Infection à herpès virus du sujet immunocompétent (Item 164) Flashcards
Herpès cutané et muqueux
HSV = virus à ARN ou ADN ?
Quels sont les 2 types d’herpès ? quelle partie du corps infecte-t-il plutôt chacun ?
Quand se fait ppalement la contamination ?
Quels sont les FR d’infecgtion à HSV2 ? (-6)
- HSV = virus à ADN
- 2 types : HSV1/2
* HSV1 infecte plutôt partie sup du corps
* HSV2 infecte plutôt la région génitale => IST et herpès du Nné (contaminé au passage de la filière génitale
* Distinction non absolue : HSV1 peut être isolé sur des lésions génitales (20% des récurrences et 50% dans les primo-infections)
Contamination : ++ 2 premières décennies de la vie sexuelle
FR d’infection à HSV2 :
- Sexe féminin
- Précocité du 1er RS
- Nombre de partenaires sexuels
- ATCD d’IST
- Infection à VIH : sérologie VIH systématique si herpès génital
- Niv socioéconomique bas
Physiopathologie :
Transmission ? favorisée par ?
Quelles sont les étapes de la primo-infection ?
Quelle est la durée moyen de l’excrétion virale ?
La primo-infection est-elle +svt symptomatique ou asymptomatique ?
Transmission par contact direct muqueux/cutanéo-muqueux avec sujet excrétant virus
Favorisée par altérations du revêtement épithélial
Etapes de la primo-infection :
1/ Virus pénètre par une brèche cutanéo-muqueuse et se multiplie dans les C épithéliales
2/ Disparaît puis chemine dans le nerf sensitif → gg nerveux correspondant où il reste quiescent en apparence (latence virale) car transcription du génome viral n’aboutit pas à l’expression des ptn virales
Durée de l’excrétion virale : moy de 8jours →20 jours
Primo-infection :
- +svt asymptomatique/méconnue
- Svt 1 semaine après contact infectant
- +symptomatique chez la femme
Physiopathologie, Réactivation :
Définition ?
Quelles en sont les 2 formes ?
Quelle durée de l’excrétion virale si récurrence ?
La freq des récurrence génitale est +freq avec HSV2 ou HSV1 ?
Quels facteurs favorisent les récurrences ? (2)
- = périodes de réplication virale, séparées par des périodes de latence
Surviennent sous 2 formes :
1/ Récurrence = expression clinique d’une réactivation virale chez patient préalablement infecté par le même type viral
2/ Excrétion virale asymptomatique= détection HSV1/2 en l’absence de signes fonctionnels/lésions visibles
- Est intermittente mais = mode de transmission de l’herpès génital (++femmes avec >12 récurrences/an) et de l’herpès néonatal
Durée de l’excrétion virale : 2-4j si récurrence
Freq des récurrences > si herpès génital à HSV2 qu’à HSV1
Facteurs favorisant les récurrences :
- Freq des récurrences est fct° de la qualité des défenses immunitaires, Caire ++
- UV en inhibant les fct° immunitaires cut favorisent les récurrences herpétiques lors des expositions solaires
Physiopathologie, infection initiale non primaire :
Définition ?
sévérité des symptômes ?
- = 1er contact infectant symptomatique ou asymptomatique avec HSV1/2 chez sujet préalablement infecté par l’autre type viral (infection préalable par 1 HSV n’empêche pas infection par l’autre type)
- Symptômes cliniques svt moins sévères
Physiopathologie, transmission mère-enfant :
Herpès néonatal est-elle une infection grave ?
Quelle fréquence ?
Le +svt par quel virus ?
Quel FR de conamination ?
Quelles sont les 3 façon pour le Nné de se contaminer ?
Herpès néonatal : grave avec risque de mortalité/séquelles neurosensorielles ↑é chez Nné à terme
Freq des infections néonatales : 3/100 000 grossesses en France (20/an)
Infection néonatale : HSV2 2/3
FR de contamination fœtale et néonatale : prématurité
Nné peut se contaminer de 3 façons :
- In utero
- A l’accouchement
- Pdt la période postnatale, par la mère/autre membre de l’entourage
Primo-infection herpétique :
Quelle est la forme la +freq ?
Primo-infection buccale : quelle temps d’incubation ? surtout chez quelle pop ? quels signes cliniques? quelle évolultion? parfois diag difficile avec quels diag?
Forme asymptomatique = forme +freq => plupart des adultes porteurs Ac sans souvenir de l’herpès initial
Primo-infection buccale (gingivostomatite herpétique aiguë) (HSV1)
- +svt chez petit enfant à partir de 6M quand les Ac maternels disparaissent
Incubation : 3-6jours
Clinique :
- Algies, dysphagie, hypersialorrhée précèdent lésions cutanées
- Lésions cut apparaissent dans un contexte de malaise général (fièvre svt >39 °C)
* Gencives tuméfiées et saignantes
* Muqueuse buccale : érosions serties d’un liséré rouge, coalescentes en érosions polycycliques, couvertes d’un ejnduit blanchâtre
* Qq vésicules en bouquet/croûteuses sont visibles sur lèvres/menton
- Haleine fétide, alimentation impossible
- ADP cervicales sensibles
Evolution favorable en 10-15j
- Diag parfois difficile :*
- *- Sd de Stevens-Johnson
- Aphtose
- Stomatite candidosiqueou àvirus coxsackie**
Primo-infection herpétique génitale (HSV2 > > HSV1) :
Quelle expression clinique chez la femme ?
Quelle expression clinique chez l’homme ?
Quelle atteinte possibles chez les 2 sexes ?
Femme jeune ;
- Vulvovaginite aiguë très douloureuse/brutale + fièvre + malaise général
- Vésicules sur la muqueuse vulvaire tuméfiée éphémère
- ++érosions arrondies à contours polycycliques +/- aphtoïdes s’étendant → anus
- Lésions herpétiques coexistent svt sur parois vaginales/col mais dlr => examen gyénco quasi impossible
- Débordent svt sur versant cutané : → racine des cuisses, pubis et fesses
- ADP inguinales Se constantes
- Rétention d’urine freq
- Exacerbation dlr par miction très pénible
- Cicatrisation spontanée : 2-3 semaines
Homme :
- Moins intense, svt confondue avec herpès récurrent
Possibles dans les 2 sexes : atteinte anale isolée/anorectite érosive aiguë (freq chez homosexuel masculin, svt d’aspect atypique)
Quelles sont les autres forme symptomatiques possibles de la primo-infection ? (3)
Cutanée :
- Discrète : évoque récurrence
- Etendue/topographie parfois radiculaire : fait discuter le zona
- A l’âge adulte : parfois contamination pro (médecin, infirmière, dentiste)
- Au doigt : svt confondu avec panaris bactérien
Oculaire :
- Kératoconjonctivite unilat’ aiguë, avec qq vésicules sur paupières oedématiées
- Kératite svt superficielle et guérit rapidement si pas de corticoT locale intempestive
- ADP prétragienne
ORL :
- Angine herpétique
- Rhinite aiguë : obstruction nasale, vésicules péri-narinaires , ADP cervicales
Primo-infection selon le terrain :
Chez l’immunodéprimé : quel virus ? quelle clinique ? quelle complication possible ?
Chez le suejt atopique : quel sd possible ? clinique ? évolution ?
Chez femme enceinte : quel risque accru ?
Chez Nné : freq ? gravité ?clinique si transmission in-utéro ? quelles son les 3 formes possibles ?
Immunodéprimé
- Presque tjrs HSV1
- Lésions cutanée-muqueuses étendues, nécrotiques, persistantes
- Peuvent se généraliser et se compliquer d’atteintes viscérales
Sujet atopique
- Sd de Kaposi-Juliusberg peut se dvper par greffe du virus herpétique sur eczéma profus, parfois dû à des récurrences
- Clinique: vésicules hémorragiques et pustules classiquement ombiliquées s’étendent rapidement du visage à l’ensemble du corps, dans un contexte d’AEG
- Evolution : favorable sous ttt antiviral IV
Femme enceinte :
- Primo-infection => risque accru d’hépatite fulminante/encéphalite
Nouveau-né
- Herpès rare mais grave
- Si transmission in utero => avortement, RCIU, atteintes oculaires, neuro, cardiaques
- 3 formes possibles :
* Cutanée-muqueuse : pas de mortalité
* Neurologique : 15% de mortalité, séquelles freq)
* Systémique : 40-70 % de mortalité
Herpès récurrent, forme habituelle :
Quel % des porteur du virus ?
Quels facteurs déclenchants ?
Quels prodromes ?
Quelle clinique ?
Quelle évolution ?
Quels signes d’accompagnement ?
Quel niveau sont les lésions ?
Comment évolue la freq des récurrence avec l’âge ?
- 80% de la pop adulte héberge HSV latent : seul 20% d’entre eux présentent des récurrences cliniques
Nombreux facteurs déclenchants :
- Infection générale fébrile
- UV
- Règles
- Stress, traumatisme, chirurgie régionale
- Inj de morphine intrathécale
- RS pour l’herpès génital
Prodromes : sensation de cuisson, picotements, prurit
Clinique
- Plaque érythémateuse précèdent de qq heures les vésicules en tête d’épingle, groupées en bouquet qui confluent parfois en bulle
- Se rompent => érosion suivie d’une croûte qui tombe en qq jours
Evolution : guérison spontanée en 1-2 semaines
Signes d’accompagnement : absents ou minimes (fébricule, petite ADP)
Herpès récurrent : peut être n’importe où mais pour 1 malade donné la récidive a lieu au même endroit, déterminé par le siège de la primo-infection
- Freq des récurrences ↓ avec l’âge
Forme récurrente selon le siège:
Quelles sont les 6 localisations possibles ?et leurs caractéristiques ?
Herpès labial, «bouton de fièvre» : cheval sur demi-muqueuse et peau, parfois +étendu
Herpès nasal/narinaire pouvant simuler folliculite
Stomatite herpétique avec érosions douloureuses
- *Kératite herpétique :** gravité liée aux ulcérations de cornée pouvant => perte de vision,
- +/- uvéite
- Nécessite un avis spécialisé
- *Herpès génital :**
- Très récidivant, diag parfois difficile : lésions aphtoïdes, fissuraires, surinfectées, oedémateuses, papule-érosives
- Prodromes et caractère récurrent au même endroit : arguments diag +/- confirmé par mise en évidence du virus → recommandée au moins 1 fois chez femme susceptible de procréer afin d’apprécier le risque d’herpès néonatal (consensus 2001)
Herpès cutané diffus : lié à la pratique d’un sport de contact (herpes gladiatorum)
Récurrence selon la gravité :
Chez l’immunodéprimé : clinique ? diag ?
Atteintes viscérales : quelles peuvent être ces atteintes ? (4)
Chez l’immunodéprimé
- Récurrences freq, atypiques, prolongées
- => ulcérations torpides à fond nécrotique dont les bords présentent parfois des vésicule-pustules => prélèvement => diag
Atteintes viscérales
- Méningoencéphalite: exceptionnelle au cours d’une récurrence chez l’adulte
- Oesophagite : préférentiellement chez IDpé (HSV1
- Hépatite : rare mais grave (femme enceinte, IDpé)
- Bronchopulmonaire : sujet âgé ou déficits immunitaires
Récurrence selon l’évolution :
HSV est la cause la +freq de quelle atteinte cutanée ?
- HSV est la cause la +freq de l’érythème polymorphe récidivant avec lésions cut maculo-papuleuses,« en cible», parfois bulleuses, svt associées à une atteinte muqueuse, peut suivre à la récurrence
- Peut récidiver à chaque poussée
Quelles sont les méthodes permettant un diag microbiologique direct ? (4)
Comment fait-on le diag de primo-infection ?
- *Culture virale**
- Méthode virologique de référence
- Inoculé à des cultures cellulaires sur lesquelles l’effet cytopathogène est observé en moyenne entre 2-3 jours
- *Recherche d’antigènes**
- Soit par IF soit par ELISA
- Méthodes rapides : 1-5h mais de Se médiocre pour lésions à un stade avancé (croûte
- 3/ Détection du génome par PCR
- Tech très sensible mais actuellement*non utilisable en pratique
- 4/ Cytodiagnostic de Tzanck
- *- Met en évidence l’effet cytopathogène** du groupe Herpesvirus : œdème Caire, C multinucléées, inclusions intranucléaires
- Méthode simple, rapide, peu coûteuse mais peu Se*
- *- Peu utilisée en pratique**
Diag de primo-infection :sérologie mise en évidence d’une séroconversion entre sérum précoce et sérum tardif (au moins 10j après 1er)
Indications de examens microbiologique :
En dehors d’une grossesse : comment se fait le diag ? quand recherche-t-on un argument idrect (culture, Ag) ? (5)
En dehors de la grossesse
- Clinique +svt suffisante pour assurer diag
Mise en évidence du virus (culture, Ag) cependant nécessaire dans ces situations :
- Forme atypique/compliquée
- Au moins 1 fois au cours de la vie chez la femme en âge de procréer
- Nné
- Méningoencéphalite (valeur de la PCR)
- IDpé
Indications des examens microbiologiques :
Au cours de la grossesse : cf prévention materno-foetale
Traitement :
Quelles sont les 3 mlc disponibles ?
- Aciclovir
- Valaciclovir
- Foscarnet
Quelle est l’action de l’aciclovir ?
Quelle avantage du valaciclovir sur l’aciclovir ?
Quelle est la seule indication du Foscarnet ?
Aciclovir (Zovirax®) :
- Phosphorylé en aciclovir triphosphate = forme active
- Inhibe ADN polymérase virale
- N’est métabolisé que dans les C infectées par HSV => très bon rapport bénéfice/risque
- Souches résistantes apparues chez des sujets IDpé
Valaciclovir (Zelitrex®) :
- Prodrogue de l’aciclovir : meilleure biodisponibilité avec ↑° très impte de l’absorption dige
Foscarnet (Foscavir®) QUE dans les herpès résistants à l’aciclovir IV