Lombaire Flashcards

1
Q

Quels sont les ligaments importants des articulations du rachis lombaire?

A
  • Ligaments extra-segmentaires: longitudinal antérieur, longitudinal postérieur et supra-épineux.
  • Ligaments segmentaires: ligaments flavum (jaune), inter-épineux et inter-transverse.
  • Ligament régional: ligament ilio-lombaire.
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2
Q

Quelles sont les fonctions globales importantes des ligaments du rachis lombaire?

A
  • Ligaments longitudinal postérieur, interépineux, jaune et supraépineux limitent la flexion
  • Ligament longitudinal antérieur limite l’extension, prévient le déplacement antérieur du disque intervertébral
  • Ligament inter et supraépineux aident à la stabilité postérieure du segment
  • Ligament ilio-lombaire: limite tous les mouvements lombosacrés: flexion, extension, flexion latérale et rotation
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3
Q

Qu’est-ce que le ligament longitudinal antérieur, longitudinal postérieur, le ligament jaune, le ligament inter-épineux et le ligament supra-épineux ainsi que leur rôle associé?

A

Ligament longitudinal postérieur:
- Couvre l’aspect postérieur des corps vertébraux
- Se renforce et se mêle aux faces postérieures des disques intervertébraux.
- En forme de sablier, la partie la plus large couvre la partie postérieure mais pas la partie postéro-latérale des disques intervertébraux, ce qui explique la prédominance d’hernies postéro-latérales
Rôle:
­- Limite la flexion.

Ligament longitudinal antérieur:
- Large bande couvrant l’aspect antérieur des corps vertébraux et de l’anneau fibreux.
- Les fibres profondes renforcent et se mélangent aux faces antérieures des disques intervertébraux.
- Limite la lordose naturelle en lombaire.
Rôle:
­- Limite l’extension.
­- Prévient le déplacement antérieur du disque intervertébral.

Ligament flavum/jaune:
- Postérieur à la moelle épinière, il forme la paroi postérieure du canal vertébral.
- Passe entre les lamelles adjacentes antérieurement et se mélange avec la partie antérieure de la capsule articulaire facettaire donc forme la partie postérieure des trous de conjugaisons.
- Contient beaucoup d’élastine (80% de sa masse) ce qui lui permet:
→ De s’étirer jusqu’à 40% de sa longueur de repos sans déchirer.
→ De tolérer les grands déplacements entre les lamelles pendant la flexion lombaire et de ne pas se tordre et se déplacer dans les trous de conjugaison durant l’extension.
Rôle:
­- Limite la flexion.

Ligament inter-épineux:
- Passe entre les processus épineux.
- Les fibres profondes se mêlent aux ligaments jaunes.
- Les fibres superficielles riches en collagène se mêlent aux ligaments supra-épineux.
Rôle:
­- Limite la flexion.
­- Aide à la stabilité postérieure du segment.

Ligament supra-épineux:
- Passe sur la partie postérieure des processus épineux.
Rôle:
­- Limite la flexion.
- Aide à la stabilité postérieure du segment.

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4
Q

Qu’est-ce que le ligament ilio-lombaire et son rôle associé?

A

Ligament ilio-lombaire
- Série de bandes allant du processus transverse de L5 jusqu’à l’ilium.
- Bande antérieure: part de la partie antéro-inféro-latérale du processus transverse vers la partie antérieure de la tubérosité iliaque.
- Bande postérieure: part de l’apex du processus transverse et s’attache supérieurement à la bande antérieure sur l’ilium.
Rôle:
­- Limite tous les mouvements lombosacrés (flexion, extension, flexion latérale, rotation).

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5
Q

Quelle est la contribution des ligaments lombaires dans les réflexes et le système musculaire?

A

Les ligaments lombaires contribuent seulement à un petit pourcentage de la stabilité nécessaire à la région lombaire. Le fait que les ligaments contiennent une très grande densité de terminaisons nerveuses libres et de mécanorécepteurs (rôle de stabilité) et qu’ils soient étroitement interconnectés à plusieurs autres structures tels les fascias et les fibres musculaires et tendineuses laisse croire à un rôle prédominant du système ligamentaire lombaire dans un réseau d’arc réflexes entre les différents récepteurs et le système musculaire

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6
Q

Qu’est-ce que le fascia thoraco-lombaire (le décrire) et quel est son rôle?

A

Fascia thoraco-lombaire:
­- Arrangement très dense de 3 couches de tissu conjonctif qui recouvre la région lombaire.
­- Rôle global: assure la stabilité de l’aspect postérieur de la région lombaire en renforçant les systèmes musculaires et ligamentaires postérieurs.
­- Couches antérieure et moyenne:
o Vont des processus transverses des vertèbres lombaires et se rejoignent en latéral pour se mélanger avec les fascias du transverse de l’abdomen et oblique interne.
o Rôle dans la stabilisation dynamique.
­- Couche postérieure:
o Vont des processus épineux des vertèbres thoraciques, lombaires et sacrées et recouvre les muscles érecteurs du rachis.
o Se mélange avec le grand dorsal en latéral et avec le grand fessier en inférieur créant un lien direct entre humérus et fémur.

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7
Q

Quels sont les mouvements physiologiques et les structures qui limitent le mouvement physiologique, le SFM normal, le mouvement segmentaire et le mouvement accessoire associés a/n des articulations zygoapophysaires?

A

1) Mouvements physiologiques: Flexion (45-55°)
- Structures qui limitent: Anneau fibreux postérieur et système ligamentaire postérieur, (↓ de rotation antérieure du bassin et manque de souplesse des ischiojambiers peuvent aussi limiter AA)
- SFM normal: Étirement tissus mous.
- le mouvement segmentaire: Rotation antérieure et légère translation antérieure.
- le mouvement accessoire: Glissement supérieur et antérieur de la facette inférieure du segment supérieur.

2) Mouvements physiologiques: Extension (15-25°)
- Structures qui limitent: Ligament longitudinal antérieur, (↓ de rotation postérieure du bassin via tension du ligament ilio-lombaire et manque souplesse fléchisseurs hanche peuvent aussi limiter AA)
- SFM normal: Étirement tissus mous
- le mouvement segmentaire: Rotation postérieure et légère translation postérieure (limitée par approximation des processus transverses et épineux).
- le mouvement accessoire: Glissement inférieur et légèrement postérieur de la facette inférieure du segment supérieur.

3) Mouvements physiologiques: Rotation (5-7°)
- Structures qui limitent: Approximation des facettes, tension dans l’anneau fibreux et ligament longitudinal postérieur.
- SFM normal: Étirement tissus mous
- le mouvement segmentaire: Légère rotation du côté du mouvement physiologique avec approximation compression des facettes controlatérale et étirement/distraction (capsule articulaire ipsilatérale).
- le mouvement accessoire: Glissement postérieur de la facette inférieure du segment supérieur vers le côté de la rotation physiologique.

4) Mouvements physiologiques: Flexion latérale (20°)
- Structures qui limitent: Tension ligament ilio-lombaire et géométrie osseuse (surtout niveau L5/S1).
- SFM normal: Étirement tissus mous
- le mouvement segmentaire: Légère rotation du côté du mouvement physiologique avec approximation / compression des facettes controlatérale et étirement/distraction (capsule articulaire ipsilatérale).
- le mouvement accessoire: Glissement inférieur de la facette inférieure du segment supérieur vers le côté concave de la courbe crée avec le mouvement et glissement supérieur de la facette inférieure du segment supérieur vers le côté convexe de la courbe crée avec le mvt

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8
Q

Quelle est le type, la classe, la position de congruence maximale, la position de repos, le patron capsulaire et l’ostéocinématique des articulations lombaires?

A
  • Type: Bicondylaire
  • Classe: Synoviale et complexe
  • Position de congruence maximale: Extension
  • Position de repos: Mi-chemin entre flexion et extension
  • Patron capsulaire: Flexion latérale = rotation > extension
  • Degré de liberté: 6 (mouvement angulaire (rotation) et linéaire (translation) dans chacun des 3 plans comprend les traction/compression/translation entre vertèbre)
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9
Q

Quels sont les effets de la flexion sur le rachis en lombaire?

A
  • Par rapport à la flexion:
    o Les forces de compression durant la flexion se transfère des articulations apophysaires vers les disques et corps vertébraux
    o Se sont les aspects antérieurs des disques et les ligaments postérieurs qui supportent la plupart de la charge au fur et à mesure que le tronc fléchit
    o La flexion extrême réduit la surface de contact entre les articulations apophysaires
    ♣ Par contre, il se peut que la pression de contact (force par unité de surface) augmente, car la surface sur laquelle se distribue le poids rapetisse
    o Augmente le diamètre du foramen intervertébral de 19%
    ♣ La flexion lombaire peut donc être utiliser pour réduire la pression d’une racine nerveuse de la colonne lombaire qui est touchée par un foramen obstrué
    • Faire attention par contre, car augmente la pression sur les disques en antérieur = risque de hernie si atteinte de l’anneau ou autre
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10
Q

Quels sont les effets de l’extension sur le rachis en lombaire?

A

o En extension extrême, les pointes de la facette articulaire inférieure glissent inférieurement au-delà de la surface articulaire de la facette articulaires supérieures de la vertèbre du dessous
♣ La pression de contact peut donc être très élevée en hyperextension lombaire entre la facette articulaire inférieure et la région laminaire adjacente
• Donc une posture chronique en hyperlordose peut placer un stress important et potentiellement dommageable sur les articulations apophysaires et régions adjacentes
o Elle peut aussi coincer les ligaments interépineux = source de douleur
o Extension lombaire complète = réduit le diamètre du foramen intervertébral de 11%
♣ Position est donc déconseillée pour les personnes souffrant de compression de la racine nerveuse causée par une sténose du foramen intervertébral
o Tend à déformer le noyau pulpeux du disque dans une direction antérieure (limite migration typique postérieure)
o Une extension lombaire soutenue réduit la pression dans le disque et diminue la pression de contact entre le matériel nucléaire déplacé et les tissus nerveux
o Peut diminuer la charge ou slacker les tissus nerveux adjacents ou locaux = diminue intensité douleur neurogénique = diminue les symptômes d’une hernie postérieure (pas pour tous)

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11
Q

Qu’est-ce que le rythme lombo-pelvien en flexion normal et anormal?

A

Flexion du tronc:
Normal:
­- L’action de fléchir le tronc vers le sol en gardant les genoux en extension correspond à une combinaison de 45° de flexion lombaire et de 60° de flexion à la hanche (articulation fémoro-pelvienne).
o Correspond à environ 50% de la flexion totale de la hanche normalement disponible et environ 90% de la flexion totale en lombaire.
- Pour la plupart des gens la flexion lombaire se passe au premier 25 % de la flexion & la flexion des hanches se déroule lors des derniers 25 % de la flexion.

Anormal:
­- Si une plus grande flexion est requise, la hanche ou la région lombaire peut compenser pour la mobilité réduite de l’autre = augmente le stress sur la région qui compense

o Limitation de flexion à la hanche:
→ Limitation des tendons des ischiojambiers ou arthrite de la hanche nécessite une plus grande flexion des régions lombaire et thoracique inférieure.
→ Peut éventuellement sur-étirer et affaiblir les tissus conjonctifs postérieurs de la région (incluant fascia thoracolombaire), ce qui réduit la capacité de ces tissus à limiter la flexion.
→ Posture chronique de flexion de la colonne lombaire augmente la force compressive sur les disques intervertébraux, ce qui augmente leurs chances de subir une dégénérescence.

o Limitation de la flexion de la colonne lombaire:
→ Nécessite une plus grande flexion des hanches: plus grande demande placée sur les extenseurs de la hanche.
→ Articulations de la hanche sont sujettes à de plus grandes compressions.
Hanches saines sont capables de tolérer une augmentation de stress, mais chez les gens avec des conditions déjà présentes (ex; arthrose), il y aura augmentation de la douleur et accélération du processus dégénératif.

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12
Q

Qu’est-ce que le rythme lombo-pelvien en extension du tronc?

A

­- Souvent initiée par l’extension de la hanche, suivi après un cours délai d’une extension de la colonne lombaire.
­- Le délai cause une demande importante sur les puissants extenseurs de la hanche permet de protéger les muscles et articulations du bas du dos de stress trop importants (extenseurs de la hanche sont + forts!)
­- Les gens avec des douleurs au bas du dos peuvent consciemment retarder l’activation des extenseurs lombaires jusqu’à ce que le tronc soit presque vertical.
­- Une fois à la verticale, les muscles lombaires et extenseurs de la hanche sont relativement inactifs tant que le vecteur de force résultant du corps passe dans ou postérieur à l’articulation de la hanche

Elle se divise en 3 phases, et l’axe de rotation est placé de façon arbitraire sur le corps vertébral de L3:

  1. Au début, l’extension du tronc se fait au niveau de la hanche (pelvis sur fémur) avec l’activation des muscles extenseurs (grand fessier et les ischio).
  2. Dans la phase médiale, l’extension se fait beaucoup plus par l’extension de la colonne (activation partagée entre les extenseurs de la hanches et lombaires)
    a. Seulement quand le tronc a été suffisamment étendu par les extenseurs de la hanche, créant un moins grand bras de levier
  3. À la complétion du mouvement, l’activité musculaire cesse car la ligne de force gravitationnelle qui tire sur le tronc est contrecarrée par les hanches.
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13
Q

Quels sont les autres stratégies de mouvement pouvant être utilisé lors du rythme lombo-sacré en extension du tronc?

A

À la fin elle va hyperlordosé
Autre stratégie de mouvement implique une rotation ou bascule antérieure ou postérieur du pelvis:
- Avec le tronc restant quasiment stationnaire
- Une bascule antérieure du pelvis accentue la lordose lombaire
- La bascule postérieure de pelvis réduit la lordose lombaire
- Ses postures extrêmes peuvent altérer de manière significative le diamètre de canal vertébral lombaire et le foramen intervertébral et peut aussi crée une pression qui peut déformer ou pousser le contenu du disque à l’opposé du côté compressé
- Arc de rotation des bascules du pelvis = médio-latéral qui passe par les articulations de la hanche

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14
Q

Fiche gratuite :)

A

**quand lombalgie, les mobilisateurs essaye de compenser pour la stabilisation: multifides inhibée mobilisateurs hypertonique

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15
Q

Quels sont les facteurs contribuants à la lombalgie?

A
  • la génétique
  • la charge physique
  • Tabagisme
  • Obésité
  • Alcool
  • Facteurs psychologiques et sociaux
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16
Q

Comment la génétique contribue-t-elle au développement de lombalgie?

A

Génétique: peut influencer le risque de dégénérescence discale

Les facteurs génétiques jouent un rôle important dans le développement de la dégénération des disques lombaires, mais leur rôle dans la cause de lombalgie clinique est peu clair.
1. Voie directe: implique des polymorphismes (gènes) qui affectent la composition du disque intervertébral, résultant en une augmentation de la probabilité de dégénération du disque.
→ Les polymorphismes dans le collagène IX (3x + de risque), l’aggrécan, le récepteur de vitamine D (+ risque déchirure anneau) et les gènes de la métalloprotéinase-3 de la matrice sont tous associés avec le développement de la dégénération du disque intervertébral chez les humains.
2. Voie indirecte: implique des polymorphismes qui affectent de façon négative la cascade inflammatoire en créant des quantités excessives de cytokines pro-inflammatoires (interleukines) et/ou la création de quantités limitées de cytokines qui amènent une réponse inflammatoire (antagonistes des récepteurs interleukines).
→ Les cytokines pro-inflammatoires sont produites lorsque les disques intervertébraux sont endommagés, et ces substances peuvent irriter les racines nerveuses sans compression mécanique concurrente.
→ L’inflammation résultante de cette inflammation peut d’ailleurs changer la composition du disque et favoriser sa dégénération et un remodelage imparfait du collagène.

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17
Q

Comment la charge physique contribue-t-elle au développement de lombalgie?

A

­- Des exemples communs de facteurs de chargement physique qui ont été étudiés incluent la manipulation de matériaux, le chargement postural, la vibration de véhicule et le type et/ou quantité d’exercice.
­- Mécanisme de lésion: charges excessives ou répétées causent un macro- ou un micro-trauma (respectivement) aux structures de la colonne.
→ Ce dommage aux tissus accélère les changements dégénératifs aux structures spinales, causant éventuellement une lombalgie.
­- Des études ont suggéré que la dégénération du disque intervertébral résulte d’une augmentation de la pression intra-discale et/ou d’un fluage ligamentaire suivant un chargement physique.

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18
Q

Comment le tabagisme contribue-t-il au développement de lombalgie?

A

­- Une théorie suggère que le tabagisme affecte négativement l’apport sanguin à la colonne lombaire (l’aorte abdominale, l’artère lombaire et l’artère sacrée moyenne) par une vasoconstriction fonctionnelle (effet immédiat) et une maladie cardiovasculaire (effet à long terme).
­- Ces 2 mécanismes pourraient causer la lombalgie. La vasoconstriction fonctionnelle pourrait causer une lombalgie par de l’ischémie, et la maladie cardiovasculaire pourrait causer une lombalgie en limitant l’apport sanguin aux structures de la colonne lombaire, accélérant la dégénération des disques intervertébraux lombaires et/ou aux structures spinales.
­- Fumer affecterait négativement la diffusion de nutriments au niveau du disque.
­- L’exposition directe des disques intervertébraux à la nicotine cause des changements morphologiques qui indiquent des changements dégénératifs précoces.
­- Il n’y a aucune évidence substantielle pour supporter que le tabagisme soit une cause définitive de lombalgie.

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19
Q

Comment l’obésité contribue-t-il au développement de lombalgie?

A

­- Aucun lien direct entre l’obésité et la lombalgie.
­- Semble agir comme cause de lombalgie par l’augmentation de la demande mécanique (via des forces compressives et des forces de cisaillement) sur l’anatomie lombaire.
­- La « vraie » cause de l’incidence augmentée de la lombalgie pour les personnes souffrant d’obésité serait plus en lien avec leur style de vie plutôt que directement l’obésité même.
­- L’obésité ne semble pas être un agent causal de la lombalgie, mais certaines évidences suggèrent que l’obésité est associée avec une plus longue durée des symptômes de lombalgie.

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20
Q

Comment l’alcool contribue-t-il au développement de lombalgie?

A

­- L’alcool ne semble pas être un facteur de risque de la lombalgie. Par contre elle semble présenter des effets qui pourraient mener à la lombalgie.
→ Effet direct: implique des mouvements non-coordonnés qui endommagent structures spinales.
→ Effet indirect: implique le développement de comorbidités qui causent lombalgie.

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21
Q

Comment les facteurs psychologiques et sociaux contribue-t-ils au développement de lombalgie?

A
  • ­La détresse psychologique et/ou psychosociale semble être causative de lombalgie par 2 moyens:
    1. La détresse psychologique peut mener à une situation dans laquelle le système nerveux peut être sensibilisé, le rendant ainsi plus probable à percevoir un stimulus périphérique non-nocif comme douloureux.
    2. Les patients avec une détresse psychologique ont aussi une tendance à somatiser leurs symptômes. Certains patients qui sont en détresse peuvent exprimer leurs symptômes psychologiques comme une lombalgie.
    ­
  • Les facteurs psychologiques et psychosociaux ne cause pas la lombalgie mais, comme l’obésité, ils semblent avoir un effet significatif sur la durée de la lombalgie.
    ­- Une détresse psychosociale ou psychologique durant un épisode aigu de lombalgie augmente significativement la probabilité de souffrir d’une lombalgie chronique
    ­- L’identification des facteurs de détresse psychologique et/ou psychosociale (drapeaux jaunes) est une part importante du diagnostic différentiel de lombalgie à cause de leur fort lien avec le développement de lombalgie chronique.
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22
Q

Quelle est l’épidémiologie des lombalgies?

A

­- Touche plus les femmes que les hommes.
­- Lower back pain (LBP) est la douleur la plus fréquente rapportée mondialement par les 25 ans et plus au niveau musculosquelettique. (26.9% vs la douleur au cou en 2e position à 20.0%)
­- Âge: la prévalence croit durant les 6 premières décennies et diminue ensuite (+ de gens après 46 ans qu’avant)
­- Touche davantage les travailleurs manuels en comparaison aux travailleurs sédentaires.
­- Les facteurs socioéconomiques spécifiques semblent être associés avec la prévalence de lombalgie (mariage, niveau d’éducation)
o De plus bas niveaux d’éducation ont aussi été en lien avec une plus grande prévalence de lombalgie, et les classes sociales impliquant des occupations sans habiletés ont un faible lien avec une plus grande prévalence de lombalgie.

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23
Q

Quelle est l’histoire naturelle des lombalgies?

A

L’évolution de la lombalgie est souvent associée avec des phases aigu, subaigu et chronique, avec des définitions temporelles typiquement associées avec chaque phase:
→ Phase aiguë: de 0 à 1 mois depuis le début de la lombalgie.
→ Phase subaiguë: de 2 à 3 mois depuis le début de la lombalgie.
→ Phase chronique: dure pluslongtemps que 3 mois depuis le début de la lombalgie.

  • Le pronostic pour la lombalgie semble être favorable, prédictible et statique lorsque ces définitions temporelles sont utilisées.
    Plus de 90% des patients avec une lombalgie sont soulagés de leur douleur (complète ou amélioration marquée) durant la phase aiguë et seulement 10% des patients devraient passer à la phase chronique.
  • 65% des patients qui ont eu un épisode aiguë de lombalgie ont rapporté en avoir eu au moins un autre dans l’année qui a suivi.
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24
Q

Quelles sont les différentes définition opérationnelle d’épisode de lombalgie des descripteurs suivants?

Douleur lombaire transitoire
Douleur lombaire récurrente
Douleur lombaire chronique
Douleur lombaire aiguë
Première apparition
Exacerbation
A

Douleur lombaire transitoire
Présente pour pas plus que 90 jours consécutifs et ne revient pas pour une période de 12 mois.

Douleur lombaire récurrente
Présente pour moins de la moitié des jours d’une période de 12 mois et revient en épisodes multiples dans les années.

Douleur lombaire chronique
Présente pour + de la moitié des jours d’une période de 12 mois dans un épisode simple ou multiple.

Douleur lombaire aiguë
Le début est récent et soudain et ne rencontre pas le critère défini précédemment pour la douleur récurrente ou chronique.

Première apparition
Première survenue dans la vie du patient.

Exacerbation
Phase distincte (avec un début et une fin définis) de la douleur superposée de l’évolution chronique ou récurrente, se réfère à la période lorsque la douleur est plus sévère et marquée qu’habituellement pour le patient.
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25
Q

Quelles sont les sources/origine de la lombalgie?

A

Avec les tests en physio, on ne peut jamais vraiment savoir ce qui cause la lombalgie. On va être capable de cibler un peu plus des syndromes, mais pas dire exactement quelle structure fait mal

Ça peut être:

  • -> Les muscles,
  • -> Les ligaments,
  • -> Les vertèbres
  • -> Les facettes
  • -> Les disques intervertébraux
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26
Q

Comment les tissus contractiles peuvent être responsables des lombalgies?

A
  • ­Principalement les para-spinaux qui sont défectueux chez les patients avec lombalgie
    ­Les muscles auront :
    ¬ Atrophie musculaire : spécifique des muscles multifides (donc l’atrophie serait probablement causée par un réflexe d’inhibition).
    ¬ Diminution de l’activité pendant les mouvements du tronc.
    ¬ Diminution de force.
    ¬ Augmentation de la fatigabilité musculaire
    ­
  • Proportion plus élevée de fibres de type IIB (fibre rapide) que de fibre de type I (fibre lente) dans les muscles du tronc postérieurs.
    ¬ Entraîne plus grande fatigabilité des muscles.
    ¬ Durée de la lombalgie serait fortement associée avec grande proportion de fibres II (+ grande proportion de fibres de type II = + longue durée de la douleur)
    ¬ Ces changements de performance musculaire peuvent contribuer au LBP en diminuant le soutien de la colonne lombaire, créant plus de stress sur les structures non contractiles.
    ­
  • Entrainent de la douleur au dos et aux fesses dans les expériences utilisant la stimulation mécanique.
    ­
  • Désordres les plus communs affectant la musculature de la colonne lombaire:
    ¬ Étirement/blessure musculaire
    ¬ Spasmes ou protection (guarding)
    ¬ Tensions myofasciales (trigger points).
    ­
  • L’ampleur des dommages n’est pas corrélée avec l’intensité de la douleur
27
Q

Comment les ligaments peuvent être responsables des lombalgies?

A

­- Ligaments supra-épineux et inter-épineuxpeuvent être une source de douleur centrale (ou de douleur au dos et dans les membres inférieurs).
­- Le tendon commun du longissimus du thorax et le tendon du long ligament sacro-iliaque dorsal sont des sources de douleur, particulièrement pendant la palpation autour de l’ÉIPS.
­- Le fascia thoraco-lombairepeut être une source de douleur.
­- Il y a possibilité d’entorse au niveau des ligaments/fascias du tronc (mécanisme de lésion similaire à celui des extrémités).
­- La douleur pourrait se produire après un stress prolongé sur les tissus ligamentaires reliés aux changements de posture ou des troubles de mouvements.
­- Les gens qui travaille assis en flexion bas du dos.

28
Q

Comment les vertèbres peuvent être responsables des lombalgies?

A

­- Les corps vertébraux peuvent être endommagés par:
¬ Maladie de Paget.
¬ Tumeurs (primaire ou secondaire).
¬ Fractures.
­
- La partie postérieure de la vertèbre peut être affectée similairement au corps vertébral
­
- Une augmentation de la lordose lombaire ou un trauma en hyperextension peut causer un impact entre les processus épineux ou les lames des vertèbres résulte possiblement en périostite des processus épineux ou des lames ou inflammation du ligament inter-épineux.
­
- Spondylolyse :
o Défaut de la pars articularis (en position hyperlordose) (est une partie localisée entre les processus articulaires supérieurs et inférieurs de la facette articulaire) souvent relié à une fracture de fatigue au niveau des corps vertébraux.
o Les atteintes bilatérales sont plus susceptibles de causer des symptômes.
o Par contre, la douleur est plus souvent secondaire, donc plus causée par le changement de l’arthrocinématique augmentant le stress sur d’autres structures de l’arche postérieure de la vertèbre (ex: ligaments, muscles paraspinaux)
o Peut comprimer canal
o Peut-être causé par un trauma, fracture de stress, activité contraingnante, peut être une malformation de la vertèbre (cela pourrait être asymptomatique)
­
- Spondylolisthésis :
o Résulte souvent d’une spondylolyse
o Déplacement antérieur d’une vertèbre sur la vertèbre inférieure.
o Il peut y avoir une réduction du canal rachidien si les éléments postérieurs glissent en avant.
­
- Les anomalies vertébrales sont associées à une sévérité plus élevée de la lombalgie.

29
Q

Comment les facettes peuvent être responsables des lombalgies? (inclure les caractéristiques cliniques d’un origine facettaire)

A

­- L’implication des facettes dans l’origine de la lombalgie = 25%
­- Source de douleur lombaire et au niveau des membres inférieurs.
­- Entorses capsulaires, fractures, étirements capsulaires, dommages aux cartilages articulaires.
o Aussi piégeage du ménisque, conflit synovial et blessure mécanique à la capsule articulaire
­- L’arthrite amène des changements dégénératifs au niveau des facettes articulaires et peut être une source de douleur, mais n’est pas systématiquement douloureuse.
­
- Caractéristiques cliniques d’un syndrome facettaire (origine facettaire des lombalgies):
1. 50 ans et plus.
2. Douleur augmentée à la marche.
3. Douleur diminuée en position assise.
4. Le début de la douleur est para-spinal (au niveau des facettes).
5. Absence de centralisation durant les mouvements répétés (à force de faire des mouvements).
6. Test ER: extension et rotation.
7. Score MPQ de plus de 13.
8. Douleur pas augmentée par la toux, l’hyperextension, la flexion antérieure; la douleur est diminuée en position couchée.

30
Q

Comment les DIV peuvent être responsables des lombalgies?

A

­- Entraine de la douleur centrale au dos (pas de douleur référée aux jambes) lorsque stimulation mécanique de l’anneau fibreux externe
­- Les changements dans le disque intervertébral contribuent à d’autres conditions qui résultent en douleur radiculaire ou somatique.
­- Seulement le 1/3 externe de l’anneau fibreux du disque est innervé et peut causer de la douleur.
­- La réponse douloureuse est entrainée par une fissure, puis un prolapsus et une herniation du matériel discal (contact entre les terminaisons nerveuses et le matériel).
­- Un prolapsus discal peut se produire quand les disques sont sujets à des compressions répétitives et des chargements en flexion.
o Une fissure de l’anneau doit précéder un prolapsus du disque

31
Q

Quels sont les questions à poser pour détecter une pathologie sévère dans un contexte de lombalgie?

A

­- Histoire de cancer.
­- Perte de poids inexpliquée.
­- Absence de soulagement de la douleur au repos.
­- Histoire de fièvre ou de frissons.
­- Utilisation de médication/drogues intraveineuses.
­- Infection des voies urinaires récente.
­- Rétention urinaire.
­- Anesthésie en selle.
­- Ostéoporose.
­- Histoire de fracture de compression.

32
Q

Quel est le but des drapeaux rouges?

A

Identifier les lombalgies aigue d’origine néoplasique, infectieuse, inflammatoire ou fracturaire.
→ Anévrisme abdominal: douleur abdominal et maux de dos.
¬ Facteurs de risque: âge, tabagisme, ATCD familiaux, femme.
¬ Diagnostic peut être fait par palpation profonde et prudente à gauche de la ligne centrale, jusqu’à ce que le pouls aortique soit ressenti évaluation de l’étendue en latéral du pouls

→ Cancer: historique de cancer, plus de 50 ans, échec du traitement conservateur, taux de sédimentation des érythrocytes > 20 mmHg, douleurs et sueurs nocturnes, perte de poids inexpliquée, fatigue, ATCD de cancer.

→ Syndrome de la queue de cheval: rétention ou perte urinaire, changements sensitifs au niveau des fesses, cuisses, péritoine. Perte de tonus du sphincter anal, dysfonction érectile.

→ Spondylarthropathie: douleur et raideur au cou (associées aux stades avancés), imagerie positive.

→ Fractures: douleur après des gestes simples, comme ouvrir une fenêtre, tousser, douleur à la palpation précise.
¬ Facteurs de risque: âge > 70 ans, femme, utilisation de corticostéroïdes, trauma.
o 2 red flags sur 4 = ++ suspicion de fracture
¬ Se produisent chez les gens souffrant d’ostéoporose, souvent à T8, T12, L1 et L5 (souvent pour les fractures de compression).

→ Infection spinale: fièvre d’origine inconnue, infection urinaire, sonde urinaire, infection de la peau, injections de médicaments et de drogue intraveineuses.

→ Maladie des reins, du foie, ulcères du duodénum, pancréatite, endométriose, infection

33
Q

Quels sont les généralités et la physiopathologie d’une sténose spinale?

A

Généralités:
­- Touche surtout les personnes de 60-70 ans.
­- Est surtout d’origine dégénérative.
­- Est insidieux avec évolution lente.

–> Manque de vascularisation: entraine des symptômes vagues, quand on reste plus longtemps debout: –> symptômes et ceux-ci disparaise en changeant la position. Mais si atteinte de la queue de cheval

Physiopathologie:
­- La sténose spinale centrale est une diminution du calibre du canal rachidien secondaire à une hypertrophie osseuse ou ligamentaire (ligament jaune) localisée, segmentaire ou généralisée.
o Hypertrophie des facettes articulaires, capsule, ligament jaune + la dégénération du disque (bombe en postérieur et perd de la hauteur) amplifie le rétrécissement central et foraminal
­- Cette réduction de la dimension du canal rachidien peut entraîner une compression des racines contenues à l’intérieur du canal (la structure qui cause des symptômes est la moelle et non le canal rachidien).
­- La compression des racines nerveuses déclenche une inflammation locale, ce qui affecte l’état d’excitation des racines nerveuses.
­- Les mécanismes vasculaires qui contribuent à la claudication neurogène sont une diminution du flux sanguin artériel (produit une ischémie) et une congestion veineuse avec compression du nerf et déficience secondaire de la perfusion.
- Plus souvent au niveau de L5.

34
Q

Quels sont les signes et symptômes d’un sténose spinale? (les symptômes initiales, qui progressent, interrogatoires et à l’examen physique)

A

Initialement :

  • Apparition des symptômes de façon insidieuse.
  • Ils peuvent inclure une douleur au bas du dos qui empire avec l’activité et qui est soulagée par le repos.

En progressant:
- Les symptômes de claudication neurogénique peuvent commencer à interférer avec les AVQ.
- Ces symptômes sont souvent décrits comme:
o Une crampe vague
o Un élancement
o Douleur brûlante dans le dos, au niveau des fesses et des jambes
♣ Exacerbés par la position debout ou la marche
♣ Soulagés par la position assise, la position accroupie ou une flexion de la colonne lombaire.
- Il peut y avoir des anomalies radiculaires ou poly-radiculaires aux membres inférieurs touchant la force musculaire, les réflexes ou la sensibilité (souvent absentes lors des premières manifestations).

Principaux critères cliniques:

  1. Douleur ou paresthésies aux membres inférieurs à la marche ou en station debout.
  2. Disparition ou soulagement important des symptômes en moins de 5 minutes en station assise.

Interrogatoire:

  • Premier symptôme: douleur, suivie d’une lourdeur ou d’une fatigue des membres inférieurs.
  • Peut s’accompagner de paresthésies.
  • Localisation aux fesses, cuisses jambes ou pieds. La région touchée varie d’un patient à l’autre.
  • Peut aussi rapporter une douleur lombaire qui présente des caractéristiques claudicatoires.
  • Douleur souvent bilatérale (parfois unilatérale).
  • Apparaît à la marche et en station debout fixe. Soulagée rapidement (~ 5min) par le repos et une flexion antérieure du tronc peut soulager les symptômes.

Examen physique:
→ Mouvement du rachis peut mettre en évidence une limitation de l’extension et si maintenue 30 sec peut reproduire les symptômes de consultation.
→ Les manœuvres de mise en tension radiculaire sont généralement négatives.
→ Les réflexes achilléens peuvent être diminués.
→ Sensations de vibration et de position sont affectées

35
Q

Quel est le traitement chirurgicale d’une sténose spinale?

A

Laminectomie de décompression est indiquée pour:
¬ Patients avec une douleur incurable récalcitrante aux traitements non-chirurgicaux (AINS, relaxants, injections, manipulations, exercices, attelles, tractions, physio, modalités).
¬ Patients dont les déficits neurologiques altèrent de façon significative leur style de vie et leur habilité à fonctionner.
­- Procédure sécuritaire et efficace: le taux de succès est de 85 à 90% pour l’élimination de la claudication neurogénique.

♣ Doit être effectuée avec le patient en DV.
♣ Une incision longitudinale est effectuée sur la colonne lombaire, et la dissection se procède vers le bas pour exposer les processus épineux et la lame bilatéralement.
o Le ou les niveaux appropriés sont identifiés avec une radiographie et les processus épineux sont enlevés.

La décompression est divisée en 3 stades:
1er stade:
- le canal central est décompressé en éliminant la lame et le ligament jaune.

2ème stade :

  • le tissu hypertrophié est enlevé des processus latéraux.
  • La technique de Kerrison est utilisée pour exciser l’aspect médial des facettes supérieure et inférieure, avec l’excès de ligament jaune, à la sortie du niveau du pédoncule.

3ème stade:

  • chaque neuro-foramen individuel est décompressé.
  • Les racines nerveuses sont identifiées et une sonde droite est utilisée pour palper le foramen.
  • Les éperons osseux et le tissu mou sont enlevés jusqu’à ce que la sonde puisse passer librement dans le foramen.
  • Une attention doit être prise pour préserver l’intégrité de la pars inter-articularis et l’intégrité des facettes.
  • La plaie est refermée en couches, et un drainage par succion est fréquemment utilisé.
36
Q

Distinguer la physiopathologie d’une sténose foraminale vs une sténose spinale?

A

Sténose foraminale

  • Est un rétrécissement du foramen intervertébral.
  • Peut se situer au niveau de la portion rétro-discale, récessus latéral ou au niveau du foramen intervertébral.
  • Peut être causé par le disque intervertébral, le ligament jaune et/ou l’articulation zygapophysaire.
  • Le niveau L5 est le plus touché car le nerf spinal est le plus gros et que le foramen est le plus petit.

Sténose spinale (canal rachidien)
- Diminution du calibre du canal rachidien secondaire à une hypertrophie osseuse ou ligamentaire localisée, segmentaire ou généralisée.
- Cette réduction du canal peut entrainer une compression des racines contenues à l’intérieur du canal.
Deux critères :
1) Évidence à l’imagerie de la colonne d’une compression de la queue de cheval ou des racines nerveuses.
2) 1 ou les 2 syndromes cliniques suivant:
→ Claudication neurogène: douleur et/ou paresthésies aux cuisses ou aux mollets augmentées par l’extension (lors marche et station debout) et soulagée par la flexion (position assis).
→ Compression radiculaire chronique: anomalies radiculaires ou poly-radiculaires aux membres inférieurs touchant la force musculaire, réflexes ou la sensibilité (piqure, toucher léger, vibration).

37
Q

Quels sont les signes et symptômes d’une sténose foraminale?

A

♣ Peut être asymptomatique (le nerf occupe 35 à 40 % du foramen).
♣ Douleur radiculaire au niveau du foramen touché.
♣ Peut s’ajouter une douleur somatique irradiée du disque intervertébral ou de l’articulation zygapophysaire.
♣ Radiculopathie motrice et/ou sensitive peut être présente.
♣ Douleur et paresthésies des membres inférieurs.
♣ Si sténose est d’origine discale, alors la lombalgie précédait.
♣ Unilatéral souvent.
♣ Flexion controlatéral, rotation ipsi, ouvre le foramen
♣ Position assise pas un bon repaire, car dépendamment de si sténose disquale ou sténose du à arthrose diffère

38
Q

Quels sont les signes et symptômes d’une sténose centrale?

A

♣ Douleur au bas du dos de type mécanique.
♣ La douleur est améliorée avec la flexion du tronc, s’asseoir, se pencher ou se coucher,
♣ DLR s’aggrave avec la position debout prolongée ou l’extension lombaire
♣ Douleur (symptômes principal), lourdeur/fatigue des membres inférieurs avec ou sans paresthésies localisé au niveau des jambes/fesses/pieds.
♣ Douleur est souvent bilatérale (2 fesses et 2 cuisses postérieurs dans une distribution ne suivant pas les dermatomes) (en sténose centrale)
♣ Élément essentiel: douleur apparaît à l’effort en extension du membre inférieur: à la marche et en position debout fixe. Elle disparaît rapidement (5 min) en position assise/repos (flexion antérieur du tronc/hanche diminue la douleur).
♣ On note une légère limitation d’extension du rachis lombaire (si maintenu pendant plus de 30 secs, il y a reproduction des symptômes du patient). (mouvement vers l’arrière limité)
♣ Les manœuvres de mise en tension radiculaire sont généralement négatives.
♣ Le réflexe achilléen peut être absent à un stade avancé.
♣ Polygone de marche augmenté, atteinte proprioceptive.
♣ Signe de hearon-Pheasant = couché en DV, genoux fléchis, on demande extension du rachis = reproduction des symptômes de la sténose spinale.
♣ Présence de claudication neurogénique (car atteinte de la queue de cheval)
♣ Dans des conditions sévères, douleur au repos ou vessie neurogène peut se développer

39
Q

Qu’est-ce qu’une claudication vasculaire?

A

­- La claudication vasculaire est provoquée par un artériopathie des membres inférieurs, c’est-à-dire un rétrécissement des artères, en général par athérosclérose.
­- Au début de la maladie, la douleur ne se manifeste pas au repos, car les muscles ont suffisamment d’oxygène. En revanche, après un certain temps d’effort, la demande en oxygène s’accroît et les artères ne peuvent plus la satisfaire, ce qui provoque des douleurs.
­- Celles-ci, qui siègent dans le mollet, plus rarement dans la cuisse ou dans la fesse, ressemblent à celles que provoque une crampe.
­- Elles se manifestent après un certain périmètre de marche, c’est-à-dire, pour un sujet donné, toujours après la même distance de marche (pire lorsque monte une pente ou vélo stationnaire)
­- Le sujet est obligé de s’arrêter, la douleur disparaissant alors en quelques minutes. La reprise de la marche entraîne la réapparition des douleurs dans les mêmes conditions
­- La claudication intermittente (ultrason pour vérifier) est soulagée lorsque la personne arrête de marcher et reste debout, mais dans la claudication neurogénique, elle reste aussi pire si reste debout et s’améliore lorsque se penche vers l’avant et ouvre le neuroforamen
­- Vasculaire à l’effort dans n’importe quelle position ça fait mal

40
Q

Quelle est la distinction entre la claudication vasculaire et neurogène?

A

­- Claudication vasculaire: symptômes diminue (cease) quand le mouvement est cessé, même si l’on se tient encore debout
­- Avec claudication neurogénique: symptômes reste si on reste debout et généralement s’améliore en se penchant vers l’avant (ouvrant les neuroforamen)

­- Les 2 conditions affecte la même population (Personne âgée).
­- Les patients avec claudication vasculaire ressente un soulagement de la douleur quand ils arrête de marché ou quand il sont debout plutôt qu’assis.
­- Patient avec claudication neurogénique ont plus de douleur quand il marche en descendant une pente (car extension colonne) et moins de douleur en marchant avec un «walker» ou un panier de magasinage (car flexion spinal). La douleur de la claudication neurogénique suit une distribution d’une racine nerveuse, alors que la douleur de la claudication vasculaire est présente globalement dans la région fournie par une artère spécifique.
- Les douleurs référées de l’articulation sacro-iliaque devrait être suspecté chez les patients qui décrivent une douleur dans le bas du dos, prédominante dans la surface du sulcus sacral, avec ou sans radiation aux extrémité inférieurs et la région de l’aine. La douleur se produit secondairement à une condition systémique et après les trauma ou peut se produire spontanément.

41
Q

Quelle est la différence entre la claudication neurogène et vasculaire sur:

  • Nature de la douleur
  • Localisation
  • Distance de marche
  • Station debout
  • Flexion antérieur
  • Descente d’escalier
  • Test du vélo
  • Douleur
  • Pouls
  • % protéines LCR
  • Changements sensoriels
  • Réflexes?

(questions d’examens)

A

Neurogène:

  • Nature de la douleur: Sourde, diffuse (peut être un engourdissement).
  • Localisation: Proximale à distale.
  • Distance de marche: Variable.
  • Station debout: Augmente.
  • Flexion antérieur: Soulage.
  • Descente d’escalier: Augmente.
  • Test du vélo: Pas de changement (à cause qu’en flexion)
  • Douleur: En lien avec l’exercice, la douleur s’étend de plus en plus. (proximal à distal)
  • Pouls: Présent suite à l’exercice.
  • % protéines LCR: Augmenté.
  • Changements sensoriels: Suivent les dermatomes atteints (distribution racines nerveuses)
  • Réflexes: Diminués.

Vasculaire:

  • Nature de la douleur: Crampiforme.
  • Localisation: Plus souvent distale.
  • Distance de marche: Fixe.
  • Station debout: Pas de changement.
  • Flexion antérieur: Pas de changement.
  • Descente d’escalier: Pas de changement.
  • Test du vélo: Augmente.
  • Douleur: En lien avec l’exercice, la douleur augmenteà plusieurs sites simultanément. (distal à proximal)
  • Pouls: Absent après l’exercice
  • % protéines LCR: Normal.
  • Changements sensoriels: Variable (dépend de l’artère touchée)
  • Réflexes: Normaux.
42
Q

Brièvement, quelle est la différence entre une hernie et une sténose spinale sur les symptômes?

A

Une hernie du disque centrale peut imiter la douleur classique d’une sténose spinale, mais le début est plus aigu, la douleur est augmentée lorsque le patient s’assoit et a des signes neurologiques et un test positif d’étirement du sciatique

43
Q

Quelles sont les particularités d’une douleur radiculaire (vs somatique)?

A

La douleur radiculaire est provoquée par la stimulation des racines nerveuses ou du ganglion du nerf spinal. Il faut une inflammation de la racineet ça suit le territoire d’un nerf!!!
­- La douleur irradie dans le territoire des racines des nerfs sciatique ou fémoral.
­- Contrairement à la douleur somatique, la douleur radiculaire est plus distale que proximale.
­- La douleur peut être ressentie dans la fesse, la cuisse, la jambe ou le pied, tout en épargnant l’une de ces régions partiellement ou complètement.
­- La manœuvre de Valsalva, tout comme dans la douleur somatique, peut être positive.
­- La douleur est lancinante et parfois associée à des chocs électriques; elle peut être perçue à la fois comme superficielle et profonde.
­- La douleur radiculaire ne correspond pas toujours au dermatome, et, contrairement à la douleur somatique, sa distribution est mieux définie, plus étroite, d’une largeur qui ne dépasse généralement pas 5 cm.

Pour l’examen physique, les signes sont identiques à la douleur somatique:
→ Signes de mise en tension radiculaire en relation avec une composante mécanique, inflammatoire ou ischémique.
→ Les tests de mises en tension radiculaire reproduisent la douleur habituelle qui est généralement plus distale que la douleur somatique, et qui est reproduiteà des mesures angulaires inférieures, témoignant ainsi d’une plus grande irritation radiculaire.

44
Q

Qu’est-ce que le test de flexion cervicale passive et comment devons nous interpréter ce test clinique?

A

­- Évalue la mobilité de la dure mère dans le canal spinal.
­- Patient est en décubitus dorsal.
­- Thérapeute exécute une flexion crânio-vertébrale passive pour aller solliciter les attaches duremériennes à C0-C1.
­- Puis le thérapeute induit une flexion cervicale moyenne passive.
- À ne pas confondre avec une douleur cervicale basse ou thoracique haute
­- Test positif si reproduction de la douleur de consultation.
­- Attention, test significatif en lx pour une hernie discale lx

45
Q

Qu’est-ce que le test du PKB et comment devons nous interpréter ce test clinique?

A

­- Test de traction sur le nerf fémoral.
­- Le patient se couche sur le côté avec la région lombaire en position neutre.
­- Le thérapeute effectue une extension passive de la hanche de 15o et une flexion maximale du genou.
­- Le test peut se faire en décubitus ventral… mais prévenir l’extension lombaire.
­- Le test est positif si une douleur est ressentie à la face antérieure de la cuisse (reproduction des symptômes).

46
Q

Qu’est-ce que le test du SLR et comment devons nous interpréter ce test clinique?

A

­Il s’agit d’un test passif où chaque jambe est testée individuellement.
­- Le patient est en décubitus dorsal avec la jambe en position neutre et le genou tendu.

­- Le thérapeute fléchit passivement la hanche jusqu’à ce que le patient se plaigne de douleur, d’étirement ou de rigidité dans le dos ou derrière la jambe.
→ Douleur davantage au dos: probabilité d’une hernie discale de pression sur la thèque antérieure de la moelle épinière, ou probabilité que la pathologie causant une pression sur les tissus neurologiques soit plus centrale.
→ Douleur davantage dans la jambe: probabilité que la pathologie causant une pression sur les tissus neurologiques soit plus latérale.

­- Le thérapeute descend alors lentement, et avec précaution, la jambe jusqu’à ce que le patient ne ressente plus de douleur ou de rigidité.
­
- Le thérapeute effectue une dorsiflexion au pied du patient et vérifie si les symptômes sont reproduits. Puis demander au patient de fléchir le cou pour amener son menton vers sa poitrine.
→ Si la douleur augmente avec la flexion du cou et la dorsiflexion de la cheville, alors un étirement de la dure-mère de la moelle épinière ou une lésion dans la moelle épinière en est la cause.
→ Si la douleur n’est pas augmentée avec la flexion du cou, cela indique une lésion au niveau des ischiojambiers, ou dans les articulations lombo-sacrale et sacro-iliaque.
­Ce test cause une traction sur le nerf sciatique, les racines nerveuses lombo-sacrées et la dure-mère.

­- Le test est positif si la douleur s’étend du dos à la jambe, dans la distribution du nerf sciatique.

47
Q

Qu’est-ce que les tests de provocation sacro-iliaque et comment devons nous interpréter ce test clinique?

A

A- Compression (Squish test)
­- Le patient est en décubitus dorsal.
­- Le thérapeute mets les deux mains sur les EIAS et la crête iliaque puis fait un mouvement de compression de l’articulation sacro-iliaque à 45 °.
­- Maintenir la position de stress durant 10-15 secondes pour permettre la déformation des tissus.
­- Test les ligaments sacro-iliaques postérieurs.
­- Test positif si reproduction douleur.

B- Distraction
­- Patient en décubitus dorsal.
­- Le thérapeute mets deux mains sur EIAS et crête iliaque (mains croisées).
­- Le thérapeute fait un mouvement de compression de l’articulation à 45° pour éloigner les crêtes vers l’extérieur.
­- Maintenir la position de stress durant 10-15 secondes.
­- Test les ligaments sacro-iliaques antérieurs.
­- Test positif si reproduction de la douleur.

C- Tight thrust ou P4 ou Stoddard
­- Patient en décubitus dorsal avec hanche fléchie et genoux fléchis (détendus).
­- Faire légère ADD de la hanche et appliquer pression postérieure.
­- Test positif si reproduction de la douleur.

D- PA sacrum
­- Patient en décubitus ventral.
­- Le thérapeute trouve la base du sacrum (entre les deux EIPS) puis applique une pression perpendiculaire (postéro-antérieure) à la surface.
­- La pression appliquée sur le sacrum crée le cisaillement du sacrum sur l’ilium.
­- Test positif si reproduction de la douleur → indique un problème à l’articulation sacro-iliaque.

48
Q

Qu’est-ce que les tests de provocation de compression et distraction lombaire et comment devons nous interpréter ce test clinique?

A

A- Test de compression
­- Le patient est couché sur le dos avec les hanches et les genoux fléchis à 90˚.
­- Le thérapeute supporte les jambes du patient dans la position avec sa main craniale sur les genoux du patient. Son avant-bras caudal vient s’appuyer sur les tubérosités ischiatiques du patient. Le thérapeute applique alors compression axiale crâniale.
­- Peut aussi être fait indirectement en mettant la pression en-dessous des pieds (genous restent à 90°)
­- Si une douleur radiculaire dans la jambe postérieure est reproduite, le test semble être positif. Suspicion d’une hernie discale possible.

B- Test de traction
­- Le patient est couché sur le dos avec les genoux fléchis à 90˚.
­- Le thérapeute se place au bout de la table, devant les pieds du patient afin d’empêcher ces derniers de bouger.
­- Le thérapeute place ses mains au niveau des creux poplité.
­- Le thérapeute fait alors un transfert de poids avant-arrière de sorte à tirer sur les jambes entraînant une traction lombaire.
­- Le patient devrait ressentir un soulagement de ses symptômes. Possibilité d’augmenter les symptômes.

49
Q

Quel est le rôle de l’imagerie pour les lombalgies?

A

Rôlede l’imagerie pour la lombalgie:
­- L’IRM et le CT-Scan se veulent être deux méthodes d’imagerie très précises et claires mais leur utilisation clinique devient de moindre valeur dans les cas de lombalgies.
­- Une pathologie non-discale est souvent identifiée chez les patients sans douleur au dos. Une spina bifida occulta et la formation d’ostéophytes peut être présente chez les individus sans symptômes de douleur lombaire, tout comme un changement sténosique.
­- Par contre, l’utilité de l’imagerie de la colonne lombaire augmente lorsque le clinicien est suspicieux d’une pathologie ou d’une compression d’une racine nerveuse.
­- Les études d’imagerie peuvent aussi être appropriées si le patient ne réussit pas à s’améliorer avec le traitement conservateur ou montre une progression d’implication neurologique.

50
Q

Quelles sont les limites de l’imagerie dans le diagnostic des lombalgies?

A

­- En fait, il est difficile d’attribuer une lombalgie à une évidence radiologique étant donné le haut niveau de faux positifs.
­- Très souvent, des patients asymptomatiques présentent des anomalies visibles à l’IRM alors que nombreux sont les patients avec des lombalgies pour lesquels l’IRM ne démontre aucun signe probant.
­- Ainsi, l’association entre les plaintes cliniques et les découvertes radiologiques pathologiques concurrentes doit être considérée avec prudence.
­- La réalité: l’habileté des clinicien d’identifier la structure anatomique lésée causant la douleur est limitée, même avec la meilleure imagerie disponible
­- La douleur se développe en l’absence de changement associé dans les radiographies de la colonne

51
Q

Qu’est-ce que la centralisation et la périphéralisation des symptômes?

A

Centralisation des symptômes:
Implique que la douleur se déplace vers la colonne lombaire ou qu’elle est centrée dans la colonne lombaire. C’est positif, mais parfois peut faire plus mal (centralise, mais fait plus mal) Bien expliquer au patient que ce sera + douloureux dans le dos, mais moins douloureux dans les jambes.

Périphéralisation des symptômes :
Implique que la douleur est référée ou qu’elle se déplace en direction des membres.

Exemple: Pour la sténose spinale, il y aura périphéralisation en extension et centralisation en flexion.
C’est l’inverse pour l’hernie discale.

52
Q

Quels sont les principes généraux dans le traitement de lombalgie aigue (plan de traitement)?

A

Mvt préférentielle en extensionou mvt préférentielle en flexion (dans le sens ou sa soulage)
Ne pas exacerber les symptômes
1. Éduquer le patient
2. Diminuer les symptômes aigus (soulagement)
3. Sensibiliser sur position et mouvement du cou et du bassin
4. Démonstration postures sécuritaires
5. Initier activation neuromusculaire et contrôle des muscles stabilisateurs
6. Enseigner performances sécuritaires d’AVQ de base ; progresser aux AVD

53
Q

Comment pouvons nous éduquer le patient lors de lombalgie aigue? (voir tableau dans les notes pour savoir l’important)

A
  • Impliquer patient dans tous les aspects de l’intervention pour lui apprendre l’autogestion.
    Informer sur: Progrès anticipés, durée des symptômes en aigu, précautions, contre-indications.
54
Q

Comment pouvons nous diminuer les symptômes aigus du patient lors de lombalgie aigue? (voir tableau dans les notes pour savoir l’important)

A

­- Modalités, massages, tractions ou manipulation/mobilisations selon les besoins.
­- Repos seulement dans les premiers jours au besoin.
­- Trouver une position de confort position fonctionnelle dans laquelle le stress à la partie inflammée, irritée, enflée est minimal.
­
Biais d’extension - syndrome d’extension :
¬ Symptômes du patient sont diminués dans des positions d’extension (lordose).
¬ Les positions fléchies soutenues ou les mouvements de flexion répétitifs chargent la région discale antérieure, causant une redistribution des liquides dans les aires compressées et un gonflement et un fluage dans les aires distendues.
¬ Mécanisme de production de symptômes pour des lésions disque IV post ou postérolat (les fibres nerveuses postérieures de l’anneau sont étirées)
­
Biais de flexion - syndrome de flexion :
¬ Les symptômes du patient sont diminués dans les positions de flexion spinale et sont provoqués en extension.
¬ C’est souvent le cas lorsqu’il y a atteinte des facettes, du foramen intervertébral ou du canal spinal, comme dans la sténose spinale osseuse, la spondylose et spondylolisthésis.
­
Biais de non mise en charge - syndrome de traction :
¬ Les symptômes du patient sont diminués dans des positions de non mise en charge (ex: couché sur le dos ou traction)
¬ Les symptômes sont aussi diminués lorsque la pression spinale est réduite en se penchant sur les membres supérieurs, en penchant le tronc contre un support ou lorsque le patient est dans une piscine.
¬ Les symptômes empirent avec la position debout, marche, course, toux ou activités similaires qui augmentent la pression spinale (condition sensible à la gravité)
¬ Souvent, une traction et une thérapie aquatique sont les seules interventions qui minimisent les symptômes durant la phase aiguë.

55
Q

Comment pouvons nous sensibiliser sur position et mouvement du cou et du bassin le patient lors de lombalgie aigue? (voir tableau dans les notes pour savoir l’important)

A
  • Entraînement kinesthésique: mouvements cervical et scapulaire, bascule du bassin, colonne vertébrale neutre.
  • Le patient est amené à identifier et à assumer la position spinale qui est la plus confortable et qui réduit les symptômes en utilisant les bascules pelviennes pour un positionnement lombaire et signes de tête et la position du menton pour le positionnement de la colonne cervicale.

Si nécessaire, des corsets ou des collets cervicaux sont utilisés pour fournir du support et le patient est amené à utiliser le positionnement passif pour aider à maintenir la position fonctionnelle durant le stade aigu.

56
Q

Comment pouvons nous faire la démonstration postures sécuritaires avec le patient lors de lombalgie aigue? (voir tableau dans les notes pour savoir l’important)

A
  • Pratiquer les positions et les mouvements et expérimenter les effets sur la colonne.
  • Procurer un support passif si besoin
57
Q

Comment pouvons nous initier activation neuromusculaire et contrôle des muscles stabilisateurs avec le patient lors de lombalgie aigue? (voir tableau dans les notes pour savoir l’important)

A

1) Techniques d’activation des muscles stabilisateurs (segmental profond)
→ Colonne lombaire: technique « drawing-in » pour activer le muscle transverse abdominale, contraction des multifides
→ Colonne cervicale: hochement de tête léger

2) Stabilisation de base: Mouvements simples des MI et MS avec la colonne stabilisée (support passif au besoin, progresser au contrôle actif)
→ On peut utiliser un pré-positionnement statique si incapacité de maintenir activement la position fonctionnelle.
→ Dans une amplitude qui n’exacerbe pas les symptômes
→ Mouvement des MI nécessite un meilleur contrôle lombo-pelvien (donc patient doit démontrer qu’il a ce contrôle)
→ Mouvement non-destructifs dans ROM sans douleur.

58
Q

Comment pouvons nous enseigner performances sécuritaires d’AVQ de base ; progresser aux AVD avec le patient lors de lombalgie aigue? (voir tableau dans les notes pour savoir l’important)

A
  • Rouler, s’asseoir, se lever et marcher avec une posture sécuritaire.
    ¬ En protégeant la colonne
  • Progresser la tolérance vers: s’asseoir > 30 minutes, être debout > 15 minutes., marcher > 1 miles (1.6 km).
59
Q

Quels sont les effets de la position, la traction, d’un trauma et du tissu méniscoïde dans les sténoses spinales?

A

Effet de la position:
­- Flexion: élargit le foramen intervertébral.
­- Extension: rétrécit le foramen intervertébral.
­- Tout ce qui compromet l’ouverture du foramen réduit l’espace (ex: excroissance osseuse, tissu inflammé)
­- Si symptômes de racine nerveuse (engourdissement, picotement) en extension, c’est une compression mécanique.
­- Si symptômes de racine nerveuse constants = peuvent être causés par l’inflammation ou le gonflement des tissus.

Effet de la traction:
­- Élargissement du foramen intervertébral (flexion + traction = meilleur élargissement).
­- Traction positionnelle: patient en flexion latérale controlatéral à la douleur + rotation en direction de la douleur = augmente le diamètre du foramen latéral

Effet d’un trauma ou d’une irritation répétitive:
­- Inflammation des facettes provenant d’un macro ou micro trauma mène à un espace foraminal compromis
o Avec la dégénération et l’augmentation de mobilité d’un segment, l’instabilité peut être la cause d’un micro trauma répétitif = inflammation et douleur

Effet du tissu méniscoïde:

  • Atteinte au tissu méniscoïde de capsule articulaire peut bloquer mouvements spécifiques, tels que l’extension et la flexion latérale du côté impliqué.
  • Les manipulations et les tractions soulagent habituellement les symptômes.
60
Q

Quels sont les principes généraux de la sténose spinale?

A

Les interventions de physiothérapie doivent mettre l’emphase sur le diamètre du foramen et minimiser l’irritation de la racine nerveuse.

61
Q

Quel est le traitement d’une sténose spinale lors de symptômes aigues?

A

Repos et support:
- Collier cervical ou corset lombaire peut aider à procurer du repos si inflammation ou œdème aux facettes articulaires ou par précaution (seulement si nécessaire).
o Peut aussi être utile pour les personnes avec arthrite rhumatoïde ou autres désordres associés à une hypermobilité ou une instabilité
- Il est important de ne plus utiliser le support lorsque les symptômes aigus diminuent pour que les muscles apprennent le contrôle dynamique et pour éviter la dépendance

Position fonctionnelle pour le confort:
­- Souvent flexion de la hanche et du genou (pour que la colonne lombaire fléchisse)
­- S’il y a des signes neuro, la position permet la plus grande ouverture du foramen intervertébrale pour minimiser l’atteinte de la racine nerveuse
­- Dans la colonne cervicale: position d’extension axiale (flexion cervicale supérieure) avec un peu de flexion dans la région cervicale basse

Tractions cervicales:

  • Diminuent la douleur et permettent un mouvement des fluides.
  • Peut inhiber la réponse des muscles douloureux et procurer un mouvement du liquide synovial dans l’articulation pour la guérison.
  • Dosage doit être très léger (grade I ou II) pour éviter d’étirer les capsules
  • Si sténose ou spondylose sans signes d’inflammation articulaire aiguë mais avec signes d’irritation d’une racine nerveuse, on peut utiliser des forces de traction + grandes = meilleure ouverture du foramen = aide à diminuer la pression
  • *Contre-indication traction et mobilisations/manipulations: patients avec arthrite rhumatoïde

Correction de la bascule latérale:

Correction de l’accrochage méniscale:
­- Traction et manipulation.
­- Contrôle après stabilisation des symptômes aigus.

62
Q

Quel est le traitement d’une sténose spinale lorsqu’il y a stabilisation des symptômes?

A

Étirements:
­- Segment hypomobile: étirement.
­- Hypermobile: traction, seulement si région hypermobile est stabilisée (si possible, apprendre au patient une stabilisation dynamique).
­- Emphase est sur le développement dynamique de la stabilité par le contrôle des muscles de la région hypermobile en gagnant de la mobilité dans les régions restreintes

Flexibilité et renforcement de la musculature du tronc, de la hanche et de l’épaule

Adaptations lors de la présence d’ostéophyte
- Favoriser la flexion, éviter posture prolongée en extension)

Stabilisation et contrôle pour les patients avec arthrite rhumatoïde
- À cause de l’instabilité potentielle des tissus nécrotiques et de l’érosion osseuse, subluxation ou luxation peut causer des dommages à la moelle épinière ou à l’apport vasculaire (vie en danger)

63
Q

Quels sont les principes de traction lombaire? (les effets des tractions en fait)

A
  • La traction a pour bénéfice mécanique de temporairement séparer les vertèbres, causant un glissement mécanique des facettes articulaires de la colonne, augmentant la grosseur du foramen intervertébral.
  • Peut soulager les symptômes d’une protrusion discale
    o Séparer les corps vertébraux peut avoir comme effet de placer de la tension sur l’anneau fibreux et la ligament longitudinal postérieur = effet aplatissant sur le renflement OU diminuer la pression intradiscale
    ­
  • Si la traction est faite de manière intermittente, ça aide à diminuer la congestion circulatoire et à soulager la pression sur la dure-mère, les vaisseaux sanguins et les racines nerveuses dans le foramen intervertébral
    o Améliorer la circulation peut aider à diminuer la concentration d’irritant chimiques dus à l’inflammation
    ­
  • Si la traction soulage les symptômes, le temps de traction devrait être court, car les forces osmotiques s’égalisent rapidement lorsque la traction cesse, la pression augmente entrainant une exacerbation des symptômes.
    ­
    * Il faut utiliser des tractions intermittentes de moins de 15 min et des tractions continues de moins de 10 min.*
64
Q

Quelle est la procédure d’une traction positionnelle de la colonne lombaire?

A
  • Position du patient:
    o D.L avec le côté à étirer le plus vers le haut
    o Placer une serviette roulée sous la colonne a niveau que l’on désirer faire la traction
  • Position du thérapeute:
    o Debout, côté de la table faisant face au patient
    o Palper le processus épineux du segment que l’on veut faire la traction et le niveau au-dessus
  • Procédure:
    o Le patient relaxe
    o Rotation est ajoutée pour isoler une force de distraction au niveau que l’on veut
    o Faire une rotation du tronc supérieur en tirant lentement sur le bras sur lequel le patient est couché en palpant simultanément les processus épineux avec l’autre main pour déterminer quand la rotation est arrivée au niveau juste au-dessus l’articulation à être distractée.
    o Fléchir la cuisse plus vers le haut du patient jusqu’à ce que la flexion soit rendue au processus épieux du niveau désiré