Le cervical Flashcards

1
Q

Quels sont les principaux ligaments de la région crânio-vertébrale? (seulement nommer)

A
  • Ligament transverse
  • Ligament alaire
  • Membrane tectoriale
  • Membrane atlanto-occipitale et atlanto-axiale
  • Ligament apical
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Q

Qu’est-ce que le ligament transverse de la région cranio-vertébrale? (description, rôle)

A

Bien défini, fort et constitué presque exclusivement de fibres de collagène. S’étend sur la portion antérieure du foramen central et s’attache sur la surface interne de chaque masse latérale de l’atlas, complétant ainsi l’anneau ostéoligamentaire de l’articulation médiane atlanto-axiale.

Rôle :
­- Résiste à la translation antérieure de l’atlas sur l’axis.
­- Essentiel à la stabilisation du plan horizontal de l’articulation atlanto-axiale.
­- Forme aussi le ligament cruciforme avec des bandes associées en supérieur et en inférieur en forme de croix dont le rôle reste à définir.

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3
Q

Qu’est-ce que le ligament alaire de la région cranio-vertébrale? (description, rôle)

A

Orientation presque horizontale, allant de la base de l’odontoïde aux marges du foramen magnum. L’élongation de ce ligament est quasi impossible dû à l’absence de fibres élastiques et à l’orientation strictement parallèle des fibres de collagènes.

Rôle :
­- Stabilisateur de l’articulation atlanto-axiale en translation antérieure, en flexion et en flexion latérale qui limite les mouvements extrêmes de tous les autres mouvements possibles de l’articulation atlanto-occipital.
­- Limite la rotation de la tête et l’atlas sur l’axis (le ligament localisé en controlatéral du côté de la rotation démontre une plus grande résistance au mouvement de rotation axiale).

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4
Q

Qu’est-ce que la membrane tectoriale de la région cranio-vertébrale? (description, rôle)

A

Large et épaisse bande de fibres de collagène qui couvre le complexe de ligaments atlanto-axial. S’attache sur la partie basilaire de l’os occipital en antérieure du bord du foramen magnum. S’étend de la surface postérieure du corps vertébral jusqu’aux marges du foramen magnum et est la continuité directe du ligament longitudinal postérieur.

Rôle :
­- Stabilité multidirectionnelle de la colonne supérieure, surtout en flexion et rotation cervicale haute.

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5
Q

Qu’est-ce que le ligament apical, la membrane atlanto-occipitale et atlanto-axiale de la région cranio-vertébrale? (description, rôle)

A

ϖ Membranes atlanto-occipitale et atlanto-axiale :
- Leur signification structurelle et fonctionnelle est questionnée.
Comprend une partie antérieure et une partie postérieur:
♣ Antérieur = La partie antérieur de la capsule se mélange avec la membrane atlanto-occipital antérieur.
♣ Postérieur = La partie postérieur de la capsule est recouverte postérieurement par une mince, large membrane.
→ Considéré comme un faux ligament.

ϖ Ligament apical :
Très petit et mince. Pas de rôle biomécanique reconnu.

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6
Q

Quels sont les principaux ligaments de la région cervicale inférieure? (seulement nommer)

A
  • Capsule articulaire
  • Ligaments longitudinaux (Antérieur et postérieur)
  • Ligament flavum
  • Ligament nucale
  • Ligament sus-épineux
  • Ligaments inter-épineux
  • Ligaments inter-tranversaires
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7
Q

Qu’est-ce que la capsule articulaire de la région cervicale inférieure? (description, rôle)

A

Fibres de collagène et d’élastine bien orientées. Partie médiale, latérale et antérieure plus épaisse qu’en postérieur. Les fibres élastiques de la partie médiane sont orientées comme le ligament flavum et projettent verticalement d’un processus articulaire à l’autre et peut joindre le ligament flavum.

Rôle:
­- Interconnecte et stabilise les jonctions intervertébrales.
­- Guide la direction spécifique des mouvements intervertébraux.
­- Les fibres élastiques antérolatérales jouent un rôle important pour résister les forces de cisaillement antéro-postérieur.

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8
Q

Qu’est-ce que les ligaments longitudinaux de la région cervicale inférieure? (description, rôle)

A

LIGAMENT LONGITUDINAL ANTÉRIEUR(LLA) : structure mince, centrale faite de 4 couches distinctes. S’attache à la partie basilaire de l’os occipital et sur les faces antérieures des corps vertébraux (sur toute la longueur des corps vertébraux, incluant le sacrum).

Rôle:
­- Constitue un mince recouvrement sur le devant des disques, se tend en extension de la colonne et se relâche en flexion.
­- Les fibres profondes se mêlent aux disques intervertébraux et les renforcent.
­- Aide à limiter la lordose cervicale naturelle.

LIGAMENT LONGITUDINAL POSTÉRIEUR (LLP) : plus épais. S’attache à la face postérieure du corps vertébral des vertèbres dans le canal vertébral (de C2 au sacrum) et est aussi constitué deplusieurs couches.

Rôle:
­- Renforce les disques intervertébraux en postérieur avec des fibres longitudinales et alaires.
­- Résiste des forces de tension dans plusieurs directions.
­- Résiste la flexion du cou.

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9
Q

Qu’est-ce que le ligament flavum de la région cervicale inférieure? (description, rôle)

A

Ligament très élastique, qui histologiquement consiste en 80% d’élastine et 20% de collagène. Le ligament peut s’étirer d’environ 35 % (entre la position neutre à la position d’étirement). Prend origine sur la surface antérieure de la lame d’une vertèbre et s’insère sur la surface postérieure de la lame vertébrale en-dessous.

Rôle :
­- Constitue un recouvrement élastique pour la surface postérieure du canal vertébral, protégeant ainsi la colonne vertébrale contre des déformations (buckling) du ligament (si celui-ci était fibreux).
­- Exerce une résistance constante dans toute l’AA en flexion.

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10
Q

Qu’est-ce que le ligament nucale de la région cervicale inférieure? (description, rôle)

A

Bande bi-laminaire de tissu fibro-élastique. S’attache entre les processus épineux des vertèbres cervicales et la protubérance occipitale externe.

Rôle:
­- Joue un rôle important dans le support et le contrôle de la posture de la tête.
­- Constitue un site d’attache pour les fibres supérieures du trapèze, le petit rhomboïde, le splénius de la tête et le dentelé postéro-supérieur.

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11
Q

Qu’est-ce que le ligament sus-épineux, ligament interépineux et le ligament intertransversaire de la région cervicale inférieure? (description, rôle)

A

ϖ Ligament sus-épineux:
S’attache sur deux processus épineux adjacents. Très développé en cervical et rejoint le ligament nucale.
Rôle :
­- Résiste la séparation des processus épineux: résiste la flexion.

ϖ Ligaments inter-épineux:
S’attache entre deux processus épineux adjacents.
Les fibres superficielles se mêlent au ligament supra-épineux et contiennent plus de collagène.
Les fibres profondes se mêlent au ligament flavum et contiennent plus de fibres riches en élastine.
Rôle :
­- Limite les mouvements extrêmes de flexion en résistant la séparation des processus épineux adjacents

ϖ Ligaments inter-transversaires:
Ligaments peu définis, minces. S’étendent entre les processus transverse de vertèbres adjacentes.
Rôle:
­- Limite la flexion latérale en controlatéral et dans une moindre mesure la flexion avant.

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12
Q

Quel est l’ostéocinématique général des articulations zygapophysaires?

A

Ostéocinématique: 3 degrés de liberté
→ Flexion/extension (dans le plan sagittal)
→ Flexion latérale (dans la plan frontal, avec une rotation conjointe)
→ Rotation (dans le plan transverse ou horizontale)

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13
Q

Quels sont les mouvements physiologiques multi-segmentaires, les structures qui limitent le mouvement physiologique, la SFM normale et le mouvement accessoire qui accompagne le mouvement physiologique?

A

1-Mouvements physiologiques multi-segmentaires:

  • Flexion globale: 45-50°
  • Flexion C1/C2: 11.5
  • Flexion cervicale inférieur: beaucoup de variation mais progressivement plus d’AA de C2/C3 à C5/C6 et moins d’AA à C6/C7.
  • Structures qui limitent le mouvement physiologique: Géométrie osseuse (processus articulaires), capsule et ligament (ligament long postérieur, ligament supraépineux, interépineux, ligament jaune, ligament nuchale)
  • SFM normale: Étirement des tissus mous.
  • Mouvement accessoire qui accompagne le mouvement physiologique: Glissement supérieur et antérieur de la facette inférieure du segment supérieur.

2-Mouvements physiologiques multi-segmentaires:

  • Extension globale: 75-80°
  • Extension C1/C2: 10.9
  • Extension cervicale inférieure: beaucoup de variation mais progressivement plus d’AA de C2/C3 à C5/C6 et moins d’AA à C6/C7.
  • Structures qui limitent le mouvement physiologique: Géométrie osseuse (processus articulaires), capsule et ligament.
  • SFM normale: Étirement des tissus mous.
  • Mouvement accessoire qui accompagne le mouvement physiologique: Glissement inférieur et postérieur de la facette inférieure du segment supérieur.

3-Mouvements physiologiques multi-segmentaires:

  • Rotation globale: 65-80
  • Les premiers 45 degrés de rotation sont à C1/C2 (le reste de la rotation se produit de c2 à C7).
  • Structures qui limitent le mouvement physiologique:
  • Région cranio-vertébrale: ligament alaire et capsule atlanto-axiale.
  • Cervical inférieur: Géométrie osseuse (processus articulaires), capsule et ligament.
  • SFM normale: Étirement des tissus mous.
  • Mouvement accessoire qui accompagne le mouvement physiologique:
  • Coté ipsilatéral de la rotation: glissement postéro-inférieur de la facette inférieure de la vertèbre supérieur.
  • Coté controlatérale de la rotation: glissement antéro-supérieur de la facette inférieure de la vertèbre supérieur.

4-Mouvements physiologiques multi-segmentaires:

  • Flexion latérale globale: 35-40
  • Flexion latérale C1/C2: 5-10
  • Structures qui limitent le mouvement physiologique:
  • Région cranio-vertébrale: Ligament alaire controlatérale et géométrie osseuse (impaction de la masse latérale controlatéral sur le processus odontoïde).
  • Cervical inférieur: Géométrie osseuse (processus articulaires), capsule et ligament.
  • SFM normale: Étirement des tissus mous.
  • Mouvement accessoire qui accompagne le mouvement physiologique:
  • Coté ipsilatéral de la flexion latérale: glissement postéro-inférieur de la facette inférieure de la vertèbre supérieur.
  • Coté controlatérale de la flexion latérale: glissement antéro-supérieur de la facette inférieure de la vertèbre supérieur.
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14
Q

Fiche gratuite :)

A
  • Les facettes articulaires dans les articulations apophysaires sont orientées à 45 degrés, à mi-chemin entre le plan frontal et le plan sagittal. Cette orientation augmente le degré de mouvement dans les 3 plans.

En cervical inférieur: la rotation axiale est toujours accompagnée de flexion latérale ipsilatérale et la flexion latérale est toujours accompagnée de rotation ipsilatérale

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15
Q

Quelle est la SFM, position de repos articulaire, de congruence maximale et de patron capsulaire des articulations cervicales?

A
  • Type: Bicondylienne.
  • C1-C2 portion médiane (processus odontoïde de C2) considéré de type pivot (trochoïdal), articulation facettaire C1/C2 considéré de type plane.
    Cervicale inférieure (C3-C7) est en selle modifiée.
  • Classe : Synoviale simple.
  • Position de congruence maximale : Position neutre ou légère extension.
  • Position de repos : Flexion modérée
  • Patron capsulaire : Flexion latérale = rotation > extension.
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16
Q

Quel est l’origine, l’insertion, la fonction et l’innervation du SCM?

A
  • Origine:
  • Chef sternal : partie supérieur de la face antérieur du manubrium sternal.
  • Chef claviculaire : face supérieure du 1/3 médial de la clavicule.
  • Insertion:
  • Chef sternal : moitié latérale de la ligne nucale supérieure.
  • Chef claviculaire : face latérale du processus mastoïde.
  • Fonction:
  • Unilatérale : inclinaison de la tête vers l’épaule homolatérale et rotation controlatérale de la tête.
  • Bilatérale : extension de la tête, flexion de la colonne cervicale.
  • Innervation: Racine spinale du nerf accessoire (CN XI).
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17
Q

Quel est l’origine, l’insertion, la fonction et l’innervation du scalène antérieur?

A
  • Origine: Processus transverses des vertèbres C3-C6.
  • Insertion: Tubercule du muscle scalène antérieur de la 1ere côte.
  • Fonction: Élévation de la 1ere côte.
  • Innervation: Rameaux ventraux des racines nerveuses adjacentes (C5-C8).
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18
Q

Quel est l’origine, l’insertion, la fonction et l’innervation du scalène moyen?

A
  • Origine: Processus transverses des vertèbres C2 à C7.
  • Insertion: Face supérieure de la 1ere côte.
  • Fonction: Élévation de la 1ere côte.
  • Innervation: Rameaux ventraux des racines nerveuses adjacentes (C3-C7).
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19
Q

Quel est l’origine, l’insertion, la fonction et l’innervation du scalène postérieur?

A
  • Origine: Processus transverses des vertèbres C4 à C6.
  • Insertion: Face externe de la 2e côte.
  • Fonction: Élévation de la 2e côte.
  • Innervation: Rameaux ventraux des racines nerveuses adjacentes (C5-C8).
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20
Q

Quel est l’origine, l’insertion, la fonction et l’innervation du long du cou?

A
  • Origine:
  • Partie verticale: corps vertébraux des vertèbres C5-T3.
  • Partie oblique inférieure : corps des vertèbres T1-T3.
  • Partie oblique supérieure: tubercules antérieurs des processus transverses des vertèbres C3-C5.
  • Insertion:
  • Partie verticale: face antérieur des corps des vertèbres C2-C4.
  • Partie oblique inférieure: tubercules antérieurs des processus transverses des vertèbres C5-C6.
  • Partie oblique supérieure: tubercule de l’arc de l’atlas.
  • Fonction:
  • Unilatérale: flexion latérale et rotation ipsilatérale de la colonne cervicale.
  • Bilatérale: flexion cervicale.
  • Principal stabilisateur du cou.
  • Innervation: Rameaux ventraux des nerfs spinaux C2-C8.
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21
Q

Quel est l’origine, l’insertion, la fonction et l’innervation du long de la tête?

A
  • Origine: Faisceaux tendineux sur les processus transverses des vertèbres C3-C6.
  • Insertion: Face inférieure de la partie basilaire de l’os occipital.
  • Fonction: Flexion et rotation des vertèbres cervicales de la tête.
  • Innervation: Rameaux ventraux des nerfs spinaux C1-C3.
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22
Q

Quel est l’origine, l’insertion, la fonction et l’innervation du droit antérieur de la tête?

A
  • Origine: Face antérieure des masses latérales et les processus transverses de C1.
  • Insertion: Face inférieure de la partie basilaire de l’os occipital, immédiatement en antérieur au condyle occipital.
  • Fonction: Flexion de la tête.
  • Innervation: Rameaux ventraux des nerfs spinaux C1-C2.
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23
Q

Quel est l’origine, l’insertion, la fonction et l’innervation du droit latéral de la tête?

A
  • Origine: Face supérieure du processus transverse de C1.
  • Insertion: Face inférieure de l’os occipital, immédiatement en latéral au condyle occipital.
  • Fonction: Inclinaison ipsilatérale de la tête.
  • Innervation: Rameaux ventraux des nerfs spinaux C1-C2.
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24
Q

Quel est l’origine, l’insertion, la fonction et l’innervation du splénius du cou?

A
  • Origine: Processus épineux de T3-T6.
  • Insertion: Tubercules postérieurs des transverses de C1-C3.
  • Fonction:
  • Unilatérale: inclinaison latérale de la tête et rotation homolatéral.
  • Bilatérale: Extension de la tête.
  • Innervation: Rameaux dorsaux des racines spinales de C2-C8.
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25
Q

Quel est l’origine, l’insertion, la fonction et l’innervation du splénius de la tête?

A
  • Origine: Moitié inférieure du ligament nucale. Processus épineux de C7-T4.
  • Insertion: Processus mastoïdien de l’os temporal.
    1/3 latéral de la ligne nucale supérieure.
  • Fonction:
    *Unilatérale: inclinaison latérale de la tête et rotation homolatéral.
    *Bilatérale: Extension de la tête.
  • Innervation: Rameaux dorsaux des racines spinales de C2-C8.
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26
Q

Quel est l’origine, l’insertion, la fonction et l’innervation du grand droit postérieur de la tête?

A
  • Origine: Processus épineux de l’axis.
  • Insertion: Partie latéral de l’os occipital sous la ligne nucale inférieure.
  • Fonction: Extension de la tête et rotation homolatérale de la face.
  • Innervation: Rameaux dorsal de C1
    (nerf sous-occipital).
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27
Q

Quel est l’origine, l’insertion, la fonction et l’innervation du petit droit postérieur de la tête?

A
  • Origine: Tubercule postérieur de l’atlas.
  • Insertion: Partie médial de l’os occipital sous la ligne nucale inférieur.
  • Fonction: Extension de la tête.
  • Innervation: Rameaux dorsal de C1
    (nerf sous-occipital).
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28
Q

Quel est l’origine, l’insertion, la fonction et l’innervation de l’oblique supérieur de la tête?

A
  • Origine: Processus transverse de l’atlas.
  • Insertion: Os occipital entre les lignes nucales inférieures et supérieures.
  • Fonction: Extension de la tête et inclinaison homolatérale de la tête.
  • Innervation: Rameaux dorsal de C1
    (nerf sous-occipital).
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29
Q

Quel est l’origine, l’insertion, la fonction et l’innervation de l’oblique inférieur de la tête?

A
  • Origine: Processus épineux de l’axis.
  • Insertion: Processus transverse de l’atlas.
  • Fonction: Rotation homolatérale de la face.
  • Innervation: Rameaux dorsal de C1
    (nerf sous-occipital).
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30
Q

Quel est l’origine, l’insertion, la fonction et l’innervation des multifides cervicaux?

A
  • Origine: Processus articulaires de C3-C7.
  • Insertion: Processus épineux de la vertèbre sus-jacente enjambant 2 à 4 segments vertébraux.
  • Fonction: Stabilisent le rachis.
  • Innervation: Rameaux dorsaux des racines spinales adjacentes (C4-S3).
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31
Q

Quel est l’origine, l’insertion, la fonction et l’innervation des rotateurs du cou?

A
  • Origine: Processus transverses des vertèbres.
  • Insertion: Base des processus épineux et la lame adjacente des vertèbres sus-jacente de 1 ou 2 segments.
  • Fonction: Stabilisent, étendent et entraînent une rotation du rachis.
  • Innervation: Rameaux dorsaux des racines spinales adjacentes (C4-L4).
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32
Q

Quel est l’origine, l’insertion, la fonction et l’innervation des interépineux?

A
  • Origine/Insertion: Processus épineux de vertèbres adjacentes.
  • Fonction: Contribuent à l’extension de la colonne.
  • Innervation: Rameaux dorsaux des racines spinales adjacentes (C3-L5).
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33
Q

Quel est l’origine, l’insertion, la fonction et l’innervation de l’élévateur de la scapula?

A
  • Origine: Tubercules postérieurs des processus transverses des vertèbres C1-C4.
  • Insertion: Bord médial de la scapula, de son angle supérieur à l’épine.
  • Fonction: Élévateur médial de la scapula,
    Rotateur inférieur de la cavité glénoïdale.
  • Innervation: Rameaux ventraux des nerfs spinaux cervicaux C3-C4. Nerf dorsal de la scapula.
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34
Q

Quel est l’origine, l’insertion, la fonction et l’innervation du semi-épineux du cou?

A
  • Origine: Processus transverses des vertèbres T1-T6.
  • Insertion: Processus épineux des vertèbres C6-T4.
  • Fonction: Extension du cou, Rotation controlatérale.
  • Innervation: Rameaux dorsaux des racines spinales adjacentes (C1-T6).
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35
Q

Quel est l’origine, l’insertion, la fonction et l’innervation du semi-épineux de la tête?

A
  • Origine: Processus transverses de C7-T7, Processus articulaires de C4-C6.
  • Insertion: Entre les lignes nucales inférieure et supérieure.
  • Fonction: Extension du cou, Rotation controlatérale.
  • Innervation: Rameaux dorsaux des racines spinales adjacentes (C1-T6).
36
Q

Quel est l’origine, l’insertion, la fonction et l’innervation du trapèze?

A
  • Origine: Ligne nucale supérieure, Protubérance occipitale externe, Ligament nucal, Épineuses C7-T12.
  • Insertion:
    1/3 latéral de la clavicule, Acromion, Épine de la scapula.
  • Fonction: Élève, rétracte et entraîne la rotation de la scapula. Fibres inférieures abaissent la scapula.
  • Innervation: Nerf accessoire (NC XI).
37
Q

Quels sont les généralités, la physiopathologie, les signes et symptômes et les traitements d’un torticolis congénitale?

A

Généralités:

  • Vu chez les jeunes enfants, touche principalement les fillettes de 6 mois à 3 ans.
  • Implique principalement le sternocléidomastoïdien (SMC).

Physiopathologie
­- Implique une contraction unilatérale du SCM, causée par un changement ischémique dans le muscle.
­- Cause exacte inconnue.
→ La condition peut être relié à un apport sanguin anormal qui mène à une anomalie structurale du muscle.
→ Une plus grande quantité de tissu fibreux interstitiel est retrouvé dans le muscle, et ce tissu fibreux tend à se contracter avec le temps, causant la difformité.

Signes et symptômes
♣ Contraction unilatérale du SCM entrainant une flexion ipsilatérale et une rotation controlatérale de la tête.
♣ Une bosse ou une pseudotumeur est parfois sentie sur le muscle dans le 1er mois, mais elle disparaît.
♣ La contracture en soi n’est pas douloureuse, mais elle peut mener à des problèmes développementaux et esthétiques.
♣ Si la condition n’est pas corrigée rapidement, une asymétrie du visage peut se développer, avec le côté atteint qui n’est pas aussi bien développé. L’asymétrie se corrige d’elle-même s’il y a une prise en charge précoce. Cependant, la correction, qui implique communément des étirements douloureux du muscle atteint, peut prendre des années.
♣ Les torticolis congénital sont souvent associé à d’autres difformités cervicales (ex : syndrome Klippel-Feil se caractérise par un raccourcissement du cou et la fusion de 2 ou 3 corps vertébraux).

Traitements
→ Étirement et sur-correction de la difformité à la naissance.
→ Enseignement aux parents: l’étirement doit être fait 2-4 fois par jour durant 1 an. Il faut prévenir les parents que bien que l’enfant risque de pleurer, ils ne blesseront pas l’enfant.

38
Q

Quels sont les généralités, la physiopathologie, les signes et symptômes et les traitements d’un torticolis aigu ou acquis?

A

Généralités:

  • Survient habituellement chez les personnes de 20 ans et plus.
  • Différence entre torticolis et spasme/tension: dans le torticolis, il y a une composante inflammatoire des articulations qui maintiennent la mauvaise posture, tandis que dans un spasme/tension, les articulations ne sont pas impliquées, seulement le muscle.

Physiopathologie:
­- Spasme d’un ou de plusieurs muscles (SCM, splénius du cou, semi-épineux du cou, semi-épineux de la tête ou scalène antérieur).
­- Le type aiguë de torticolis est habituellement causé par un trauma ou une tension musculaire.
­- Dans certains cas, le torticolis peut être relié à une infection des voies respiratoires supérieures, une infection virale, une mauvaise posture (symptômes survenant suivant une mauvaise posture durant quelques heures), des problèmes d’oreille, une lésion des facettes articulaires, dislocation, tumeur.
­- Plus souvent la vrai cause est une mauvaise posture du cou pendant plusieurs heures.

Signes et symptômes
♣ Les patients se plaignent souvent d’une crampe ou d’une douleur au niveau du cou lors du réveil (souvent suite à une mauvaise posture pendant plusieurs heures pendant le sommeil).
♣ Douleur unilatérale.
♣ Diminution de ROM (surtout sur un côté).
♣ Douleur sévère à la fin du ROM actif et passif.
♣ En position neutre, les mouvements isométriques résistés sont forts, mais peuvent causer un inconfort (mais l’inconfort n’est pas aussi grand que celui vu à la fin du ROM actif et passif).
♣ Se résout lui-même entre 7 jours et 2 semaines.

Traitements
→ Premièrement : repos avec chaleur et/ou glace si le patient est vu dans les premières 24h.
→ Mobilisations musculaires et articulaires.
→ Modalités antalgiques.
→ AINS ou relaxant musculaire.

39
Q

Quels sont les généralités d’un whiplash?

A

­- Importante cause de douleur chronique.
­- Le whiplash est un mécanisme de transfert d’énergie au cou, par accélération-décélération, qui peut résulter d’un impact arrière ou latéral, surtout lors de collisions de véhicules à moteur. Le transfert d’énergie peut provoquer des blessures osseuses ou des blessures des tissus mous (entorse cervicale) qui à leur tour peuvent entraîner une grande variété de manifestation cliniques.
­- La tête va en flexion souvent combiné à de la rotation, suivi par une extension rapide (ou le contraire).
­- L’étendu/sévérité des blessures dépend dela force de l’impact. Si la blessure est causée par un accident d’auto, la position de la tête lors de l’impact, si le patient était conscient de la collision imminente et la condition des tissus cervicaux (effets de l’âge) sont tous des facteurs qui influencent la sévérité de la lésion.
­- 70% des patients rapportent des symptômes immédiats, mais plusieurs rapportent des symptômes retardés.
­- 19 à 60% des patients ont de la douleur ou des incapacités 6 mois après leur accident.
­- 9 à 26% des patients sont toujours absents de leur travail 6 mois après leur accident.
­- 15 à 40% des patients ayant subi un whiplash rapportent des maux de tête persistants et des douleurs au cou.
­- Les femmes plus âgées sont plus à risque d’avoir une récupération lente suite à leur accident.

40
Q

Quels sont les différents mécanismes de lésion d’un whiplash?

A

1) Type accélération (impact à l’arrière)
­Responsable des plus gros déficits, car la victime n’est pas consciente que l’impact va survenir.
1. L’impact cause d’abord le déplacement brusque vers l’avant de la portion inférieure du corps pendant que la tête reste en place.
2. Phase accélération : La tête est projetée vers l’arrière, car le tronc est projeté vers l’avant et tous les segments de la colonne cervicale sont en extension.
→ Mouvement si rapide que les réflexes musculaires de protection n’ont pas le temps d’agir, donc les limites des ligaments sont dépassées, ce qui produit une hyperextension. Il peut aussi y avoir un cisaillement arrière dans la colonne cervicale qui peut entrainer des dommages à la moelle épinière, causé par une subluxation ou une fracture du corps vertébrale.
3. Phase de décélération : l’hyperextension est suivie d’une contraction musculaire de protection en flexion qui cause un rebond, combiné avec une compression qui tire la tête vers l’avant (renversement du mouvement en flexion).
→ Cela produit une hyperflexion compressive, ce qui stresse les disques intervertébraux et les structures postérieures.

2) Type décélération (impact à l’avant)
1. Le corps est déplacer vers l’avant puis fait un arrêt soudain: le corps inférieur arrête, mais la tête continue vers l’avant à cause de son poids et du principe de l’inertie. L’impact peut être abrupt, imprévue et être plus puissante que la force des extenseurs, ce qui produit une hyperflexion.
2. Le mouvement de la tête est arrêté par le menton qui frappe la poitrine.
3. Il se produit ensuite un rebond, ce qui crée une hyperextension qui est le résultat de la contraction réflexe des muscles extenseurs.

3) Type rotationnel
Par exemple, les gens avec des cheveux longs peuvent subir une entorse des ligaments/muscles (surtout le ligament allaire) ou un dommage aux facettes articulaires, en fouettant la tête sur le côté pour dégager les cheveux de leurs yeux.
→ Les accidents en position de rotation sont plus graves que les impacts avant ou arrière puisqu’ils réduisent l’amplitude disponible de flexion/extension.

41
Q

Lors d’un whiplash de type accélération, quelles sont structures qui peuvent être lésées et comment influence la position de la tête?

A

*La position de la tête lors de l’impact affecte le ROM et la sévérité de la lésion. Une extension normal est d’environ 70, cependant, lorsque la tête est en rotation, l’extension est diminué à 45. C’est pourquoi, lorsque la tête est en rotation lors de l’impact, les chances sont plus grandes de lésion cervicale.

­*Structures lésées lors de collision par l’arrière :
o Région antérieure : ligament longitudinal antérieur, disque intervertébral, muscles cervicaux antérieurs et œsophage (rupture des fibres annulaires antérieur du disque, rupture du ligament antérieur et extrusion discale antérieure).
o Région postérieure : articulations zygapophysaires, apophyses épineuses et corps vertébral (déchirure des ménisques, déchirures des articulations zygapophysaires, fracture de l’os sous-chondral, fracture du corps vertébral).

42
Q

Quels sont les signes et symptômes d’un whiplash?

A

Signes du whiplash :
­- Douleur cervicale et céphalée qui prennent origine de la région occipitale.
­- Si la condition est plus sévère, le patient peut se plaindre de symptômes plus sévères.
­- La guérison sera retardée en présence d’une intensité élevée de douleur au cou et de céphalée, avec des signes radiculaires.

Signes des troubles associés au whiplash (WAD) :
­- Troubles chroniques qui persistent depuis plus de 6 mois.
­- Raideur et douleur qui élancent au niveau du cou.
­- Les symptômes apparaissent en général dans les 24h post-accident et s’intensifient progressivement les jours suivants.
­- Dysphagie = Difficulté à la déglutition à cause de possibles lésions à l’œsophage et au larynx.
­- Maux de tête au niveau de l’occiput, pouvant irradier sur le dessus du crâne ou sur les tempes. La douleur est parfois rétro-oculaire.
­- Douleur, pouvant irradier vers la tête, les épaules, la région inter-scapulo-vertébrale et le membre supérieur.
­- Tête communément maintenue en flexion avec une perte de la lordose cervicale, dû à un spasme musculaire et une diminution du ROM (flexion latérale et rotation).
­- Dans certains cas, la personne peut avoir eu une commotion cérébrale, menant à une perte de conscience, une amnésie, des nausées, des vomissements et une dysfonction cognitive.
­- Les personnes âgées (à cause des changements dégénératifs préexistants) et ceux qui ont une réponse psychosocial à une lésion ont un mauvais pronostic.
­- Étourdissements, troubles visuels, paresthésies particulièrement dans le territoire du nerf ulnaire et troubles de concentration et de mémoire.

** Facteurs associés à une guérison retardée : Diminution de la mobilité cervicale après l’accident, trauma préexistant au cou, âge élevé, femme, facteurs psychologiques.

Dans les rayon-X normaux, on ne voit pas la dent de C2, donc il faut prendre un rayon-X avec la bouche ouverte pour voir si la dent est atteinte.

43
Q

Quelle est la classification de la sévérité des troubles associés au whiplash (WAD)?

A

0: Pas de symptôme au cou, pas de signes physiques.
1: Pas de signes physiques sauf une douleur au cou, raideur, ou sensibilité seulement.
2: Symptôme au cou et signe musculosquelettique (ex: diminution de ROM, point sensible).
3: Symptômes au cou et signes neurologiques(ex: réflexes tendineux réduits ou absents, faiblesse et déficits sensoriels).
4: Symptôme au cou et fracture ou dislocation.

44
Q

Quelles sont les généralités d’une spondylose cervicale?

A

­- Condition dégénérative relié à l’âge ; serait relié au vieillissement normal de la colonne, commun après 40 ans.
­- La condition débute avant que les symptômes apparaissent. Initialementinsidieuse et asymptomatique.
­- Possède une composante inflammatoire et une composante dégénérative, ce qui conduit à l’arthrite de la colonne cervicale.
­- Implique une perte de l’intégrité mécanique d’un disque intervertébral cervical, produisant une instabilité du segment affecté et plus tard, des symptômes de compression d’une racine nerveuse ou de la moelle épinière, causés par une sténose du foramen intervertébral ou du canal spinal.
­- Plus commun dans la colonne cervicale (C5-C6 et C6-C7), mais peut survenir dans d’autres régions de la colonne, spécialement dans la région lombaire basse. L’arthrose cervicale est plus commun au niveau de C4-C5.
­- Symptômes tendent à apparaître entre 35 et 55 ans.

45
Q

Quelle est la distinction entre la spondylose et l’arthrose?

A

Distinction entre spondylose et arthrose: la spondylose implique le disque intervertébral, tandis que l’arthrose implique les facettes articulaires des vertèbres.

46
Q

Quel est le stade dysfonctionnel dans la spondylose cervicale? (nommer les signes et symptômes et les changements radiologiques associés à ce stade)

A
  • Signe et symptômes:
    → Douleur au cou non spécifique.
    → Sensibilité locale.
    → Contraction musculaire (spasme de protection).
    → Fonction anormale des facettes articulaires (ex: subluxation).
    → Hypomobilité à la flexion latérale, rotation et extension cervicale.
    → Douleur à l’extension.
    → Examen neuro normal (fréquemment).
    → Synovite.
    → Douleur lombaire (souvent localisée, parfois référée).
    → Diminution du ROM ou douleur au mouvement (flexion latérale, rotation et extension cervicale).
  • Changement radiologique:
    → Dégénération discale évidente (perte en hauteur et les anneaux dépassent les limites vertébrales).
    → Mauvais alignement des processus épineux.
    → Facettes irrégulières (subluxation).
47
Q

Quel est le stade instable dans la spondylose cervicale? (nommer les signes et symptômes et les changements radiologiques associés à ce stade)

A
  • Signe:
    → Augmentation de la laxité des capsules des articulations zygapophysaires ou facettaires (instabilité), hypermobilité (perte du contrôle arthrocinématique).
    → Détection de mouvements anormaux (inspection, palpation).
    → Observation d’un spasme ou douleur subite dans le cou (avec mouvement).
    → Dégénérescence discale et hernie possible.
    → Dégénérescence progressive des articulations facettaires: syndrome facettaire.
    → Douleur radiculaire.
    → Éperon de traction causé par un stress anormal sur l’insertion de l’anneau fibreux (serait en lien avec la mobilité excessive causée par le disque qui dégénère).
    → Ostéophytes formés en réponse à des forces de compression pour stabiliser la colonne.
    ♣ Peuvent comprimer l’artère vertébrale et les racines dans le foramen intervertébral: symptôme neurologique et syndrome de l’artère vertébral.
    ♣ Peuvent causer une sténose.
  • Symptôme:
    → Symptôme de dysfonction du cou.
    → Douleur soudaine au cou dans une partie du ROM.
    → Douleur qui arrive en position debout après une flexion.
    → Restriction de mouvement plus importante qu’en phase de dysfonction.
    → Patrons de mouvements anormaux et manque de coordination.
  • Changement radiologique:
    → Antéro-postérieur : Décalage latéral, rotation, inclinaison anormale, mauvais alignement des processus épineux.
    → Oblique : Ouverture des facettes.
    → Latéral : Spondylolisthésis (en flexion), rétro-spondylolisthésis (en extension), sténose du foramen vertébral (en extension), ouverture anormale du disque, changement abrupte dans la taille du pédicule.
48
Q

Quel est le stade de stabilisation dans la spondylose cervicale? (nommer les signes et symptômes et les changements radiologiques associés à ce stade)

A
  • Signe:
    → Sensibilité musculaire.
    → Raideurs.
    → Réduction de mouvement.
    → Scoliose.
    → Fibrose des articulations facettaires.
    → Dégénérescence discale et formation d’ostéophytes.
    → Signes radiculaires plus communs, causés par un épaississement de la membrane synoviale et des ostéophytes qui causent une diminution de la taille du foramen vertébral.
    → Ostéoarthrite des articulations facettaires plus évidente.
    → Accrochage possible en antérieur (éperons uncovertébraux, gonflement de l’anneau) ou en postérieur (ostéophytes sur les facettes et fibrose des couches nerveuses épidurales).
  • Symptômes:
    → Douleur lombaire dont la sévérité diminue.
    → Diminution de ROM et rigidité.
    → Signes radiculaires.
- Changements radiologiques:
→ Élargissement des facettes.           
→ Scoliose.
→ Perte de la hauteur du disque.      
→ Petit foramen.
→ Ostéophytes.
→ Réduction mouvement.
49
Q

Quels sont les signes et symptômes généraux de la spondylose cervicale?

A

­- Douleur, diminution du ROM, signes radiculaires (stade avancé).
­- Dans certains cas, la moelle épinière ou les vaisseaux spinaux antérieurs peuvent être compressés, menant à des symptômes myélopathiques.
­- La douleur peut être vague/mal définie/sourde, augmenter avec le temps et référer à l’épaule/bras.
­- La douleur est accentuée lors des mouvements et à la fin des ROM.
- La douleur radiculaire est référée initialement au dermatome approprié et les myotomes sont affectés plus tard.

50
Q

Quelle est la physiopathologie de la spondylose cervical?

A
  1. La condition débute avec une dégénérescence du disque intervertébral, qui peut être le résultat de dommages au niveau du disque ou d’une mauvaise nutrition (un état de mauvaise nutrition peut être causé par des changements au niveau des plateaux cartilagineux entre les disques et le corps vertébral: diminution des échanges nutritionnels).
  2. Dégénérescence et perte de masse du disque:
    → Diminution des mucopolysaccharides dans le noyau pulpeux = augmentation du collagène dans le noyau pulpeux = perte de turgescence du disque = diminution de la résistance aux forces compressives
  3. Protrusion de l’anneau fibreux au-delà des limites du corps vertébral = diminution des qualités de protection du noyau pulpeux. Pas d’absorption de chocs.
  4. Augmentation de la mobilité = instabilité, perte du contrôle arthrocinématique: stress en rotation, cisaillement et traction sur les disques et les vertèbres adjacentes.
  5. Rapprochement des corps vertébraux et perte de la lordose naturelle de la colonne cervicale.
  6. Rapprochement des pédicules= subluxation des facettes articulaires et rapprochement des lames: peut mener au repliement du ligament jaune et à la dégénérescence des articulations latérales des corps vertébraux.
  7. Formation d’ostéophytes protectifs = limitation de mouvement.
    Au final: diminution de ROM, raccourcissement de la colonne cervicale et diminution de la rigidité cervicale.

Voir schéma dans les notes à reproduire

51
Q

Quelle est la physiopathologie et les signes et symptômes de l’arthrose cervical?

A

Physiopathologie
­- Dernier stade (Stade de stabilisation) de la spondylose cervicale, marqué par une dégénérescence progressive du disque intervertébral et spécialement des articulations zygapophysaires.
­- Implique les articulations zygapophysaires, qui démontrent une dégénérescence des surfaces articulaires et une augmentation de la raideur de l’os sous-chondral diminution de l’espace discal intervertébral, empiètement d’ostéophyte dans le foramen intervertébral, hypertrophie des tissus mous (ligament jaune), empiètement sur la moelle épinière ou l’artère vertébrale.

Signes et symptômes
♣ Condition silencieuse et asymptomatique.
♣ Changement ostéoarthrite (formation d’ostéophytes, hypertrophie de la membrane synoviale, réponse inflammatoire chronique).
♣ Effets variés, compte tenu de la proximité de la moelle épinière, des racines nerveuses et des nerfs périphériques.
→ Effets bénins = diminution de ROM avec douleur minimale.
→ Effets sévères = Myélopathie (moelle épinière), douleur radiculaire (racine nerveuse), douleur sévère, spasme musculaire, réponse autonomique et réponse du tronc cérébral.
♣ Symptômes aggravés par le mouvement.

52
Q

Quelle est la physiopathologie et les signes et symptômes d’un syndrome facettaire?

A

Physiopathologie
Les facettes contribuent à la stabilité et non au support de la charge. S’il y a une dégénération du disque ou un traumatisme, la charge mécanique sur les facettes articulaires augmente, ce qui peut entraîner une réaction synoviale, de la fibrillation cartilagineuse, de l’érosion des surfaces articulaires et de l’érosion du corps vertébral (rare).
Dans certains cas : la condition serait un début d’ostéoarthrite à la facette articulaire.

Signes et symptômes
­- Spasme musculaire et douleur.
→ Peuvent référer dans des zones spécifiques (selon de l’articulation impliquée).
→ Le spasme est une réaction de protection pour ne pas aller dans les positions de « compression/fermeture».
→ La douleur référée est différente des patrons de dermatomes normaux.
­- Diminution de ROM: rotation ipsilatérale et extension mouvements de compression/fermeture.
­- Douleur et limitation en extension et en rotation ipsilatérale ; la douleur présente une composante statique (pas toujours en lien avec un mouvement).
­- Aucun déficit moteur ou sensitif (pas de symptômes neurologiques).

53
Q

Quelles sont les généralités d’une hernie discale cervicale?

A

­- Hernie discale cervicale est beaucoup moins commune qu’en lombaire.
­- Surtout les hommes dans la trentaine.
­- Disques les plus touchés : C5-C6 et C6-C7.
­- Déplacement localisé de substance discale au-delà des limites de l’espace discal intervertébral.
→ Peut se produire dans toutes les directions mais les hernies postéro-latérales produisent le plus de signes et symptômes cliniques.
­- Les limites de l’espace discal intervertébral sont définies en haut et en bas par les plateaux vertébraux et en périphérie par le bord externe de l’anneau apophysaire vertébral.
­- La substance discale peut être constituée du noyau, de l’anneau fibreux, du cartilage et de fragment d’os des plateaux vertébraux.

54
Q

Quelle est la classification des hernies discales?

A
  • Protrusion : sans rupture de l’anneau fibreux.
  • Prolapsus : les fibres les plus externes de l’anneau fibreux contiennent le noyau.
  • Extrusion : l’anneau fibreux est perforé et du matériel discal se déplace dans l’espace épidural.
  • Séquestration : des fragments discaux de l’anneau fibreux et du noyau pulpeux se retrouvent en dehors du disque.
55
Q

Quelle est la physiopathologie et les signes et symptômes d’une hernie discale cervicale?

A

Physiopathologie
Cascade dégénérative qui débute par une atteinte du disque intervertébral:
¬ Avec l’âge, des modifications du noyau gélatineux, souvent asymptomatique, entraînent une diminution de la hauteur du disque qui peut faire protrusion dans le foramen de conjugaison ou dans le canal vertébral.
¬ La mobilité du segment rachidien en cause est diminuée et une charge supplémentaire est transmise aux articulations uncovertébrales et zygapophysaires. Ceci contribue à accentuer la dégénérescence du disque intervertébral.
¬ Des ostéophytes se développent sur les plateaux vertébraux et les articulations pour stabiliser le rachis.

Signes et symptômes
­- N’est pas nécessairement symptomatique.
­- Hernie centrale postérieure: produit de la douleur qui irradie dans les membres bilatéralement et a des symptômes myélopathiques.
­- Protrusions postéro-latérales: plus commun en raison de la force du ligament longitudinal postérieur. Causent des symptômes unilatéraux (douleur radiculaire) dans le membre supérieur.
­- Dans la plupart des cas, les hernies discales cervicales sont aigues et le patient se plaint de douleur et de limitations de ROM de la colonne cervicale.
­- La douleur peut être référée, donc elle ne suit pas toujours le patron normal des dermatomes parce que plus d’un nerf peut être impliqué.
­- Si les racines nerveuses supérieures sont impliquées, le patient peut se plaindre de maux de tête.
­- La flexion augmente les symptômes.

56
Q

Quelle est la physiopathologie et les signes et symptômes d’une sténose spinale cervicale?

A

Physiopathologie
­- Problème généralement peu commun dans la colonne cervicale sauf s’il est secondaire à un trauma ou une dégénérescence (acquis).
­- Avec une sténose congénitale du canal spinal, des symptômes dégénératifs peuvent apparaître plus tôt la sténose congénitale spinale a été combinée avec une sténose spinale acquise d’une spondylose ou d’un traumatisme.
­- La sténose spinale acquise peut être due à une hernie discale, hypertrophie du ligament jaune, ostéophytes, réponse inflammatoire, hypertrophie de la lame ou des articulations facettaires.
­- Distinction entre sténose et arthrose: la sténose à lieu au niveau des foramens, tandis que l’arthrose a surtout lieu au niveau des facettes articulaires.

Signes et Symptômes
♣ Diagnostiquée si le diamètre du canal spinal est de moins de 13 mm.
♣ Signes neuro unilatéral ou bilatéral apparaissant avec activités causant une compression spinale (stress sur la tête).
♣ Sténose centrale : produit une compression de la moelle épinière → signe myélopathique.
♣ Sténose foraminale : produit une compression d’une racine nerveuse → signe radiculaire dans un myotome ou un dermatome.
♣ L’extension augmente les symptômes.
♣ La flexion diminue les symptômes.

57
Q

Quelles sont les questions de l’examen subjectif pertinentes lors d’une évaluation sommaire du quadrant supérieur?

A
- Quel est l’âge du patient ?
o Autour de 25 ans ou plus: spondylose.
o Symptôme ostéo-arthrite apparaissent autour de 60 ans et plus.
­
- Quel est la sévérité de ses symptômes ?
o S&S d’une atteinte de la moelle:
→ Faiblesse bi/quadrilatérale.
→ Paresthésie/anesthésie extra-segmentaire/sous la lésion.
→ Ataxie.
→ Trouble sphincter.
→ Douleur extra-segmentaire sous la lésion.
→ Hyperréflexie.
→ Clonus présent.
→ Cutané plantaire.
→ Spasticité neurologique.
o S&S d’une atteinte de l’artère vertébrale :
→ 5D: diplopie, drop attack, dysarthrie, dysphagie, dizziness.
→ Nausées/vomissements.
→ Étourdissements.
→ Paresthésies faciales et péri-orales.
→ Hémiparésie/anesthésie/paresthésie.
→ Changements visuels.
→ Tinnitus.
→ Nystagmus horizontal.
→ Ptose palpébrale.
→ Perte d’équilibre/ataxie.
o S&S d’une atteinte des nerfs crâniens :
→ Diplopie, dysarthrie, dysphagie, dizziness.
→ Paresthésies hémifaciale.
→ Changements de goût.
→ Nausées.
→ Diminution réflexe pupillaire.
→ Nystagmus.
→ Paresthésie des muscles de la face.
→ Faiblesse SCM/trapèze.
→ Déviation langue/luette.

­- Quel est le mécanisme de la blessure ?
o Est-ce que c’est un trauma/étirement/surutilisation ? Est-ce que le patient a bougé quand la blessure est arrivée ?
­- Est-ce que le patient a déjà eu des douleurs au cou (antécédents de douleur au cou) ?
­- Quels sont les activités habituelles/ passe-temps du patient?
o Est-ce que activités ou posture pourrait avoir déclenché quelque chose ? Est-ce que la personne porte des lunettes ?
­- Est-ce que la tête a frappée quelque chose ? Est-ce que le patient a perdu conscience ?
o Si accident auto: important de savoir si le patient portait sa ceinture, le type de ceinture, si le patient a vu l’accident venir.
- Est-ce que les symptômes sont apparus immédiatement ?
o Si les os sont touchés = La douleur apparaît habituellement immédiatement.
o Si les muscles-ligaments sont touchée = La douleur immédiate ou quelques heures après.
o A quand remonte l’apparition des symptômes ?
­- Où sont les sites et la délimitation de la douleur ?
o Pas d’irradiation dans le bras pour une atteinte de racine nerveuse C4 ou supérieure
o Radiculopathies aigües : souvent associées à des hernies discales
o Radiculopathies chroniques : souvent associées à des spondyloses
o Myélopathie cervicale : se présente avec faiblesse spastique, paresthésies, manque de coordination, manque de proprioception
­- Est-ce que la douleur irradie ?
­- Est-ce que la douleur augmente lorsque la personne rie/tousse/éternue ?
o Augmentation de la pression intra-thoracique et intra-abdominale.
­- Est-ce que le patient présente des maux de tête ? Si oui, où ? Et à quelle fréquence ?
­- Est-ce que les changements de positions de la tête influencent la douleur ou les maux de tête ?
­- Est-ce qu’il y a des paresthésies ? fourmillement ?
o Présentes dans le cas d’une compression d’une racine nerveuse
o Si les symptômes de picotement sont présent bilatéral : indique désordres systémiques
­- Patient présente-t-il des difficultés à marcher ? Problème équilibre ?
­- Patient présente étourdissement/faiblesse/crise épilepsie ?
­- Est-ce que patient se plaint de symptômes sympathiques ?
o Peut indiquer une atteinte des nerfs crâniens ou système nerveux sympathique.
­- Est-ce que la condition s’est améliorée ? Aggravée ? Ou est restée constante ?
­- Quelles activités aggravent le problème ?
­- Est-ce que le patient se plaint de restriction lorsqu’il performe certains mouvements ?
­- Est-ce que le patient respire par la bouche ?
­- Est-ce que le patient présente des difficultés à avaler ou une présence de changement dans la voix ?
- Quelle est la position pour dormir du patient ?

58
Q

En quoi consiste l’examen objectif d’une évaluation sommaire du quadrant supérieur?

A
A. Observations 
o Déformations.
o Atrophie.
o Torticollis.
o Asymétrie faciale.
o Position de la tête dans l’espace.
o Alignement yeux, oreille, bouche.

B. Examen neurologique
On recherche si:
- Altération de la conduction nerveuse
- Niveau de l’atteinte
- Irritation vs compression (une compression entraîne pas nécessairement de douleur, tandis que l’irritation oui)
- Central vs périphérique
- Contre-indications et précautions à poursuivre évaluation
- Relation avec les symptômes décrits par le patient

o Test de conduction nerveuse.
o Réflexe.
→ C4: Élévation de la scapula
→ C5: Deltoïde
→ C5-C6: Réflexe bicipital
→ C6: Réflexe brachioradial
→ C7 (C8): Réflexe tricipital
→ T1: ABD du 5e doigts.
- Échelle de gradation: 0-Absent, 1-Diminué, 2-Normal, 3-Augmenté, 4-Clonus/très vif.
o Dermatomes.
→ Toucher léger (voie des cordons postérieur – lemniscus médian)
→ Touche-pique (voie spinothalamique antérieur et latéral)
o Myotomes:
→ C1-C2: Court extenseur du cou (extension cranio-vertébrale de la tête)
→ C3: Flexion latérale cranio-vertébrale de la tête
→ C4: Élévateur scapula, diaphragme.
→ C5: Abduction épaule, rotation externe.
→ C6: Flexion coude, extension poignet.
→ C7: Extension coude, flexion poignet.
→ C8: Extension pouce, déviation ulnaire.
→ T1: ADD/ABD doigts en position des lombricaux, ABD 5e doigt.
o Test motoneurones supérieurs:
→ Clonus.
→ Test cutané plantaire.

C. Mobilité active-passive
À l’aide du diagramme de mouvement vertébral de Maigne
(Savoir comment en faire une)
- Mobilité passive testée sous forme de surpression. Surpression effectuée en fin d’amplitude s’il n’y a pas de douleur.

D. Résisté isométrique (permet de tester myotomes)
A) Flexion cranio-vertébrale.
B) Extension cranio-vertébrale.
C) Flexion cervicale moyenne.
D) Extension cervicale moyenne.
E) Flexion latérale.
F) Rotation.

FAIRE AUSSI LES ACTIF/PASSIFS/RÉSISTÉS POUR LES ARTICULATIONS ADJACENTES.

59
Q

Quels sont les critères pour qu’un test neuro-dynamique soit positif?

A

Pour que le test soit positif, on recherche:
1. Reproduction des symptômes du patient.
2. Modification de ces symptômes en ajoutant une composante distale (qui n’affecte pas les tissus locaux).
→ Exemple: Lors d’une douleur au coude, on déplacer la tête. Mais lors d’une douleur à l’épaule, on doit déplacement les doigts, car rien ne part de l’épaule et se rend aux doigts mis à part les nerfs.
3. Autres critères (mais pas très fort): asymétrie des symptômes ou mobilité entre les 2 côtés.

60
Q

Expliquer qu’est-ce que le test de traction cervicale comme tests neuro-dynamiques?

A

→ Utiliser chez les patients ayant des symptômes de compressions radiculaires au moment de l’évaluation. Test utiliser pour diminuer les symptômes.
→ Patient assis, les bras au repos.
→ Le thérapeute se tient derrière et place une main en dessous de la mâchoire et une main autour de l’occiput. Il applique ensuite une force progressive verticale vers la direction céphale avec ses mains sur la tête du patient qui vise à diminuer la pression appliquée sur la racine.
→ Test positif si: lors de la traction, les symptômes disparaissent ou diminuent.
→ Si la douleur augmente lors de la traction, alors le problème peut être causé par un spasme musculaire, une entorse ligamentaire, un claquage musculaire, une irritabilité de la dure-mère ou une hernie discale.

61
Q

Expliquer qu’est-ce que le test de compression cervicale comme tests neuro-dynamiques?

A

→ Utilisez chez les patients se plaignant de symptômes de compression radiculaire sans toutefois présenter les symptômes (ou diminués) lors de l’évaluation. Test utilisé pour provoquer les symptômes.
→ Patient assis, les bras au repos.
→ Le thérapeute se tient derrière et applique une force progressive verticale vers la direction caudale avec ses mains sur la tête du patient qui vise à augmenter la pression sur les racines nerveuses. Relâcher lentement.
→ Test positif si: les symptômes de consultation sont reproduit: douleur, irradiation, engourdissements, etc.
→ Une douleur cervicale SANS irradiation dans le membre supérieur n’est pas positive.

62
Q

Expliquer qu’est-ce que le test de mise en tension du membre supérieur (ULNT1) comme tests neuro-dynamiques? (inclure les contre-indications)

A

→ Utiliser pour stresser les tissus nerveux du membre supérieur quoique les autres tissus sont aussi étirés dans le processus, les tissus nerveux sont différenciés par des tests sensitifs.
→ En modifiant la position du cou, de l’épaule, du coude, du poignet et des doigts, la tension appliquée dans les structures nerveuse varie (augmente progressivement).
→ Toujours commencer par tester le côté sain afin d’avoir un élément de comparaison, particulièrement quand viendra le temps de discriminer une douleur d’étirement musculaire à une atteinte nerveuse.
→ Toujours stabiliser le complexe de l’épaule pour empêcher son élévation durant le test (particulièrement lors de l’abduction de l’épaule) ce qui pourrait biaiser le test.
→ Test positif si: Les symptômes neurologiques se manifestent avant 60 d’extension du coude.

** Contre-indications à l’ULNT1
­- Augmentation des signes neurologiques ou phase aigus.
­- Syndrome de la queue de cheval.
­- Lésion de la moelle épinière.

63
Q

Quels sont les réponses physiologiques normales et les réponses pathologique du test de mise en tension du membre supérieur (ULNT1)?

A

** Réponse pathologique
­- Production des symptômes de consultation.
­- Les symptômes sont atténués lors d’une diminution de la tension dans le membre supérieur (flexion du carpe/doigts, etc.).
­- Différence significative entre le côté sain et le côté atteint.

** Réponses normales possibles(sujet sans atteinte nerveuse)
­- Étirement ou douleur à la fosse ulnaire antéro-latérale, à l’avant-bras et du côté radial de la main (réponse commune).
­- Étirement antérieur de l’épaule (rare).
­- Picotement dans les doigts 1-4.

64
Q

Quelle est la méthode du test de mise en tension du membre supérieur (ULNT1)?

A
  1. Placer la main du thérapeute la plus près du patient sur la table au-dessus de la scapula afin de la bloquer et d’éviter qu’elle s’élève (mais pas directement sur l’épaule).
  2. Faire l’ABD passive de l’épaule à 90° en la retenant en place avec la cuisse.
  3. Étendre le poignet et tous les doigts, avec le pouce (toutes les phalanges sont en extension).
  4. Faire une supination complète de l’avant-bras (avec le coude à 90°).
  5. Faire la rotation externe de l’épaule.
  6. Étendre le coude (doucement).
    → Lorsque des engourdissements/étirements sont perçus, garder la position et faire:
    ⎫ Flexion latérale de la tête du côté testé: une diminution des symptômes supporte une atteinte nerveuse alors que si ça demeure inchangé, c’est plutôt musculaire/tendineux.
    ⎫ Flexion latérale de la tête du côté opposé: une augmentation des symptômes supporte une atteinte nerveuse quoique ce mouvement puisse étirer des structures musculo-tendineuses.
65
Q

Expliquer qu’est-ce que le test de flexion cervicale passive et de rétraction scapulaire comme tests neuro-dynamiques?

A

D) Flexion cervicale passive
→ Évalue la mobilité de la dure mère dans le canal spinal.
→ Le patient est en décubitus dorsal.
→ Le thérapeute exécute une flexion crânio-vertébrale passive pour aller solliciter les attaches de la dure-mère à C0-C1.
→ Puis le thérapeute induit une flexion cervicale moyenne passive.
→ Test positif si: Reproduction des symptômes de consultation.

E) Rétraction scapulaire
→ Utiliser pour tester racines C8-T1.
→ Demander une rétraction active des scapulas.
→ Test positif si: Reproduction de douleur entre les deux omoplates.

66
Q

Quels sont les tests vasculaires et les palpations dans un contexte musculosquelettique?

A

Tests vasculaire

  • Prendre les pouls : Carotidien, Brachial, Ulnaire, Radial
  • Vérifier la circulation sanguine au bout des doigts

Palpation
- Recherche des spasmes, hypertonicité segmentaire, zones douloureuses, cordons musculaires, zones atrophiées (MF), zones d’épaississement cutanée.

67
Q

Quelle est le patron de douleur référée du foie en décrivant la localisation, la douleur référée, la description, l’intensité, la durée et les signes et symptômes?

A

Localisation: Mi-épigastre ou quadrant supérieur droit ou abdomen.

Douleur référée
­- Douleur au niveau du foie, surtout après l’exercice (hépatite)
­- Douleur au quadrant supérieur droit peut être associée avec une douleur au niveau de l’épaule droit.
­- Douleur au quadrant supérieur droit et à l’épigastre peuvent être associées avec une douleur dorsale entre les scapulas.
­- Douleur peut être référée sur le côté droit de la ligne médiane dans la région inter-scapulaire ou subscapulaire (T7-T10).

Description
- Douleur abdominale sourde, sentiment de plénitude de l’abdomen ou de l’épigastre.

Intensité
- Légers au début, puis augmente de façon constante.

Durée
- Douleur constante.

Signes et symptômes
♣ Nausée, anorexie.
♣ Satiété rapide, aversion envers la cigarette chez les fumeurs, aversion à l’alcool.
♣ Arthralgies et myalgies.
♣ Maux de tête, étourdissements, petite fièvre.
♣ Pharyngite.
♣ Fatigue extrême, faiblesse musculaire.
♣ Diminution du goût et de l’odorat.
♣ Démangeaisons.
♣ Urine foncé, selles pâles, ascite, diaphorèse.
♣ Œdème.
♣ Symptômes neurologiques: confusion, perte de mémoire, tremblements, discours embrouillé, difficulté à écrire.
♣ Changement à la peau et aux ongles, pâleur de la peau, jaunisse, rougeur palmaire, ecchymose.

68
Q

Quelle est le patron de douleur référée de la vésicule biliaire en décrivant la localisation, la douleur référée, la description, l’intensité, la durée et les signes et symptômes?

A

Localisation
- Douleur au milieu de l’épigastre (peut être perçue comme un brûlement d’estomac).

Douleur référée
­- Quadrant supérieur droit de l’abdomen.
­- Douleur du quadrant supérieur droit peut être associée avec une douleur au niveau de l’épaule droite.
­- Peut être associé avec une douleur entre les scapulas, la douleur au niveau du dos peut survenir seule comme premier symptôme.
­- Douleur costale antérieure: sur la pointe de la 10e côte (moins fréquent, peut aussi atteindre la 11e et la 12e côte).

Description
- Douleurs sourdes, douleur viscérale profonde (vésicule biliaire distend soudainement), carcinome biliaire est plus persistant et ennuyeux.

Intensité
- Légers au début, puis augmente progressivement pour devenir sévère.

Durée
- 2-3 heures.

Facteurs aggravants
­- Inspiration.
­- Manger.
­- Mouvement des membres supérieurs.
­- Être couché.

Signes et symptômes
♣ Urine foncée, selles pâles, jaunisse, teint vert.
♣ Prurit persistent.
♣ Douleur et nausée qui surviennent 1-3 heures après le repas (calculs biliaires).
♣ Douleur immédiatement après le repas (inflammation de la vésicule).
♣ Intolérance aux aliments gras et aux gros repas.
♣ Indigestion, nausée, rots excessifs.
♣ Flatulences, anorexie, perte de poids, vomissements, sentiment de plénitude, légère fièvre.

69
Q

Quelle est le patron de douleur référée du conduit biliaire en décrivant la localisation, la douleur référée, la description, l’intensité, la durée et les signes et symptômes?

A

Localisation
- Mi-épigastrique ou quadrant supérieur droit de l’abdomen.

Douleur référée
­- Épigastre (brûlement d’estomac).
­- Douleur au quadrant supérieur droit peut être associée à une douleur à l’épaule droite.
­- Peut être associé avec une douleur entre les scapulas.
­- Douleur peut être référée sur le côté droit de la ligne médiane dans la région inter-scapulaire ou subscapulaire.

Description
- Douleurs sourdes, vague inconfort (pression à l’intérieur du cholédoque croissante), douleur sévère et constante au quadrant supérieur droit (cholédocholithiase); carcinome biliaire est plus persistant et ennuyeux.

Intensité
- Léger au début, augmente de façon constante.

Durée
­- Constante.
­- 3 à 4 heures (cholédocholithiase).

Signes et symptômes
♣ Urine foncée, selles pâles.
♣ Jaunisse, peau verdâtre.
♣ Nausées après avoir mangé, intolérance aux aliments gras et aux gros repas.
♣ Petite fièvre, frissons.
♣ Éructation (rot).
♣ Constipation et diarrhée.
♣ Neuropathie sensitive.
♣ Ostéomalacie, ostéoporose.
70
Q

Quels sont les signes cliniques d’un problème hépatique induit par un agent pharmacologique?

A

L’hépatite non virale est une inflammation hépatique toxique ou induite par les médicaments. Elle se produit secondairement à une exposition à l’alcool, certains produits chimiques ou drogues (anti-inflammatoires, antibiotiques, anticonvulsivants, antidépresseurs, etc.).
L’acétaminophène est la cause principale de défaillance hépatique soudaine chez l’adulte s’il n’est pas pris adéquatement. L’utilisation de ce médicament devient encore plus dangereux s’il est pris par des individus avec un foie déjà endommagé (ex : alcoolisme). Le mécanisme par lequel ces agents induisent une lésion peut être relié à la dose. Certaines drogues peuvent endommager le foie et produire de la jaunisse.

Les signes et symptômes varient avec la sévérité du dommage hépatique et de l’agent causal, mais la plupart ressemblent à ceux d’une hépatite virale aigue :
→ Anorexie, nausée, vomissement.
→ Fatigue, malaise.
→ Jaunisse.
→ Urine foncée.
→ Selles de couleur blanchâtre.
→ Maux de tête, étourdissements, somnolences (empoisonnement au tétrachlorure de carbone).
→ Fièvre, éruption cutanée, arthralgies, douleur épigastrique ou au quadrant supérieur droit (anesthésie halothane).

71
Q

Comment interpréter le questionnaire: «Échelle d’incapacité cervicale» ?

A

Ce questionnaire est un instrument pour évaluer les plaintes de douleur au cou et leur effet sur les AVQ/AVD.

Chaque section (10) compte 5 points, pour un total de 50 points.

  1. Intensité de la douleur.
  2. Soins personnels.
  3. Soulever des objets.
  4. Lire.
  5. Maux de tête.
  6. Concentration.
  7. Travail.
  8. Conduite automobile.
  9. Sommeil.
  10. Loisirs.

Après avoir rempli le questionnaire, le thérapeute doit faire la somme de toutes les sections (score total).
La déficience totale, en pourcentage, se calcule comme suit: Déficience=Score total/50 X 100

Score min: 0 avec une incapacité à 0%
Score max : 50 avec une incapacité à 100%

0-20%, Minimale: Le patient est en mesure de s’adapter dans la plupart de ses activités. Normalement il n’y a pas de traitement indiqué, outre des conseils par rapport à la manière de s’asseoir, de soulever des objets et des exercices.

21-40%, Modérée: Le patient a plus de douleur et de difficulté pour s’asseoir, soulever des objets et se tenir debout. Les transports et la vie sociale sont plus difficiles et les gens peuvent avoir un handicap au travail. Le patient peut être traité de manière conservatrice.

41-60% Sévère: La douleur est le problème principal. Les AVQ sont affectées. Le patient a besoin d’une d’investigation détaillée.

61-80% Estropié (crippled): La douleur empiète sur tous les aspects de la vie. Une intervention positive est requise.

81-100% Assigné au lit: L’exagération des symptômes par le patient est exclue.

72
Q

Quels sont les principes généraux de l’intervention en physiothérapie chez un patient ayant une cervicalgie avec une composante posturale? (quel est le plan de traitement et les interventions associées au mauvaise posture)

A
  1. Développer la conscience et le contrôle de l’alignement spinal.
    I: Entraînement kinesthésique, enseigner des procédures pour développer et renforcer le contrôle actif des mouvements et de posture.
  2. Éduquer le patient à propos de la relation entre une posture incorrecte et les symptômes.
    I: Pratiquer des positions et des mouvements pour expérimenter le contrôle des symptômes avec des postures variées.
  3. Augmenter la mobilité dans les muscles et les articulations restreintes, fascia.
    I: Étirements manuels et mobilisations, auto-étirement.
  4. Développer le contrôle neuromusculaire, la force et l’endurance dans les muscles posturaux et les extrémités.
    I: Exercices de stabilisation, progresser les répétitions et les défis avec les mouvements des extrémités, progresser à des exercices de renforcement dynamiques du tronc.
  5. Apprendre les mécaniques corporelles sécuritaires.
    I: Exercices fonctionnels pour la préparation à une mécanique sécuritaire.
  6. Apprendre à corriger les postures/activités qui font un stress.
    I: Adapter l’environnement, la maison, le travail.
  7. Relaxation et gestion du stress.
    I: Exercices de relaxation et de soulagement du stress postural.
  8. Identifier les activités aérobiques sécuritaires.
    I: Programme d’exercices aérobiques.
  9. Développer des habitudes d’exercices saines pour améliorer la responsabilisation du patient.
    I: Intégrer un programme de maintien de la forme, des exercices de façon régulière et une mécanique corporelle du corps dans les AVQ.
73
Q

Comment développer la conscience et le contrôle de l’alignement spinal chez un patient ayant une cervicalgie avec une composante posturale?

A

Isoler chaque segment corporel et entraîner le patient à le bouger de façon adéquate.
→ Un segment avec un mauvais alignement peut mener à des compensations jusqu’au cou et au dos. Faire expérimenter au patient la sensation d’un mouvement normal et la contraction/relaxation musculaire.

Utiliser des techniques de renforcement:
o Renforcement verbal : Verbaliser fréquemment les sensations de contraction musculaire et des positions que le patient devrait ressentir.
o Renforcement visuel : Utilisation de miroirs pour permettre au patient de se voir puis de corriger son alignement et d’expérimenter la sensation d’un alignement approprié.
o Renforcement tactile : Aider le patient à positionner correctement sa tête et son tronc, toucher les muscles qui doivent se contracter.

Positionsà enseigner :
­- Extension axiale pour diminuer la protraction de la tête.
o Amener le patient en posture correcte extrême, puis le ramener à la posture correcte normale.
­- Rétraction scapulaire.
o Suggérer au patient d’imaginer qu’il tient une pièce de monnaie entre ses omoplates.
­- Bascule du bassin et colonne en position neutre.
o Faire assoir puis tenir debout le patient contre un mur.
o Enseigner au patient à effectuer une bascule antérieure et postérieure isolée du bassin.
o Enseigner au patient de passer d’une lordose extrême à un dos plat, puis à une position entre les 2 (position neutre).
­- Colonne thoracique.
o Patient debout, lui enseigner à soulever la cage thoracique à l’inspiration, puis le guider vers une position balancée (pas extension extrême).
o S’assoir contre un mur favorise l’extension thoracique.
­- Mouvement spinal total et contrôle.
o Enseigner au patient à fléchir entièrement le dos: d’abord le cou, puis le thorax, puis la colonne lombaire. Lui enseigner à dérouler la colonne par la suite.
o Renforcer visuellement et oralement la position correcte lorsqu’elle est atteinte.
o Enseigner au patient à se donner des trucs pour valider la posture pendant la journée (Ex: regarder sa posture chaque fois qu’il passe devant un miroir, dans un cadre de porte, lorsqu’il attend à une lumière rouge ou qu’il s’assoit pour manger).
o Fournir un support postural au besoin (tape ou attelle posturale).

74
Q

Comment éduquer le patient à propos de la relation entre une posture incorrecte et les symptômes, augmenter la mobilité dans les muscles et les articulations restreintes, fascia et développer le contrôle neuromusculaire, la force et l’endurance dans les muscles posturaux et les extrémités chez un patient ayant une cervicalgie avec une composante posturale?

A

¬ Posture, mouvement et leur relation fonctionnelle:
Pratiquer les positions et mouvements pour expérimenter le contrôle des symptômes avec des postures variées.
­Relation entre une mauvaise posture et la douleur:
o Faire prendre au patient la mauvaise position, attendre. Quand il commence à sentir un inconfort, lui faire remarquer la mauvaise posture et lui montrer comment la corriger pour soulager la douleur.
­
Relation entre une mauvaise posture et le contrôle des extrémités.
o Faire prendre au patient la mauvaise position et lui faire faire une activité fonctionnelle. Refaire avec une posture correcte, noter la différence.

¬ Atteintes des articulations, muscles et tissus conjonctifs:
Identifier les restrictions spécifiques et sélectionner des techniques d’étirement appropriées. L’étirement doit tenter de corriger l’hypomobilité sans exacerber le problème.

¬ Atteinte de la performance musculaire:
Les muscles posturaux déficients qui supportent le corps succombent aux effets de la gravité, deviennent moins actifs et développent de la faiblesse d’étirement. Le renforcement seul ne corrige pas ce problème les exercices doivent être faits avec des entrainements posturaux, puis des exercices d’endurance musculaire. Des adaptations environnementales peuvent être faites pour minimiser les stress relatifs à la posture.
Ex:
→ Activer et apprendre à contrôler le long du cou et les fléchisseurs du cou profonds.
→ Extension cervicale inférieure.
→ Rétraction scapulaire et rotation latérale des épaules.
→ Stabilisation spinale lombaire.
→ ABD à la hanche (moyen glutéal).

75
Q

Comment apprendre les mécaniques corporelles sécuritaires, apprendre à corriger les postures/activités qui font un stress, contrôler le stress et la relaxation et développer des habitudes d’exercices saines pour améliorer la responsabilisation du patient chez un patient ayant une cervicalgie avec une composante posturale?

A

¬ Mécaniques corporelles:
Couplage d’activités fonctionnelles avec des exercices de renforcement des muscles spécifiques pour avoir des mécaniques sécuritaires et un corps prêt à faire face aux stress spécifiques requis pour des fonctions particulières.

¬ Ergonomie: soulagement et prévention:
Aider le patient à adapter les postures et activités qu’il fait fréquemment si elles contribuent aux stress posturaux et aux troubles musculosquelettiques.
Ex: coussin lombaire pour supporter le dos au travail.

¬ Contrôle du stress et relaxation:
Enseigner au patient comment relaxer les muscles tendus et soulager le stress postural : techniques de relaxation musculaire peuvent être incorporées dans les AVQ et un entrainement de relaxation consciente augmente la conscience du patient et son contrôle sur les muscles tendus.

  • Techniques de relaxation musculaire :
    ROM actif dans la direction opposée à la tension pour diminuer le stress, pour promouvoir la circulation et pour maintenir la flexibilité.
    –> Pour la région cervicale et thoracique supérieure : pencher le cou d’avant à arrière, flexions latérales de la tête dans chaque direction et ensuite rotations, roulements des épaules et relaxation de la scapula, circumduction des épaules.
  • Relaxation consciente:
    Entrainement pour la région cervicale : faire expérimenter la sensation du muscle tendu ou relaxé et donner des moyens pour réduire la tension.
    → Respiration diaphragmatique.
    → Relaxer la mâchoire.
    → Flexion douce du cou, noter l’augmentation de la tension.
    → Relever la tête en position neutre, inspirer doucement.
    → Répéter la séquence, en diminuant progressivement le mouvement de la tête jusqu’à ce qu’elle demeure immobile mais que le patient sente tout de même la contraction et la relaxation, puis seulement imaginer la contraction/relaxation.
    → Permet au patient d’apprendre à relaxer consciemment ses muscles.
  • Modalités et massages :
    Une fois que les symptômes aigus sont contrôlés, minimiser les modalités et les massages (en faire le moins possible pour éviter la dépendance aux applications externes de contrôle de la douleur et pour responsabiliser le patient par rapport aux exercices, relaxation, etc.).

¬ Saines habitudes en matière d’activités:
Intégrer progressivement le contrôle postural dans tous les exercices de stabilisation, conditionnement aérobique et exercices fonctionnels. Au début, le patient est surveillé lorsque des activités plus exigeantes sont faites et, si nécessaire, des rappels peuvent être faits pour que le patient trouve sa position de colonne neutre et pour initier la contraction des muscles stabilisateurs avant l’activité.

76
Q

Quelles sont les stratégies de communication verbale avec un patient difficile?

A

♣ Saluer les patients adéquatement, utiliser le nom qu’ils préfèrent et s’introduire en mentionnant notre titre de physiothérapeute.
♣ Informer les patients du déroulement de la rencontre.
♣ Expliquer au patient les procédure d’évaluation pour diminuer les mésentendus et mettre le patient à l’aise.
♣ Utiliser un langage professionnel et respectueux dans tous les cas.
♣ Faire attention avec l’usage de l’humour.
♣ Utiliser un langage simple et éviter les terme médical complexe ou les abréviations.
♣ Se préparer un temps supplémentaire lorsqu’un évalue une personne avec des sens diminués (ouïe, vue, compréhension).
♣ Les barrières de langue peuvent exister entre les individus qui parlent différentes langues ou même à l’intérieur d’une même langue. Pour franchir ces barrières, il est impératif de parler lentement et d’utiliser un langage simple.
♣ Utiliser un interprète lorsque nécessaire.
♣ Écouter activement et résumer les dires du patients pour s’assurer d’avoir bien compris.
♣ Utiliser une ton de voix positif pour mettre les patients à l’aise.

77
Q

Quelles sont les stratégies de communication non-verbale avec un patient difficile?

A

♣ Être conscient de l’importance de la communication non-verbale lors d’un contact avec un patient.
♣ Être conscient de nos propres réactions qui peuvent parler aux patients.
♣ Remarquer les indices non-verbales des patients (indiquent souvent leur niveau de douleur, leur état psychologique, et leur état de confort)

78
Q

Quelles sont les stratégies de communication pour régler un conflit avec un patient difficile?

A

♣ Le plus important lorsqu’un patient n’est pas content est d’ÉCOUTER. Écouter les préoccupations, être empathique à la situation du patient et rester ouvert sont tous des stratégies afin de résoudre une situation difficile. Il est important d’adresser le problème et laisser les patients savoir qu’on prend leur problème en compte sérieusement.
♣ Être particulièrement prudent dans les communication électronique, qui tendent à être moins formel, et contribuent à utiliser un langage qui ne serait pas utiliser dans d’autres forme de communication.

79
Q

Quels sont les points clés à respecter lors de communication avec un « patient difficile »?

A
  1. Surveiller les indices verbales et non-verbales des patients qui pourraient indiqués un malaise ou un mésentendu.
  2. Prendre l’habitude d’expliquer à vos patient la procédure d’évaluation, comme façon d’améliorer la communication.
  3. Dans le doute, utiliser des styles de communication plus formel avec les patients.
  4. Vérifier régulièrement avec les patients leur compréhension de la situation.
  5. Dans les situations de conflit, reculer et prendre un moment pour laisser les émotions redescendre, puis être préparé à répondre de manière professionnel.
80
Q

Quelles sont les stratégies identifiées par les physiothérapeutes pour gérer les patients difficiles?

A
Communication du physiothérapeute
♣ Donner de l’information sur le processus en physiothérapie (le plan de thérapie, nos attentes).
♣ Utiliser un support visuel
♣ Démontrer un écoute active
♣ Utiliser des interprètes
♣ Ajuster son approche ou ses manières
♣ Être honnête et encourager honnêtement
♣ Établir une bonne relation
♣ Fournir de l’information écrite
♣ Adopter un rôle de conseiller
♣ Utiliser un questionnement direct
♣ Paraphraser pour redéfinir le problème
♣ Fournir des explications

Modification du comportement
♣ Fixer des objectifs appropriés
♣ Rendre le patient active dans le processus
♣ Fournir du renforcement positif
♣ Enseigner aux patients des stratégies d’auto-gestion
♣ Charger les patients lorsqu’ils manquent un rendez-vous

Référé ou impliquer d’autres personnes
♣ Demander de l’assistance d’un autre physiothérapeute
♣ Avoir des rencontres de groupe

Autres
♣ Adopter des mesures administratives afin d’assister les physiothérapeutes dans la gestion de patient difficile
♣ Suivre des formations en continue afin d’améliorer leur compétences pour gérer des patients difficiles

81
Q

Objectif Érudition: Quel est la physiopathologie (incluant l’épidémiologie et la classification) d’une cervicalgie non-spécifique?

A

Approximativement la moitié de tous les individus vont expérimenter un épisode de douleur au cou cliniquement important durant leur vie.

La majorité des études épidémiologiques rapportent une prévalence annuelle se situant entre 15 et 50% (moyenne de 37,2%). La prévalence est supérieure chez les femmes d’âge moyen. Les douleurs au cou sont associées avec plusieurs comorbidités, dont:
♣ Maux de tête.
♣ Douleur au dos.
♣ Arthralgies.
♣ Dépression.

Quelques études ont trouvé une corrélation entre les douleurs au cou et à l’épaule et l’obésité, due à:
♣ Augmentation de l’inflammation systémique.
♣ Changements structurels délétères.
♣ Augmentation du stress mécanique et augmentation des forces de réaction du sol.
♣ Diminution de la force musculaire.

Les facteurs de risques des douleurs au cou sont:
♣ Traumatisme (lésion traumatique au cerveau et whiplash).
♣ Lésion associé à certains sports (lutte, hockey sur glace, football).
♣ Certaines occupations (travailleur de bureau, travailleurs manuels et professionnels de la santé).

Les principaux facteurs de corrélation entre les maux de cou et le travail sont une faible satisfaction au travail et l’impression d’avoir un mauvais environnement de travail.

Les cervicalgies sont classées selon leur durée, leur sévérité, leur étiologie/structure affectée et leur type. La durée serait le meilleur prédicteur de résultats (une durée des symptômes plus courte est associé à un meilleur pronostic qu’une douleur chronique).
La différenciation entre les douleurs mécaniques et neuropathiques est une des distinctions cliniques les plus importantes à faire, puisque cela affectera les choix de traitement. Les 2 outils les plus utilisés sont le questionnaire «pain DETECT» et le «S-LANSS», bien que leur sensibilité soit faible.

82
Q

Objectif Érudition: Quel est l’évaluation clinique (excluant les red flags) d’une cervicalgie non-spécifique?

A

Historique:
Une histoire complète du patient peut donner beaucoup d’indices pertinentes sur l’étiologie et sur l’origine de la douleur (neuropathique ou mécanique).

ϖ Douleurs neuropathiques

  • Les douleurs neuropathiques se présentent souvent comme des balles de fusil, une sensation électrique, un coup de couteau et/ou un brûlement.
  • Les douleur neuropathiques sont souvent caractérisées par des irradiations dans les deux membres supérieurs, habituellement dans un ou plusieurs dermatome. Puisque C6-C7 sont le plus souvent touchés, les 3 premiers doigts présentent souvent des symptômes.
  • La douleur neuropathique est fréquemment accompagnée par des engourdissements, des paresthésies ou des dysesthésies.
  • Associé à des crises ou à des exacerbations imprédictibles.

ϖ Douleurs mécaniques

  • Les douleurs mécaniques se présentent souvent comme des élancements ou des lancinements.
  • Les symptômes sensoriels sont inhabituels chez les patients atteints de douleur non-neuropathique au cou.
  • Douleur qui est à un bas niveau à la base (au repos), mais qui augmente avec l’activité.

Observation:
L’apparence générale devrait être observer afin de détecter des expressions faciales et des comportements de douleur.
→ Par exemple, une flexion ou une flexion latérale anormale peuvent indiquer un torticolis.
L’amplitude de mouvement peut être limitée dans tous les types de douleurs au cou mécanique, mais des mouvements spécifiques peuvent fournir des indices sur l’origine s’ils aggravent la douleur.
Une radiculopathie cervicale peut souvent être distinguée d’une douleur mécanique par des tests spéciaux.
→ Par exemple, un « abduction relief sign » dans lequel l’abduction du bras ipsilatéral au-dessus de la tête soulage les symptômes reflète une radiculopathie cervicale.

83
Q

Quels sont les reds flags associés aux maux de cou? (nommer le red flag, les conditions potentielles et les signes et symptômes associés)

A

1) Trauma (chute, accident d’auto, whiplash).
Condition potentielle:
- Fracture vertébrale.
- Blessure de la moelle épinière.
- Lésion ligamentaire.
Signes et symptômes associés: Perte de conscience, déficits cognitifs, blessure cervicale traumatique, maux de tête, symptômes neurologiques.

2) Arthrite rhumatoïde, Syndrome de Down, Spondyloarthropathie.
Condition potentielle:
- Subluxation atlanto-axiale.
Signes et symptômes associés: Fatigabilité, marche anormale, mobilité cervicale limitée, torticolis, maladresse, déficits sensitifs, signes de motoneurones supérieurs.

3) Symptômes constitutionnels.
Condition potentielle: 
- Métastases.
- Processus infectieux.
- Maladie rhumatologique systémique.
Signes et symptômes associés: Perte de poids, fièvres inexpliquées, anorexie, historique familial de néoplasmes malins, douleur et raideur articulaires diffuses, résultats de tests anormaux.
4) Symptôme infectieux.
Condition potentielle: 
- Abcès épidural.
- Spondylodiscites.
- Méningite.
Signes et symptômes associés: Fièvre, raideur au cou, photophobie, augmentation des globules blancs.
5) Lésion des motoneurones supérieurs.
Condition potentielle: 
- Compression de la moelle épinière.
- Maladie démyélinisante.
Signes et symptômes associés: Signe de Hoffman, hyperréflexie, signe de Babinski, spasticité, incontinence, dysfonction sexuelle.

6) Âge < 20 ans.
Condition potentielle:
- Anomalies congénitales (spina bifida, maladie de Scheuemann),
- condition associée avec un abus de substances (infection).
Signes et symptômes: Anomalies congénitales. Abus de substance: homme, mauvaise performances au travail ou à l’école, dépression.

7) Douleur au thorax. Diaphorèse. Souffle court.
Condition potentielle:
- Ischémie du myocarde ou infarctus.
Signes et symptômes: Nausée, douleur étendue au niveau du bras gauche.

8) Âge > 50 ans.
Condition potentielle:
- Métastases.
- Fracture vertébrale.
- Dissection de l’artère carotide ou vertébrale.
Signes et symptômes associés: Historique familial de néoplasme malin, trauma. Dissection artérielle: sensation de déchirure, maux de tête, perte de vision, séquelles neurologiques.

84
Q

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A

Va voir l’accuracy of physical examination tests for neck pain dans tes notes

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Q

Quels sont les traitements conservateurs pour une cervicalgie non-spécifique?

A

Comme pour les lombalgies, les étirements des muscles élévateurs de la scapula et les exercices de renforcement sont grandement efficaces dans le traitement des cervicalgies.
Toutefois, les examens systématiques ont conclu que les colliers cervicaux ne sont pas plus efficaces que les interventions placebo pour des douleurs au cou. Les myorelaxants ont tendance à être plus efficace pour la douleur chronique aiguë.

Pour les traitements médicaux complémentaires et alternatifs, la preuve la plus solide supporte que la manipulation vertébrale possède un effet bénéfique comparativement à aucun traitement ou d’autres traitements non interventionnelles. Finalement, même si les AINS sont plus bénéfiques pour les cervicalgies, les acétaminophènes sont plus recommandés parce qu’elles ont moins d’effets indésirables.

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Q

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A

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