Notes de cours : Cas 7 Flashcards
Décrire : Formation réticulée
- structure centrale, située dans le tegmentum, s’étendant sur toute la longueur du tronc cérébral.
- Elle envoie des projections très organisées à plusieurs régions du cerveau.
Nommez les rôles de la formation réticulée (2)
- Vigilance, attention, état de conscience
- Fonctions motrices, réflexes et autonomiques (centre cardiorespiratoire)
Nommez : Extrémité supérieure de la formation réticulée
formation réticulée rostrale
Décrire : Formation réticulée rostrale (2)
- En continuité avec certains noyaux diencéphaliques (dont le thalamus).
- Le mésencéphale, la formation réticulée rostrale et certains noyaux diencéphaliques travaillent ensemble dans le but de maintenir l’état de conscience -> fonction d’éveil
Le diencéphale est constitué de quoi? (4)
Diencéphale = thalamus + hypothalamus + épithalamus + sous-thalamus
Nommez : Extrémité inférieure de la formation réticulée
formation réticulée caudale
Décrire : Formation réticulée caudale (2)
- En contact avec la moelle épinière.
- Le bulbe rachidien et la formation réticulée caudale travaillent avec les noyaux des nerfs crâniens et avec la moelle épinière pour exercer des fonctions motrices, autonomes et réflexes -> fonctions motrices, réflexes, autonomiques
Qu’est-ce qui contrôle le rythme de la respiration? (3)
- Le rythme respiratoire est géré de façon automatique par plusieurs circuits du bulbe rachidien.
-
Le complexe pré-Bötzinger a été décrit comme le pacemaker de la respiration. Toutefois, plusieurs autres noyaux du bulbe semblent contribuer également à générer le rythme respiratoire. Ultimement, ces noyaux projettent des influx nerveux aux motoneurones inférieurs dans différents segments de la moelle épinière :
- Segments cervicaux C3 à C5 : les motoneurones inférieurs se regroupent et forment le nerf phrénique (contracte le diaphragme lors de l’inspiration).
- Segments thoraciques : les motoneurones inférieurs contrôlent l’inspiration et les muscles expiratoires.
- D’autres noyaux du tronc cérébral (notamment le noyau solitaire) modulent le type de respiration selon les influx qu’ils reçoivent de la périphérie :
- Chémorécepteurs périphériques (taux d’oxygène, pH)
- Récepteurs d’étirements des poumons
C’est quoi l’impact d’une lésion du bulbe rachidien sur le pattern respiratoire? (2)
- Perturbation des circuits respiratoires -> arrêt respiratoire -> mort
- Respiration ataxique : pattern respiratoire menaçant très irrégulier pouvant progresser jusqu’à l’arrêt respiratoire.
C’est quoi l’impact d’une lésion de la protubérance rostrale sur le pattern respiratoire? (1)
Respiration apneustique : pauses inspiratoires de 2 ou 3 secondes lors de l’inspiration.
C’est quoi l’impact d’une lésion de la mésencéphale ou d’autres régions sur le pattern respiratoire? (1)
Hyperventilation neurogénique centrale
Décrire : Respiration de Cheynes-Stokes (2)
- Cycle respiratoire alternant entre une respiration profonde, une respiration superficielle et une période d’apnée.
- Retrouvée notamment chez les patients insuffisants cardiaques.
Les influx qui se rendent au noyau solitaire (noyau cardiorespiratoire) et aux circuits de la formation réticulée du bulbe rachidien sont cruciaux pour le contrôle de quoi? (2)
de la FC et de la TA.
Le noyau solitaire reçoit quoi? (3)
Il reçoit des influx sensitifs en provenance de :
- Barorécepteurs des carotides via le nerf crânien IX
- Barorécepteurs de l’arc aortique via le nerf crânien X
- Viscères (goût, distension d’un organe etc.)
Le noyau solitaire envoie des influx nerveux vers où? (2)
- Le tronc cérébral et la moelle épinière (via les neurones pré-ganglionnaires sympathiques et parasympathiques)
- S’il y a interruption de cette voie -> diminution de la TA (choc neurogénique)
- Le système limbique
- Responsable de la médiation des réponses émotionnelles face à une fonction cardiorespiratoire altérée (rôle dans les attaques de panique)
Nommez les fonctions motrices de la formation réticulée (2)
- Certaines régions de la formation réticulée adjacentes aux noyaux des nerfs crâniens sont cruciales pour coordonner les réflexes qui impliquent les nerfs crâniens.
- Exemples : réflexe cornéen, mouvement des yeux, etc.
- Certains comportements dépendent des circuits de la formation réticulée ponto-bulbaire :
- Exemples : tousser, hoqueter, éternuer, bailler, frissonner, vomir, avaler, rire, pleurer, etc.
- Une lésion du tronc cérébral peut donc interférer avec ces comportements ou les faire apparaître de façon anormale, par exemple :
- Infarctus au niveau de la protubérance -> frissons spontanés anormaux
- Lésion du bulbe -> hoquet
- Lésion des voies descendantes dans la matière blanche -> rires et pleurs pseudobulbaires spontanés et anormaux
Décrire : Area postrema (2)
- Situé le long du 4e ventricule dans le bulbe.
- Contient une région nommée « zone gâchette chémoréceptrice » où la barrière hémato-encéphalique est incomplète.
Expliquez : Physiopathologie des nausées et vomissements (2)
- Les substances endogènes et les toxines exogènes du sang peuvent stimuler la zone gâchette chémoréceptrice.
- La sérotonine libérée par les cellules de l’estomac et du petit intestin en réponse à des agents émétiques peut venir stimuler les fibres afférentes du nerf vague qui atteindront à leur tour le noyau solitaire et l’area postrema.
Quel est le rôle des structures de la formation réticulée dans la miction?
Avec d’autres structures de la formation réticulée, la protubérance joue un rôle dans le contrôle des sphincters génito-urinaires.
Quel est le rôle des structures de la formation réticulée dans la douleur?
La matière grise périaqueducale, reliée à la formation réticulée, module la transmission de la douleur.
Qu’est-ce qui assurent les fonctions majeures du système de la conscience? (2)
Les réseaux corticaux et sous-corticaux du cerveau
Nommez : Principales composantes du système de la conscience (2)
- Cortex d’association fronto-pariétal médial et latéral
- Circuits d’éveil du tronc cérébral supérieur et du diencéphale
Nommez les divisions de la conscience (2)
- Contenu de la conscience (contrôlé par d’autres systèmes du cerveau) :
- Fonctions sensitives, motrices et émotionnelles
- Mémoire
- Niveau de conscience (contrôlé par le système de la conscience) :
- Vigilance (Alertness)
- Dépend du fonctionnement normal du tronc cérébral, du circuit d’éveil diencéphalique et du cortex
- Attention :
- Utilise plusieurs circuits de la vigilance
- Conscience (Awareness)
- Prend en compte l’expérience personnelle et subjective de la conscience
- Vigilance (Alertness)
Nommez les lésions possible dans le système de la conscience qui peuvent provoquer un coma (4)
- Lésion de la formation réticulée ponto-mésencéphalique (extrémité rostrale de la formation réticulée) et des structures qui y sont reliées
- Lésions étendues de régions bilatérales du cortex cérébral
- Lésions bilatérales du thalamus
- Des lésions situées dans d’autres régions du tronc cérébral n’affectent pas le niveau de conscience, par exemple :
- Lésions localisées plus caudalement dans le tronc cérébral, notamment au niveau de la protubérance inférieure ou du bulbe (extrémité caudale de la formation réticulée).
- Lésions du mésencéphale ventral ou de la protubérance épargnant la formation réticulée.
Décrire : Locked-in syndrome (4)
- Ce syndrome rare résulte d’une hémorragie ou d’un AVC de la protubérance à un niveau situé SOUS la formation réticulée (ce qui épargne la conscience) et AU-DESSUS des noyaux cardiorespiratoires du bulbe rachidien (ce qui épargne les fonctions cardio-pulmonaires)
- Atteinte des faisceaux corticospinaux et corticobulbaires bilatéraux avec épargne des voies sensitives.
- Présentation : quadraplégie + paralysie des nerfs crâniens inférieurs + absence d’atteinte cognitive
- Le patient comprend tout, entend tout, voit tout, mais est incapable de bouger. Il ne peut communiquer qu’en clignant des yeux (seul mouvement actif non atteint).
- Imagerie par IRM ou TDM : nécessaire pour localiser la lésion et traiter la cause si celle-ci est réversible.
Décrire le trajet du nerf olfatif (4)
- Les chémorécepteurs spécialisés des neurones bipolaires détectent les stimuli olfactifs au niveau du neuro-épithélium de la cavité nasale supérieure.
- Les axones traversent ensuite la lame criblée de l’ethmoïde et font synapse dans les bulbes olfactifs.
- Les fibres post-ganglionnaires quittent le bulbe olfactif via le tractus olfactif et se dirigent vers le cortex olfactif primaire situé dans le lobe temporal en passant entre le gyrus rectus et le gyrus frontal orbital.
- À noter que le bulbe olfactif et le tractus olfactif sont souvent appelés « premier nerf crânien », mais qu’ils ne font en fait pas partie du nerf olfactif, puisqu’ils font partie su SNC.
Nommez les conséquences d’une atteinte du nerf olfatif (2)
- Anosmie unilatérale (patients rarement conscients de leur déficit)
- Anosmie bilatérale (patients se plaignent d’une diminution du goût)
Nommez les causes fréquentes d’une atteinte du nerf olfatif (6)
- Traumatisme crânio-cérébral (lésion du nerf olfactif lors de son passage dans l’os ethmoïde)
- Infection virale (endommage le neuro-épithélium olfactif)
- Obstruction nasale
- Conditions neuro-dégénératives (parkinson, alzheimer, etc.)
- Lésions intracrâniennes localisées à la base des lobes frontaux près du sulcus olfactif (méningiome, méningite basale, métastases cérébrales, sarcoïdose, etc.)
- Etc.
Nommez les caractérisitques du nerf vestibulo-cochléaire (2)
- Composé de 2 branches :
- Branche cochléaire (audition)
- Branche vestibulaire (équilibre)
- Ces branches sont accolées lors de leur trajet entre l’oreille interne et leurs noyaux respectifs dans tronc cérébral.
Décrivez le trajet de la branche cochléaire du nerf VIII (5)
- Les récepteurs auditifs (organe de Corti) de la cochlée perçoivent les ondes sonores transmises à l’oreille interne.
- Les fibres issues de ces récepteurs franchissent l’angle ponto-cérebelleux de la fosse postérieure (en compagnie de la branche vestibulaire du NC VIII et du NC VII).
- Les fibres pénètrent ensuite dans le tronc cérébral à la jonction bulbo- protubérantielle et se distribuent bilatéralement aux noyaux cochléaires où elles effectuent une première synapse.
- Note : les stimuli sonores de chaque oreille sont donc transmis simultanément aux 2 lobes temporaux
- Les fibres post-synaptiques quittent le tronc cérébral pour gagner les corps genouillés internes du thalamus où elles effectuent une deuxième synapse.
- Les fibres projettent ensuite vers l’aire auditive primaire du lobe temporal.
Décrivez le trajet de la branche vestibulaire du nerf VIII (5)
- Lors des mouvements de la tête, les récepteurs vestibulaires du labyrinthe membraneux de l’oreille interne (macules et crêtes ampullaires) sont stimulés par les déplacements de l’endolymphe.
- Les fibres issues de ces récepteurs franchissent l’angle ponto-cérebelleux de la fosse postérieure
- Les fibres pénètrent ensuite dans le tronc cérébral à la jonction bulbo- protubérantielle et se distribuent bilatéralement aux noyaux vestibulaires où elles effectuent une synapse.
- À partir de ces noyaux, de multiples projections nerveuses se dirigent vers le thalamus pour y effectuer une autre synapse.
- Ces projections nerveuses se dirigent ensuite vers la moelle épinière, la formation réticulée, le faisceau longitudinal médian et le lobe temporal.
Décrivez les fonctions du nerf VIII (2)
- Branche cochléaire :
- Transmission des informations auditives en provenance de la cochlée.
- Branche vestibulaire :
- Transmission des renseignements sur l’équilibre et la proprioception provenant de l’oreille interne. Ces informations permettront d’ajuster le mouvement des yeux, la posture et le tonus musculaire lors des mouvements de la tête.
Nommez les conséquences d’une atteinte de la branche cochléaire du nerf VIII (2)
- Acouphènes (bourdonnement/sifflement dans les oreilles)
- Hypoacousie unilatérale (surdité neurosensorielle)
Nommez les causes d’une atteinte de la branche cochléaire du nerf VIII (9)
- Exposition sonore importante
- Méningite
- Médicaments ototoxiques
- Infection virale
- Vieillesse
- Maladie de Ménière
- TCC
- Neurinome acoustique
- Etc
Décrire : Neurinome acoustique (4)
- Tumeur la plus fréquente de l’angle ponto-cérebelleux
- Se développe lentement à l’endroit où le nerf VIII entre dans le canal auditif externe (CAE).
- Touche d’abord la branche vestibulaire du nerf VIII
- Avec le temps, la tumeur s’étend et touche les nerfs VI et VII
Différenciez : Surdité neurosensorielle VS surdité de conduction
- Surdité neurosensorielle : provoquée par une atteinte de la cochlée ou du nerf crânien VIII
- Surdité de conduction : provoquée par une atteinte du canal auditif externe ou de l’oreille moyenne
- Cérumen dans le conduit auditif externe
- Otite
- Perforation du tympan
- Sclérose des osselets de l’oreille moyenne
- Etc.
C’est quoi l’examen physique lors d’une perte d’audition? (5)
- Otoscopie
- Test de l’audition à différentes fréquences
- Test de Weber
- Test de Rinne
- Autres tests pour aider à localiser la lésion :
- IRM
- Audiométrie
Décrire : Test de Weber
- Placer un diapason activé sur le sommet du crâne du patient pour tester la conduction osseuse
- Résultats :
- Normalement : le patient entend le bruit de façon égale des deux côtés
- Surdité de conduction : le son est latéralisé vers l’oreille atteinte
- Surdité neurosensorielle : le son est latéralisé vers l’oreille saine
- Exemple : un patient se plaint d’une diminution de l’audition à droite
- Si le patient entend mieux le son du côté de son oreille atteinte (à droite) -> surdité de conduction
- Si le patient entend mieux le son du côté de son oreille saine (à gauche) -> surdité neurosensorielle
Décrire : Test de Rinne
- Comparaison de la conduction aérienne avec la conduction osseuse pour chaque oreille
- Placer un diapason activé sur la mastoïde pour tester la conduction osseuse et demander au patient de mentionner lorsqu’il n’entend plus le son.
- Lorsque le patient n’entend plus le son, placer le diapason devant son conduit auditif pour tester la conduction aérienne. Normalement, il devrait entendre le son à nouveau.
- Lorsque le patient n’entend encore une fois plus le son, porter le diapason à notre oreille pour comparer l’audition du patient avec la nôtre.
- Résultats :
- Normalement : la conduction aérienne est trois fois supérieure à la conduction osseuse
- Surdité de conduction : la conduction osseuse est meilleure que la conduction aérienne du côté atteint.
- Surdité neurosensorielle : la conduction aérienne est meilleure que la conduction osseuse du côté atteint, mais diminuée par rapport à notre audition.
Nommez les conséquences d’une atteinte de la branche vestibulaire du nerf VIII (3)
- Vertige (sensation de mouvement de l’environnement autour de soi)
- Nystagmus
- Nausées, vomissements
Nommez les causes d’une atteinte de la branche vestibulaire du nerf VIII (6)
- VPPB (vertige positionnel paroxystique bénin)
- Diagnostiqué à l’aide de la manœuvre de Dix-Hallpike
- Traitement : manœuvre d’Epley
- Maladie de Ménière
- Triade : vertige + acouphène + perte d’audition
- Neuronite vestibulaire
- Vertiges aves symptômes auditifs
- Labyrinthite virale ou bactérienne
- Vertiges sans symptômes auditifs
- Neurinome acoustique
- Lésions de la fosse postérieure
- Il s’agit d’une catégorie de pathologies pouvant être très morbides/mortelles qu’il faut toujours chercher à éliminer chez un patient qui se présente pour des vertiges vrais
- Les patients qui ont ces symptômes accompagnants le vertige ont une lésion de la fosse postérieure: ataxie, diplopie ou autres changements visuels, paresthésies, parésie, faiblesse, dysarthrie, dysmétrie, dysphagie, dysphonie, diminution de l’état de conscience.
Comparez la localisation de : Atteinte centrale VS atteinte périphérique du système vestibulaire
- Atteinte périphérique : labyrinthe, nerf crânien VIII
- Atteinte centrale : tronc cérébral, cortex temporal, cervelet
- Infarctus/hémorragie du tronc cérébral ou du cervelet
- Tumeur du tronc cérébral ou du cervelet
- Drogues et toxines
- Sclérose en plaques
Comparez nystagmus de : Atteinte centrale VS atteinte périphérique du système vestibulaire
- Périphérique
- Horizontal ou rotatoire, mais jamais vertical
- Ne change jamais de direction
- La phase rapide du nystagmus se dirige du côté opposé à la lésion
- Épuisable avec le temps (adaptation)
- Il y a seulement un nystagmus s’il y a un vertige
- Centrale
- Peut être horizontal, rotatoire ou vertical
- Peut changer de direction
- La phase rapide du nystagmus se dirige du
même côté que la lésion
* Nystagmus moins intense, mais persistant (inépuisable) * Le nystagmus peut être présent sans vertiges associés
Comparez description de la crise vertigineuse de : Atteinte centrale VS atteinte périphérique du système vestibulaire
- Périphérique
- Vertiges aigus débutant souvent brusquement avec une très forte intensité
- Aggravation des symptômes lors des changements de position
- La fixation du regard diminue les symptômes
- Centrale
- Vertiges moins intenses, mais persistants
- La fixation du regard n’améliore pas les symptômes
Comparez symptômes accompagnateurs de : Atteinte centrale VS atteinte périphérique du système vestibulaire
- Périphérique
- Nausées et vomissements
- Symptômes auditifs possibles :
- Acouphènes
- Perte d’audition
- Pas d’autres symptômes neurologiques
- Centrale
- Nausées et vomissements
- Symptômes d’alarme cruciaux à rechercher qui orientent vers une atteinte centrale :
- Ataxie / Dysmétrie
- Céphalée postérieure
- Diminution de l’état de conscience
- Diplopie
- Dysarthrie / Dysphagie / Dysphonie
- Paresthésies ou parésies des membres
Décrire : Tronc cérébral (3)
- Transporte l’information entre le cerveau et le reste du corps.
- Corridor pour toutes les voies majeures sensitives, motrices, cérébelleuses et nerfs crâniens.
- Contient plusieurs noyaux qui contrôlent :
- Nerfs crâniens
- Niveau de conscience
- Circuits cérébelleux
- Tonus musculaire
- Posture
- Cœur/respiration
- Une petite lésion dans le tronc cérébral peut engendrer des déficits importants touchant souvent des modalités multiples (système moteur, sensitif et modalités neuro-régulatrices).
Le tronc cérébral comporte 4 groupements fonctionnels.
Nommez les.
- Noyaux des nerfs crâniens et structures associées
- Longs faisceaux
- Faisceaux corticospinaux et corticobulbaires
- Faisceau spinothalamique
- Faisceau longitudinal médian
- Faisceau du lemnisque médian
- Formation réticulée et structures associées
- Circuits cérébelleux
À l’examen physique, lorsqu’on suspecte une lésion du tronc
cérébral, il faut rechercher quoi? (4)
- Anomalie des nerfs crâniens
- Atteinte des longs faisceaux
- Exemple : faiblesse de l’hémicorps
- Dysfonction de la formation réticulée :
- Altération de l’état de conscience
- Dérèglement du système nerveux autonome
- Atteinte des circuits cérébelleux
- Exemple : ataxie à la marche
Le tronc cérébral est composé de 3 sections.
Nommez les.
- Mésencéphale
- Protubérance
- Bulbe rachidien
Décrire : Mésencéphale
- Face dorsale contient quoi? (2)
- Face ventrale contient quoi? (1)
- Autres structures importantes du mésencéphale (5)
- Relativement court.
- La face dorsale contient :
- Colliculi supérieur (où l’on retrouve les noyaux occulomoteurs et les noyaux rouges)
- Colliculi inférieur (où l’on retrouve les noyaux trochléaires)
- La face ventrale contient :
- Pédoncules cérébraux (où l’on retrouve la substance noire et les basis pedunculi -> séparés par la fosse interpédonculaire)
- Autres structures importantes du mésencéphale :
- Aqueduc de Sylvius
- Substance grise périaqueducale (PAG)
- Formation réticulée du mésencéphale
- Lemnisque médian
- Système antérolatéral
Décrire : Protubérance
- Face ventrale contient quoi?
- Face latéral contient quoi?
- Partie centrale contient quoi?
- La face ventrale contient :
- Voies corticospinales et corticobulbaires
- La face latérale contient :
- Pédoncules cérébelleux moyens (envoient des connexions au cervelet).
- La partie centrale de la protubérance (tegmentum pontique) contient :
- Plusieurs noyaux de nerfs crâniens
- À noter que le cervelet est attaché à la face dorsale de la protubérance et du bulbe rostral par les pédoncules cérébelleux supérieurs, moyens et inférieurs.
Décrire : Bulbe
- Le bulbe rostral contient quoi?
- Le bublbe caudal contient quoi?
- Autres points de repère important du bulbe
- Le bulbe rostral contient :
- La fin du 4e ventricule (celui-ci est absent dans le bulbe caudal)
- Le bulbe caudal contient :
- Cordons postérieurs (faisceaux gracile et cunéiforme)
- Noyaux des cordons postérieurs (noyaux gracile et cunéiforme)
- Fibres arquées (lieu de décussation des fibres sensitives des cordons postérieurs)
- Autres points de repère importants du bulbe :
- Pyramides bulbaires : lieu de décussation de la voie corticospinale
- Système antérolatéral (voie spinothalamique)
Décrire : 4e ventricule
- S’étend de la protubérance jusqu’à la moitié rostrale du bulbe rachidien.
- Situé sous l’aqueduc cérébral.
- Se termine au niveau de l’obex (structure qui marque l’entrée dans le canal central de la moelle épinière et qui est normalement fermée chez l’adulte).
Décrire : Faisceau longitudinal médian (MLF) (3)
- Faisceau fortement myélinisé qui voyage de chaque côté du tronc cérébral, près de la ligne médiane
- Voie importante qui relie les noyaux vestibulaires aux noyaux impliqués dans les mouvements extra-oculaires
- Cette voie relie notamment le noyau du NC VI situé dans la protubérance au noyau du NC III situé dans le mésencéphale
- Important cliniquement chez certains patients atteints de sclérose en plaques
- BUT : Générer les réflexes vestibulo-oculaires
Chez les patients atteints de sclérose en plaques, le faisceau longitudinal médian peut être touché.
Décrivez l’atteinte. (3)
- de façon unilatérale ou bilatérale
- Atteinte quasi pathognomonique de la sclérose en plaque
- Si atteinte bilatérale :
- Lors du regard vers la gauche :
- Impossibilité de faire l’adduction de l’œil droit
- Abduction de l’œil gauche normale
- Lors du regard vers la droite :
- Impossibilité de faire l’adduction de l’œil gauche
- Abduction de l’œil droit normale
- Convergence (adduction des deux yeux) préservée
- Lors du regard vers la gauche :
Décrire la physiopathologie de l’Ophtalmoplégie internucléaire (3)
- Le faisceau longitudinal médian est essentiel à la coordination du regard. S’il est lésé, le noyau abducens ne réussit pas à communiquer au noyau oculomoteur pour lui dire de faire une adduction de l’œil.
- NC III épargné (démontré par la convergence intacte)
- NC VI épargné (démontré par l’abduction préservée)
Le tronc cérébral comprend aussi plusieurs sections regroupant les axones de nerfs en provenance de la périphérie.
Nommez ces sections (3)
- Voie motrice descendante
- Voies somatosensorielles ascendantes : voie des cordons postérieurs (lemnisque médian) et voie spinothalamique (antérolatérale)
- Voie sympathique descendante :
- Descend le long du tronc cérébral, à proximité des systèmes antérolatéraux pour la douleur et la température
- Une lésion au niveau de cette voie cause un syndrome de Horner
Nommez les localisations des noyeux des nerfs crâniens (3)
- Noyaux moteurs : situés en antérieur dans le tronc cérébral.
- Noyaux sensitifs : situés en postérieur dans le tronc cérébral.
- Ces noyaux sont situés dans le tegmentum du tronc cérébral :
- Mésencéphale :
- Contient les noyaux des NC III et IV
- Protubérance :
- Contient les noyaux des NC V, VI, VII et VIII
- Bulbe :
- Contient les noyaux des NC IX, X, XI, XII
- Mésencéphale :
Nommez les noyaux moteurs et sensitifs reliés au nerf : NC III
- Moteurs :
- Noyau d’Edinger-Westphal
- Noyau oculomoteur
- Sensitif : Aucun noyau sensitif dans le mésencéphale
Nommez les noyaux moteurs et sensitifs reliés au nerf : NC IV
- Motrice : Noyau trochléaire
- Sensitif : Aucun noyau sensitif dans le mésencéphale
Nommez les noyaux moteurs et sensitifs reliés au nerf : NC V
- Moteur : Noyau moteur trigéminal
- Sensitif : Complexe nucléaire trigéminé (3 parties)
- Noyau mésencéphalique
- Noyau sensitif chef
- Noyau spinal trigéminal
Nommez les noyaux moteurs et sensitifs reliés au nerf : NC VI
- Moteur : Noyaux abducens
- Sensitif : Aucun
Nommez les noyaux moteurs et sensitifs reliés au nerf : NC VII
- Moteur
- Noyau salivaire supérieur
- Noyau facial
- Sensitif :
- Noyau solitaire (partie rostrale)
- Noyau trigéminal (3 parties)
Nommez les noyaux moteurs et sensitifs reliés au nerf : NC VIII
- Moteur : aucun noyau moteur
- Sensitif :
- Noyaux vestibulaires (4 noyaux de chaque côté de la protubérance, soit le supérieur, l’inférieur, le médial et le latéral)
- Noyau cochléaire (partie dorsale et ventrale)
Nommez les noyaux moteurs et sensitifs reliés au nerf : NC IX
- Moteur
- Noyau salivaire inférieur
- Noyau ambigu
- Sensitif
- Noyau solitaire (partie rostrale ET caudale)
- Complexe nucléaire trigéminé (3 parties)
Nommez les noyaux moteurs et sensitifs reliés au nerf : NC X
- Moteur :
- Noyau ambigu
- Noyau dorsal moteur
- Sensitif
- Noyau solitaire (partie rostrale ET caudale)
- Complexe nucléaire trigéminé (3 parties)
Nommez les noyaux moteurs et sensitifs reliés au nerf : NC XI
- Moteur :
- Noyau spinal accessoire
- ATTENTION : N’est pas situé dans le tronc cérébral, mais bien dans les cinq premiers segments cervicaux de la moelle épinière
- Sensitif : Aucun
Nommez les noyaux moteurs et sensitifs reliés au nerf : NC XII
- Moteur : noyau hypoglosse
- Sensitif : Aucun
Parmi tous les noyaux des nerfs craniens, trois ont une fonction parasympathique.
Nommez les.
- Noyau d’Edinger-Westphal (NC III)
- Noyaux salivaires supérieur (NC VII) et inférieur (NC IX)
- Noyau dorsal moteur du nerf vague (NC X)
Plusieurs noyaux crâniens reçoivent des influx afférents de différents organes.
Nommez des exemples (2)
- Afférences du goût (NC VII, IX et X)
- Atteignent le noyau solitaire rostral (noyau gustatif)
- Afférences des systèmes cardiorespiratoire et gastro-instestinal (NC IX et X)
- Atteignent noyau solitaire caudal (noyau cardiorespiratoire)
Le reflexe photomoteur évalue quels nerfs? (2)
- Évalue le nerf optique (II) et le nerf oculomoteur (III)
- Afférence du réflexe : nerf optique
- Efférence du réflexe : nerf oculomoteur
Description du réflexe photomoteur (2)
Lors d’un stimulus lumineux unilatéral, une constriction bilatérale des pupilles a lieu :
- Réflexe direct = constriction pupillaire ipsilatérale
- Réflexe consensuel = constriction pupillaire controlatérale
Nommez les voies impliquées dans le réflexe photomoteur (4)
- La lumière entre dans l’oeil éclairé via la rétine.
- Ce signal afférent est transmis par le nerf optique ipsilatéral jusqu’au noyau d’Edinger-Westphal dans le mésencéphale.
- Le mésencéphale distribue ensuite un signal efférent via les 2 nerfs oculomoteurs.
- Ces influx atteignent les ganglions ciliaires, puis les muscles constricteurs de la pupille, qui effectueront une constriction bilatérale des pupilles.
Comment évaluer le réflexe photomoteur? (4)
- Projeter un faisceau lumineux vers l’un des yeux du patient et observer la réaction des pupilles.
- Projeter le faisceau lumineux vers l’autre œil.
- Alterner rapidement le faisceau lumineux d’un œil à l’autre afin d’objectiver un déficit pupillaire afférent relatif (pupille de Marcus-Gunn).
- Répéter les étapes précédentes dans un environnement sombre et dans un environnement éclairé.
Par rapport à une atteinte complète de la voie afférente par une lésion unilatérale sévère du nerf optique, qu’est-ce qui se passe :
- Lorsque l’œil atteint est éclairé
- Lorsque l’œil sain est éclairé
- Lorsque l’œil atteint est éclairé : absence bilatérale de myosis
- Lorsque l’œil sain est éclairé : myosis bilatéral normal
Par rapport à une atteinte de la voie efférente par une lésion du nerf oculomoteur :, qu’est-ce qui se passe :
- Lorsque l’œil atteint est éclairé
- Lorsque l’œil sain est éclairé
- Lorsque l’oeil atteint est éclairé : absence de myosis du côté atteint + myosis unilatéral du côté sain
- Lorsque l’oeil sain est éclairé : absence de myosis du côté atteint + myosis unilatéral du côté sain
Le réflexe cornen évalue quels nerfs? (2)
- Évalue le nerf trijumeau (V) et le nerf facial (VII) :
- Afférence du réflexe : branche V1 ou V2 du nerf trijumeau
- Efférence du réflexe : nerf facial
Décrire le réflexe cornéen
Lorsqu’un stimulus tactile est appliqué sur la cornée du patient, l’oeil ipsilatéral cligne.
Comment évaluer le réflexe cornéen? (3)
- Demander au patient de retirer ses lentilles cornéennes s’il en porte.
- Demander au patient de regarder d’un côté
- Appuyer délicatement l’extrémité d’un coton-tige sur la cornée de chaque œil et rechercher un clignement réflexe.
- Attention :
- Il faut s’assurer de bien stimuler la cornée (couleur de l’œil) et non la conjonctive (blanc de l’œil)
- Il faut stimuler la cornée au-dessus de l’iris et non vis-à-vis la pupille pour éviter toute égratignure qui pourrait affecter la vision du patient
- Attention :
Nommez les réflexes vestibulo-oculaires qui reflètent l’intégrité du mésencéphale et de la protubérance.
Réflexe oculocalorique et oculocéphalique
Nommez les nerfs crâniens impliqués dans les réflexes oculocalorique et oculocéphalique (3)
III, VI et VIII
Comment évaluer le réflexe oculocéphalique? (4)
(manœuvre des yeux de poupées) :
- Tenir la tête du patient entre nos mains.
- Ouvrir les yeux du patient.
- Effectuer un mouvement de rotation rapide de la tête d’un côté, puis de l’autre.
- But : stimuler les canaux semi-circulaires du système vestibulaire
- Réflexe normal :
- Les yeux bougent dans le sens opposé au mouvement de la tête. Si on effectue une flexion concomittante de la tête, la paupière s’élève (yeux de poupées).
- Attention : Chez les patients réveillés, la fixation visuelle volontaire masque le réflexe.
Comment évaluer le réflexe oculocalorique? (4)
- Procéder préalablement à un examen tympanique pour s’assurer de son intégrité.
- Le patient doit être placé en décubitus dorsal, la tête élevée à 30 degrés.
- Injecter de l’eau froide dans une oreille et observer le mouvement des yeux (il est possible de tester avec de l’eau chaude également).
- Répéter de l’autre côté
C’est quoi un réflexe oculocalorique normale?
Un nystagmus, dont la phase rapide est dans le sens opposé à l’oreille remplie d’eau,survient.