Lombaire Flashcards
Quels sont les ligaments importants des articulations du rachis lombaire?
- Ligaments extra-segmentaires: longitudinal antérieur, longitudinal postérieur et supra-épineux.
- Ligaments segmentaires: ligaments flavum (jaune), inter-épineux et inter-transverse.
- Ligament régional: ligament ilio-lombaire.
Quelles sont les fonctions globales importantes des ligaments du rachis lombaire?
- Ligaments longitudinal postérieur, interépineux, jaune et supraépineux limitent la flexion
- Ligament longitudinal antérieur limite l’extension, prévient le déplacement antérieur du disque intervertébral
- Ligament inter et supraépineux aident à la stabilité postérieure du segment
- Ligament ilio-lombaire: limite tous les mouvements lombosacrés: flexion, extension, flexion latérale et rotation
Qu’est-ce que le ligament longitudinal antérieur, longitudinal postérieur, le ligament jaune, le ligament inter-épineux et le ligament supra-épineux ainsi que leur rôle associé?
Ligament longitudinal postérieur:
- Couvre l’aspect postérieur des corps vertébraux
- Se renforce et se mêle aux faces postérieures des disques intervertébraux.
- En forme de sablier, la partie la plus large couvre la partie postérieure mais pas la partie postéro-latérale des disques intervertébraux, ce qui explique la prédominance d’hernies postéro-latérales
Rôle:
- Limite la flexion.
Ligament longitudinal antérieur:
- Large bande couvrant l’aspect antérieur des corps vertébraux et de l’anneau fibreux.
- Les fibres profondes renforcent et se mélangent aux faces antérieures des disques intervertébraux.
- Limite la lordose naturelle en lombaire.
Rôle:
- Limite l’extension.
- Prévient le déplacement antérieur du disque intervertébral.
Ligament flavum/jaune:
- Postérieur à la moelle épinière, il forme la paroi postérieure du canal vertébral.
- Passe entre les lamelles adjacentes antérieurement et se mélange avec la partie antérieure de la capsule articulaire facettaire donc forme la partie postérieure des trous de conjugaisons.
- Contient beaucoup d’élastine (80% de sa masse) ce qui lui permet:
→ De s’étirer jusqu’à 40% de sa longueur de repos sans déchirer.
→ De tolérer les grands déplacements entre les lamelles pendant la flexion lombaire et de ne pas se tordre et se déplacer dans les trous de conjugaison durant l’extension.
Rôle:
- Limite la flexion.
Ligament inter-épineux:
- Passe entre les processus épineux.
- Les fibres profondes se mêlent aux ligaments jaunes.
- Les fibres superficielles riches en collagène se mêlent aux ligaments supra-épineux.
Rôle:
- Limite la flexion.
- Aide à la stabilité postérieure du segment.
Ligament supra-épineux:
- Passe sur la partie postérieure des processus épineux.
Rôle:
- Limite la flexion.
- Aide à la stabilité postérieure du segment.
Qu’est-ce que le ligament ilio-lombaire et son rôle associé?
Ligament ilio-lombaire
- Série de bandes allant du processus transverse de L5 jusqu’à l’ilium.
- Bande antérieure: part de la partie antéro-inféro-latérale du processus transverse vers la partie antérieure de la tubérosité iliaque.
- Bande postérieure: part de l’apex du processus transverse et s’attache supérieurement à la bande antérieure sur l’ilium.
Rôle:
- Limite tous les mouvements lombosacrés (flexion, extension, flexion latérale, rotation).
Quelle est la contribution des ligaments lombaires dans les réflexes et le système musculaire?
Les ligaments lombaires contribuent seulement à un petit pourcentage de la stabilité nécessaire à la région lombaire. Le fait que les ligaments contiennent une très grande densité de terminaisons nerveuses libres et de mécanorécepteurs (rôle de stabilité) et qu’ils soient étroitement interconnectés à plusieurs autres structures tels les fascias et les fibres musculaires et tendineuses laisse croire à un rôle prédominant du système ligamentaire lombaire dans un réseau d’arc réflexes entre les différents récepteurs et le système musculaire
Qu’est-ce que le fascia thoraco-lombaire (le décrire) et quel est son rôle?
Fascia thoraco-lombaire:
- Arrangement très dense de 3 couches de tissu conjonctif qui recouvre la région lombaire.
- Rôle global: assure la stabilité de l’aspect postérieur de la région lombaire en renforçant les systèmes musculaires et ligamentaires postérieurs.
- Couches antérieure et moyenne:
o Vont des processus transverses des vertèbres lombaires et se rejoignent en latéral pour se mélanger avec les fascias du transverse de l’abdomen et oblique interne.
o Rôle dans la stabilisation dynamique.
- Couche postérieure:
o Vont des processus épineux des vertèbres thoraciques, lombaires et sacrées et recouvre les muscles érecteurs du rachis.
o Se mélange avec le grand dorsal en latéral et avec le grand fessier en inférieur créant un lien direct entre humérus et fémur.
Quels sont les mouvements physiologiques et les structures qui limitent le mouvement physiologique, le SFM normal, le mouvement segmentaire et le mouvement accessoire associés a/n des articulations zygoapophysaires?
1) Mouvements physiologiques: Flexion (45-55°)
- Structures qui limitent: Anneau fibreux postérieur et système ligamentaire postérieur, (↓ de rotation antérieure du bassin et manque de souplesse des ischiojambiers peuvent aussi limiter AA)
- SFM normal: Étirement tissus mous.
- le mouvement segmentaire: Rotation antérieure et légère translation antérieure.
- le mouvement accessoire: Glissement supérieur et antérieur de la facette inférieure du segment supérieur.
2) Mouvements physiologiques: Extension (15-25°)
- Structures qui limitent: Ligament longitudinal antérieur, (↓ de rotation postérieure du bassin via tension du ligament ilio-lombaire et manque souplesse fléchisseurs hanche peuvent aussi limiter AA)
- SFM normal: Étirement tissus mous
- le mouvement segmentaire: Rotation postérieure et légère translation postérieure (limitée par approximation des processus transverses et épineux).
- le mouvement accessoire: Glissement inférieur et légèrement postérieur de la facette inférieure du segment supérieur.
3) Mouvements physiologiques: Rotation (5-7°)
- Structures qui limitent: Approximation des facettes, tension dans l’anneau fibreux et ligament longitudinal postérieur.
- SFM normal: Étirement tissus mous
- le mouvement segmentaire: Légère rotation du côté du mouvement physiologique avec approximation compression des facettes controlatérale et étirement/distraction (capsule articulaire ipsilatérale).
- le mouvement accessoire: Glissement postérieur de la facette inférieure du segment supérieur vers le côté de la rotation physiologique.
4) Mouvements physiologiques: Flexion latérale (20°)
- Structures qui limitent: Tension ligament ilio-lombaire et géométrie osseuse (surtout niveau L5/S1).
- SFM normal: Étirement tissus mous
- le mouvement segmentaire: Légère rotation du côté du mouvement physiologique avec approximation / compression des facettes controlatérale et étirement/distraction (capsule articulaire ipsilatérale).
- le mouvement accessoire: Glissement inférieur de la facette inférieure du segment supérieur vers le côté concave de la courbe crée avec le mouvement et glissement supérieur de la facette inférieure du segment supérieur vers le côté convexe de la courbe crée avec le mvt
Quelle est le type, la classe, la position de congruence maximale, la position de repos, le patron capsulaire et l’ostéocinématique des articulations lombaires?
- Type: Bicondylaire
- Classe: Synoviale et complexe
- Position de congruence maximale: Extension
- Position de repos: Mi-chemin entre flexion et extension
- Patron capsulaire: Flexion latérale = rotation > extension
- Degré de liberté: 6 (mouvement angulaire (rotation) et linéaire (translation) dans chacun des 3 plans comprend les traction/compression/translation entre vertèbre)
Quels sont les effets de la flexion sur le rachis en lombaire?
- Par rapport à la flexion:
o Les forces de compression durant la flexion se transfère des articulations apophysaires vers les disques et corps vertébraux
o Se sont les aspects antérieurs des disques et les ligaments postérieurs qui supportent la plupart de la charge au fur et à mesure que le tronc fléchit
o La flexion extrême réduit la surface de contact entre les articulations apophysaires
♣ Par contre, il se peut que la pression de contact (force par unité de surface) augmente, car la surface sur laquelle se distribue le poids rapetisse
o Augmente le diamètre du foramen intervertébral de 19%
♣ La flexion lombaire peut donc être utiliser pour réduire la pression d’une racine nerveuse de la colonne lombaire qui est touchée par un foramen obstrué
• Faire attention par contre, car augmente la pression sur les disques en antérieur = risque de hernie si atteinte de l’anneau ou autre
Quels sont les effets de l’extension sur le rachis en lombaire?
o En extension extrême, les pointes de la facette articulaire inférieure glissent inférieurement au-delà de la surface articulaire de la facette articulaires supérieures de la vertèbre du dessous
♣ La pression de contact peut donc être très élevée en hyperextension lombaire entre la facette articulaire inférieure et la région laminaire adjacente
• Donc une posture chronique en hyperlordose peut placer un stress important et potentiellement dommageable sur les articulations apophysaires et régions adjacentes
o Elle peut aussi coincer les ligaments interépineux = source de douleur
o Extension lombaire complète = réduit le diamètre du foramen intervertébral de 11%
♣ Position est donc déconseillée pour les personnes souffrant de compression de la racine nerveuse causée par une sténose du foramen intervertébral
o Tend à déformer le noyau pulpeux du disque dans une direction antérieure (limite migration typique postérieure)
o Une extension lombaire soutenue réduit la pression dans le disque et diminue la pression de contact entre le matériel nucléaire déplacé et les tissus nerveux
o Peut diminuer la charge ou slacker les tissus nerveux adjacents ou locaux = diminue intensité douleur neurogénique = diminue les symptômes d’une hernie postérieure (pas pour tous)
Qu’est-ce que le rythme lombo-pelvien en flexion normal et anormal?
Flexion du tronc:
Normal:
- L’action de fléchir le tronc vers le sol en gardant les genoux en extension correspond à une combinaison de 45° de flexion lombaire et de 60° de flexion à la hanche (articulation fémoro-pelvienne).
o Correspond à environ 50% de la flexion totale de la hanche normalement disponible et environ 90% de la flexion totale en lombaire.
- Pour la plupart des gens la flexion lombaire se passe au premier 25 % de la flexion & la flexion des hanches se déroule lors des derniers 25 % de la flexion.
Anormal:
- Si une plus grande flexion est requise, la hanche ou la région lombaire peut compenser pour la mobilité réduite de l’autre = augmente le stress sur la région qui compense
o Limitation de flexion à la hanche:
→ Limitation des tendons des ischiojambiers ou arthrite de la hanche nécessite une plus grande flexion des régions lombaire et thoracique inférieure.
→ Peut éventuellement sur-étirer et affaiblir les tissus conjonctifs postérieurs de la région (incluant fascia thoracolombaire), ce qui réduit la capacité de ces tissus à limiter la flexion.
→ Posture chronique de flexion de la colonne lombaire augmente la force compressive sur les disques intervertébraux, ce qui augmente leurs chances de subir une dégénérescence.
o Limitation de la flexion de la colonne lombaire:
→ Nécessite une plus grande flexion des hanches: plus grande demande placée sur les extenseurs de la hanche.
→ Articulations de la hanche sont sujettes à de plus grandes compressions.
Hanches saines sont capables de tolérer une augmentation de stress, mais chez les gens avec des conditions déjà présentes (ex; arthrose), il y aura augmentation de la douleur et accélération du processus dégénératif.
Qu’est-ce que le rythme lombo-pelvien en extension du tronc?
- Souvent initiée par l’extension de la hanche, suivi après un cours délai d’une extension de la colonne lombaire.
- Le délai cause une demande importante sur les puissants extenseurs de la hanche permet de protéger les muscles et articulations du bas du dos de stress trop importants (extenseurs de la hanche sont + forts!)
- Les gens avec des douleurs au bas du dos peuvent consciemment retarder l’activation des extenseurs lombaires jusqu’à ce que le tronc soit presque vertical.
- Une fois à la verticale, les muscles lombaires et extenseurs de la hanche sont relativement inactifs tant que le vecteur de force résultant du corps passe dans ou postérieur à l’articulation de la hanche
Elle se divise en 3 phases, et l’axe de rotation est placé de façon arbitraire sur le corps vertébral de L3:
- Au début, l’extension du tronc se fait au niveau de la hanche (pelvis sur fémur) avec l’activation des muscles extenseurs (grand fessier et les ischio).
- Dans la phase médiale, l’extension se fait beaucoup plus par l’extension de la colonne (activation partagée entre les extenseurs de la hanches et lombaires)
a. Seulement quand le tronc a été suffisamment étendu par les extenseurs de la hanche, créant un moins grand bras de levier - À la complétion du mouvement, l’activité musculaire cesse car la ligne de force gravitationnelle qui tire sur le tronc est contrecarrée par les hanches.
Quels sont les autres stratégies de mouvement pouvant être utilisé lors du rythme lombo-sacré en extension du tronc?
À la fin elle va hyperlordosé
Autre stratégie de mouvement implique une rotation ou bascule antérieure ou postérieur du pelvis:
- Avec le tronc restant quasiment stationnaire
- Une bascule antérieure du pelvis accentue la lordose lombaire
- La bascule postérieure de pelvis réduit la lordose lombaire
- Ses postures extrêmes peuvent altérer de manière significative le diamètre de canal vertébral lombaire et le foramen intervertébral et peut aussi crée une pression qui peut déformer ou pousser le contenu du disque à l’opposé du côté compressé
- Arc de rotation des bascules du pelvis = médio-latéral qui passe par les articulations de la hanche
Fiche gratuite :)
**quand lombalgie, les mobilisateurs essaye de compenser pour la stabilisation: multifides inhibée mobilisateurs hypertonique
Quels sont les facteurs contribuants à la lombalgie?
- la génétique
- la charge physique
- Tabagisme
- Obésité
- Alcool
- Facteurs psychologiques et sociaux
Comment la génétique contribue-t-elle au développement de lombalgie?
Génétique: peut influencer le risque de dégénérescence discale
Les facteurs génétiques jouent un rôle important dans le développement de la dégénération des disques lombaires, mais leur rôle dans la cause de lombalgie clinique est peu clair.
1. Voie directe: implique des polymorphismes (gènes) qui affectent la composition du disque intervertébral, résultant en une augmentation de la probabilité de dégénération du disque.
→ Les polymorphismes dans le collagène IX (3x + de risque), l’aggrécan, le récepteur de vitamine D (+ risque déchirure anneau) et les gènes de la métalloprotéinase-3 de la matrice sont tous associés avec le développement de la dégénération du disque intervertébral chez les humains.
2. Voie indirecte: implique des polymorphismes qui affectent de façon négative la cascade inflammatoire en créant des quantités excessives de cytokines pro-inflammatoires (interleukines) et/ou la création de quantités limitées de cytokines qui amènent une réponse inflammatoire (antagonistes des récepteurs interleukines).
→ Les cytokines pro-inflammatoires sont produites lorsque les disques intervertébraux sont endommagés, et ces substances peuvent irriter les racines nerveuses sans compression mécanique concurrente.
→ L’inflammation résultante de cette inflammation peut d’ailleurs changer la composition du disque et favoriser sa dégénération et un remodelage imparfait du collagène.
Comment la charge physique contribue-t-elle au développement de lombalgie?
- Des exemples communs de facteurs de chargement physique qui ont été étudiés incluent la manipulation de matériaux, le chargement postural, la vibration de véhicule et le type et/ou quantité d’exercice.
- Mécanisme de lésion: charges excessives ou répétées causent un macro- ou un micro-trauma (respectivement) aux structures de la colonne.
→ Ce dommage aux tissus accélère les changements dégénératifs aux structures spinales, causant éventuellement une lombalgie.
- Des études ont suggéré que la dégénération du disque intervertébral résulte d’une augmentation de la pression intra-discale et/ou d’un fluage ligamentaire suivant un chargement physique.
Comment le tabagisme contribue-t-il au développement de lombalgie?
- Une théorie suggère que le tabagisme affecte négativement l’apport sanguin à la colonne lombaire (l’aorte abdominale, l’artère lombaire et l’artère sacrée moyenne) par une vasoconstriction fonctionnelle (effet immédiat) et une maladie cardiovasculaire (effet à long terme).
- Ces 2 mécanismes pourraient causer la lombalgie. La vasoconstriction fonctionnelle pourrait causer une lombalgie par de l’ischémie, et la maladie cardiovasculaire pourrait causer une lombalgie en limitant l’apport sanguin aux structures de la colonne lombaire, accélérant la dégénération des disques intervertébraux lombaires et/ou aux structures spinales.
- Fumer affecterait négativement la diffusion de nutriments au niveau du disque.
- L’exposition directe des disques intervertébraux à la nicotine cause des changements morphologiques qui indiquent des changements dégénératifs précoces.
- Il n’y a aucune évidence substantielle pour supporter que le tabagisme soit une cause définitive de lombalgie.
Comment l’obésité contribue-t-il au développement de lombalgie?
- Aucun lien direct entre l’obésité et la lombalgie.
- Semble agir comme cause de lombalgie par l’augmentation de la demande mécanique (via des forces compressives et des forces de cisaillement) sur l’anatomie lombaire.
- La « vraie » cause de l’incidence augmentée de la lombalgie pour les personnes souffrant d’obésité serait plus en lien avec leur style de vie plutôt que directement l’obésité même.
- L’obésité ne semble pas être un agent causal de la lombalgie, mais certaines évidences suggèrent que l’obésité est associée avec une plus longue durée des symptômes de lombalgie.
Comment l’alcool contribue-t-il au développement de lombalgie?
- L’alcool ne semble pas être un facteur de risque de la lombalgie. Par contre elle semble présenter des effets qui pourraient mener à la lombalgie.
→ Effet direct: implique des mouvements non-coordonnés qui endommagent structures spinales.
→ Effet indirect: implique le développement de comorbidités qui causent lombalgie.
Comment les facteurs psychologiques et sociaux contribue-t-ils au développement de lombalgie?
- La détresse psychologique et/ou psychosociale semble être causative de lombalgie par 2 moyens:
1. La détresse psychologique peut mener à une situation dans laquelle le système nerveux peut être sensibilisé, le rendant ainsi plus probable à percevoir un stimulus périphérique non-nocif comme douloureux.
2. Les patients avec une détresse psychologique ont aussi une tendance à somatiser leurs symptômes. Certains patients qui sont en détresse peuvent exprimer leurs symptômes psychologiques comme une lombalgie.
- Les facteurs psychologiques et psychosociaux ne cause pas la lombalgie mais, comme l’obésité, ils semblent avoir un effet significatif sur la durée de la lombalgie.
- Une détresse psychosociale ou psychologique durant un épisode aigu de lombalgie augmente significativement la probabilité de souffrir d’une lombalgie chronique
- L’identification des facteurs de détresse psychologique et/ou psychosociale (drapeaux jaunes) est une part importante du diagnostic différentiel de lombalgie à cause de leur fort lien avec le développement de lombalgie chronique.
Quelle est l’épidémiologie des lombalgies?
- Touche plus les femmes que les hommes.
- Lower back pain (LBP) est la douleur la plus fréquente rapportée mondialement par les 25 ans et plus au niveau musculosquelettique. (26.9% vs la douleur au cou en 2e position à 20.0%)
- Âge: la prévalence croit durant les 6 premières décennies et diminue ensuite (+ de gens après 46 ans qu’avant)
- Touche davantage les travailleurs manuels en comparaison aux travailleurs sédentaires.
- Les facteurs socioéconomiques spécifiques semblent être associés avec la prévalence de lombalgie (mariage, niveau d’éducation)
o De plus bas niveaux d’éducation ont aussi été en lien avec une plus grande prévalence de lombalgie, et les classes sociales impliquant des occupations sans habiletés ont un faible lien avec une plus grande prévalence de lombalgie.
Quelle est l’histoire naturelle des lombalgies?
L’évolution de la lombalgie est souvent associée avec des phases aigu, subaigu et chronique, avec des définitions temporelles typiquement associées avec chaque phase:
→ Phase aiguë: de 0 à 1 mois depuis le début de la lombalgie.
→ Phase subaiguë: de 2 à 3 mois depuis le début de la lombalgie.
→ Phase chronique: dure pluslongtemps que 3 mois depuis le début de la lombalgie.
- Le pronostic pour la lombalgie semble être favorable, prédictible et statique lorsque ces définitions temporelles sont utilisées.
Plus de 90% des patients avec une lombalgie sont soulagés de leur douleur (complète ou amélioration marquée) durant la phase aiguë et seulement 10% des patients devraient passer à la phase chronique. - 65% des patients qui ont eu un épisode aiguë de lombalgie ont rapporté en avoir eu au moins un autre dans l’année qui a suivi.
Quelles sont les différentes définition opérationnelle d’épisode de lombalgie des descripteurs suivants?
Douleur lombaire transitoire Douleur lombaire récurrente Douleur lombaire chronique Douleur lombaire aiguë Première apparition Exacerbation
Douleur lombaire transitoire
Présente pour pas plus que 90 jours consécutifs et ne revient pas pour une période de 12 mois.
Douleur lombaire récurrente
Présente pour moins de la moitié des jours d’une période de 12 mois et revient en épisodes multiples dans les années.
Douleur lombaire chronique
Présente pour + de la moitié des jours d’une période de 12 mois dans un épisode simple ou multiple.
Douleur lombaire aiguë
Le début est récent et soudain et ne rencontre pas le critère défini précédemment pour la douleur récurrente ou chronique.
Première apparition
Première survenue dans la vie du patient.
Exacerbation Phase distincte (avec un début et une fin définis) de la douleur superposée de l’évolution chronique ou récurrente, se réfère à la période lorsque la douleur est plus sévère et marquée qu’habituellement pour le patient.
Quelles sont les sources/origine de la lombalgie?
Avec les tests en physio, on ne peut jamais vraiment savoir ce qui cause la lombalgie. On va être capable de cibler un peu plus des syndromes, mais pas dire exactement quelle structure fait mal
Ça peut être:
- -> Les muscles,
- -> Les ligaments,
- -> Les vertèbres
- -> Les facettes
- -> Les disques intervertébraux