Module 4 : Époque Moderne 2e partie : Philosophes des Lumières Flashcards
Trois courants philosophiques se développèrent et offrirent des réponses très différentes aux diverses questions débattues, allant du développement à la morale, en passant par la politique. Quels sont ces trois mouvements ?
- Les sensualistes/Empiristes
- Les romantiques
- Les rationalistes
Du côté des sensualistes/empiristes : …
- Ils furent très influencés par Newton
- Plusieurs vocables utilisés pour s’identifier : naturalistes, empiristes, sensualistes…
- Plusieurs inscrits en discontinuité avec Descartes, bcp de matérialistes, bcp de philosophes qui ne croyaient pas aux idées innées
- Ces penseurs s’opposèrent au rationnalisme cartésien
- Plusieurs philosophes ne croyaient pas au savoir inné
- On postulait aussi qu’il n’y avait pas de libre-arbitre
Sensualiste/empiriste : Julien de la Mettrie
- Animaux humains vs non humains
- Insiste sur le fait que les êtres humains sont des animaux. Ce qui distingue un humain d’un infra-humain :
- Éducation, langage, culture désignent l’humain
- Insiste sur le fait que les êtres humains sont des animaux. Ce qui distingue un humain d’un infra-humain :
- L’intelligence dépendrait de trois facteurs :
- La taille du cerveau
- La complexité du cerveau
- L’éducation reçue
- Matérialiste et mécaniste
- Selon lui, nous sommes entièrement composé de manière physique, soumis à des lois physiques, pas de libre-arbitre
- Auteur de « L’homme-machine »
- Démonstration de la matérialité. Selon lui, ce que disait Descartes est impossible : par ex : état d’esprit directement affecté par ce qu’on ingère. Une chose et même chose. Ce qu’on mange affecte ce qu’on pense.
Sensualiste/empiriste : Étienne Bonnot de Condillac
- Plus radical que la plupart des empiristes anglais
- Selon Locke : être humain = table rase
- On vient quand même avec des processus mentaux
- Selon Condillac : Locke a attribué trop de caractéristiques innées. Selon lui, pas mal tous nos processus mentaux proviennent, se développent à travers l’expérience sensible donc on ne les a pas d’emblée
- Selon Locke : être humain = table rase
- Attribua des capacités élémentaires à l’esprit : sentir, se remémorer, faire l’expérience du plaisir et de la douleur
- Capacités innées s’arrêtent à ça. On a des capteurs sensoriels. On peut les sentir. On peut distinguer ce qui est agréable et désagréable
- Eut recours à une mise en situation fictive impliquant une staute dotée d’odorat afin d’exposer sa conception
- Décrire comment l’esprit de cette statue était pour se développer :
- Capable de sentir, odorat slm comme capacité sensorielle
- Au contact avec une odeur agréable : vit du plaisir.
- Quand l’odeur disparait : création d’un processus mental : le désir. Le désir survient au contact de ce qui est agréable
- Si exposé à une odeur désagréable : après appréhension, peur que ça revienne.
- Dès qu’on a deux odeurs en mémoire : on a la capacité de comparer. Juxtaposition d’odeur est une comparaison en soi.
- Décrire comment l’esprit de cette statue était pour se développer :
- L’esprit humain est rudimentaire : l’essentiel se développe au contact avec l’environnement. Les animaux eux-aussi pouvaient développer leur esprit. Selon lui, les animaux ont une intelligence de base puisqu’ils ont eux aussi des sens. Animaux aussi ont mémoire. Donc eux aussi ont une intelligence mais moins élaborée.
- Empiriste qui parle du rapport à l’animal, Évolutionnisme qui se prépare…
- Auteur de « Traité des sensations »
Sensualiste/Empiriste : Voltaire
- Influencé par des idées anglaises
- Newton notamment
- Inventa le « conte philosophique »
- Histoire divertissante qui met en scène des idées philosophiques
- Déiste et anticlérical
- Croit en dieu mais n’aime pas l’église
- Se prononça contre la peine de morte et autres formes d’injustices
- Voltaire est à la limite de deux époques : montre la transition vers les lumières. Rival de Rousseau.
- Auteur de « Candide »
Sensualiste/Empiriste : Marquis de Sade
- A vécu dans la transgression. Débauché. Commis divers crimes. Parfois on l’a accusé d’une vie débauchée, a exploité autrui et a vécu une bonne partie de sa vie en prison. Sous tous les régimes il était enfermé. Parfois dans des conditions assez bonnes pour continuer à faire la fête.
- Fit la promotion d’un athéisme anticlérical
- Bcp de violence dans son oeuvre
- Conception matérialiste et hédoniste
- Être humain est de la matière et que de la matière. Pas de cérémonie pour l’esprit/l’âme. Mort est de disparaître de la nature. Hédoniste dans l’excès, il a vécu dans la débauche.
- Le terme « sadisme » découle de son nom
- Esprit de transgression, de défiance, nie l’autorité morale
- Auteur de « Les Cent Vingt Journées de Sodome ou l’École du libertinage »
Sensualiste/Empiriste : David Hume
- Il remit en question la certitude du « Je »
- VS Descartes :
- Selon Hume : le je n’est pas une certitude. Selon lui, le moi est une sorte de théâtre. Notre sensorialité permet une sorte de théâtre. Tt ce qui se passe dans ce théâtre : on ne peut pas avoir de certitudes par rapport à ça
- Adepte d’un scepticisme mitigé
- Il croyait en la certitude des mathématiques mais pas à la certitude de l’esprit
- Sceptique par rapport au je et la notion de causalité
- On ne peut pas se prononcer sur la certitude des causes à effets
- Par ex : on a toujours observé le soleil se levé mais il pourrait ne pas se lever un matin
- Même si on décrit ce qu’il y en est, on ne peut pas affirmer la réalité subjective
- Descartes : lui pose des certitudes dans sa métaphysique
- Hume est dans une sensorialité mais demeure dans le doute. Il utilise la démarche inductive.
- Extrêmement rigoureux. Précurseur des sciences cognitives et de la phénoménologie.
- Constata que la raison soit au service de la foi ; croyait que le fait de croire était signe du divin dans la nature humaine
- Demeurait religieux dans son expérience. Voyait la foie comme à part, distinct.
- Il ne se cachait pas d’aimer les plaisirs de la vie
- Auteur de « Enquête sur l’entendement humain »
- Inspiration pour Kant même si directions différentes.
Selon les Romantiques…
- l’être humain ne peut être réduit à son intellect ou à des idées dérivées de l’expérience
- On ne peut uniquement comprendre avec l’empirisme, les facultées innéées sur le plan purement rationnel
- Les sentiments irrationnels (émotions), intuitions et les instincts sont centraux dans l’expérience humaine
- Afin de bien comprendre l’humain, celui-ci doit être étudié dans sa totalité
ON DÉFEND LE FAIT QUE L’HUMAIN EST INDISSÉQUABLE. ON PRIORISE UNE APPROCHE HOLLISTIQUE, GLOBALE
Les romantiques : Jean-Jacques Rousseau
- Un des philosophes les plus importants des lumières
- Troublé par ses propres désirs et instincts
- Facile d’attaquer son oeuvre à partir de comment l’homme a été. Il a une vision de la société, de l’éducation, lui-même était souvent en contradiction avec lui même. On voit un personnage très conflictuel avec des conduites dérangeantes.
- Troublé très jeune par ses désirs et instincts. Épisodes d’abandon. Pas bien traité par les personnes qui s’occupaient de lui.
- La liberté est l’essence de l’humanité
- NOTRE CARACTÉRISTIQUE FONDAMENTALE EST LA LIBERTÉ. LE BON USAGE DE LA LIBERTÉ EST UNE CONDITION ESSENTIELLE AU BONHEUR.
- L’état de nature comme hypothèse pour comprendre ce qu’est devenu l’humain dans la société ; « L’homme nait bon, c’est la société qui le corrompt »
- ROUSSEAU N’ENCOURAGE PAS UN RETOUR À LA NATURE : C’EST IMPOSSIBLE. L’ÉTAT DE NATURE DONT IL PARLE EST HYPOTHÉTIQUE,
- On est perfectible. On peut prendre une évolution favorable. Notre capacité à changer nous mène toutefois plus souvent dans une mauvaise direction. Quand on est hors du groupe, l’équilibre est maintenu. Toute forme d’amélioration est bonne. Notre perfectibilité est mélangée à des passions sociales en groupe et cela n’est pas bon
- Au départ, l’homme est asocial et donc heureux (sans société, sans groupe) et tt va bien = état d’équilibre. À l’état de nature, l’homme se suffit et ne désire pas plus que ce qui est nécessaire à sa survie. Ce qu’on désir n’excède pas nos facultés.
- TOUT LE PROBLÈME VIENT DE LA VIE EN SOCIÉTÉ. Ce qui se passe : mauvais rapport aux autres pour différentes raisons. Corruption de l’individu une fois dans le groupe.
- Il n’y a pas de pêché originel. La corruption émane à partir du moment où on est ensemble.
- La propriété privée, le fait de s’approprier un bien entraîne une réaction en chaîne :
- Rien n’appartient à personne
- Si on s’approprie quelque chose, on se met à vouloir au détriment d’autrui
- Comparaison se répand, contamine
- On est perfectible, on peut prendre une évolution favorable. Notre capacité à changer nous mène toutefois plus souvent dans une mauvaise direction. Quand on est hors du groupe, l’équilibre est maintenu. Toute forme d’amélioration est bonne. Notre perfectibilité en groupe est mélangé à des passions sociales en groupe et cela n’est pas bon
- ROUSSEAU N’ENCOURAGE PAS UN RETOUR À LA NATURE : C’EST IMPOSSIBLE. L’ÉTAT DE NATURE DONT IL PARLE EST HYPOTHÉTIQUE,
- Amour de soi vs Amour propre
- Amour de soi = inné, capacité qu’on a, positif, de l’ordre de la passion naturelle
- Passion sociale = amour propre = ce qui vient nous contaminer dans le social.
- On peut associer cela à de l’égoisme, de la possessivité, du tort causé à l’autre
- Solution pour remédier à la corruption de l’humanité : établir un contrat social
- Éviter la dictature, le despotisme (tyannie). On est à la frontière d’un paradoxe encore :
- On utilise notre liberté pour renoncer à notre liberté : on érige un monde social bon pour tt le monde
- Le peuple doit s’engager ensemble dans une direction : ça prend un système politique la pour tt le monde. Dans cet ordre social, il a en même temps perte de liberté : en vivant avec les autres, on limite notre pouvoir d’action
- Éviter la dictature, le despotisme (tyannie). On est à la frontière d’un paradoxe encore :
- Propose la notion de « volonté générale »
- On a cette capacité à être avec les autres, mais pour bien vivre avec les autres, il faut limiter certaines actions. Notre volonté individuelle est restreintre par ce contrat social. Le contrat social est pas une perte de liberté en soi. On l’exerce pour le bien commun et on l’a dedans de soi.
- Le peuple pour Rousseau : tt ceux qui veulent faire partie du peuple, volonté à être ensemble qui amène l’égalité entre ses membres.
- Auteur du « Contrat social » et de « Émile »
- Émile est un traité d’éducation sous forme de roman
- Opposant à Voltaire : on les a placé un à côté de l’autre dans le panthéon pour qu’ils puissent se corréler
- Pour lui le pouvoir législatif est le plus important : processus de faire des lois, former des institutions
- Législatif > Exécutif
Les romantiques : Johann Wolfgang von Goethe
- Poète, dramaturge, scientifique et philosophe
- Exception parmis les romantiques : a plus d’affinité avec la science. D’accord pour qu’on découpe l’humain. Affinités scientifiques le distingue des autres romantiques
- Initiateur du mouvement « Sturm und Drang »
- Tempête et élan
- Le but de la vie consisterait à intégrer diverses forces opposées et conflictuelles
- Penseur qui a mis en scène des conflits passionnels : amour/haine, vie/mort
- PERSPECTIVE CONFLICTUELLE A UNE INFLUENCE IMPORTANTE SUR FREUD.
- FACE À DEUX PÔLES CONTRAIRES : ON DOIT TROUVER UN COMPROMIS ! INTÉGRATION. POLARITÉ SUR LE PLAN AFFECTIF
- Auteur de « Faust » et de « Les souffrances du jeune Werther »
- Faust : homme âgé qui retrouve la jeunesse et capacités avec un pacte avec le diable
- ses pesronnages sont torturés, pris avec des choix difficiles
Selon les rationalistes…
- L’esprit est actif : il manipule et « ajoute quelque chose » aux données sensorielles
- Les sensations ne suffisent pas. L’esprit possède des facultées pour ordonner notre expérience
- Importance accordée à la déduction logique, l’analyse, l’argumentation et l’intuition
- CONTRAIREMENT AUX EMPIRISTES - QUI AFFIRMENT QUE L’EXPÉRIENCE, LA MÉMOIRE, L’ASSOCIATION ET L’HÉDONISME DÉTERMINENT LA PENSÉE, LES ACTIONS ET LA MORALITÉ -, LES RATIONALISTES DÉFENDENT LA POSITION SELON LAQUELLE L’HUMAIN RÉPOND À DES MOTIFS RATIONNELS
- Pour les rationnalistes : les plaisirs sont associés à l’esprit contrairement aux empirismes
Les rationnalistes : Immanuel Kant
- Homme sédentaire, il ne s’éloigna jamais de Konigsberg
- Influencé par Hume, qu’il critiqua
- Il est parti de ce que Hume a écrit par rapport aux incertitudes des liens de cause à effet, instabilité dans le rapport au monde
- Kant dit plutôt : on a stabilité : on peut convenir de certaines certidudes. Ce qui intéresse beaucoup Kant : avec la raison, Kant cherche les limites de la raison, au moyen d’efforts rationnels, il exprime jusqu’à ou on peut comprendre. Les contours : rechercher les limites de la raison
- Fondateur de « l’idéalisme transcendental » et du « criticisme »
- « Catégories » concepts purs de l’entendement
- Noumène vs Phénomène
- NOUMÈNE = RÉALITÉ OBJECTIVE, MONDE OBJECTIF, ON EST JAMAIS DIRECTEMENT EN CONTACT AVEC LE MONDE OBJECTIF
- On est nécessairement en contact avec le monde via des représentations. Il rejoint les propos de Jume jusque là.
- SELON KANT, LES PHÉNOMÈNES DE L’ESPRIT SONT DES REPRÉSENTATIONS ET NON DES CHOSES EN SOI. CE QUI EST ACCESSIBLE À L’ESPRIT : REPRÉSENTATION DU MONDE, MAIS CE N’EST PAS LA RÉALITÉ OBJECTIVE.
- MAIS IL DIT QUE NOS PHÉNOMÈNES DE L’ESPRIT SONT CADRÉS (DONC PAS ACCIDENTELS/INSTABLES). COMMENT ? LES PHÉNOMÈNES DE L’ESPRIT SONT CADRÉS PAR DES CATÉGORIES.
- Tout ce qui est présent dans l’Esprit :
- Au contact du monde, permet d’avoir des représentations… et intelligible
- Parmis ces catégories, il y a causalité ! = on peut établir des liens de cause à effet déjà dans notre esprit = on peut les voir…
- On a aussi l’unicité dans notre esprit, le temps, l’espace aussi ! = temps et espace sont déjà dans notre esprit = dans nos phénomènes : les représentations vont avoir le temps et l’espace = mais elles ne sont pas des propriété inhérentes de ce qu’on observe, du monde objectif = ça appartient à l’esprit !
- NOTRE ENTENDEMENT, INTELLIGENCE, DISPOSE D’OUTILS DE BASE POUR METTRE L’ORDRE DANS LE CONTACT AVEC LE MONDE. CONCEPTS PURS POUR NOUS AIDER À CADRER LA RÉALITÉ.
- CONCEPTS PURS, CATÉGORIES : DÉJÀ DANS L’ESPRIT ET PERMET REPRÉSENTATION COHÉRENTE DE CE QUI EST INTELLIGIBLE.
- SELON LUI, LA CAUSALITÉ FAIT PARTIE DES CONCEPTS PURS! CAPACITÉ DE NOTRE ESPRIT QUI NOUS AIDE. On a aussi l’unicité, le temps, l’espace, des concepts que l’on a déjà dans l’esprit.
- Si on prend par ex l’espace et le temps : concepts purs auxquels on a accès. Dans nos représentations, il a espace, temps, mais sont des propriétés qui appartiennent à l’esprit. LE PHÉNOMÈNE EST UNE REPRÉSENTATION DU NOUMÈNE DONC PAS LE NOUMÈNE EN SOI.
- Les contours de la pensée : contours de la raison : contours de nos représentations du monde aussi.
- Tout ce qui est présent dans l’Esprit :
- NOUMÈNE = RÉALITÉ OBJECTIVE, MONDE OBJECTIF, ON EST JAMAIS DIRECTEMENT EN CONTACT AVEC LE MONDE OBJECTIF
- Distinction entre le légal et la moral ; « impératif catégorique »
- Principe qui est relié à ce qui est moral. Si on suit l’impératif catégorique, on va agir de la bonne façon : si on obéit à impératif catégorique, on est enclin à bien appliqué les maximes qui nous permettent de bien vivre ensemble.
- La bonne action est en fonction de sa nature même, sans regard à sa conséquence concrète.
- Relié à la morale en nous = enclin à bien appliquer les maximes qu’on apprend et bien vieillir entre nous = ex : ne pas faire du mal à autrui : nous mène à des bons comportements si on les suit
- Auteur de « Critique de la raison pure » et « Critique de la raison pratique »
Les rationnalistes : Georg Wilhelm Friedrich Hegel
- Considérait que l’univers était une entité, « l’Absolu »
- Connaissance non dissécable : chaque élément doit être étudié en considérant les liens avec les autres éléments
- Dans sa perspective, tout va ensemble. Univers physique Métaphysique
- On peut pas avoir une compréhension si elle est analytique (isoler, défaire en morceaux)
- Tout est lié !
- Importance du « processus dialectique »
- Thèse, antithèse, synthèse (pondération de ce qui a été amené, mise en relation, nouvelle position définie)
- Notre synthèse est une nouvelle thèse, qu’on va mettre en relation avec antithèse, et ainsi de suite…
- Thèse, antithèse, synthèse (pondération de ce qui a été amené, mise en relation, nouvelle position définie)
- Concept de l’ « histoire universelle »
- Auteur de « La phénoménologie de l’esprit »
Deux axes
Deux axes :
- Syntagmatique : prendre une phrase et voir relations des mots entres eux. Compréhension en lisant la phrase. Mais elle dit peu de choses.
- Pardigmatique : dire que pour bien comprendre un énoncé, on doit non seulement comprendre l’axe syntagmatique mais aussi comment chaque mot peut être remplacé dans la phrase. COMPRENDRE UNE PHRASE, SON SENS PROFOND, IMPLIQUE DE BIEN COMPRENDRE LA TOTALITÉ DU LANGAGE. ASSEZ SINUEUX, LOURD ET COMPLEXE