Notes de cours : Cas 6 Flashcards

1
Q

Décrire : Céphalée de tension (PQRST)

A
  • Provoqué : tension musculaire soutenue (douleur au niveau de la nuque), stress, trauma
  • Pallié : massage, relaxation
  • Qualité : oppression ou serrement
  • Quantité : intensité légère - modérée
  • Symptômes associés :
    • Peut y avoir occasionnellement photo/phonophobie
    • Absence de nausées
  • Région : bilatérale (en bandeau)
  • Temps :
    • Début graduel
    • Durée : 30 minutes à 7 jours
    • Constant (contrairement aux migraines qui viennent par épisodes)
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2
Q

Les migraines sont plus fréquents chez les hommes ou les femmes?

A

Femmes

3F : 1H

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3
Q

Est-ce que les ATCD familiaux sont importants pour l’évoluation des migraines?

A

Oui, 75% ont une histoire familiale positive

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4
Q

Décrire : Migraine selon PQRST

A
  • Provoqué : changements hormonaux (cycle menstruel), stress, effort des yeux, lumière clignotante, changement de température, certains aliments, alcool, changements dans les habitudes de sommeil
  • Aggravée : par l’activité normale (la marche, monter des escaliers, activité physique routinière)
  • Pallié : pièce noire silencieuse, sommeil
  • Qualité : pulsatile
  • Quantité : intensité modéré-sévère (souvent 8/10)
  • Région : unilatérale
  • Symptômes associés : nausées/vomissements, photo/phono/osmophobie, aura (20% des cas ; visuelle, sensitive ou dysphasique)
  • Temps :
    • Début : atteint son apogée en 1-2 h
    • Durée : 4-72 h
    • Récurrence très variable : 1-2 aux quelques années à plusieurs fois par semaines
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5
Q

Truc mnémotechnique des facteurs déclencheurs de la migraine : CASSE-TÊTE

A
  • Climat
  • Alimentation : chocolat
  • Stress
  • Sommeil
  • Effort violent
  • Traumatisme crânien
  • Estrogène : syndrome menstruel,
  • contraceptifs oraux
  • Tabac
  • Excitation sensorielle
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6
Q

Les céphalées de Horton sont plus prévalents chez les hommes ou les femmes?

A

Plus fréquent chez les hommes (5H : 1F)

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7
Q

Nommez les caractéristiques (PQRST) de la céphalée de Horton

A
  • Provoqué : alcool
  • Qualité : douleur profonde, continue
  • Quantité : intensité sévère - très sévère
  • Région :
    • Unilatérale
    • Orbitale, supraorbitale et/ou temporale
  • Symptômes associés :
    • Symptômes autonomiques du côté ipsilatéral à la douleur : injection conjonctivale, lacrimation, oedème paupière, congestion nasale, rhinorrhée, sudation du front et du visage, myosis, ptose palpébrale
    • Sentiment d’agitation (contrairement à la migraine)
  • Temps :
    • Début : atteint son apogée en quelques minutes
    • Durée : 15 à 180 minutes
    • Fréquence : 1 aux 2 jours jusqu’à 8/jour
    • Évolution «clusters» :
    • Multiples attaques par jour pour 4-8 semaines
    • Suivi d’une période de rémission de 6-12 mois
    • Toutefois, 5 à 10% des patients ont des symptômes chroniques sans période de rémission
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8
Q

NEU-402 Différentier une céphalée primaire d’une céphalée secondaire

A
  • Céphalées primaires : la céphalée est le désordre primaire
  • Céphalées secondaires : la céphalée est causée par un autre désordre exogène
    • ATTENTION : Toutes les céphalées secondaires doivent être investiguées
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9
Q

Nommez des céphalée primaire (4)

A
  • Migraine
  • Céphalée de tension
  • Trigeminal Autonomic Cephalalgia (TAC) : Horton, hémicrânie paroxystique, hémicrânie continue, SUNCT (Short-lasting Unilateral Nevralgiform Conjonctival injection and Tearing)
  • Les formes chroniques de ces 3 conditions plus haut (ex : migraine chronique)
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10
Q

Nommez des céphalées secondaires (4)

A
  • TCC et/ou trauma colonne cervicale
  • Lésion neurologique (tumeur, HSA, thrombose veineuse, dissection carotide, HSD, etc.)
  • Intoxication ou sevrage
  • Infections du SNC
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11
Q

Énumérer les drapeaux rouges qui suggèrent une céphalée secondaire plutôt que primaire (11)

A
  • Thunderclap headaches (céphalées en coup de tonnerre) : pire mal de tête de sa vie d’apparition soudaine en 1⁄2 seconde
  • Subaigu avec :
    • Augmentation de la fréquence et de l’intensité

de la douleur

* Changement dans le caractère des céphalées * Céphalée, fièvre, raideur méningée, nausées/vomissements * Début de novo chez \> 50 ans * 1ère céphalée chez porteur de néoplasie ou VIH * Céphalée non-migraineuse avec aura + signes et symptômes focaux * Oedème de la papille ou altérations cognitives * Céphalée chronique d'apparition récente avec symptômes systémiques (fièvre, myalgie, perte de poids, etc.) * Composante posturale (céphalée lorsque le patient passe de la position couchée à debout) * Facteurs déclenchant particuliers (toux, effort, activité sexuelle, Valsalva) * SNOOPP = investiguer ...
* Systemic sx
* Neurologic sx
* Onset
* Older
* Previous headache
* Postural
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12
Q

Énumérer les critères diagnostiques de l’IHS (International Headache Society) pour la migraine (5)

A
  • A. Au moins 5 attaques remplissant les critères B - C- D
  • B. Attaques de céphalées durant 4-72 h (non traité ou traité sans succès)
  • C. Céphalée a au moins 2 des 4 caractéristiques suivantes
    • Unilatéral
    • Pulsatile (palpitant ou variant avec le battement cardiaque)
    • Douleur d’intensité modérée-sévère
    • Douleur aggravée par l’activité physique de routine OU douleur cause le patient à éviter ses activités physiques de routine (ex. marcher, monter les escaliers)
  • D. Pendant la céphalée, au moins 1 caractéristique suivante
    • Nausée et/ou vomissements
    • Photophobie et phonophobie
  • E. Pas attribuable à une autre maladie
  • Note :
    • Chez les enfants et adolescents, les attaques peuvent durer 2 à 72 h
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13
Q

Énumérer les critères diagnostiques de l’IHS (International Headache Society) pour la migraine avec aura (6)

A
  • A. Au moins 2 attaques remplissant les critères B - C - D
  • B. Aura consistant d’au moins 1 des symptômes suivants, mais sans faiblesse motrice
    • Symptômes visuels complètement réversibles incluant des phénomènes positifs (lumières clignotantes, lignes, points) et/ou des phénomènes négatifs (perte de vision)
    • Symptômes sensitifs complètement réversibles incluant des phénomènes positifs (aiguilles) et/ou des phénomènes négatifs (perte de sensation, engourdissement)
    • Dysphasie complètement réversible
  • C. Au moins 2 des faits suivants
    • Déficits visuels homonymes et/ou symptômes sensitifs unilatéraux
    • Au moins 1 symptôme d’aura se développe graduellement sur ≥ 5 minutes et/ou des symptômes d’aura différents se développant en succession sur ≥ 5 minutes
    • Chaque symptôme d’aura dure entre 5 et 60 minutes
  • D. Céphalée qui remplit les critères B-C-D pour la migraine sans aura et qui commence pendant l’aura ou suit l’aura dans les 60 minutes suivantes
  • E. Pas attribué à une autre maladie
  • Note : Symptômes se suivent habituellement : visuel -> sensitif -> dysphasie
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14
Q

Définir : Migraine chronique

A

attaque ≥ 15 jours/mois pour ≥ 3 mois

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15
Q

Définir : Status migraineux

A

attaque > 72 h

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16
Q

Énumérer les critères diagnostiques de l’IHS (International Headache Society) pour la céphalée de tension (5)

A
  • A) Au moins 10 épisodes se produisant pour ≥1 mais <15 jours par mois pour au moins 3 mois (≥12 et <180 jours par année) et remplissant critères B-D
  • B) Céphalée durant de 30 minutes à 7 jours
  • C) Céphalée avec au moins 2 des caractéristiques suivantes :
      1. Localisation bilatérale (bandeau)
      1. Qualité serrative/compressive (non-pulsatile) (douleur constante, sourde)
      1. Intensité légère ou modérée
      1. Pas accentuée par activité physique de la vie quotidienne (comme marcher ou monter des marches)
  • D) Ces deux caractéristiques :
    • Pas de nausées ou de vomissements (anorexie possible)
    • Photophobie et phonophobie : maximum un des deux symptômes
  • E) Pas attribué à une autre étiologie (autres diagnostics moins probables)
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17
Q

Énumérer les critères diagnostiques de l’IHS (International Headache Society) pour la céphalée de Horton (cluster headache). (5)

A
  • A) Au moins 5 attaques remplissant les critères B - C - D
  • B) Douleur unilatérale orbitale, supraorbitale et/ou temporale

sévère ou très sévère qui dure 15 à 180 minutes si non traitée

  • C) Céphalée est accompagnée d’au moins 1 des symptômes suivants (Symptômes du système nerveux autonome):
    • Injection conjonctivale ou larmoiement ipsilatéral
    • Congestion nasale ou rhinorrhée ipsilatérale
    • Œdème de la paupière ipsilatérale
    • Sudation du front et du visage ipsilatéral
    • Myosis et/ou ptose ipsilatérale
    • Sentiment d’agitation (Ex : patients incapables de s’allonger, marchent sans arrêt)
  • D) Fréquence : d’une attaque aux 2 jours, à 8 par jour
  • E) Non attribuable à une autre maladie
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18
Q

L’artérite temporale (artérite à cellules géantes) est une…

A) Urgence ophtalmologique

B) Urgence neurologique

A

A et B

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19
Q

C’est quoi l’épidémiologie de l’artérite temporale? (2)

A
  • Plus fréquent chez les personnes âgées (> 60 ans)
  • Prédominance chez les femmes
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20
Q

C’est quoi la physiopathologie de l’artérite temporale? (2)

A
  • Maladie auto-immune
  • Vasculite ischémique : maladie inflammatoire généralisée des artères de moyen et de gros calibre
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21
Q

Nommez les symptômes de l’artérite temporale (artérite à cellules géantes) (10)

A
  • Il est possible de n’avoir aucun symptôme
  • Neuropathie optique ischémique (infarctus de la tête du nerf optique)
    • Présentation oculaire la plus fréquente de l’artérite temporale
    • Baisse de vision subite, non douloureuse, totale et permanente d’un oeil avec déficit pupillaire afférent
    • 20% des cas de cécité unilatérale peuvent devenir bilatéraux
  • Céphalées :
    • Présentes depuis quelques semaines/mois
    • Chez 60% des patients souffrant d’artérite temporale
  • Douleur sourde au niveau de la tempe
  • Symptômes généraux :
    • Fatigue, malaise général, perte de poids, anorexie, fièvre
  • Cervicalgie
  • Myalgies
  • Claudication de la mâchoire
  • Paralysie oculomotrice :
    • Atteinte de la vascularisation du nerf oculomoteur (NC III) = ptose, exotropie, épargne pupillaire
    • Personne âgée : garder l’artérite temporale dans le diagnostic différentiel devant une paralysie d’un nerf crânien, surtout si elle s’accompagne de céphalées et de douleur
  • Polymyalgia rheumatica
    • Lien étroit entre l’artérite temporale et la polymyalgie rheumatica
    • Fatigue
    • Douleur aux ceintures scapulaires et pelviennes (épaules et aux hanches)
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22
Q

Nommez les signes à l’E/P de l’artérite temporale (3)

A
  • Artère temporale : élargie, ferme, non pulsatile, augmentée de volume et sensible à la palpation
  • Fièvre inexpliquée
  • Fond d’oeil :
    • Papille pâle et oedématiée + hémorragies en flammèche
    • Papille atrophique et blanche une fois l’oedème résorbé
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23
Q

Nommez les investigations de l’artérite temporale (4)

A
  • Recherche d’une anémie inflammatoire (faire une FSC)
  • Vitesse de sédimentation (VS) doit être demandée en urgence
    • Habituellement très élevée
    • Toutefois, si la vitesse de sédimentation est basse, on ne peut pas exclure d’emblée une artérite temporale (surtout si le patient prend des AINS)
  • Protéine C réactive élevée (toujours demander la Prot C car il y a des artérites à VS normales)
  • Biopsie de l’artère temporale :
    • Essentielle lorsque l’artérite temporale est suspectée
    • Cellules géantes
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24
Q

Nommez les tx de l’artérite temporale (2)

A
  • Urgence médicale -> début du traitement (corticothérapie) dès que le diagnostic est suspecté (ne pas attendre les résultats de la biopsie)
    • Le traitement rapide permet d’éviter une cécité bilatérale -
  • Prévention d’un AVC potentiel
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25
Q

Identifier et énumérer les manifestations cliniques de la névralgie du trijumeau

A
  • Principale manifestation clinique : douleur paroxystique et fulgurante
    • Attaques commencent surtout après 35 ans.
    • Provoqué : Parole, mastication, toucher léger à certains endroits du visage (lèvres, gencives) -> zone «gachette»
    • Qualité : choc électrique (coup de poignard dans la joue)
    • Région : unilatérale dans une des divisons du nerf trijumeau (souvent V2 ou V3)
    • Symptômes associés : pas de signes neurologiques (incluant l’examen sensitif du visage).
    • Temps :
      • Durée : Quelques secondes
      • Fréquence : plusieurs fois par jours
      • Rémissions fréquentes
  • La douleur peut devenir très invalidante pour le patient.
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26
Q

Une céphalée de surconsommation médicamenteuse se développe comment?

A

Surconsommation médicamenteuse régulière pendant ≥ 3 mois de ≥ 1 médicament pour traitement immédiat ou symptomatique de la migraine

  • Triptans, ergotamines, opiacés ou analgésiques en association ≥ 10 jours par mois, de façon régulière et pendant ≥ 3 mois
  • Analgésiques simples ou toute association de triptans, d’ergotamines, d’analgésiques opiacés pendant ≥ 15 jours par mois, de façon régulière et pendant ≥ 3 mois
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27
Q

Nommez le lien entre les migraines épisodiques et la céphalée de surconsommation médicamenteuse (2)

A
  • Les migraineux utilisent fréquemment de la médication.
  • La migraine est donc un facteur de risque important de développer une céphalée de surconsommation médicamenteuse.
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28
Q

Nommez : Caractéristiques de la céphalée de surconsommation médicamenteuse (3)

A
  • Augmentation insidieuse de la fréquence des céphalées
  • Augmentation progressive des doses d’analgésiques
  • Apparition prévisible -> céphalée rebond à l’arrêt des analgésiques
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29
Q

Nommez cause : hémorragie sous- arachnoïdienne

A

Rupture d’un anévrysme artériel dans l’espace sous-arachnoïdien -> grande majorité des cas (75-80%)

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30
Q

Nommez les caractéristiques d’une hémorragie sous-arachnoïdienne (5)

A
  • Céphalée « explosive » (s’installe en 1⁄2 sec et le pire mal de tête de sa vie)
  • État éveillé à comateux (selon la sévérité du saignement)
  • Convulsions (parfois)
  • Peu/pas de signes focaux
  • Signes d’irritation méningée
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31
Q

Nommez les infections intracrânienne (3)

A
  • Méningite
  • Encéphalite
  • Abcès
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32
Q

Nommez les caractéristiques de : Méningite (3)

A

Triade :

  • Céphalée
  • Fièvre
  • Signes d’irritation méningée
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33
Q

Nommez les caractéristiques de : Encéphalite (5)

A
  • Céphalées
  • Convulsions
  • Altération de l’état de conscience
  • Symptômes neurologiques focaux
  • Absence de signes d’irritation méningée (sauf si méningo- encéphalite)
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34
Q

Nommez les caractéristiques de : Abcès intracrânienne (3)

A
  • Tableau clinique peu spécifique
  • Triade (< 50% des cas) :
    • Céphalées
    • Fièvre/frissons
    • Déficit neurologique localisé
  • Lésion occupant de l’espace sans fièvre ni leucocytose (50% des cas)
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35
Q

Nommez les caractéristiques cliniques suggestive d’une infection extracrânienne ou systémique

A

Dépend du type d’infection, par exemple s’il s’agit d’une infection d’une valve cardiaque (endocardite) alors celle-ci peut envoyer des embolies au cerveau et causer des AVC

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36
Q

Expliquez la physiopathologie d’une hypertension intracrânienne secondaire à une lésion occupant de l’espace (3)

A
  • Peuvent causer des symptômes neurologiques par 3 mécanismes :
    • Compression et destruction des régions adjacentes du cerveau
    • Augmentation de la pression intracrânienne
    • Herniation : lésion occupant de l’espace peut déplacer les structures nerveuses de façon tellement sévère qu’elles se déplacent d’un compartiment à un autre (pour plus d’information = se référer au cas 7)
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37
Q

Énumérer les caractéristiques cliniques suggestives d’une hypertension intracrânienne secondaire à une lésion occupant de l’espace (7)

A
  • Céphalée (matinale) :
  • Altération de l’état de conscience
    • Diminution de l’attention et du niveau de vigilance
    • Souvent l’indicateur le plus important d’HTIC
  • Nausées et vomissements
    • Vomissements en jet (surviennent subitement sans beaucoup de nausées)
  • Papilloedème
  • Pertes visuelles
  • Diplopie binoculaire (unilatérale ou bilatérale)
  • Triade de Cushing
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38
Q

Décrire papilloedème dans l’hypertension intracrânienne secondaire à une lésion occupant de l’espace (3)

A
  • HTIC transmise à travers l’espace sous-arachnoïdien à la gaine du nerf optique -> obstruction du transport axonal et du retour veineux dans le nerf optique
  • Fond d’oeil :
    • Papilloedème -> engorgement et élévation du disque optique
    • Hémorragies rétiniennes (parfois)
  • Prend plusieurs heures/jours à se développer -> donc souvent absent en contexte aigu
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39
Q

Décrire pertes visuelles dans l’hypertension intracrânienne secondaire à une lésion occupant de l’espace (2)

A
  • Causes :
    • Lésion transitoire ou permanente du nerf optique
    • Papilloedème
  • Vision brouillée ou perte de vision
40
Q

Décrire diplopie binoculairedans l’hypertension intracrânienne secondaire à une lésion occupant de l’espace (1)

A

Souvent causée par une atteinte du nerf abducens (traction vers le bas)

41
Q

Décrire Triade de Cushing dans l’hypertension intracrânienne secondaire à une lésion occupant de l’espace (4)

A
  • Hypertension : Mécanisme réflexe pour conserver la pression de perfusion cérébrale
  • Bradycardie : Réponse réflexe à l’hypertension
  • Respirations irrégulières : Atteinte du tronc cérébral
  • En réalité, plusieurs changements des signes vitaux autres que la triade de Cushing peuvent être observés lors d’une dysfonction du tronc cérébral, incluant une hypotension et une tachycardie
42
Q

Nommez les céphalées d’origine non neurologique (3)

A
  • Otorhinolaryngologique
    • Sinusite, allergies, rhume
    • Otite externe
    • Otite moyenne aigue
  • Ophtalmologique
    • Glaucome aigu (angle fermé)
    • Erreur de réfraction
  • Systémique
43
Q

Nommez les les caractéristiques cliniques de : Sinusite, alelrgies, rhume

A
44
Q

Nommez les les caractéristiques cliniques de : Otite externe (8)

A
  • Douleur
  • prurit
  • otorrhée
  • sensibilité tragus et pavillon
  • sensation de plénitude
  • surdité
  • rougeur
  • œdème du conduit auditif externe
45
Q

Nommez les les caractéristiques cliniques de : Otite moyenne aigu (6)

A
  • Douleur
  • sensation de plénitude
  • surdité
  • acouphène
  • tympan hyperhémié
  • fièvre
46
Q

Nommez les les caractéristiques cliniques de : Glaucome aigu (angle fermé) (8)

A
  • céphalées frontales
  • pupille en semi-mydriase,
  • douleur marquée d’un œil
  • œil dur à la palpation
  • hyperhémie conjonctivale
  • vision embrouillée
  • halos autour des lumières
  • nausées/vomissements
47
Q

Nommez les les caractéristiques cliniques de : Erreur de réfraction dans les céphalés ophtalmologique

A
  • Céphalée peut être présente chez un patient hypermétrope ou astigmate (pas chez un patient myope)
    • Céphalée est pire après une utilisation prolongée des yeux (particulièrement lorsque la vision de près est nécessitée)
  • Autres symptômes :
    • fatigue oculaire
    • sensation de corps étranger dans l’œil
    • hyperémie conjonctivale
48
Q

Décrire : Céphalée systémique (d’origine non neurologique)

A

Il s’agit d’une céphalée qui peut avoir les caractéristiques de la céphalée de tension.

49
Q

Classifier les tumeurs cérébrales (Schémas)

A
50
Q

Nommez les origines possibles de tumeurs cérébrales (2)

A
  • Tumeurs primaires du SNC :
    • Prolifération anormale de cellules provenant du SNC (parenchyme cérébral, ventricules, nerfs, vaisseaux ou méninges)
  • Tumeurs métastatiques :
    • Néoplasie qui prend son origine ailleurs dans le corps et qui s’étend au cerveau
51
Q

Nommez les localisations possibles de tumeurs cérébrales (2)

A
  • Intra-axial :
    • Tumeur est située dans le parenchyme cérébral ou dans le système ventriculaire
  • Extra-axial :
    • Tumeur est située dans l’espace sous-arachnoïdien ou dans les méninges
    • Comprime les structures nerveuses de l’extérieur
52
Q

Nommez les histologies possibles de tumeurs cérébrales (2)

A
  • Cellule d’origine :
    • Tumeur d’origine neuroépithéliale :
      • Atrocytaire, oligodendrogliale, épendymaire
      • Glioblastome (GBM)
    • Tumeur des méninges
      • Méningiomes
    • Tumeurs des nerfs crâniens et paraspinaux
      • Schwannome, neurofibrome
    • Lymphomes et néoplasies hématopoïétiques
    • Tumeurs des cellules germinales
    • Tumeurs de la région sellaire
    • Tumeurs métastatiques
  • Infiltration/malignité :
    • Grade 1 à 4
53
Q

C’est quoi l’origine des gliomes?

A

Tumeur primaire du SNC

54
Q

C’est quoi la localisation des gliomes? (3)

A
  • Intra-axial
  • Hémisphères cérébraux (90%)
    • 40% frontal
    • 25% temporal
    • 25% pariétal
  • Autre localisation (10%)
    • Thalamus
    • Tronc cérébral
55
Q

C’est quoi l’histologie des gliomes? (3)

A
  • Cellule d’origine :
    • Tumeur prend naissance dans la glie (tissu de soutien) :
      • Astrocytome
      • Oligodendrogliome
      • Oligoastrocytome (mixte)
  • Infiltration/malignité :
    • Fibrillaires -> diffus, infiltrants
    • Nature envahissante
      • Résection chirurgicale complète impossible -> résidu (microscopique ou macroscopique) va progresser en étendue et en grade
    • OMS grades 2, 3 et 4 (il n’y a pas de grade 1 pour ce type de tumeur)
    • Grades
56
Q

Nommez les marqueurs des gliomes et décrivez les (4)

A
  • IDH 1/2
    • Présence de mutation -> meilleur pronostic de survie
    • Absence de mutation -> prédit comportement agressif (GBM)
  • Co délétion 1p/19q
    • Rencontré chez les oligodendrogliomes
    • Meilleure réponse à la chimiothérapie
    • Meilleur pronostic de survie
  • TP53
    • Utilisé comme marqueur diagnostique : muté chez les tumeurs astrocytaires (et non chez les oligodendrogliomes)
  • Méthylation du promoteur du MGMT
    • Meilleure réponse à la chimiothérapie
57
Q

C’est quoi l’origine de : Glioblastome multiforme (GBM) :

A

Tumeur primaire du SNC

58
Q

C’est quoi les localisations de : Glioblastome multiforme (GBM) (2)

A
  • Hémisphères cérébraux (90%)
    • 40% frontal
    • 25% temporal
    • 25% pariétal
  • Autres localisations (10%)
    • Corps calleux
    • Noyaux gris centraux
    • Tronc cérébral
    • Cervelet
    • Moelle épinière
59
Q

Expliquez l’histologie de : Glioblastome multiforme (GBM) (2)

A
  • Il s’agit d’un gliome grade 4
    • Assez fréquent -> 45 à 50% des gliomes
  • Tumeur diffuse, extrêmement agressive
    • Mauvais pronostic (malgré une résection chirurgicale maximale, de la radiation et de la chimiothérapie)
60
Q

C’est quoi la classification moliculaire de : Glioblastome multiforme (GBM)

A
61
Q

C’est quoi l’origine de : Méningiomes (1)

A

Tumeur primaire du SNC

62
Q

C’est quoi les localisations de : Méningiomes (2)

A
  • Extra-axial
  • Sites les plus fréquemment atteints :
    • Convexités latérales
    • Faux du cerveau
    • Base du crâne
63
Q

C’est quoi l’histologie de : Méningiomes (2)

A
  • Cellule d’origine : méninge
  • Infiltration/malignité :
    • Évolution lente (considérée bénigne)
    • Toutefois, 5 à 10% des méningiomes possèdent un comportement atypique ou malin
64
Q

Expliquez l’origine des Métastases (tumeurs secondaires du SNC) (3)

A
  • Tumeur secondaire du SNC
    • Pathogenèse : surtout dissémination hématogène
    • 20 à 30% des patients avec cancer systémique
    • > 2/3 ont des lésions multiples à l’IRM
65
Q

C’est quoi les localisations des métastastes (tumeurs secondaires du SNC) (3)

A
  • Jonction substance blanche et grise -> typique
  • 80% supratentorielles
  • 20% infratentorielles
66
Q

La présentation clinique des tumeurs cérébrales dépend de plusieurs facteurs (3)

A
  • Localisation de la tumeur
  • Grosseur de la tumeur
  • Rythme de croissance de la tumeur
67
Q

Nommez les présentations cliniques possibles de tumeurs cérébrales (8)

A
  • Déficit neurologique focal
  • Œdème vasogénique
  • HTIC
  • Crise convulsive
  • Céphalées
  • Troubles cognitifs
  • Symptômes généraux
    • Perte d’appétit
    • Perte de poids
  • Hémorragie
68
Q

Décrire : Déficit neurologique focal causé par tumeurs cérébrales (3)

A
  • Mode de présentation le plus fréquent des tumeurs cérébrales (surtout les tumeurs intra-axiales)
  • Causé par la compression/destruction du tissu cérébral
  • Symptômes varient selon la localisation de la tumeur = exemples :
    • Tumeur au niveau du lobe pariétal gauche : pourra se présenter avec une apraxie
    • Tumeur au niveau d’un lobe frontal : pourra se présenter avec une atteinte comportementale
69
Q

Décrire : Œdème vasogénique causé par tumeurs cérébrales (4)

  • Description
  • Cause
  • Conséquences
  • Traitement
A
  • Accumulation de liquide et de protéines dans l’espace extracellulaire
  • Cause : bris local de la barrière hémato-encéphalique
  • Conséquences : peut augmenter l’effet de masse engendré par la tumeur, causant ainsi une HTIC
  • Traitement : corticostéroïdes
    • Le seul oedème qui se traite avec des corticostéroïdes
70
Q

Décrire : HTIC causé par tumeurs cérébrales (4)

A
  • Peut être d’installation subaiguë ou chronique
  • Compensée -> céphalée, papilloedème, peu symptomatique
  • Décompensée -> nausées, vomissements, somnolence, coma
  • HTIC fréquent chez les patients atteints de GBM, puisque cette tumeur a une croissance rapide
71
Q

Décrire : Crise convulsive causé par tumeurs cérébrales (3)

A
  • Les tumeurs suivantes sont celles qui sont le plus souvent associées aux convulsions:
    • Gliomes de grade peu avancé (2 ou 3)
    • Méningiomes
  • Métastases : 10-20% des patients présentent des convulsions de novo
  • Glioblastome : patients présentent rarement des convulsions
72
Q

Décrire : Céphalées causé par tumeurs cérébrales (2)

A
  • Patron de céphalée nouveau ou différent, dont la douleur empire progressivement avec le temps
  • Céphalée nocturne ou matinale
73
Q

Décrire : Hémorragie causé par tumeurs cérébrales (2)

A
  • Lors d’un œdème important associé à un hématome récent (< 6h) -> il faut toujours éliminer une tumeur sous-jacente
  • Métastases :
    • Certaines métastases cérébrales ont plus tendance à causer des hémorragies: mélanome, carcinome des cellules rénales, carcinome thyroïdien, choriocarcinome
    • Les métastases pulmonaires sont les tumeurs qui causent le plus souvent des hémorragies -> surtout à cause de leur fréquence épidémiologique élevée
74
Q

Distinguer les tumeurs cérébrales bénignes et malignes

A
  • Bénignes :
    • Tumeurs qui n’infiltrent pas et qui ne se disséminent pas largement dans le SNC
    • Peuvent être incurables et ultimement fatales si elles se développent dans des régions vitales du cerveau ou si l’excision chirurgicale n’est pas possible
  • Malignes :
    • Tumeurs qui ont le potentiel de s’étendre
    • Contrairement aux tumeurs malignes systémiques, les tumeurs cérébrales s’étendent rarement à l’extérieur du SNC
    • Les métastases systémiques d’une tumeur cérébrale primaire sont rares
75
Q

Énumérer les néoplasies primaires pouvant donner des métastases cérébrales

A

3 types les plus fréquents :

  • Carcinome pulmonaire
  • Carcinome du sein
  • Mélanome cutané
76
Q

C’est quoi la prévalence des tumeurs cérébrales chez des patients avec cancer systémique?

A

20-30%

77
Q

C’est quoi le pronosti des tumeurs cérébrales :

  • Sans traitement
  • Corticostéroïdes
  • Radiothérapie
  • Chirurgie/RC + RT
  • Survie médiane d’un patient avec métastase cérébrale unique
  • Taux de récidive
A
  • Survie :
    • Sans traitement = 6 semaines
    • Corticostéroïdes = 3 mois
    • Radiothérapie = 4-6 mois
    • Chirurgie/RC + RT = 9-12 mois
  • Survie médiane d’un patient avec métastase cérébrale unique
    • 40% à 1 an
    • 20% à 2 ans
  • Taux de récidive
    • Métastases uniques = 10-20%
    • Métastases multiples = taux de récidive plus élevé
78
Q

C’est quoi l’incidence des tumeurs primaires du SNC (4)

A
  • Diagnostiquées chez 14/100 000 personne par année
    • 6-8/100 000 -> malignes
  • 10 000 cas de GBM/année aux USA
  • 1,4% de tous les cancers aux USA
  • Responsables de 2,4% des décès reliés au cancer aux USA
79
Q

C’est quoi la survie moyenne de : gliome de bas grade

A

6-8 ans

80
Q

C’est quoi la survie moyenne de : Glioblastome

A

12-18 mois

81
Q

Rappeler la fréquence des tumeurs selon leur type histologique

A
82
Q

Énumérer les principales méthodes d’investigation des tumeurs cérébrales

A
  • Imagerie de la tête
    • TDM
    • IRM
    • IRM fonctionnelle (Tractographie)
  • Investigation systémique
    • Selon le diagnostic différentiel
    • Recherche de la tumeur primaire (Peut nous empêcher d’avoir à effectuer une biopsie cérébrale pour trouver le diagnostic) :
      • TDM thorax/abdomen/pelvis
      • TEP scan
      • Mammographie
      • Examen dermatologique
    • Permet d’établir le staging du cancer et d’évaluer le pronostic du patient
  • Autres :
    • EEG (si suspicion de crise convulsive)
    • Évaluation en endocrinologie (ex : adénome hypophysaire)
    • Évaluation de l’axe cranio-spinal au besoin
      • Examen ohphtalmique
      • IRM spinal
83
Q

C’est quoi la pertinence d’un TDM (imagerie de la tête) pour l’investigation des tumeurs cérébrales? (2)

A
  • Examen de dépistage (dès la présence d’une suspicion clinique de tumeur cérébrale)
  • Modalités d’utilisation :
    • Sans contraste : visualisation des structures hétérogènes
    • Avec contraste (iode) : visualisation de la néovascularisation de la tumeur
84
Q

C’est quoi la pertinence d’un IRM (imagerie de la tête) pour l’investigation des tumeurs cérébrales? (4)

A
  • Plus sensible que le TDM
  • Évaluation du nombre de lésions (métastases)
  • Permet de planifier notre conduite face au traitement
  • Modalités d’utilisation :
    • Injection de contraste (gadolinium)
85
Q

C’est quoi la pertinence d’un IRM fonctionnelle (tractographie)(imagerie de la tête) pour l’investigation des tumeurs cérébrales? (3)

A
  • Surtout utilisée pour planifier une approche chirurgicale
  • Permet de voir des faisceaux dans le cerveau (ex : faisceaux cortico-spinaux, faisceaux sensitifs, voies optiques, capsule interne)
  • Permet de visualiser l’aire de Broca et l’aire de Wernicke
86
Q

Le traitement des tumeurs cérébrales dépendent de quoi? (3)

A

Traitements dépendent du type histologique, de la localisation et de la grosseur de la tumeur

87
Q

C’est quoi les principes habituels de traitement pour les tumeurs cérébrales? (2)

A
  • On souhaite habituellement retirer d’abord chirurgicalement le plus de tumeur possible sans causer de déficits sérieux
    • Données récentes suggèrent que l’on devrait retirer plus de 90% de la tumeur pour avoir un effet positif sur le résultat
  • Ensuite (selon la lésion) :
    • Radiothérapie
    • Chimiothérapie
    • Radiochirurgie
    • Stéroïdes
88
Q

C’est quoi les principes de tx pour les petites tumeurs cérébrales qui ont une apparence bénigne?

A

Possible d’être seulement suivies par des IRM en série, tout dépendant de la situation clinique (surtout chez des patients âgés)

89
Q

Nommez les traitements disponibles pour les tumeurs cérébrales (5)

A
  • Chirurgie
  • Radiothérapie fractionnée (RT)
    • Conventionnelle (2 rayons passent à travers le crâne)
    • Conformationnelle (changer la forme du faisceau)
  • Radiochirurgie (RC)
  • Chimiothérapie
    • Agents alkylants (peuvent traverser la barrière hémato-encéphalique)
    • PO ou IV
  • Médical : Corticostéroïdes, Anticonvulsivants
90
Q

C’est quoi les indications pour la chirurgie pour les tumeurs cérébrales (2)

A
  • Chirurgie ne risque pas de causer des déficits sérieux

  • Métastase cérébrale solitaire
91
Q

Pour la chirurgie des tumeurs cérébrales, qu’est-ce qu’on fait lors que c’est :

  • possible
  • impossible
A
  • Si possible = résection maximale (totale ou subtotale) par craniotomie
  • Si impossible = on peut au moins faire une biopsie stéréotaxique pour avoir un diagnostic histologique (nous permettra d’offrir des stratégies de traitement alternatives)
    • Localisation de la lésion dans des coordonnées X, Y, Z
    • Grâce à un système de navigation, on peut ensuite aller effectuer une biopsie de la lésion avec une aiguille
92
Q

Décrire : Radiochirurgie (RC) (2)

A
  • Technique d’irradiation stéréotaxique externe utilisant de multiples faisceaux pour donner une dose élevée de radiothérapie, en une seule fraction, à une petite cible qui est bien délimitée radiologiquement
  • Plusieurs systèmes :
    • X-Knife®, Gamma-Knife®, Nocalis®, Cyberknife®
93
Q

Nommez les avantages de la radiochirurgie (4)

A
  • Procédure externe
  • Absence d’incision
  • Utile pour les lésions inaccessibles chirurgicalement
  • Patients très malades avec mauvais état général
94
Q

Nommez les inconvénients de la radiochirurgie (4)

A
  • Absence de diagnostic étiologique
  • Lésion demeure en place
  • Oedème persistant ou progressif (corticodépendance)
  • Risque de radionécrose
95
Q

Dans le traitement médical des tumeurs cérébrales, décrire l’utilisation des corticostéroïdes (4)

A
  • Dexaméthasome : le plus fréquemment donné
  • Diminue l’œdème vasogénique

  • Dose minimale pour contrôler les symptômes
  • Associé avec une protection gastrique (pour éviter la formation d’ulcères peptiques)
96
Q

Dans le traitement médical des tumeurs cérébrales, décrire l’utilisation des Anticonvulsivants (2)

A
  • Au besoin si crises convulsives
  • Non-utilisés en prophylaxie