemophilus influenzae
  • Moraxella branhamella catarrhalis
  • Tendance à la vaccination anti-hémophilus B + antipneumococcique => :*
  • - Souches d’Haemophilus non typables* *(non-B) <=> non productrices de β-lactamases émergent au détriment des souches B (avec β-lactamases) => modification des résistances
  • - Pneumocoques** : sérotype 198 non couvert par vaccin heptavalent est désormais couvert par le nouveau vaccin 13-valent
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Comment se fait l’innervation sensitive de la région auriculaire ?

A

4 paires crâniennes : nerfs trijumeau (V), facial (VII), glossopharyngien (IX) et pneumogastrique (X)

Au niveau du pavillon :

  • Innervation racine de l’hélix, tragus, partie ant du lobule = V par sa branche auriculotemporale (V3)
  • Celle l’hélix, anthélix, partie post du lobule dépend du plexus cervical superficiel par l’intermédiaire de sa branche auriculaire

Au niv de la conque et CAE :

  • Partie toute ant de la conque + CAE : branche auriculotemporale du V
  • Reste de la conque + partie initiale du CAE (zone de Ramsay-Hunt) : nerf intermédiaire de Wrisberg (VII bis)
  • Partie profonde du conduit + tympan : pneumogastrique (X)

Au niv oreille moyenne :
- Caisse du tympan : nerf de Jacobson, branche du nerf glossopharyngien (IX)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Comment s’explique l’otalgie réflexe ?

De quoi est faite l’innervation du tympan ?

A

Chacune des paires crâniennes citées innerve les VAS + émet 1 ou pls filets récurrents qui rejoignent le territoire auriculaire => affection quelconque intéressant 1 de ces nerfs hors de la zone auriculaire peut => otalgie réflexe

Innervation mb tympanique : nerfs formant plexus riches et nombreux => très grde sensibilité

  • Nerfs sous-SC (prolongent ceux du CAE) : provenant du nerf auriculo-temporal (branche du V) et du rameau sensitif du CAE que donne le nerf facial
  • Nerfs sous-muqueux : provenant du nerf de Jacobson (branche du IX)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Quels sont les FR d’otite externe ? (2)

A

Facteurs de risque

  • Macération => humidité (baignades, appareil auditif…)
  • Dermatose pré-existante (eczéma)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Quels éléments de l’interrogatoire peut orienter le diag devant une otalgie ?

A

Interrogatoire

  • Modalités d’apparition
  • Habitudes toxiques : tabac, OH
  • ATCD pathologiques : infections à répétition, patho bronchopulmonaires, RGO, allergies
  • Caractéristiques otalgie : type, intensité, rythme, durée et mode de survenue
  • Signes auriculaires associés : surdité, sensation de plénitude auriculaire, otorrhée, otorragie, acouphène ou éruption cutanée vésiculeuse au niveau de la conque;
  • Signes ORL autres : rougeur face/oeil, rhinorrhée, dysphagie, dysphonie, glossodynie, obstruction nasale, dlr à l’ouverture de la bouche, dlr dentaire/cervicale
  • Signes généraux : fièvre, asthénie, amaigrissement
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Quel ordre suit l’examen clinique devant une otalgie ?

A

Ordre chronologique bien précis :

  • Région auriculaire : pavillon, CAE, tympan
  • Otoscopie soigneuse et complétée +/- examen au microscope
  • Acoumétrie : surdité associée
  • Région péri-auriculaire : parotide, articulation temporomandibulaire, région mastoïdienne et sous-digastrique
  • Examen neuro cervicofacial : paires crâniennes
  • Examen bouche, denture, nez, cavum, pharyngolarynx
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Quand réalise-t-on des examens complémentaires pour une otalgie ?

Quels examens peut-on réaliser ? (3)

A

Envisagés si l’ensemble de l’ExCl (-) :

  • Endoscopie rhinopharyngolaryngée
  • Radiographies des sinus, de la colonne cervicale
  • Orthopantomographie
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Quels sont les grands tirroires des étiologies des otalgies ?

A
  • Lésions de l’oreille externe :
    * au niveau de pavillon
    * au niveau du CAE
  • Lésions de l’oreille moyenne
  • Lésions de l’oreille interne
  • Otalgies réflexes
  • Névralgies
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Quelles peuvent être les lésions au niveau du pavillon ? (3)

A
  • Otohématome
  • Périchondrite
  • Nodule douloureux de l’oreille
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Otohématome :

Définition ?

Clinique ?

Ttt ?

A

= extravasation sang entre périchondre et cartilage après trauma

Clinique : Pavillon, oedématié/tuméfié, sensible au toucher

Ttt : chir par évacuation collection sanguine et drainage

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Périchondrite :

Suit quelle pathologie ?

Clinique ?

germe le +freq ?

ttt ?

risque évolutif ?

A

Périchondrite :
- Succède à : trauma ouvert du pavillon, hématome surinfecté, otite externe avec extériorisation au pavillon ou intervention sur l’oreille (otoplastie)

  • clinique: Pavillon rouge, tuméfié, effacement des reliefs, dlr intense, ↑ée par contact
  • Germe +freq : Pseudomonas aeruginosa
  • Ttt : ATB par voie générale + drainage chir au stade collecté + élimination éléments cartilagineux nécrosés
  • Risque évolutif = nécrose cartilagineuse
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Nodule douloureux de l’oreille :

Définition ?

Ttt ?

A
  • = dyskératose douloureuse centrée par un petit névrome siégeant sur le bord de l’hélix, au voisinage du tubercule de Darwin
  • Ttt : résection => guérison
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Quels peuvent être les diag au niveau du CAE ? (6)

A
  • Otite externe bactérienne/mycosique, eczéma du conduit, furoncle du CAE
  • Otite externe nécrosante : tjrs y penser++
  • Otite externe du zona du nerf intermédiaire de Wrisberg
  • Bouchon de cérumen
  • Corps étranger
  • Tumeurs du CAE
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Otite externe bactérienne/mycosique, eczéma du conduit, furoncle du CAE :

Touche quelle tranche d’âge ?

Signes fonctionnels ? (4)

Clinique ? (quel signe =>diag, otoscopie)

Quels sont les germes en cause ?

Quelles sont les complications ?

Quel ttt ? (local, général, mycotique)

Quelle prévention ?

A

Epidémio : touche tous les âges

Signes fonctionnels :

  • *- Otalgie intense**, lancinante, ↑ en 1ère partie de nuit
  • *- Dlr** à la mastication par contact du condyle mandibulaire sur face ant du conduit
  • *- Otorrhée purulente**
  • Pas de fièvre

Clinique :
- Dlr provoquée à la palpation du tragus ou traction du pavillon => diag
- Examen otoscopique : pauvre puisque car introduction spéculum dlr
* CAE œdématié, infl, dlr, avec sécrétions blanchâtres pouvant être aspirées
* Tympan (si vu) : subnormal

Diag peut être :

  • Otite externe diffuse bactérienne/mycosique
  • Furoncle de la zone pileuse du conduit
  • Eczéma surinfecté

Germes en cause :
- Staph aureus ou Pseudomonas aeruginosa

  • 10% : mycose, ++Aspergillus => reconnaître aspect filamenteux/taches noires

Complications otite externe :
- Périchondrite ou chondrite, hyperalgique et insomniante

Traitement :
- Local = gouttes antiseptique ou ATB pdt 5-7j
* Nécessitent parfois un geste : méchage/ drains pour faciliter l’introduction des gouttes par le CAE et permettre le contact au site infecté
* En l’abs de perforation du tympan
- Réservé aux formes graves, périchondrites et chondrite : ATB par voie générale (rare)
- Si suspicion d’otite externe mycotique : ttt local avec antimycotique
- Ttt symptomatique : antalgie systématique
- Ne pas méconnaître affection dermatologique (érysipèle, impétigo…) sous-jacente

Prévention : hygiène CAE : bannir coton-tige (cérumen protège naturellement l’oreille), éviter toute macération du CAE (sécher si besoin le CAE avec sèche-cheveux après douches/baignades)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Otite externe nécrosante (=«l’otite maligne externe») : tjrs y penser+++

Définition ?

Complication ? (1)

Terrain freq ?

Clinique ?

PEC ?

A
  • = ostéite vers rocher puis base du crâne d’une otite externe à Pseudomonas aeruginosa
  • Complications : atteinte des paires crâniennes
  • Terrain svt IDpé : DT, grand âge
  • Clinique :
    * Tableau d’otite externe qui ne guérit pas sous ttt local
    * Polype
    duCAE évocateur du diag

Stratégie de PEC : spécialiste car urgence diag et thérapeutique
- Avis ORL en urgence indispensable

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Otite externe du zona du nerf intermédiaire de Wrisberg (VII bis)

Caractéristiques cliniques ?

A

Clinique :

  • otalgie intense type de brûlure
  • Vésicules localisées au niv de la conque/CAE (zone de Ramsay-Hunt)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

CAT devant bouchon de cérumen ? corps étranger ? tumeurs du CAE ?

A

Bouchon de cérumen

  • Clinique : dlr si gonflé par solution aqueuse (++ après baignade)
  • Vérification de l’état du CAE/tympan indispensable après extraction

Corps étrangers

  • Nature variable
  • Reconnus et localisés à l’otoscopie
  • Ttt : extraction impérative +/- sous sédation (sous proto) ou AG s’ils sont enclavés
  • Vérification état CAE/tympan nécessaire : +/- ATB locaux si besoin

Tumeurs du CAE

  • *- Bénignes** (ostéome, tumeurs vasculaires…)
  • *- Malignes** (cylindrome, carcinomes, sarcomes)
  • = causes rares d’otalgie
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Quelles peuvent être les lésions de l’oreille moyenne ? (8)

A
  • Otite moyenne aiguë
  • Catarrhe tubaire
  • Myringite phlycténulaire
  • Otalgie après instillation de gouttes auriculaires <=> perforation tympanique, qq méconnue
  • Otite chronique
  • Mastoïdite
  • Pétrosite
  • Pathologie tumorale
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Catarrhe tubaire :

Définition ?

Clinique ?

Otoscopie ?

Impédancemétrie ?

A
  • = dysfonctionnement trompe d’Eustache, lié à :
    * Obstruction tubaire par rhinopharyngite
    * Exposition à des variations impte de la p° environnante (barotraumatisme)
    * Obstruction tumorale : KC cavum

Clinique : otalgie + autophonie, hypoacousie, sensation d’oreille bouchée

Otoscopie : congestion ou légère rétraction tympan, à un d° de plus des signes d’OSM

Impédancemétrie : décalage du tympanogramme vers p° (-)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Myringite phlycténulaire :

Clinique ?

ttt ?

A

Clinique :

  • *- Otalgie** très vive +/- otorrhée sanglante
  • *- Phlyctènes** sur mb tympanique +/- véritable OMA

Ttt : cède parfois à la pct° de ces phlyctènes sous ATB

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Mastoïdite :

Clinique ?

Signe pathognomonique ?

A

Clinique : Dlr persistante spont/provoquée de la pointe de la mastoïde pdt otite

  • Tuméfaction infl rétro-auriculaire => décollement du pavillon = signe pathognomonique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Pétrosite :

freq ?

définition ?

Facilité par ?

Diag différentiel ?

Clinique ?

A
  • Devenue très rare
  • = atteinte infectieuse suppurée de l’os pétreux +/- nécrose osseuse

Facilitée par : troubles de l’immunité, microtraumatisme

Diag ≠el : KC (rhabdomyosarcome, sarcome d’Ewing) histiocytose langerhansienne

Clinique :

  • *- Ecoulement tenace**, nauséabond sur une oreille opérée (+svt mastoïdectomie)
  • *- Dlr constantes** pulsatiles région temporopariétale +/- paralysie VI dans les suites d’une OMA homolatérale (sd de Gradenigo)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

Pathologie tumorale :

Siège ?

Clinique ?

Otoscopie ?

Diag confirmer par ?

Ttt ?

Pronostic ?

A
  • Peut siéger en n’importe quel point de la région auriculaire du CAE et de l’oreille moyenne

Clinique :

  • Otalgie d’intensité variable
  • ++Modification otorrhée chro devenant très hémorragique
  • +/- hypoacousie

Otoscopie : masse tumorale du CAE, +/- sgt au contact

Biopsie => diag : ADK, épithélioma spinocellulaire, céruminome

Ttt : radiochir

Pronostic (malgré ttt radiochir) : redoutable

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Otalgies et affetctrions de l’oreille interne :

les dlr sont-elle freq ?

A
  • => svt pas lieu à des phénomènes douloureux
  • Exceptionnel que le neurinome de l’acoustique puisse se révéler par une otalgie
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

Quelles sont les otalgies réflexes ?

A
  • Trijumeau
  • Facial
  • Glossopharyngien
  • Pneumogastrique
  • Sympathique cervical
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

Otalgie réflexe du trijumeau :

Quelles peuvent être les étilogies ? (5)

A
  • *Origine dentaire (avis spé + bilan radio) :**
  • Carie profonde, pulpite chro, granulome péri-apical
  • Accident d’éruption de dent de sagesse
  • Gingivo-stomatites herpétiques
  • *Tumeur** bord de la langue, sillon amygdaloglosse, plancher de la bouche … de diag facile
  • *Tumeurs du rhinopharynx+++ :**
  • Toute otite séromuqueuse unilat’ => nasofibroscopie rhinopharyngolaryngée recherchant tumeur du cavum

Atteinte de l’articulation temporomandibulaire
- Arthrite évidente
- Arthralgies à la mobilisation articulaire
- Troubles de l’articulé dentaire => dlr niv de l’articulation temporomandibulaire + dlr vives en avant de l’oreille (SADAM : sd algodystrophique de l’appareil manducateur) déclenchées par:
* p° ou l’ouverture de la bouche
* Mobilisation de la mâchoire => craquements, ressaut, subluxation, crises de trismus intermittentes
- Chez le grand enfant/ado : pb de malposition dentaire/mvt de mastication excessive (bruxisme) => dlr temporomandibulaires

Sd de l’apophyse styloïde longue : dlr lors de la rotation de la tête/déglutition

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

Otaglie réflexe du nerf facial :

Quelles étiologies ? (2)

A
  • Zona acoustico-facial (auriculaire) : atteinte gg géniculé (VII) par récurrence du VZV avec éruption cut vésiculeuse de la zone de Ramsay-Hunt svt précédée par otalgie intense type brûlure
    * Classiquement associé : paralysie faciale périph, vertige, surdité de perception (participation du VII I)
  • Paralysie faciale a frigore => dlr, svt mastoïdiennes, freq
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q

Otalgie réflexe du glossopharyngien :

Quelle étiologies ?

A
  • Cause infectieuse : angine, phlegmon de l’amygdale, aphte…
  • Otalgie du RGO
  • Tumeur de l’oropharynx
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
34
Q

Otalgie réflexe du pneumogastrique :

Quelle étilogie ?

A
  • Tumeurs de l’hypopharynx (sinus piriforme…), de diag +difficile, nécessitent un bilan endoscopique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
35
Q

Otalgie réflexe du sympathique cervical :

Quelles peuvent être les étiologies ? (5)

A
  • *- Lésions rachidiennes cervicales** dystrophiques ou traumatiques, trop svt incriminées
  • Pathologie parotidienne infectieuse ou cancéreuse
  • *- ADP infl jugulocarotidienne** haute) infectieuse ou néoplasique
  • *- Tumeur parapharyngée
  • Dissection carotidienne** (accompagnée d’un syndrome de Claude-Bernard-Homer)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
36
Q

Otite moyenne aiguë

Définition ?

Epidémiologie : quelle pop la +touchée ?

A

OMA = infl aiguë infectieuse de la muqueuse de l’oreille moyenne

Épidémiologie

  • Infection la +freq chez l’enfant : incidence max chez nourrisson vers 9M (6-24M) (bcp moin >6ans)
  • On considère que 3/4 des enfants ont fait au moins 1 OMA à 2 ans
  • Otite exceptionnelle <3mois
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
37
Q

Quels sont les 2 catégories de germes des OMA congestives ?

Les otites collectées/perforées sont liées à quel type de germe ? quels sont les 2 ppaux ?

Quels sont les autres bactéries possibles ?

Quel ATB est de nouveau dans les reco pour les otites ?

Cf tableau des résistances dans les cours

A

OMA congestive

  • Virus => >90 % des infections
  • 10 % infection bactérienne qui peut → otite collectée

Toutes otites collectées/perforées sont d’origine bactérienne avec 2 germes ppaux :

  • Haemophilus influenzae : 30-40 % entre 6-36 mois dont 17 % avec β-lactamase
  • Pneumocoque : 40 % dont 3,9% résistants à la pénicilline et 42% Se intermédiaire

Autres germes :

  • Staphylocoque doré ou epidermidis
  • Streptocoque pyogène du groupe A, Moraxella branhamella catarrhalis
  • Germes anaérobies
  • Pseudomonas aeruginoosa, enterobactéries (<5%)
  • Amoxicilline
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
38
Q

Quelle l’origine de l’infection de toute OMA ?

Pourquoi chez les OMA sont-elles +freq chez l’enfant ? (3)

A
  • Toute OMA provient d’une infection via rhinopharynx via la trompe d’Eustache

Rhinopharynx chez l’enfant :
1/ Charge infectieuse+++ > adulte car âge de la maladie d’adaptation <=> phase d’apprentissage immunitaire après perte de la protection maternelle de la grossesse
- => infections rhinopharyngées, prolongées, répétées,
- => hypertrophie végétations adénoïdes <=> réservoir de germes
- => par leur volume : stase des sécrétions nasales
- => pullulation microbienne (facilité par état infl local lié à la pollution, tabagisme passif)
+ troubles de ventilation du cavum
- La charge bactérienne ou virale est corrélée à la mise en collectivité (crèche, école)

2/ Trompe d’Eustache +perméable, +courte, +horizontale pour des raisons de croissance craniofaciale

  • Morphologie adulte débute vers 6-7 ans
  • Toute anomalie au niv de la trompe d’Eustache (fente palatine, T21, malof locale) = FR OMA

3/ Toute otite chro type OMS = FR de la répétition des OMA

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
39
Q

Quels sont les FR de l’OMA chez l’enfant ? (8)

A

Facteurs favorisant OMA de l’enfant

  • Crèche et toute vie précoce en collectivité dans un habitat urbain
  • Précarité conditions de vie/hygiène (promiscuité, humidité, carence de soins)
  • Existence ATCD d’otites récidivantes familiaux
  • Tabagisme passif
  • Abs allaitement maternel
  • Saisons automne-hiver : freq des infections virales/bactériennes des VAS
  • Précocité du 1er épisode d’OMA
  • Toute anomalie de la trompe d’Eustache
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
40
Q

Quels sont les FR du pneumocoque de sensibilité ↓é chez l’enfant ? (4)

A

FR du pneumocoque de sensibilité é chez l’enfant :

  • Âge < 18 mois
  • Vie en collectivité dans un habitat urbain
  • Existence dans les ATCD récents d’une OMA
  • Et/ou ATB de la série aminopénicilline dans les 3 mois précédents
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
41
Q

Quels sont les signes d’appel d’une OMA typique (clinique du jeune enfant) ? (7)

A
  • Au cours ou au décours d’une rhinopharyngite +/- fébrile
  • Otalgie +/- violente, par paroxysmes (coliques de l’oreille), peu spé, exprimé à partir de 3 ans
  • Parfois, 1er signe = otorrhée (=> svt otalgie peu marquée)
  • **Fièvre quasi-constante
  • Asthénie, anorexie**
  • Signes d’infection virale déclenchante : rhinorhée, toux
  • Signes d’une autre localisation : conjonctivite purulente à H. influenzae
  • Chez nourrisson : irritabilité, pleurs, insomnie
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
42
Q

Quel examen confirme le diag ?

Quels sont les 2 stades que l’on peut distinguer ? leurs caractéristiques ?

A

Otoscopie : affirme le diag

Stade congestif : tympan rosé/rouge vif avec conservation des reliefs du marteau, sans bombement (<=> sans épanchement), +svt dans le cadre d’une rhinopharyngite virale
- A ≠er chez nourrisson d’un hperémie transitoire du tympan lors d’une fièvre/pleurs

  • *Stade suppuré :**
  • Si tympan fermé : tympan rouge/violacé, bombant, avec disparition reliefs ou jaunâtre (otite« camouflée» par ATB)
  • Si tympan ouvert (ou stade perforé) : perforation tympanique spont punctiforme, battante, laissant sourdre un liquide mucopurulent +/- abondant

Rq :
Tympans mal/non vus : < 2 ans, recours à l’ORL indiqué
Ne pas oublier d’examiner : autre oreille (bilatéralité OMA freq), nez, pharynx

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
43
Q

OMA du nourrisson :

Clinique d’une forme asthénique ?

Clinique d’un forme sthénique ?

Otoscopie ?

A
  • Freq, bilat’

Forme asthénique freq : retentissement impt sur état général
- Signes généraux : hyperT°, ↓ pondérale, hypothrepsie, gastroentérite (→ «toxicose»)

Forme sthénique : comme chez le grand enfant par
- Otalgie : cris et pleurs intermittents spont ou à l’alimentation

Otoscopie :

  • *- Flagrant**
  • Ou signes patents peu significatifs : tympan simplement mat ou givré (otoantrite latente)
44
Q

OMA de l’adulte :

est-elle freq ?

Quel tableau clinique ?

Chez qui peut-on trouver une forme torpide/asthénique ?

A
  • bcp moins freq que chez l’enfant
  • même tableau clinique que chez l’enfant
  • personnée âgée/ DT
45
Q

OMA nécrosante :

Quelles peuvent être les 2 pathologies responsables ?

Quelle séquelle possible ?

A

Rougeole et scarlatine

Séquelle : destruction tympanique impte

46
Q

Otite phlycténulaire: (bénigne)

Dans quel contexte ?

Clinique ? (2)

Otoscopie ?

ttt ?

A
  • Contexte épidémique

Clinique :

  • Très douloureuse
  • Otorragie (écoulement sérosanglant par l’oreille

Otoscopie : phlyctènes hémorragiques tympan et/ou conduit adjacent
+/- épanchement rétrotympanique où H. influenzae/pneumocoque peut être isolé

Traitement = ttt de l’OMA (cf infra)

47
Q

Otite barotraumatique :

Définition ?

Quel facteur favorisant ?

Clinique ?

Otoscopie ?

Evolution ?

A

Définition :

  • Épanchement séreux ou sérohémorragique de la caisse du tympan
  • Consécutive à un accident pressionnel (plongée, aviation…)

Svt favorisé par : dysperméabilité tubaire/obstruction nasale (déviation cloison, rhinite…)

Clinique :

  • Violente otalgie=
  • Sensation d’oreille bouchée

Otoscopie : otite congestive

Evolution : guérit sans pb spont ou ttt anti-infl en l’abs de pb rhinopharyngé => surinfection

48
Q

Quelles sont les 2 évolutions possibles d’une OMA ?

A
  • Evolution favorable dans la majorité des cas, spont ou sous ttt
  • Passage à la chronicité = OSM : 10-20% des cas
49
Q

Evolution favorable du stade congestif et suppuré : …

A

Stade congestif : peut guérir simplement ou → stade suppuré, puis ouvert, avec otorrhée

Stade suppuré (perforé) :

  • Otorrhée purulente
  • Puis vers 3ème jour → mucopurulente
  • Puis muqueuse alors que les signes généraux et fonctionnels disparaissent
  • Fermeture du tympan (si ouverture) survient vers : 3-4ème jour
50
Q

Passage à la chronicité :

Quels sont les FR d’OMA récidivantes ou chroniques ?

Définition d’une OMA récidivatnes ? a quoi sont-elles liées ? si récidives trop freq ?

A

FR d’OMA récidivantes ou chroniques :

  • Rhinopharyngites à répétition
  • RGO
  • Allergie
  • Tabac passif

OMA récidivantes :
- = au moins 3 OMA sur durée < 6 mois séparés chacun par intervalle libre d’au moins 3 sem

Récidives liées à :

  • *- Multiplicité virus** responsables de rhinopharyngite
  • Importance des risques de contamination bactérienne de portage
  • S’intègrent dans la maturation immunitaire du nourrisson : évolutions svt simples
  • *- Récidives trop freq** peuvent => PEC complémentaire à visée préventive
  • Rarement : enquête immunitaire
51
Q

Quelles sont les complications des OMA ? (1++, 4, +4rares)

A
  • Mastoïdite
  • Paralysie faciale
  • Méningite
  • Perforation tympanique
  • OSM
  • Labyrinthite
  • Thrombophlébite du sinus latéral
  • Abcès cérébral
  • Ostéite du temporal
52
Q

Masotïdite :

Dans quelles circonstances recherche-t-on une mastoïdite ? (4)

Quel tableau clinique ?

Aspect otoscopique ?

Quelle imagerie ? dans quel but ?

Quel ttt ?

A

Recherché devant :

  • Otite ne guérissant pas dans les délais habituels
  • Si récidives d’otites
  • Si nécessité de paracentèses répétées malgré l’adénoïdectomie
  • AEG avec fièvre prolongée + dlr à la p° de la mastoïde

Tableau clinique :
- OMA avec svt sd général impt
- Tuméfaction infl rétroauriculaire +/- collectée
* Décollement pavillon
* Chute paroi post du CAE qui paraît refoulé par processus

Otoscopie : OMA collectée

TDM du rocher non injecté :

  • Opacité mastoïdienne
  • Réalisé non pour le diag de mastoïdite mais pour rechercher complications méningo-encéphaliques qui peuvent être latentes (incidence ≈ 10%)

Traitement :

  • En milieu spécialisé
  • ATB : C3J + fosfomycine + aminoside/métronidazole + paracentèse systématique +/- chirurgie (mastoïdectomie)
53
Q

Paralysie faciale :

Fréquence ?

Mécanismes ?

Quelle imagerie ?

Quel ttt ?

A

Complication freq : 5/1 000

Partielle ou complète, par névrite toxique/œdème compressif dans les 1ers jours de l’OMA

TDM : recherche signes d’ostéite

Ttt : spécialiste => paracentèse + ATB adaptée aux prélèvements bactério +/- corticoT après contrôle de l’infection

54
Q

Méningite :

Mécanismes ?

A
  • hématogène ou voie osseuse ou labyrinthique
55
Q

OSM :

Quel contrôle ?

A
  • Très fréquente => contrôle de tout patient avec OMA à 4-6 semaines
56
Q

Quelle clinique oriente vers H. influenzae ?

Quelle clinique oriente vers S. pneumoniae ?

A

OMA + conjonctivite purulente : H. influenzae

OMA + fièvre > 38,5°C + dlr locales impte : S. pneumoniae

57
Q

Quels diag différentiels faut-il éliminer devant une otalgie ? (3)

Quels diag différentiels faut-il éliminer devant un otorhée ?

A

Otalgie, convient d’éliminer :

Otite externe diffuse/furoncle du conduit :

Caractères des dlr permettent svt l’orientation : lancinantes, non paroxystiques, exacerbées par mastication, p° au niv du tragus, mobilisation du pavillon de l’oreille

Zona auriculaire débutant : rapidement l’éruption dans la conque (zone de RamsayHunt) + paralysie faciale => diag

Otalgie réflexe : ++chez l’adulte, d’origine pharyngée/dentaire/articulaire (temporomaxillaire)

Y penser quand l’examen otoscopique est normal

Si otorrhée persistante ou récidivante, il faut éliminer

Otite externe chro, eczémateuse ou mycosique

Surtout une otite moyenne chronique réchauffée sur l’anamnèse et le caractère de la perforation tympanique

58
Q

Quel ttt au stade catarrhal, congestif ? (3) quel tt inutile ? (1)

Dans quelle circonstance est-il revu ?

A

Ttt simple suffit sous surveillance clinique/otoscopique :

  • Désobstruction fosses nasales : sérum phy, rarement vasoconstricteurs (prudence chez nourrisson/petit enfant : sérum adrénaliné très rarement utilisé
  • Instillations auriculaires : antalgie/décongestion (Osmotol®, Otalgol®, Otipax®)
  • Antalgiques, AINS, antipyrétiques par voie générale

- ATB locaux inutiles

  • Patient revu si signes persistent au-delà du 3ème jour
59
Q

Otite suppurée :

Quels sont les 2 ttt qu’il faut envisager ?

A
  • ATB
  • Paracentèse
60
Q

ATB chez le Nné :

Quels germes freq, svt résistants aux ATB ?

Quel ATB ?

Quels prélèvements systématiques ?

A
  • Germes svt résistants aux ATB : staph doré, Pseudomonas, streptocoques pyogènes
  • ATB large spectre indiquée : prélèvement bactério systématique par paracentèse
61
Q

ATB chez enfant < 2ans :

Quel germe très freq ? pourquoi ?

Quel ATB en probabiliste ?

Quel ATB si VO impossible ?

A
  • Craindre ++pneumocoque (+rarement H. influenzae, streptocoque) car : gardé en crèche, fortement fébrile

Ttt : amoxicilline

    • Si Haemophilus : moins de souches productrices de β-lactamases => ≠ d’activité entre amoxicilline seule et augmentin n’intéresserait que 5 % des patient
  • Si pneumocoque : amoxicilline reste très active sur pneumocoques intermédiaires*

Si impossibilité de ttt par VO : C3G inj (ceftriaxone) indiquée

62
Q

ATB chez enfant > 2ans/adulte avec symptômes bruyants:

Quel ATB probabiliste en 1ère intention ? quel ATB en 1ère intention si conjonctivite ?

Quel ttt si allergie vraie aux pénicillines sans CI aux céphalosporine ? (enfant/adulte)

Quel ttt si CI aux bétalactamines ? (enfant/adulte)

Quand peut-on avoir recours à la ceftriaxone IM ?(3)

Contrôle est-il nécessaire si évolution favorable ?

A

En 1ère intention : Amoxicilline

Si otite + conjonctivite : Haemophilus influenzae probablement en cause => amoxicilline + ac. clav (Augmentin®)

Si allergie vraie aux pénicillines sans CI aux céphalosporines :

  • Enfant : cefpodoxime
  • Adulte : cefpodoxime ou céfuroxime-axétil

Si CI aux ß-lactamines (pénicillines et céphalosporines)

  • Enfant : cotrimoxazole, érythromycine-sulfafurazole (enfant < 6 ans) ou pristinamycine (à partir de 6 ans)
  • Adulte : pristinamycine ou cotrimoxazole ou lévofloxacine (en dernière intention)

Recours ceftriaxone IM doit rester exceptionnel, indiquée si :

  • VO impossible (vomissements) et/ou
  • Suivi médical est difficile
  • <3mois, IDp°

Si évolution clinique favorable : contrôle systématique des tympans en fin de ttt n’est pas nécessaire

63
Q

Enfant >2 ans avec symptômes peu bruyants :

Quelle attitude est justifiable en 1ère intention ?

A

Ttt symptomatique justifiable en 1ère intention avec réévaluation à 48-72h

Si évolution non satisfaisante/ aggravation symptômes : ATB

64
Q

Quel durée de ttt en fct° de l’âge ?

A

Enfant < 2 ans : 8-10 jours

Enfant +grand : 5 jours

65
Q

Quelles osnt les indications formelles d’ATB ? (4)

A

ATB s’impose formellement si :

  • OMA suppurée du Nné/petit nourrisson
  • Formes avec atteinte sévère de l’état général
  • OMA compliquant maladie générale (rougeole, varicelle, scarlatine…)
  • Otorrhée sur OMA perforée >1 semaine, sans tendance à l’amélioration
66
Q

Si échec de l’ATB :

Comment définit-on l’échec ? (2)

Si absence de complication, quel germe est suspecté ?

Quelle CAT si le 1er ttt étatit de l’augmentin ?

Quelle CAT si le 1er ttt était autre ?

A

Définition échec :

  • Réapparition symptômes/signes otoscopiques d’OMA purulente 4 jours après ↕ ATB
  • Persistance symptômes à 48h d’ATB

Si absence de complication retrouvé => suspecter pneumocoque de Se ↓ée à la pénicilline (PSDP) ou résistant à la pénicilline => :

Si ttt 1er = amoxicilline + ac. clav => docu bactério par paracentèse obligatoire

Si échec d’un autre ATB => :

  • Amoxicilline + ac. clav (touche H. influenzae prod pénicillinase et reste actif sur Streptococcus pneumoniae)
  • ou Ceftriaxone : prend mieux en compte les PSDP (CMI ceftriaxone < amoxicilline p/r Streptococcus pneumoniae) et est active dans tous les cas contre Haemophilus influenzae mais doit rester excetpionnelle
67
Q

Si 2ème échec :

Quelle cause rechercher ?

Quel ttt proba en attente de la culture ? (2)

Quelles peuvent être les causes de l’échec ? (4)

A

Chercher/traiter cause au niv rhinopharyngé :

  • *- Ablation végétations adénoïdes**
  • Ttt terrain local déficient et/ou Au niv otologique : OSM

Ttt proba en attente du résultat de la culture :

  • Amoxicilline-ac. clav + amoxicilline : pour apporter poso ↑ée d’amoxicilline et éviter la toxicité digestive de l’ac. clav à forte dose
  • Ceftriaxone

Causes d’échec :

  • Mauvaise observance à vérifier
  • Vérification du choix thérapeutique et des poso médicamenteuses prescrites
  • Recherche complication reliée à la pathologie
  • Recherche éventuel autre diag
68
Q

Paracentèse dans l’OMA :

En quoi consiste le geste ?

Quelles en sont les indications ? (3)

A
  • = incision quadrant antéro-inférieur du tympan de préférence avec anesth

Indications :
- OMA collectée hyperalgique
- OMA collectée très fébrile résistante aux antipyrétiques
- Toutes les conditions nécessitant un prélèvement pour étude bactériologique :
* Evolution anormale ou compliquée : mastoïdite, paralysie faciale…
* Otites récidivantes ou traînantes, 2ème échec d’ATB
* Terrain particulier : nourrisson < 3mois, déficit immunitaire
* AEG

69
Q

Quel ttt associé ? (2)

A

Antalgiques et antipyrétiques : Paracétamol : mlc de référence

Traitement local
- Ttt symptomatique d’une éventuelle rhinopharyngite associée :
* Moucher spontanément/mouche bébé
* Nettoyer 5-6 x/jour fosses nasales avec sérum phy

70
Q

Quels sont les ttt non indiqués ou CI ? (3)

A
  • AINS
  • Corticoïdes
  • ATB locaux auriculaires
71
Q

Quel contrôle systématique à distance ? pourquoi ?

Un contrôle à la fin du ttt est-il nécessaire ?

Quel contrôle si mauvaise évolution ?

A

Contrôler tout patient avec OMA à 4-6 semaines, car : OSM très freq

Si évolution clinique favorable : contrôle systématique tympans en fin de ttt n’est pas nécessaire

Si signes généraux/fonctionnels persistent : revoir patient à 48-72h après début du ttt => dépister un échec du ttt => craindre un PSDP

72
Q

Quelle prévention ?

A

Vaccin anti streptococcus pneumoniae

73
Q

Organigramme résumant la PEC :

A
74
Q

Otite moyenne chronique

Définition ?

Quelle est la genèse des OMC ?

Quels facteurs interviennent ? (3)

Quels sont les 2 types d’OMC possibles ? peut-on passer d’une forme à l’autre ?

A
  • OMC = tous les processus infl de l’oreille moyenne >3 mois

Genèse des OMC comporte encore bcp d’inconnues, OMC peut :

  • *- Succéder à OMA ++** si mal traitée/récidivante
  • OMC s’installe svt sournoisement

≠ facteurs peuvent intervenir, svt intriqués :

  • *- Infl** et/ou obstruction chronique des VAS (nez, sinus, rhinopharynx)
  • *- Dysfonctionnement** de la trompe d’Eustache
  • *- Dystrophie** ou fragilité muqueuse par perturbation immunitaire locale (allergique ou non)

1/ OMC bénignes ou non cholestéatomateuses : OSM, OMC à tympan ouvert
- Peuvent => séquelles tympaniques et ossiculaires accessibles au ttt chirurgical

2/ OMC dangereuses ou cholestéatomateuses : aucune tendance à la guérison spont et peuvent => complications dont certaines mettent en jeu le pronostic vital

  • Formes de passage des 1ères aux 2nd ne sont pas exceptionnelles => surveillance régulière de toute OMC tant qu’elle évolue même si au départ sans danger
75
Q

OSM ou OMC à tympan fermé :

Définition ?

  • Comment est l’épanchement ?*
  • A quoi est-il du ?*
A
  • OSM = infl chronique oreille moyenne à tympan fermé => épanchement non purulent sans symptôme d’infection aiguë au sein des cavités de l’oreille moyenne >2mois (observée à 2 reprises à au moins 3 mois d’intervalle)

    • Peut revêtir tous les intermédiaires : épanchement de viscosité légère/transparence claire → épanchement de viscosité épaisse/aspect trouble*
    • OSM est provoquée par trouble de ventilation de l’oreille moyenne svt attribué à un dysfonctionnement de la muqueuse/trompe d’Eustache*
76
Q

Epidémiologie OSM :

Est-elle freq chez l’enfant ? age moyen du diag ? plutôt uni ou bilat’ ?

Comment est affirmée la chronicité ?

Que doit-on rechercher chez l’adulte, surtout si unilat’ ? +++

A
  • Pathologie très freq : 50% des enfants
  • Age moyen ≈ 5 ans

- Bilatérale dans 85% des cas

  • Chronicité affirmée par examens répétés car certains épanchements évoluent spont → résorption
  • Chez l’adulte : toute OSM (++unilatérale) => rechercher tumeur du cavum
    * Mais svt la conséquence d’une infl chro de la sphère ORL (allergie, sinusite chronique…)
77
Q

Quels sont les facteurs de risque d’OSM ? (6)

A

- Division vélaire/vélopalatine : même dans sa forme sousmuqueuse, voire luette bifide
* Chez ces enfants, même lorsque la fente a été fermée par chir, l’otite apparaît svt très tôt et peut se prolonger longtemps
- Tumeur : => OSM très svt unilat’
* Cavum : KC indifférencié, lymphome, rhabdomyosarcome…
* Fosse infratemporale
* Apex pétreux
* => évoquée à tout âge car OSM peut être révélatrice par envahissement trompe d’Eustache/cavum
* => insister sur l’exploration de ces régions : ExCl + fibroscopie nasopharyngée + TDM/IRM
* Tout doute => biopsie muqueuse
- Hypertrophie adénoïdienne
- T21, déficits immunitaires, maladies ciliaires

78
Q

Quels peuvent être les signes fonctionnels d’une OSM ?

A
  • *1/ Hypoacousie :**
  • Mode de révélation habituel
  • Handicapante pour un bon dvpmt du langage oral
  • *2/ OMA à répétition :** indispensable d’examiner tympan en dehors de l’OMA
  • *3/ Otalgies fugaces**

Grds enfants/adultes :

  • Sensation oreille pleine
  • Autophonie
  • rarement liquide changeant de place ou vertige

Signes associés :

  • Obstruction nasale, ronflements nocturnes
  • Rhinorrhée, reniflements

Abs de signes généraux

79
Q

Quelles réperucssion de l’hypoacousie chez le nourrisson/jeune enfant ? maternelle/pirmaire ?

A

Nourrisson/jeune enfant :

  • Vigilance sur retard acquisitions linguistiques
  • Troubles articulatoires portant sur consonnes : mots mal articulés/non finis
  • On parle +svt d’un retard de parole que d’un retard de langage (compréhension)

Phrases ont un sujet/verbe/complément, mais tout est mal articulé

  • Maternelle/ primaire :
  • Enfant inattentif, trop calme, ne participant pas/presque hyperactif
  • Eléments svt rapportés par l’enseignant
  • rarement : dépistage systématique en milieu scolaire d’une surdité
80
Q

Caractéristiques à l’otoscopie ?

Que recherche l’examen du cavum ?

A

Otoscopie tympans, association des aspects suivants

  • Mats, ambrés, jaunâtres, parcourus de fines stries vasculaires
  • *- Rétractés**, ou parfois bombant
  • Niv liquidien (épanchement séreux rétrotympanique)
  • Immobiles à l’examen au spéculum pneumatique (de Siegle) ou manœuvre de Valsalva
  • Atteinte bilatérale : 85 % des cas

Cavum : recherche hypertrophie végétations adénoïdes (fibroscopie naso-pharyngée

81
Q

Quelle caractéristique à l’audiométrie tonale ?

Quelle caractéristique du tympanogramme ?

Quel autre bilan nécessaire ?

A

Audiométrie tonale : surdité transmission de 27 dB en moy sur freq conversationnelles

Tympanogramme : svt plat

Bilan orthophonique nécessaire : évaluer de façon objective le décalage langagier

82
Q

Quelle évolution la +freq de l’OSM ?

Quelles peuvent être les complication de l’OSM ? (2)

Quelles séquelles possibles ? (2) quelles conséquences ?

A

+svt favorable : enfant guérit de lui-même avec fin de la maladie d’adaptation

Complications :

  • Poussées de réchauffement sous forme d’OMA à répétition
  • Cholestéatome par invagination épidermique du tympan (+rare)

Séquelles possibles : tympano-ossiculaires non négligeables :

  • **Atélectasie tympanique
  • Lyse ossiculairequi =>surdité résiduelle** de transmission
83
Q

Que faut-il systématiquement rechercher devant une OSM ?

A

Systématiquement rechercher :
- Fente vélaire/vélopalatine
- Tjrs évoquer tumeur => ExCl + fibroscopie nasopharyngée +/- TDM/IRM
* Tout doute => biopsie muqueuse

84
Q

Traitement :

On décide de traiter quelles OSM ?

Quels sont les 3principes du ttt ?

A

Traiter OSM qui :

  • Peuvent => complications : hypoacousie (retentissement langagier avéré/prévisible), lésions tympaniques évolutives, OMA récidivantes
  • Ont une évolution prolongée prévisible

Principes du ttt :

  • Corticoïdes en cure courte
  • Action sur l’infection rhinopharyngée
  • Action sur perméabilité tubaire + aération de la caisse
85
Q

Action sur l’infection rhinopharyngée :

Par quels moyens ? (4)

A

1/ Désinfection rhinopharyngée + lavage : restaurer perméabilité des VAS

2/ Ablation des végétations adénoïdes (sous AG) : si obstruction nasale chronique
- Indications en prévention des otites (Anaes, 1997) sont :
* OMA récidivantes si mal toléré (retentissement familial, scolaire, social) après échec des autres ttt : ATB répétées des épisodes aigus+/- supp carence martiale
* OSM chro d’emblée compliquées après échec du ttt médical : perte audition avec troubles du comportement ou difficultés d’apprentissage, surinfections freq, rétraction tympanique

4/ PEC facteur d’environnement/général : tabac passif, RGO, allergie

5/ Cure climatique : ↕ momentanée polluants, anémie, carence nutritionnelle, crénoT

86
Q

Action sur perméabilité tubaire + aération de la caisse :

Quels moyens ? (1++, 2)

Quelles indications des ATT ? (4)

A

Moyens :

  • Aérateurs transtympaniques (drains, «yo-yo», «diabolos») +svt
  • Insufflation tubaire, auto-insufflation
  • Rééducation tubaire par orthophoniste + recherche retard d’acquisition du langage (IIR à l’hypoacousie) chez l’enfant Indications

ATT si OSM entraînant des complications
- Surdité :
* Surdité bilat’ de transmission > 30 dB
* Retard de langage /parole
* Surdité de perception sous-jacente
- Présence de l’épanchement liquidien : surinfection répétées > 5-6 épisodes d’OMA/hiver
- Souffrance tympanique : poche de rétraction tympanique
- Durée d’évolution prévisible : séquelles de chir vélaire, insuffisance vélaire

87
Q

Otite muqueuse à tympan ouvert :

A quoi est du l’otorhée ?

Clinique ?

Otoscopie ?

A

Otorrhée est due à : métaplasie mucipare des cavités de l’oreille moyenne => tant que cette métaplasie est active l’otorrhée persiste

Clinique :

  • Otorrhée résume la symptomatologie : écoulement svt bilat’, tantôt modéré, tantôt profus, muqueux/mucopurulent, non fétide
  • Svt pas de surdité appréciable, sauf destruction ossiculaire

Otoscopie, après nettoyage conduit :

  • Perforation tympanique taille variable
  • Antéro-inférieure/réniforme, voire subtotale de la pars tensa
  • Mais non marginale <=> n’atteint pas parois du conduit et est bordée de tympan
88
Q

Ttt de OMC ouvertes :

Quelle action sur l’infection rhinophrayngée ?

Quelle autre action ?

Quel ttt pour la perforation tympanique ? (2)

A

Action sur l’infection rhinopharyngée :

  • Désinfection rhinopharyngée
  • Ablation des végétations adénoïdes
  • PEC d’un facteur d’environnement :général : tabagisme passif, RGO, allergie
  • Cure climatique : ↕ momentanée polluants, anémie, carence nutritionnelle
  • CrénoT

Eviter stagnation sécrétions dans CAE => aspirations répétées si nécessaire

Perforation tympanique :

  • Se ferme spontanément
  • Si persiste : ttt chir IIR par tympanoplastie possible
89
Q

Quelles peuvent être les séquelles des otites ? (5)

A
  • Tympanosclérose
  • Otite atélectasique
    * Poche de rétraction tympanique
    * Otite fibroadhésive
    * Otite fibro-inflammatoire
90
Q

Tympanosclérose :

Définition ? avec quoi ne faut-il pas la confondre ?

A
  • = transformation hyaline de la muqueuse de l’oreille moyenne => infiltration progressive muqueuse par lamelles pseudo-cartilagineuses ou blocs pseudo-calcaires immobilisant osselets
  • Distinguer cette tympanosclérose de : simple infiltration calcaire de la mb tympanique = myringosclérose très freq dans les suites de pose d’ATT et sans conséquence fonctionnelle
91
Q

Tympanosclérose :

Clinique ?

Otoscopie ?

Audiométrie ?

Traitement ? (2)

A

Cliniquement :
- Hypoacousie progressive chez grand enfant aux ATCD otitiques chargés

Otoscopie :

  • Tympan : blanc, jaunâtre, infiltré de plaques dures, d’étendue variable, séparées les unes des autres par des zones pellucides
  • Perforation tympanique possible

Audiométrie : révèle surdité de transmission

Traitement :

  • Mb tympanique (myringoplastie) : bons résultats
  • Geste de libération ossiculaire (ossiculoplastie) : résultats variables et svt temporaires
92
Q

Poche de rétraction tympanique :

Définition ?

2 étiologies ?

A
  • = collapsus caisse du tympan qui => rétraction mb tympanique (PR)

2 ppales étiologies :

  • Fragilisation mb tympanique : collagénolyse couche fibreuse de la mb tympanique
  • Dépression endotympanique
93
Q

Poche de rétraction tympanique :

Aspect otoscopique : topographie? étendue? stabilité de lépiderme? réversibilité?

A

Sa topographie :

  • Niv pars tensa = rétraction atriale
  • Niv pars flaccida = rétraction atticale

Etendue :

  • Non marginal : atteignant sulcus osseux
  • Marginal

Stabilité de l’épiderme :

  • N = poches autonettoyantes
  • Dyskératosique => accumulation squames = poches non autonettoyantes

Réversibilité :

  • Sur Manoeuvres de Valsalva
  • Fixité en particulier à l’articulation incudostapédienne
94
Q

Poche de rétraction tympanique :

Atteinte auditive : de quoi est-elle fct° ? (2) dans tous les cas ?

Quel signe de gravité clinique ? quel risque évolutif ?

Traitement ? (2 situations)

A

Atteinte auditive est fct° :

  • Etat ch. ossiculaire : freq de la lyse de la branche descendante de l’enclume
  • Présence ou non épanchement rétrotympanique
  • Dans tous les cas = surdité transmission de 10-40 dB de perte
  • Otorrhée fétide = signe de gravité <=> surinfection PR =>
  • crainte d’une évolution → cholestéatome

Attitude thérapeutique :
1/ Si PR propre, stable et contrôlable :
- Abstention chir
- Surveillance
otoscopique régulière
- Ttt des infections ororhinopharyngées/sinusiennes
- +/- ATT si la poche paraît devoir évoluer

2/ Toute PR incontrôlable, desquamante, a fortiori otorrhéïque (précholestéatomateux) ou toute surdité transmissionnelle invalidante => :
- indication tympanoplastie (myringoplastie ± ossiculoplastie)

95
Q

Otite fibroadhésive :

Définition ?

Aspects otoscopiques ?

Audiométrie ?

Traitement : quelle PEC dans tous les cas ?

A
  • = Comblement caisse du tympan par tissu fibreux => disparition de tout espace aérien résiduel, bloquant les osselets, ne laissant que qq espaces remplis d’une glue épaisse

Otoscopie => :
- Diag montrant tympan épaissi, gris, blanchâtre, globalement rétracté, avec verticalisation du manche du marteau, sans jamais mouler avec précision les reliefs ossiculaires, comme dans l’otite atélectasique. Le tympan n’est pas perforé.

Audiométrie :

  • **Surdité mixte
  • **Atteinte oreille interne caractéristique de l’évolution de l’otite fibroadhésive

Traitement :

  • *Chirurgie => échec + récidive du comblement conjonctif
  • ATT => aération des cavités de l’oreille moyenne de façon inconstante
  • *Dans tous les cas : prothèse auditive amplificatrice => restauration audition
96
Q

Otite fibro-infl :

Définition ?

Audiométrie ?

TDM ?
Traitement : dans tous les cas ?

A
  • +rare : espace virtuel de la caisse est remplacé par un tissu fibroinfl

Surdité : 40dB de perte, osselets et tympan noyés dans une gangue fibro-infl

TDM : opacité diffuse des cavités de l’oreille moyenne

Dans tous les cas : prothèse auditive amplificatrice => restauration audition

97
Q

Cholestéatome :

Définition ? quelle sont les 3 potentiels du cholestéatome ?

Quels sont les 4 mécanismes de sa forme acquise ?

Peut-il y avoir des formes congénitales ?

A
  • = épithélium malpighien kératinisé dans l’oreille moyenne, doué d’un triple potentiel :
    * Desquamation + migration + érosion (ostéolytique)

Formes acquises par la théorie de la migration épithéliale qui peut adopter 4 méca ≠ :

  • Migration directe à partir des berges d’une perforation tympanique marginale
  • Migration en profondeur par prolifération papillaire des C de la couche basale de l’épithélium du CAE et de la mb tympanique
  • Implantation épithéliale d’origine traumatique lors d’une # du rocher ou post-chir
  • Rétraction et invagination mb tympanique = états précholestéatomateux des otites atélectasiques : cause la +freq

Formes congénitales : +rares

  • Topographie préférentielle du cadran antéro-sup du tympan s’explique dans la persistance d’un reliquat épidermoïde normalement présent chez l’embryon entre la 10-30ème semaine de gestation (théorie de Mickaels)
  • Autre localisation : zone de fusion des 1er et 2ème arcs branchiaux dans la région du promontoire s’explique par un défaut du rôle inhibiteur de l’annulus sur la prolifération épidermique (théorie d’Aimi) => branche descendante de l’enclume et étrier sont alors les 1ers osselets lysés
98
Q

Cholestéatome

Quels signes fonctionnels ? (2 + 1 pathognomonique) peut être révélé par quelles complications ? (5)

A
  • Svt très insidieux
  • Hypoacousie discrète, progressivement installée
  • Otorrhée purulente, minime, fétide, récidivante, uni/bilat’ : pathognomonique
  • Apyrexie

Peut être longtemps méconnu et se révéler par complication :

  • Paralysie faciale
  • Labyrinthite, méningite, abcès temporal/cérébelleux
  • Thrombophlébite du sinus lat’
99
Q

Cholestéatome :

Quels aspects à l’otoscopie ? (4)

Quels aspects en imagerie ?

A

≠ aspects otoscopiques :

  • Perforation ou PDR marginale atticale (au niveau pars flaccida) laissant échapper du pus mêlé de squames épidermiques
  • Croûtelles ou polypes atticaux masquant authentique cholestéatome => otoscopie d’une otite chro doit tjrs se faire sur CAE et tympan libres de tous débris
  • PDR non contrôlable/autonettoyante de la pars tensa ou perforation marginale laissant apparaître : cholestéatome dans la caisse du tympan
  • Masse blanchâtre rétrotympanique (formes congénitales)

Imagerie (TDM/IRM avec techniques adaptées) :

  • Visualise cholestéatome : hyperdensité de la caisse + svt lyse des parois (mur de la logette) et/ou lyse chaîne ossiculaire
  • Apprécie son extension (masotïde) +/- complications
100
Q

Cholestéatome :

Quels sont les risques de complciations en l’abs de ttt ?

A

Risque de complications en l’abs de ttt :

  • Paralysie faciale périphérique
  • Labyrinthite
  • Surdité neuro-sensorielle

Complications endocrâniennes :

  • Abcès cérébral
  • Méningite, mastoïdite
  • Thrombophlébite du sinus lat’
  • Otorrhée cérébrospinale (claire, parfois mêlée de sang ou de pus)
  • Fistule périlymphatique par érosion du canal semi-circulaire lat’, suspectée devant vertiges avec signe de la fistule (+)
101
Q

Cholestéatome :

Quel traitement ? (3)

A
  • Avis ORL ++
  • Pas d’ATB
  • Ttt chir +++ :
    * Eradication cholestéatomes qui peuvent diffuser +/- → rocher, oreille int, méninges
    * Reconstruction + renforcement mb tympanique pour éviter toute récidive
    * Si possible reconstruction de la chaîne des osselets
102
Q

Cholestéatome :

Pdt cb de temps surveille-t-on au minimum un cholestéatome ?

A

Clinique/radiologique : TDM/IRM avec séquences adaptées post-op pdt : au moins 10ans car qq C laissées en place peuvent se dvper dans les mois/années chir (cholestéatome résiduel)

  • Maladie initiale (PDR) peut réapparaître (récidive du cholestéatome)
103
Q

Otite tuberculeuse :

Quelle origine de la tuberculose ?

Par quelles voies peut-elle se propager au tympan ? (3)

A

Soit tuberculose :

  • Primitive
  • Ou sujet porteur d’un autre foyer tuberculeux connu/ignoré

Tuberculose se propage à la caisse du tympan par :

  • voie tubaire
  • ou lymphatique (++),
  • parfois hématogène
104
Q

Otite tuberculeuse :

Dans quelles circonstances évoque-t-on le diag ?

Quel signe clinique classique ?

Quels autres arguements recherche-t-on ?

Quelles confirmation diag possibles ? (3)

Quel ttt ?

A

Diag difficile, soupçonné devant :

  • Evolution traînante d’une otite
  • Labyrinthisation (vertiges, surdité de perception) précoce et inexpliquée d’une otite
  • Otite avec paralysie faciale en l’abs de cholestéatome
  • Aspect otoscopique nécrotique, avec perforations tympaniques multiples

Signe clinique calssique : ADP préauriculaire

Rechercher signes en faveur d’une infection tuberculeuse :

  • Contact, migrants, conditions de vie
  • Existence d’autres foyers (pulmonaire…)

Confirmation diag :

  • BK peut être argumentée sur culture
  • sur examen histo après biopsie,
  • ou PCR

Traitement :
- Antituberculeux

105
Q

Complications OMC : cf cours

A