Épaule 1 Flashcards

1
Q

Quels sont les articulations qui composent le complexe de l’épaule?

A
  • Sternoclaviculaire (S-C)
  • Acromioclaviculaire (A-C)
  • Scapulo-thoracique (S-T)
  • Gléno-Humérale (GH)
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2
Q

Quels sont les structures articulaires et périarticulaires de l’articulation sternoclaviculaire (S-C)? (nommer)

A

Cette articulation est fermée par une capsule synoviale qui est renforcée par des:
1- ligaments sternoclaviculaires antérieures et postérieures:
A) Sternoclaviculaire postérieur,
B) sternoclaviculaire antérieur,
C) ligament inter-claviculaire,
D) Ligament costo-claviculaire

2- Disque intra-articulaire

3- Les muscles actifs (SCM, Sternothyroïdien, Sternohyoïdien et le subclavier)

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3
Q

Quel est le rôle des ligaments de l’articulation sternoclaviculaire?

A

¬ Ligament sterno-claviculaire postérieur: limite protraction de la clavicule.

¬ Ligament sterno-claviculaire antérieur: limite la rétraction de la clavicule.

¬ Ligament inter-claviculaire: empêche surtout l’élévation et la latéralisation de la clavicule au niveau du sternum. Relie les bords médiaux des deux clavicules.

¬ Ligament costo-claviculaire: forte structure qui s’étend du cartilage de la 1ère côte à la tubérosité costale sur la face inférieure de la clavicule. Il possède deux parties perpendiculaires qui stabilisent l’articulation dans tous les mouvements, excepté lors de mouvements descendant de la clavicule (dépression de la clavicule).
o Partie antérieur = va en direction oblique supérieur et latérale
o Partie postérieur = va en direction oblique supérieur et médial

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4
Q

Qu’est-ce que le disque intraarticulaire de l’articulation sternoclaviculaire et quel est son rôle?

A

Fibrocartilage aplati qui sépare l’articulation en 2 cavités distinctes (médiale et latérale). Renforce l’articulation et permet une meilleure absorption des chocs en augmentant la surface de contact.

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5
Q

Quels sont les muscles impliqués dans la S-C?

A

Les muscles, lorsqu’ils sont actifs, contribuent aussi à stabiliser l’articulation:
¬ Antérieurement: sterno-cléido-mastoïdien.
¬ Postérieurement: sterno-thyroïdien et sterno-hyoïdien.
¬ Inférieurement: subclavier.

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6
Q

Quels sont les structures articulaires et périarticulaires de l’articulation acromio-claviculaire (A-C)?

A

Entouré par une capsule qui est renforcée par des ligaments:

  • Ligaments acromio-claviculaire supérieur et inférieur
  • Ligament coraco-claviculaire (ligament conoïde, ligament trapézoïde)
  • Ligament coraco-acromial
  • Disque articulaire
  • Les muscles actifs: Deltoïde et trapèze supérieur
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7
Q

Quel est le rôle des ligaments de l’articulation A-C?

A

¬ Ligaments acromio-claviculairessupérieur et inférieur : limitent grandement le glissement postérieur et supérieur de la clavicule.

¬ Ligament coraco-claviculaire: offre la plus grande stabilité, surtout en limitant les grandes excursions et les déplacements médiaux. Constitué du ligament trapézoïde (supéro-latéral) et conoïde (vertical).
o Le ligament trapézoïde prévient le glissement inférieur et médial de l’acromion sous la clavicule qui est facilité par la forme de l’articulation. Empêche aussi la translation médiale du processus coracoïde, donc aide à garder la clavicule avec la scapula et prévient les dislocations.
o Le ligament conoïde prévient le glissement supérieur de l’articulation acromio-claviculaire.

¬ Ligament coraco-acromial: possède une fonction de protection pour les bourses et le tendon du supra-épineux, en plus de guider le glissement de l’humérus. Il peut entrainer des abuttements.

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8
Q

Qu’est-ce que le disque articulaire de l’articulation A-C et quel est son rôle?

Quels sont les muscles impliqués dans la A-C?

A

Complet ou incomplet, il sépare les surfaces articulaires. Il a pour fonction de stabiliser lorsqu’il est présent.

Les muscles, lorsqu’ils sont actifs, stabilisent l’articulation:
¬ Deltoïde.
¬ Trapèze supérieur.

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9
Q

Rappel, quels sont les tissus qui stabilisent l’articulation S-C?

A
  • Sternoclaviculaire postérieur,
  • sternoclaviculaire antérieur,
  • ligament inter-claviculaire,
  • Ligament costo-claviculaire
  • Disque intra-articulaire
  • SCM, Sternohyoïdien, Sternothyroïdien, Subclavier
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10
Q

Rappel, quels sont les tissus qui stabilisent l’articulation A-C?

A
  • Ligaments acromio-claviculaire supérieur et inférieur
  • Ligament coraco-claviculaire (ligament conoïde, ligament trapézoïde)
  • Disque articulaire
  • Deltoïde et trapèze supérieur
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11
Q

Qu’est-ce que l’articulation scapulo-thoracique?

A

Ce n’est pas une vrai articulation, c’est plutôt un point de contact entre la surface antérieur de la scapula et la mur postéro-latéral du thorax.

Il n’y a pas de contact direct entre les deux surfaces, elles sont séparées par des muscles (sous-scapulaire, dentelé antérieur et érecteurs du rachis). L’apparence mince et humide des muscles réduit la friction entre les deux surfaces.

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12
Q

Comment est la stabilité de la S-T?

A

Stabilité de l’articulation: Contrôlée par les muscles ayant une action sur la scapula (subscapulaire, dentelé antérieur, élévateur de la scapula).

Sa fonction est d’amplifier les mouvements de l’articulation gléno-humérale et d’absorber les chocs grâce à la musculature qui la maintient en place.
→ La grande quantité de mouvement à l’épaule est dû, en partie, à la grande mobilité de l’articulation scapulo-thoracique.
→ DONC : une posture anormale ou un mouvement ou un contrôle anormal de l’articulation scapulo-thoracique aura une influence significative sur la cinématique et la cinétique de l’articulation gléno-humérale.

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13
Q

Quelle est le type, la classe, la position de congruence maximale, la position de repos et le patron capsulaire de la sterno-claviculaire?

A

Type: selle irrégulière ou ovoïde.
Classe : synoviale, anatomiquement complexe (disque).
Position de congruence maximale : élévation complète et protraction.
Position de repos: bras le long du corps.
Patron capsulaire : douleur en fin d’AA, surtout en ADD horizontale et en élévation.

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14
Q

Quel est l’ostéocinématique de la sternoclaviculaire (+ dire à quoi sert cette ostéocinématique)?

A

Rotation dans les 3 degrés de liberté=

  1. Élévation/Dépression,
  2. Protraction/Rétraction (associé à la protraction et à la rétraction de la scapula)
  3. Rotation.

o But de ces mouvements :
Placer la scapula dans la position optimale pour accepter la tête de l’humérus. Essentiellement, tous les mouvements fonctionnels de la gléno-huméral impliquent un mouvement de l’articulation sterno-claviculaire.

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15
Q

Quels sont les mouvements physiologiques, les structures passives qui limitent le mouvement physiologique, la SFM et les mouvements accessoires qui accompagnent le mouvement physiologique de la S-C? (Arthrocinématique)

A
  • En frontal: Élévation et dépression: se produit au niveau de la surface articulaire convexe de la clavicule
  • En transverse: Protraction et rétraction: se produit au niveau de la surface articulaire concavede la clavicule
  • En longitudinal: Rotation de la clavicule à son extrémité sternale

1) Mouvements physiologiques: Élévation (35-45 degrés)
- Structures passives qui limitent: Ligament costo-claviculaire.
- SFM: Étirement des tissus mous
- Mvts accessoires qui accompagnent: Glissement inférieur de la tête de la clavicule avec glissement supérieur du corps.

2) Mouvements physiologiques: Dépression (10 degrés)
- Structures passives qui limitent: Portion supérieure de la capsule et ligament inter-claviculaire.
- SFM: Étirement tissus mous
- Mvts accessoires qui accompagnent: Glissement supérieur de la tête de la clavicule avec glissement inférieur du corps.

3) Mouvements physiologiques: Protraction (15-30 degrés)
- Structures passives qui limitent: Ligament costo-claviculaire postérieur, ligaments capsulaires postérieur (sternoclaviculaire postérieur) et muscles scapulaires rétractés.
- SFM: Étirement tissus mous
- Mvts accessoires qui accompagnent: Glissement antérieur de la tête de la clavicule.

4) Mouvements physiologiques: Rétraction (15-30 degrés)
- Structures passives qui limitent: Ligament costo-claviculaire antérieur et ligaments capsulaires antérieur.
- SFM: Étirement tissus mous
- Mvts accessoires qui accompagnent: Glissement postérieur de la tête de la clavicule.

5) Mouvements physiologiques: Rotation postérieur
- Structures passives qui limitent: -
- SFM: Étirement tissus mous
- Mvts accessoires qui accompagnent: Spin de l’extrémité sternale.

6) Mouvements physiologiques: Rotation antérieur
- Structures passives qui limitent: -
- SFM: Étirement tissus mous
- Mvts accessoires qui accompagnent: -

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16
Q

Quelle est le type, la classe, la position de congruence maximale, la position de repos et le patron capsulaire de l’articulation acromio-claviculaire?

A
  • Type: Décrite comme une articulation plane, mais fonctionne comme une ovoïde pure (condylienne).
  • Classe : synoviale, simple. Présence occasionnelle d’un disque ou ménisque (en général ne sépare pas les surfaces articulaires).
  • Position de congruence maximale : 90° d’ABD.
  • Position de repos : bras le long du corps.
  • Patron capsulaire : douleur en fin d’AA, surtout en ADD horizontale et en élévation.
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17
Q

Fiche gratuite :)

A

⋅ Une hypomobilité au niveau de l’articulation sterno-claviculaire peut engendrer une instabilité acromio-claviculaire (compensation) arthrose, inflammation… Une atteinte de cette articulation se caractérise surtout par de la douleur.

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18
Q

Quel est l’ostéocinématique de l’articulation acromioclaviculaire?

A

L’articulation A-C a 3 degrés de liberté=

  1. Rotation supérieure (jusqu’à 30°) et inférieure
  2. Ajustements rotatoires dans les plans sagittal (tilt antérieur/postérieur)
  3. Ajustement rotatoire dans le plan horizontal (rotation interne/externe).
    * * Les ajustements rotatoires sont des mouvements subtiles et difficiles à isoler pour les mesurer **
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19
Q

Quel est l’arthrocinématique de l’articulation A-C?

Quels sont les mouvements physiologiques et à quoi ils sont associés et la SFM de la A-C?

A
  • Les surfaces articulaires sont planes avec ou non la présence d’un disque intra-articulaire. La clavicule est légèrement convexe et l’acromion légèrement concave.
  • L’articulation a-c permet des mouvements subtils entre la scapula et la clavicule latérale, qui permettent d’optimiser la mobilité et la congruence entre la scapula et le thorax, et donc entre les surfaces de l’articulation g-h.
  • Les mouvements de l’articulation a-c sont décrits par les mouvements de la scapula relativement à la partie latérale de la clavicule.

1- Mouvement physiologiques: Rotation supérieure de la scapula (30 degrés lorsque le bras est élevé au-dessus de la tête)
Association: Associée à l’ABD et à la flexion de l’épaule
SFM: Étirement des tissus mous

2- Mouvement physiologiques: Rotation inférieure de la scapula (30 degrés lors du retour à la position anatomique)
Association: Associée à l’ADD à l’extension de l’épaule.
SFM: Étirement tissus mous.

3- Mouvement physiologiques: Ajustements rotationnels horizontaux–> rotations interne et externe
Association: Autour d’un axe vertical, le bord médial de la scapula pivote vers la surface postérieure du thorax.
SFM: Étirement tissus mous.

4- Mouvement physiologiques: Ajustements rotationnels verticaux–> tilts antérieur et postérieur
Association: Autour d’un axe presque médio-latéral, l’angle inférieur de la scapula pivote vers la surface postérieure du thorax.
SFM: Étirement tissus mous.

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20
Q

Quelle est le type, la classe, la position de congruence maximale, la position de repos et le patron capsulaire de l’articulation scapulo-thoracique?

A

Type: NA car pas une vraie articulation
Classe : NA.
Position de congruence maximale : NA.
Patron capsulaire : NA.
Position de repos: Bras le long du corps; Position de repos de la scapula à 10° de tilt antérieur, 5-10° de rotation supérieure, 35° de rotation interne.

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21
Q

Quels sont les mouvements possibles au niveau de l’articulation scapulo-thoracique?

A

Les mouvements de l’articulation ST sont le résultat de l’interaction entre la SC et l’AC. Ils incluent 2 translations et 3 rotations.Les mouvements possibles au niveau de l’articulation S-T sont donc divisés en «translation» et en «rotation». Les translations possibles sont l’élévation/dépression et la protraction/rétraction (ABD/ADD). Les rotations possibles sont la rotation inférieure/supérieure, la rotation interne/externe et la bascule antérieure/postérieure.

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22
Q

Décrire plus précisément les mouvements d’élévation/dépression, d’ABD/d’ADD et de rotation inférieur/supérieure…

A
  • Élévation / dépression:
    o Contient des composantes de rotations articulaires au niveau acromio-claviculaire et sterno-claviculaire.
    o Élévation = La scapula suit la clavicule qui s’élève à l’articulation SC et il y a une rotation inférieure légère à l’articulation AC (ce qui permet à la scapula de demeurer verticale pendant l’élévation). L’ajustement permet à la scapula de demeurer en contact avec la courbure changeante du thorax.
    o La dépression de la scapula se produit de la façon inverse à l’élévation.
  • ABD / ADD (protraction / rétraction)
    o Survient grâce à la sommation des rotations sur le plan horizontale des articulations SC et AC.
    o La scapula suit la clavicule en protraction à l’articulation SC, de plus, il y a amplification, compensation ou ajustement de la protraction scapulo-thoracique par l’AC en contribuant à la rotation interne.
    o La protraction se produit au niveau des articulations S-C et A-C, c’est pourquoi une diminution de l’amplitude articulaire à une articulation peut être partiellement compensé par une augmentation d’une amplitude d’un autre articulation.
  • La protraction est une combinaison d’abduction, de rotation interne scapulaire.
  • La rétraction est une combinaison d’adduction et de rotation externe scapulaire.
  • Rotation inférieure / supérieure
    o La rotation supérieure est l’élévation claviculaire de l’articulation SC et la rotation supérieure de la scapula à l’articulation AC.
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23
Q

Quel est le(s) test(s) qui permettent d’évaluer le supra-épineux et en décrire la procédure….

A

Empty can ou le Full can:
♣ Le patient est placé avec les épaules à 90⁰ d’abduction et 30⁰ d’adduction horizontale afin d’isoler l’action du supra-épineux (scaption).

♣ Le patient peut être positionné les pouces vers le haut (full can) ou vers le bas (empty can).

♣ Une résistance contre l’abduction est appliqué et l’examinateur surveille s’il y a présence de faiblesse ou de douleur, qui serait signe d’un test positif.
→ Un test positif indiquerait une déchirure au niveau du muscle ou du tendon du supra-épineux, une neuropathie du nerf subscapulaire.

♣ Lors du test « empty can », les pouces sont tournés vers le bas, donc l’humérus est en rotation interne. Dans cette position, le supraépineux est « coincé » sous l’acromion et le ligament coraco-acromial et il est plus en tension (+étiré), ce qui crée un stress plus grand lors de la contraction et augmente les chances d’un résultat positif (douleur ou faiblesse).

*Pas un test d’abuttement, mais bien un test de résistance!

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24
Q

Anatomiquement, distinguer le rôle du deltoïde et du supraépineux au niveau de la gléno-humérale?

A

Le supra-épineux et le deltoïde s’activent au début de l’élévation et atteignent leur maximum à 90° d’ABD. Durant l’ABD, ces deux muscles servent à stabiliser la tête humérale dans la cavité fonctionnelle formé par la capsule inférieur de l’articulation.

  • Le deltoïde moyen et le supra-épineux possèdent un bras de levier significatif pour l’ABD, allant de 1 à 3 cm durant l’AA.
  • Le deltoïde et le supra-épineux contribuent également au moment de force de l’ABD au niveau de l’articulation GH.

o Lorsque le deltoïde est atteint, le supra-épineux est généralement capable de produire l’ABD au complet. En effet, le supra-épineux permet, grâce à son tendon qui s’attache à la grosse tubérosité, de faire glisser la tête humérale sous l’acromion, et ainsi de faire le mouvement complet d’ABD. Par contre le moment de force est diminué.

o Lorsque le supra-épineux est atteint, l’ABD complète n’est souvent pas possible, dû à l’altération de arthrocinématique de l’articulation GH. En effet, le deltoïde amène un abuttement de la tête humérale contre l’acromion, étant donné l’incapacité du supra-épineux de tirer la tête humérale sous l’acromion.

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25
Q

Quels sont les rôles du supraépineux au niveau de l’ABD glénohumérale?

A
  • Permettre le roulement supérieur de la tête humérale
  • Compression de la tête humérale dans la cavité glénoïde
  • Création d’un espace semi-rigide au-dessus de la tête humérale, ce qui restreint une translation supérieure excessive de l’humérus
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26
Q

Qu’est-ce que le rythme scapulo-huméral normal? (définition)

A

Rythme cinématique naturel (ratio) existant entre l’ABD gléno-humérale et la rotation supérieure scapulo-thoracique.

Le rythme scapulo-huméral comprend :
• Rotation supérieure de la scapula lors de l’élévation de GH, en FLX ou en ABD, qui apparait surtout après 60˚ FLX et 30˚ ABD.
• Rotation postérieure selon un axe médio-latéral (pendant les premiers 90° d’élévation).
• Rotation externe selon un axe vertical (pendant les premiers 90° d’élévation).

Après environ 30 d’abduction, le rythme scapulo-thoracique reste relativement constant, se produisant à un ratio de 2:1 entre le mouvement à l’articulation gléno-humérale et l’articulation scapulo-thoracique.
→ Pour 3 degré d’abduction de l’épaule, 2 se produit par l’articulation gléno-huméral et 1 par la rotation supérieur de l’articulation scapulo-thoracique.
→ Un arc complet d’ABD de 180° résulte en 120° d’ABD de l’articulation GH et de 60° de rotation scapulo-thoracique.

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27
Q

Quelles sont les phases du rythme scapulo-huméral qui décrivent les mouvements au niveau de l’humérus, la scapula et la clavicule?

A

1ère Phase: 0-30° d’ABD du bras.
ϖ Humérus: 0-30° d’ABD.
ϖ Scapula: peu ou pas de rotation externe. Tout le mouvement produit est au niveau de l’articulation gléno-humérale.
ϖ Clavicule: 0-5° d’élévation.

2ème Phase: 30-90° d’ABD du bras.
ϖ Humérus: 40° d’ABD.
ϖ Scapula: 20° de rotation supérieure et protraction ou élévation minimale.
ϖ Clavicule: s’élève de 15° mais ne subit pas de rotation.

3ème Phase: 90-180° d’ABD du bras.
ϖ Humérus: 60° d’ABD et 90° de rotation latéral.
ϖ Scapula: 30° de rotation supérieure.
ϖ Clavicule: rotation de 30-50° postérieurement et élévation de 15°.

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28
Q

Qu’est-ce que l’ostéocinématique?

A

Étude du mouvement des os dans l’espace indépendamment de tout os avoisinant et sans égard aux forces qui produisent ce mouvement (SEULEMENT LE MOUVEMENT).

  • Les mouvements ostéocinématiques font référence aux mouvements physiologiques du corps (mouvements volontaires), tel que la flexion ou l’abduction de la hanche.
  • Le mouvement est décrit par les plans de mouvements anatomiques (frontal, sagittal, transverse).

Le terme ostéocinématique inclus les rotations et swings ostéocinématiques.

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29
Q

Qu’est-ce que les rotations et swings ostéocinématiques?

A

¬ Rotations ostéocinématiques: Mouvement non-linéaire autour de l’axe mécanique d’un os (rotation pure). Ce mouvement implique un segment mobile et un segment fixe. Les mouvements de rotations s’effectuent autour d’un point qui ne subit pas de translation. Mouvement plus rare dans le corps humain, car souvent il s’accompagne d’une translation.
Exemple: Mouvement de rotation au niveau du radius proximal en mi-amplitude d’une pronation ou d’une supination.

¬ Swings ostéocinématiques : Tout autre mouvement qui n’est pas une rotation pure.

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30
Q

Qu’est-ce que l’arthrocinématique et ce qu’elle inclut?

A

Étude des mouvements des articulations d’une extrémité osseuse (surface articulaire) sur une autre extrémité osseuse relativement fixe, sans tenir compte du mouvement de l’os ou des forces produisant ce mouvement.
C’est l’étude du jeu articulaire (mouvements accessoires).

  • L’arthrocinématique inclus:
    1-Roulement arthrocinématique:
    Roulement d’une surface articulaire fixe sur une surface articulaire mobile.
    → Concave mobile et convexe fixe: roulement dans la même direction par rapport au glissement.
    → Concave fixe et convexe mobile: roulement dans la direction opposée par rapport au glissement.

2-Glissement arthrocinématique:
Mouvement de translation d’une surface articulaire sur une autre.

3-Rotation arthrocinématique:
Rotation d’une surface articulaire sur l’autre autour de l’axe mécanique du segment mobile.

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31
Q

Quelle est la relation entre l’arthrocinématique et l’ostéocinématique?

A

Aucun mouvement arthrocinématique ne peut avoir lieu sans mouvement ostéocinématique se produisant simultanément.

L’ostéocinématique et l’arthrocinématique doivent se faire ensemble dans une précision parfaite pour obtenir une mécanique normale. Si la quantité de mouvement ou le « timing » est imprécis, il peut se développer une pathologie.

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32
Q

Qu’est-ce qu’un mouvement accessoire?

A

Mouvements involontaires (roulements, glissement et rotations arthrocinématiques) qui surviennent dans l’articulation et les tissus environnants en réponse à un mouvement physiologique.
→ Nécessaires à l’obtention d’une amplitude articulaire optimale (complet et sans douleur).
→ La forme de l’articulation influence le sens des mouvements accessoires.
→ La plupart des mouvements physiologiques des articulations combinent les rotations, les roulements et les glissements.

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33
Q

Qu’est-ce que la loi concave/convexe?

A

Suggère que lorsque la surface articulaire de l’os mobile est concave, le glissement se fait dans la même direction du mouvement de l’os.
Lorsque la surface de l’os mobile est convexe, le glissement se fait dans la direction opposée.

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34
Q

Qu’est-ce que la translation et la rotation?

A

• Rotation:
Mouvement dans lequel un corps rigide bouge selon un axe de rotation (de façon circulaire) autour d’un point pivot. Tous les points du corps bougent dans la même direction simultanément.

• Translation:
Mouvement dans lequel toutes les parties d’un corps rigide bougent dans la même direction et parallèlement à chacune des autres parties du corps.

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35
Q

Quelle est l’anatomie de la coiffe des rotateurs?

A

La coiffe des rotateurs est constituée de 4 muscles, soit le supra-épineux, l’infra-épineux, le petit rond et le subscapulaire. Le subscapulaire s’attache sur le tubercule mineur de l’humérus et les trois autres se dirige vers le tubercule majeur de l’humérus au niveau de la capsule gléno-humérale. Ils ont pour rôle principal la compression de la tête humérale dans la cavité glénoïdale afin d’améliorer la stabilité, la résistance au glissement ou à la translation et permette la rotation dans 3 axes.

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36
Q

Quelle est la physiopathologie d’une pathologie de la coiffe des rotateurs (TCR)?

A
  • Inclut un grand spectre de blessures allant de la tendinite mineure à des déchirures de degrés variés.
  • La rupture est souvent observée près de son insertion sur la grosse tubérosité, car cette portion subit plus de stress et est moins vascularisé.
  • Les tensions intra-tendineuses sont plus élevées en fin d’amplitude articulaire = lésions + probables en travaillant avec bras au-dessus de l’épaule. Les activités répétitives au-dessus de la tête sont un grand facteur de risque.
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37
Q

Quelle est le profil des patients présentant une pathologie de la coiffe des rotateurs, quels sont les déchirures les plus courantes (+ causes de ses déchirures) et quels sont les mécanismes de blessure possibles?

A
  • Profil des patients:
    ¬ Commun chez les jeunes actifs, pratiquant des sports nécessitant les bras au-dessus de la tête ou des activités plaçant une demande excessive et répétitive à l’épaule.
    ¬ Chez les patients jeunes et actifs, souvent le résultat d’un traumatisme et peut survenir en combinaison avec une fracture par avulsion de la grande tubérosité ou d’une blessure du labrum
    ¬ Chez les patients plus âgées (plus de 50-65 ans), il est souvent associé à une dégénérescence qui entraîne une diminution de l’épaisseur du tendon du supra-épineux au niveau de son attache sur le tubercule majeur.
  • Mécanisme de blessure:
    ¬ Mécanisme traumatique aigu (chute sur une main tendue).
    ¬ Mécanisme atraumatique(surcharge répétitive, dégénérescence).
    ¬ Combinaison de mécanismes (aigu sur chronique).
  • Déchirures:
    ¬ Touche plus souvent supra-épineux > infra-épineux > subscapulaire.
    ¬ Peuvent entraîner une lésion subséquente au biceps (la dislocation du tendon de la longue portion du biceps est fréquente avec une lésion au niveau de la coiffe des rotateurs).
    ¬ Les principales causes de dégénérescence de la coiffe des rotateurs sont le vieillissement et la diminution de leur utilisation (sédentarité, immobilisation, etc.). De plus, la force requise pour rupturer les tendons diminue conséquemment à cette dégénérescence.
    ¬ La rupture peut:
    ♣ Traverser partiellement l’épaisseur du tendon ou entièrement.
    ♣ Être aiguë, chronique, traumatique ou dégénérative.
    ♣ Aller de micro-déchirures à une rupture totale.
  • Il est primordial de bien diagnostiquer un problème au niveau de la coiffe des rotateurs, car cela peut permettre d’éviter une rupture des tendons.
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38
Q

Quelles sont les signes et symptômes d’une pathologie de la coiffe des rotateurs?

A
  • Douleur**
    ¬ Aggravée par des activités nécessitant d’avoir les bras au-dessus de la tête.
    ¬ Douleur reporté en fin d’amplitude articulaire et est généralement plus grande en abduction et en rotation externe.
    ¬ Plus grande lors de la contraction résistée lorsque la déchirure est partielle en comparaison avec une déchirure totale.
    ¬ Aigüe quand le bras est placé dans une position contraignante.
    ¬ Localisée dans la partie antérolatérale de l’épaule et peut référer à l’insertion du deltoïde.
    ¬ La douleur la nuit est aussi très fréquente.
  • Perte de force**
    ¬ Les limitations au niveau de la mobilité sont reliés à la faiblesse musculaire, c’est pourquoi les mouvements actifs sont plus affectés que les mouvements passifs.
  • Déficits fonctionnels (perte de la fonction progressive)
    ¬ Difficulté à élever les bras au-dessus de la tête.
    ¬ Difficulté à amener les bras derrière le dos.
    ¬ Difficulté à soulever des charges (particulièrement avec le coude en extension).
    ¬ Difficulté à s’étendre sur le côté atteint.
  • Diminution du ROM (davantage en actif)
    ¬ Possiblement en actif et en passif dans le cas de déchirures et d’accrochage.
  • Instabilité à l’épaule
  • Crépitation symptomatique dans le ROM passif de l’articulation GH
    ¬ Causé par hypertrophie de la bourse, changement secondaires sur la surface inférieure, perte d’intégrité des tendons de la coiffe ou changements dégénératifs des tubérosités de l’humérus.
  • Atrophie péri-scapulaire et faiblesse significative.
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39
Q

Qu’est-ce qu’un syndrome d’accrochage sous acromial? (Quelle est la physiopathologie en général?)

A

Contact répété ou impact de la coiffe des rotateurs et de la tête humérale, avec une traction du ligament coraco-acromial.

  • La lèvre antérieure et la surface inférieure du 1/3 antérieur de l’acromion sont toujours impliquées.
  • Dans cette région, le tendon du supra-épineux s’insère sur la grande tubérosité, antérieurement à l’arche coraco-acromial lorsque l’épaule est en position neutre. Lors de la flexion, les structures doivent passer sous l’arche, où il peut se produire un accrochage.
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40
Q

Quelles sont les causes d’un syndrome d’accrochage sous acromial?

A

¬ Anomalies de l’arche coraco-acromial.
¬ Excroissances osseuses sur la surface inférieure de l’acromion, acromion pointu.
¬ Forme de l’acromion (I-plat, II-courbé, III-crochet). Les types d’acromion II et III sont ceux qui sont le plus corrélé avec des déchirures sur toute l’épaisseur.
¬ Vieillissement: cause une dégénérescence des tendons de la coiffe, particulièrement aux points d’insertion, ce qui entraîne l’épaississement des fibres et la formation d’un tissu de granulation.
¬ Abuttement entre les tissus mous et les structures osseuses.
¬ Contacts répétés entre les tendons de la coiffe des rotateurs et la tête humérale.
¬ Mouvements anormaux de la tête humérale ou des muscles de la coiffe.
¬ Scapula en rotation interne et bascule antérieure (réduit l’espace sous-acromial).
¬ Instabilité.

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41
Q

Quels sont les différents types de syndrome d’accrochage sous acromial? (en incluant la classification de Neer)

A
  • Accrochage primaire: Causé par l’abuttement de structures des tissus mous (ex: la coiffe des rotateurs ou la labrum glénoïdale) sur des proéminences osseuses (ex: l’acromion ou la processus coracoïde).

Classification de Neer des lésions d’accrochage primaire
Stade 1: Œdème réversible et hémorragie de la coiffe des rotateurs. Typiquement chez les moins de 25 ans.
Stade 2: Se produit avec l’inflammation répétée. Résulte en fibrose et tendinose de la coiffe des rotateurs. Principalement chez les 25-40 ans.
Stade 3: Dégénérescence marquée de la coiffe des rotateurs et des tissus osseux adjacents. Résulte en déchirure partielle ou complète. Principalement chez les plus de 40 ans.

  • Accrochage secondaire: Secondaire à une instabilité ou pathologie sous-jacente –> cause dynamique. Lorsque c’est le mouvement anormal de la tête de l’humérus et de la coiffe des rotateurs relatif à la scapula qui est la cause de l’accrochage, qui peut entraîner des changements structuraux permanents.
  • Accrochage postérieur interne: Se produit avec l’épaule à 90° d’ABD et rotation externe. Implique une compression de la surface inférieure des tendons postérieurs de la coiffe sur le bord glénoïde postéro-supérieur. Commun chez les individus qui travaillent avec les bras au-dessus de la tête et chez ceux pratiquant des sports de lancer.
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42
Q

Quels sont les signes et symptômes d’un syndrome d’accrochage sous acromial?

A
  • Douleur en élévation (et faiblesse).
  • Arc douloureux caractéristique ente 60 et 120° d’ABD.
  • Diminution de la flexion et de l’ABD en actif.
  • Sensation de pincement.
  • Instabilité de l’articulation GH.
  • Défaillance/déchirure des tendons de la coiffe des rotateurs.
  • Difficulté à atteindre des choses au-dessus de la tête ou dans son dos, à soulever des choses et à être étendu sur l’épaule atteinte.
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43
Q

Qu’est-ce qu’une capsulite? (la physiopathologie) en nommant les 2 types

A

Hypomobilité de l’articulation gléno-humérale, que l’on nomme « épaule gelée ». L’épaule gelée regroupe plusieurs pathologies qui entraîne de la douleur, de la raideur et une dysfonction de l’épaule.

La capsulite se définit par l’épaississement de la capsule et l’adhésion de la capsule à la tête humérale.***

  • Capsulite primaire: Cause idiopathique (pas de cause sous-jacente détectable).
  • Capsulite secondaire: Survient suite à un trauma ou à une immobilisation.
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44
Q

Comment les capsulites secondaires peuvent-elles être classées?

A

Intrinsèque:

  • Tendinose calcifiante.
  • Tendinopathie de la coiffe des rotateurs.**
  • Tendinopathie du biceps.
  • Chirurgie à l’épaule.

Extrinsèque:

  • Fracture humérale ou claviculaire.
  • Fracture claviculaire.
  • Radiculopathie cervicale.
  • Chirurgie du sein ipsilatéral.
  • Tumeur à la poitrine.
  • AVC.

Systémique

  • Diabète.
  • Anormalités de la thyroïde.
  • Maladie cardiovasculaire.
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45
Q

Quels sont les plus grands facteurs de risque d’une capsulite?

A
  • Les plus grands facteurs de risque sont :
    o Être une femme.
    o Être âgé entre 40 et 60 ans.
    o Avoir du diabète.
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46
Q

Quelles sont les phases de la capsulite et la présentation clinique associée?

A

Phase 1: Phase de gel / douloureuse (« freezing phase »)
­- Durée: 10 à 36 semaines (2 à 9 mois).
­- Douleur et raideur à l’épaule.
­- Pas d’historique de blessure.
­- Douleur constante et persistante à l’épaule, pire la nuit.
­- Peu ou pas de réponse aux AINS.

Phase 2: Phase adhésive / restrictive
­- Durée: 4 à 12 mois.
­- Douleur se calme mais la raideur persiste.
­- Douleur seulement présente lors de mouvements extrêmes.
­- Grande diminution de l’amplitude des mouvements gléno-huméraux avec perte presque totale de rotation externe.

Phase 3: Phase de résolution
­- Durée: 12 à 42 mois.
­- Amélioration spontanée du ROM.

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47
Q

Comment est la douleur dans la phase 1 de la capsulite et quel est lien que l’on pourrait établir entre cette douleur et la prescription d’exercices?

A

Pendant la phase 1, il y a prolifération des terminaisons nerveuses, donc augmentation de l’inflammation neurogène entrainant une douleur purement nociceptive.

Les exercices donnés pendant cette phase dépendent de la tolérance du patient à la douleur.

Exemple, si le patient fait de la catastrophisation, on lui donnera pas d’exercices qui touchent à la douleur VS quelqu’un qui n’en fait pas où on peut donner des exercices qui touchent un peu à la douleur.

48
Q

Quelles sont les signes et symptômes de la capsulite?

A
  • Les symptômes caractéristiques sont:
    o Douleur (normalement à l’insertion du deltoïde mais peut irradier à l’épaule entière). Douleur nocturne avec apparition insidieuse.
    o Restriction de mobilité GH (la perte de mobilité est souvent graduelle, mais peut parfois être soudaine).
    Cette atteinte se développe lentement, le patient commence par ressentir de la douleur (au niveau de l’insertion du deltoïde) et ensuite une perte de mobilité de l’articulation G-H.
  • Patron de restriction:
    o Rotation externe > ABD > Rotation interne.
    o La perte de mobilité suit le patron de restriction capsulaire qui se traduit par une perte de rotation externe, se poursuivant en une perte d’abduction et finalement en une perte de rotation interne.
    o Souvent, les cliniciens croient qu’une réduction de 50% de rotation externe par rapport au côté non-affecté peut être considéré pour diagnostiquer une capsulite.
  • Autres signes et symptômes:
    o Difficulté à dormir sur le côté affecté.
    o Une faiblesse des muscles stabilisateurs de la GH et de la scapula est fréquente et est le résultat d’une diminution de l’utilisation ou d’une utilisation incorrecte des muscles de la coiffe des rotateurs et du deltoïde.
    o Le trapèze supérieur est souvent surutilisé pour compenser l’élévation de l’épaule qui est faible et douloureuse, ce qui peut entrainer un rythme scapulo-thoracique inversé et d’autres déséquilibre musculaire autour de la scapula.
49
Q

Quels sont les éléments (les étapes) de l’évaluation régionale et quelle est le rôle de ses étapes?

A

1- Histoire du patient:
Rôle:
- Fournir de l’information sur le désordre (le stade de la maladie, le pronostic et le traitement approprié).
- Déterminer le type de personne qu’on a devant nous.
- Explorer l’histoire médicale, les habitudes de vie et l’histoire sociale et familiale.
- Se faire une idée du diagnostic.
- Connaitre les attentes et les préoccupations du patient.
- Détecter les drapeaux rouges et jaunes

2- Observation:
Consiste principalement en l’évaluation de la posture normale en position debout.
Rôle: Permet d’obtenir le plus d’informations possibles sur des défauts visibles, des déficits fonctionnels et des anormalités d’alignement.

3- Évaluation du mouvement (actif, passif, résisté):
Rôle : Pour confirmer ou réfuter un diagnostic suspecté basé sur l’observation ou l’histoire du patient.

4- Tests spéciaux (diagnostiques):
Rôle:
- Pour déterminer si un type particulier de maladie, de condition ou de blessure est présent à l’articulation.

5- Réflexes et sensations(évaluation neurologique):
Rôle:
- Tester les tendons superficiels et profonds.
- Tester des réflexes pathologiques s’il y a lieu et en déterminer la cause.
- Obtenir de l’information sur la condition d’un nerf ou d’une racine nerveuse.
- Permet de savoir si lésion de motoneurone supérieur ou inférieur.

6- Mouvements accessoires:
Rôle:
- Les mouvements accessoires sont nécessaires pour obtenir une amplitude articulaire et une fonction complètes et sans douleur.
- Si un mouvement accessoire est absence ou diminué, il doit être restauré avant que le patient puisse regagner un mouvement volontaire fonctionnel et sans douleur.

7- Palpation:
Rôle:
- La palpation est utilisée une fois le tissu lésé identifié. Elle sert à déterminer l’étendue de la lésion dans le tissu, lorsque celui-ci est superficiel et facile d’accès.

8- Résultats d’imagerie:
Rôle:
- Pour confirmer une opinion clinique et doit être interprété à l’intérieur du contexte de l’examen complet.
- Aide à confirmer ou établir un diagnostic (comme pour les tests spéciaux).
- Déterminer la sévérité d’une blessure.
- Déterminer la progression d’une maladie.
- Déterminer le stade de guérison.
- Améliorer le traitement du patient.
- Déterminer l’alignement anatomique.

50
Q

Quels sont les drapeaux rouges que nous pouvons retrouver lors de notre anamnèse nous indiquant de référer?

A

1- Cancer
­- Douleur persistante la nuit
­- Douleur constante n’importe où dans le corps
­- Perte de poids inexpliquée (10-15 livres en 2 semaines ou moins)
­- Perte d’appétit
­- Présence de bosses, d’excroissances inhabituelle
­- Fatigue injustifiée

2-Problème cardiovasculaire
­- Souffle court
­- Vertiges
­- Douleur ou sensation de lourdeur dans la poitrine
­- Douleur à la palpation (n’importe où dans le corps)
­- Douleur constante et sévère aux MI ou MS
­- Pied coloré ou douloureux
­- Gonflement

3-Problèmes gastro-intestinaux/génito-urinaires
­- Douleur abdominale fréquente ou sévère
­- Brûlures d’estomac ou indigestions fréquentes
­- Nausées ou vomissements fréquents
­- Changement ou problèmes au niveau des intestins et/ou de la fonction urinaire (ex. infection urinaire)
­- Irrégularités inhabituelles dans les menstruations

4-Problèmes divers
­- Fièvre ou sueurs nocturnes
­- Perturbations émotionnelles récentes sévères
­- Gonflement ou rougeur à n’importe quelle articulation, sans histoire de blessure
­- Grossesse

5- Problèmes neurologiques
­- Changements au niveau de l’audition
­- Maux de têtes sévères et fréquents, sans histoire de blessure
­- Difficultés à avaler ou changements dans l’élocution
­- Changement au niveau de la vision
­- Problème d’équilibre, de coordination ou chute
­- Faiblesses soudaines

51
Q

Quels sont les drapeaux jaunes que nous pouvons retrouver lors de notre anamnèse nous indiquant la nécessité d’un examen plus exhaustif?

A

­- Signes et symptômes anormaux (patrons de plaintes non-habituels)
­- Symptômes bilatéraux
­- Symptômes périphériques
­- Symptômes neurologiques (racine nerveuse ou nerf périphérique)
­- Implication de racines nerveuses multiples
­- Patrons de sensations anormales (qui ne suivent pas les dermatomes ou le patron des nerfs périphériques)
­- Anesthésie en selle (perte de la sensation des organes génitaux).
­- Signes et symptômes de motoneurones supérieurs (moelle épinière)
­- Évanouissements
­- Attaques de goutte (chute soudaine sans perte de conscience)
­- Vertiges
­- Symptômes associés au SNA
­- Faiblesse progressive
­- Trouble de la marche progressif
­- Inflammation à de multiples articulations
­- Stress psychosociaux
- Changements circulatoires ou au nveau de la peau

52
Q

Quels sont les questions/informations recherchées que l’on doit retrouvé dans notre anamnèse?

A
  1. Quel est l’âge et le sexe du patient ?
  2. Quelles sont les occupations du patient ?
  3. Quel est le motif de consultation du patient ?
  4. Quel est le mécanisme de blessure (traumatique ou dû à des activités répétitives) ?
  5. Le problème est survenu lentement ou de façon soudaine ?
  6. Où se situent les symptômes qui font se plaindre le patient ?
  7. Où était la douleur ou les autres symptômes lors du premier épisode ?
  8. Quels sont les mouvements exacts ou les activités qui causent la douleur ?
  9. Depuis quand le problème est présent ?
  10. Est-ce que le problème est déjà survenu auparavant ?
  11. Le patient a-t-il déjà eu une autre blessure de la chaîne cinétique ?
  12. Est-ce que l’intensité, la durée, ou la fréquence de la douleur augmentent ?
  13. La douleur est-elle constante, périodique, épisodique, ou occasionnelle ?
  14. La douleur est-elle associée au repos, à l’activité, à certaines positions, aux fonctions viscérales ou au moment de la journée ?
  15. Quel est le type ou la qualité de la douleur ?
  16. Quel genre de sensations le patient ressent, et où se situent ses sensations anormales ?
  17. Est-ce que les articulations barrent, débloquent, cèdent, ou élancent ?
  18. Est-ce que le patient a eu des symptômes spinaux bilatéraux, des évanouissements ou des chutes soudaines ?
  19. Est-ce qu’il y a du changement au niveau de la coloration des membres ?
  20. Le patient vit-il un stress important (économique ou autre) ?
  21. Est-ce que le patient présente des maladies chroniques, systémiques ou des habitudes de vie nuisibles qui peuvent influencer le cours de la maladie ou du traitement ?
  22. Est-ce que le patient a des antécédents personnels et familiaux reliés à sa condition actuelle ?
  23. Le patient a-t-il reçu des analgésiques, stéroïdes ou autres médicaments ? Si oui, combien de temps ?
  24. Le patient a-t-il fait des rayons X ou autre imageries ?
  25. Est-ce que le patient a un historique de chirurgie ou maladies ?
53
Q

Pourquoi est-il pertinent de s’informer sur l’âge et le sexe du patient?

A

♣ Plusieurs condition surviennent typiquement à l’intérieur d’un certain intervalle d’âge
o Troubles de croissance (Syndrome de Legg-Perthes ou Maladie de Scheuermann) sont vus chez les adolescents
o Troubles dégénératifs (ostéoporose, ostéoarthrite) sont plus fréquents chez les personnes plus âgées
o Le syndrome d’accrochage chez les jeunes (15 à 35 ans) est plus fréquemment dû à une faiblesse musculaire des muscles contrôlant la scapula. Cependant, chez les plus vieux (40 ans et plus) ce syndrome est plus fréquemment le résultat de changement dégénératifs dans le complexe de l’épaule.
♣ Certaines maladies ont une prévalence plus forte chez un sexe ou l’autre
o Chez les hommes, les cancers de la prostate et de la vessie sont plus fréquents.
o Chez les femmes, les cancers du cerveau et du sein sont plus fréquents.

54
Q

Pourquoi est-il pertinent de s’informer sur les occupations du patient?

A

♣ Type de travail, environnement de travail, charge de travail, postures contraignantes?
♣ Travail sédentaire ou actif?
o Influence la force musculaire et l’endurance (ex : une personne sédentaire est plus susceptible de se blesser les fins de semaine en pratiquant des activités plus exigeantes auxquelles elle n’est pas habitué).
♣ Mouvements répétitifs? (Peuvent être la source du problème)

55
Q

Pourquoi est-il pertinent de s’informer du motif de consultation du patient?

A

♣ Historique de la maladie présente ou plainte principale/majeure
♣ Pour le clinicien, important de :
o Déterminer ce que le patient veut être capable de faire sur un plan fonctionnel et ce qu’il est incapable de faire fonctionnellement parlant
o S’assurer que les attentes du patient sont réalistes
o Savoir quelle direction prendre au niveau des traitements pour s’assurer, dans la mesure du possible, que le patient retourne à son niveau initial d’activité et qu’il atteigne son but fixé

56
Q

Pourquoi est-il pertinent de s’informer sur le mécanisme de blessure du patient?

A

♣ Causé par un traumatisme (macro-trauma) ou une activité répétitive (micro-trauma)?
♣ Facteurs prédisposants, inhabituels ou nouveaux? Positionnement durant la chute? Mouvements répétés?
♣ On cherche à savoir la direction et la magnitude des forces qui ont causées la blessure, afin de déterminer les structures potentiellement atteintes et la sévérité de l’atteinte.

57
Q

Pourquoi est-il pertinent de s’informer sur si le problème est survenu lentement ou de façon soudaine?

A

♣ Est-ce que la condition a débuté de façon lente et insidieuse ou rapide et ponctuelle
♣ Si la survenue a été lente, elle peut indiquer un problème s’apparentant plus à une accumulation de microtraumatismes, souvent en l’absence de traumatisme.
♣ Si la survenue était rapide, elle est souvent secondaire à un traumatisme. Le mécanisme pathologique et la structure atteinte sont généralement plus faciles à identifier.
♣ Connaître ces éléments aide le clinicien à établir son diagnostic différentiel.

58
Q

Comment/Pourquoi est-il pertinent de s’informer sur l’endroit où se situe les symptômes du patient?

A

♣ Structure spécifique ou zone générale?
o Une douleur plus généralisée peut indiquer un problème plus sévère ou être un drapeau jaune.
♣ Est-ce que le côté atteint est son côté dominant ou non?
o Lorsque le côté dominant est atteint, les limitations fonctionnelles sont plus grandes.

59
Q

Comment/Pourquoi est-il pertinent de s’informer sur l’endroit où se situe les symptômes/douleur lors du premier épisode du patient?

A
♣ 6 dimensions de la douleur : 
o Physiologique (localisation, apparition, durée, étiologie, syndrome) 
o Sensorielle (intensité, qualité, patron douloureux) 
o Affective (état de l’humeur, anxiété, dépression, bien-être) 
o Cognitive (signification de la douleur, perception de soi, stratégies d’adaptation, traitement précédents, attitudes, croyances, facteurs influençant la douleur)
o Comportementale (communication, interaction interpersonnelle, activité physique, médication, interventions, sommeil)
o Aspect socioculturel, ethnoculturel (famille et vie sociale, responsabilités liées au travail et à la maison, aspect récréatif, loisirs, facteurs environnementaux, attitudes et croyances influences sociales) 

♣ Symptômes dits sévères :
o Lorsque l’intensité de la douleur ou les symptômes sont tellement forts que le patient est incapable de bouger dans une certaine direction ou de tenir une certaine posture
♣ Symptômes dits irritables :
o Si les symptômes ou la douleur s’aggravent avec le mouvement ou lorsqu’une position est tenue longtemps
♣ Douleur aiguë :
o Nouvelle douleur souvent sévère, continue et assez importante ou depuis assez longtemps pour que le patient soit aller chercher de l’aide.
o Souvent accompagnée d’anxiété.
♣ Douleur chronique :
o Plus aggravante, moins intense, a déjà été vécue avant et, souvent, le patient sait comment la soulager ou la gérer.
o Souvent accompagnée de dépression.
♣ Tissu endommagé → libération de substances → inflammation + hyperalgésie primaire (sensibilisation périphérique des nocicepteurs) résultant en une douleur localisée.
o Si la blessure ne suit pas un processus de guérison normal et devient chronique → hyperalgésie secondaire (sensibilisation centrale) peut se produire (implique la moelle épinière et le cerveau).
♣ Demander au patient de pointer la localisation de sa douleur passée et présente

♣ Présence de trigger points?
o Zones hypersensibles localisées dans les tissus qui sont sensibles à la compression.
o Peuvent donner suite à des douleurs référées qui sont stables, profondes et douloureuses
o Peuvent mener à un diagnostic, car leur compression reproduit les symptômes du patient
♣ Plus le problème est distal et superficiel, plus il est facile pour le patient de localiser sa douleur

♣ Douleur référée :
o Le patient pointe habituellement une zone plus large et vague.
o Tend à être ressentie plus profondément et ses limites ne sont pas claires.
o Ce type de douleur est dit « référée » parce que le patient ressent la douleur à un site autre que le tissu lésé (qui sont desservi par le même nerf).
♣ Douleur localisée :
o Le patient pointe un endroit spécifique
♣ Important que le clinicien comprenne où et quand le patient ressent la douleur
o Ex. En fin d’amplitude ou dans toute l’amplitude?

60
Q

Comment/Pourquoi est-il pertinent de s’informer sur les mouvements et activités qui causent la douleur?

A

♣ En cessant l’activité, est-ce que la douleur reste la même?
♣ Combien de temps ça prend pour que la douleur revienne à son niveau initial? 5 min = ok, 1-2-3 h = irritable
♣ Quels sont les autres facteurs qui aggravent ou soulagent la douleur?
♣ Quelles activités altèrent l’intensité de la douleur?
…Tout cela donne des indices au clinicien quant à l’irritabilité de l’articulation et l’aident à distinguer une douleur systémique d’une douleur musculosquelettique ou mécanique

♣ Niveaux de douleur :
o Niveau 1 : Douleur après une activité spécifique
o Niveau 2 : Douleur au commencement d’une activité, qui se règle avec un bon échauffement
o Niveau 3 : Douleur durant et après une activité spécifique qui n’affecte pas la performance
o Niveau 4 : Douleur avant et après une activité spécifique qui affecte la performance
o Niveau 5 : Douleur durant les AVQ
o Niveau 6 : Douleur constante et présente au repos, mais qui n’affecte pas le sommeil
o Niveau 7 : Douleur qui affecte le sommeil (plus grand degré de sévérité)

61
Q

Comment/Pourquoi est-il pertinent de s’informer si le problème est survenu auparavant?

A

♣ Si oui, comment ça avait commencé ?
♣ Où était située la blessure ?
♣ Y avait-il eu une irradiation des symptômes ?
♣ Combien de temps avait été nécessaire pour la récupération ?
♣ Quels traitements avaient aidés à soulager les symptômes ?
♣ Est-ce que la condition présente est semblable à la précédente ? Si non, en quoi est-elle différente ?
…Les réponses à ces questions aident le clinicien à déterminer la localisation et la sévérité de la blessure

62
Q

Comment/Pourquoi est-il pertinent de s’informer sur d’autres problèmes de la chaine cinétique?

A

♣ Les problèmes de pied peuvent mener à problèmes de genou, hanche, bassin et/ou problèmes de colonne vertébrale.
♣ Les problèmes de coude peuvent contribuer à des problèmes d’épaule.
♣ Les problèmes de hanche peuvent mener à des problèmes de genou.

63
Q

Comment/Pourquoi est-il pertinent de s’informer sur la durée, l’intensité et la fréquence de la douleur?

A

♣ Si oui, souvent signe que la condition s’aggrave.
♣ Une diminution de la douleur ou d’autres symptômes est un signe que la condition s’améliore.
♣ Si la douleur demeure statique → depuis combien de temps?
…Aide à déterminer l’état présent du problème, si le traitement aide la condition.
♣ Est-ce que la douleur ou les autres symptômes sont associés avec d’autres éléments physiologiques? Par exemple, est-ce que la douleur est pire pendant les menstruations? Si oui, quand était le dernier examen pelvien?
♣ Il s’avère souvent très pertinent de faire passer un questionnaire sur la douleur au patient (ex. McGill) ou une ÉVA (échelle visuelle analogue).

64
Q

Comment/Pourquoi est-il pertinent de s’informer sur le type de la douleur?

A

♣ Douleur constante :
o Suggère une irritation chimique, une tumeur ou des lésions viscérales. Douleur qui est toujours présente, mais que l’intensité peut varier.

♣ Douleur périodique ou occasionnelle :
o Le clinicien devrait essayer de déterminer l’activité, la position ou la posture qui irrite ou engendre les symptômes, car peut aider à déterminer quels tissus sont affectés
o Douleur souvent de type mécanique et reliée au mouvement et au stress

♣ Douleur épisodique:
o Douleur reliée à des activités spécifiques.

♣ Important d’observer le patient : semble-il souffrir constamment? Son sommeil semble-t-il perturbé par la douleur?

65
Q

Comment/Pourquoi est-il pertinent de s’informer sur l’association de la douleur au repos, à l’activité, à certaines positions, aux fonctions viscérales ou au moment de la journée?

A

♣ Douleur à l’activité qui ↓ au repos → indique souvent un problème mécanique (ex. adhésions)
♣ Douleur matinale avec raideur qui ↓ avec l’activité → indique une inflammation chronique et de l’œdème (lesquels ↓ avec le mouvement)
♣ Douleur qui ↑ à mesure que la journée avance → indique une ↑ congestion dans l’articulation.
♣ Douleur au repos et qui est pire au début de l’activité qu’à la fin → indique une inflammation aiguë.
♣ Douleur qui n’est pas affectée par le repos ni par l’activité → douleur osseuse ou peut être liée à des maladies systémiques (ex. cancer, maladie qui touche les viscères).
♣ Douleur chronique → associée avec plusieurs facteurs comme la fatigue, ou certaines postures et activités.
♣ Si la douleur survient la nuit, comment est-ce que le patient se place pour dormir ? Sur le dos, sur le ventre ou sur le côté. Est-ce que dormir diminue la douleur ? Est-ce que le patient se réveille lorsqu’il change de position?
…Les douleurs nocturnes intraitables peuvent indiquer la présence d’une sérieuse pathologie (ex. tumeur)
♣ Exemples de postures qui aggravent ou soulagent :
o Douleur liée aux disques intervertébraux ↑ lorsqu’assis + flexion
o Douleur liée aux facettes articulaires ↓ lorsqu’assis + flexion et ↑ avec rotation et flexion latéral ipsilatéral + extension

66
Q

Comment/Pourquoi est-il pertinent de s’informer sur le type ou la qualité de la douleur ?

A

♣ Douleur neurologique = lancinante, vive, impression de brûlure, irradie dans le territoire d’un nerf (connaître dermatomes + myotomes).
♣ Douleur osseuse = profonde, ennuyeuse et localisée.
♣ Douleur vasculaire = diffuse, douloureuse, faiblement localisée et peut être référée a d’autres endroits du corps.
♣ Douleur musculaire = Difficile à localiser, lourd, douloureux, souvent aggravée par une blessure et peut être référée. Une lésion d’un muscle provoque de la douleur lors d’une contraction ou d’un étirement.
♣ Douleur au niveau des tissus inertes (ligaments, capsules articulaires, bourses) = similaire aux douleurs musculaires au repos, mais la douleur ↑ lorsque les structures sont étirées ou pincées

67
Q

Comment/Pourquoi est-il pertinent de s’informer sur quel genre de sensations le patient ressent, et où se situent ses sensations anormales ?

A

♣ Lorsque le problème se situe dans un os, il y a généralement peu d’irradiation de douleur.
♣ Si pression sur racine nerveuse → entraîne une douleur radiculaire (irradiation) qui est le résultat d’une pression sur la dure-mère.
♣ Si pression sur nerve → pas de douleur, mais paresthésies ou des sensations anormales (picotements…) peuvent se présenter.

68
Q

Comment/Pourquoi est-il pertinent de s’informer sur est-ce que les articulations barrent, débloquent, cèdent, ou élancent ?

A

♣ Verrouillage (l’articulation « barre ») = les articulations de ne pas être étendu au maximum. Peut être causé par un spasme musculaire ou par un mouvement trop rapide.
♣ Céder = souvent causé par un réflexe d’inhibition ou par une faiblesse du muscle, et le patient sens que le membre bloque si du poids est placé dessus ou la douleur sera alors trop importante

69
Q

Comment/Pourquoi est-il pertinent de s’informer sur est-ce que le patient a eu des symptômes spinaux bilatéraux, des évanouissements ou des chutes soudaines et s’il y a du changement au niveau de la coloration des membres?

A

♣ Est-ce que la fonction vésicale est normale? Est-ce qu’il y a présence d’un anesthésie en selle ?
♣ Évanouissements? Vertiges? (vertiges sont des symptômes plus sévères que les évanouissements, car indiquent une problématique neurologique)

♣ Peau blanche et fragile, perte de cheveux, ongles anormaux…peuvent indiquer des problèmes circulatoires (ex. Maladie de Raynaud)

70
Q

Comment/Pourquoi est-il pertinent de s’informer sur est-ce que le patient vit un stress important?

A

♣ Drapeau jaune* Problème qui altère l’évaluation et le traitement.
♣ Divorce, problèmes conjugaux, stress lié au travail ou insécurité peuvent contribuer à ↑ la douleur et les symptômes en raison du stress psychologique associé.
♣ La douleur est souvent ↑ chez les patients anxieux, dépressifs et chez ceux qui tendent à exagérer leurs symptômes.

71
Q

Comment/Pourquoi est-il pertinent de s’informer sur la prise d’analgésique, stéroïdes ou autres Rx et est-ce que le patient a un historique de chirurgie ou maladies?

A

♣ De grandes doses de stéroïdes pris pendant de longues périodes peuvent conduire à des problèmes tels que l’ostéoporose
♣ Anticoagulants ↑ risques d’ecchymoses ou d’hémarthrose (car le mécanisme de coagulation est altéré).

♣ Si oui, quand était la chirurgie?
♣ Où était le site d’opération?
♣ Est-ce que le patient a déjà été hospitalisé? Si oui, pourquoi?
♣ Les conditions de santé telles que l’hypertension, les problèmes de cœur et de circulation sanguine, et les maladies systémiques (ex. diabètes) devraient être notés en raison de leurs effets sur la guérison, la prescription d’exercices et les activités fonctionnelles.

72
Q

Quels sont les éléments pertinents à regarder pendant les observations?

A

♣ Comportements de douleur : garde, position de support, frottement, grimace, soupir.
♣ Patron de marche (Trendelenburg, foot drop).
♣ Les 2 côtés du corps sont comparés simultanément.
♣ Alignement du corps, posture générale.
o En latéral : mastoïde/acromion/grand trochanter/genou/malléole externe –> aligné.
o De face : nez/apophyse xiphoïde/nombril –> aligné.
♣ Déformations apparentes: les difformités peuvent prendre la forme d’une amplitude articulaire restreinte, d’un mauvais alignement (genoux en varus/valgus), d’une altération dans la forme d’un os (fracture), ou d’une altération dans la relation de deux structure articulaires (luxation ou dislocation).
o Difformités structurales: présentes même au repos.
Exemple = torticolis, fractures, scoliose et cyphose.
o Difformités fonctionnelles: présentes dans une posture établie, disparaissent lorsque la posture est modifiée.
Exemple = scoliose causé par un raccourcissement d’une jambe, qui est présente debout mais disparait en flexion.
o Difformités dynamiques: en mouvement, à cause de contractions musculaires, de mouvement des articulations.
♣ Contours osseux: normaux et symétriques (épaule plus haute que l’autre) ? Déviation évidente ?
♣ Tissus mous (muscle, peau, gras) : symétrie ? Atrophie évidente ?
♣ Membres: positions égales et symétriques?
o Longueur, Taille, Forme, Position, Couleur, Température, Atrophie.
♣ Position du bassin:
o Est-ce que le patient peut mettre son bassin en position neutre ? si non, pourquoi ?
o Est-ce que le patient peut garder le bassin en position neutre lorsqu’il fait un mouvement dynamique ? Si non, pourquoi ?
o Est-ce que le patient contrôle le position dynamique neutre en même temps de faire un mouvement dynamique (marcher, courir et sauter).
♣ Peau:
o Couleur, texture, ecchymoses, signes vasculaires (ex: cyanose), rougeurs.
o Changements trophiques résultant d’une lésion périphérique: perte d’élasticité, peau luisante, perte de cheveux, peau qui craque facilement et qui guérit lentement.
♣ Cicatrices:
o Indique une chirurgie récente ou une blessure récente ?
Si oui, cicatrice rougeâtre (encore en train de guérir = capillaires +++)
Si non, blanches (avasculaires)
♣ Articulations:
o AA anormales, crépitements, claquements, bruits anormaux.
o Si l’articulation du patient est en bon état, les bruits ne sont pas inquiétants; ils le deviennent seulement lorsqu’ils sont reliés aux symptômes du patient.
♣ Signes d’inflammation: chaleur, rougeur, œdème ?
o Mélangés à douleur et perte de fonction → inflammation aiguë
♣ Attitude face à la condition ou envers l’évaluateur:
o Appréhension, agitation, irritation, dépression= indices de son état psychologique
♣ Expression faciale du patient:
o Appréhension, inconfort, semble manquer de sommeil.
♣ Est-ce que le patient est prêt à bouger ? Ses patrons de mouvement sont-ils normaux ?
o Si non, en quoi sont-ils anormaux?

73
Q

Dans l’évaluation du mouvement, à quoi sert les mouvements actifs/physiologiques et qu’est-il important de documenter/examiner?

A
  • Sert à tester l’amplitude articulaire, le contrôle musculaire, la puissance et la volonté du patient à exécuter le mouvement (test fonctionnel dynamique).
  • Les mouvements actifs permettent de connaître la barrière physiologique.
  • Implique les tissus contractiles, nerveux et inertes.
  • Il est important de noter:
    ♣ Mouvements qui provoquent de la douleur et quantifier/qualifier la douleur.
    ♣ Rythme du mouvement, sa qualité, les compensations.
    ♣ Faiblesse, spasme, paralysie.
    ♣ L’arc douloureux, présence d’accrochage.
  • Si le patient se plaint de douleur lors de mouvements répétés, combinés ou maintenu, faire les mouvements en conséquence afin de reproduire la douleur.
  • Pendant le mouvement actif l’examinateur doit observer:
    ♣ Quand et où la douleur apparaît pendant chaque mouvement.
    ♣ Si le mouvement augmente l’intensité ou modifie la qualité de la douleur.
    ♣ La réaction du patient à la douleur.
    ♣ La quantité de restriction observable et sa nature.
    ♣ Le patron de mouvement.
    ♣ Le rythme et la qualité du mouvement.
    ♣ Les mouvements des articulations associées.
    ♣ La volonté du patient à bouger le membre.
  • Tenter de déterminer la cause de mouvements anormaux: douleur, faiblesse, paralysie, spasme.
  • Si le mouvement actif est normal, on applique une surpression. Si elle ne produit pas de symptôme, le mouvement est considéré normal et l’évaluation passive n’est pas nécessaire.
74
Q

Dans l’évaluation du mouvement, à quoi sert les mouvements passifs et qu’est-il important de documenter/examiner?

A
  • Permettent de connaitre l’amplitude articulaire anatomique disponible et la sensation de fin de mouvement.
    ♣ L’AA peut être normale, hypermobile ou hypomobile.
  • Le positionnement du patient (assis, couché sur le dos) peut avoir un effet sur l’amplitude articulaire passive et active, et le thérapeute doit considérer le positionnement.
  • La mobilité normale est relative: un gymnaste est plus mobile qu’une personne âgée.
    ♣ Il faut se demander si l’AA du patient est suffisante pour ses activités.
  • Mesurer avec goniomètre, inclinomètre ou par estimation. On mesure le mouvement passif souvent en DD, quand le mouvement actif est incomplet ou anormal.
  • Le mouvement doit être comparé avec l’autre côté ou avec les normes (DANS LE CADRE DE CE COURS, ON COMPARE TOUJOURS AVEC L’AUTRE CÔTÉ).
  • À observer lors du mouvement passif :
    ♣ Quand et où la douleur apparaît pendant le mouvement.
    ♣ Si le mouvement augmente l’intensité et la qualité de la douleur.
    ♣ Le patron de limitation du mouvement : capsulaire ou non ?
    ♣ La sensation de fin de mouvement.
    ♣ Les mouvements des articulations associées.
    ♣ Le ROM disponible (hyper ou hypomobilité).
     Les articulations hypomobiles sont plus susceptible aux entorses tendineuses, au syndrome du nerf compressé et paraténonite résultant d’une surcharge.
     Les articulations hypermobiles sont plus susceptible aux entorses ligamentaires, à l’effusion articulaire, à la douleur chronique, aux blessures récurrentes, à une paraténonite résultant d’un manque de contrôle (instabilité) et à l’arthrose.
75
Q

Par quoi les mouvements passifs peuvent-ils être altérés?

A
  • Les mouvements passifs peuvent être altérés par:
    ♣ Douleur.
    ♣ SFM anormale.
    ♣ Hypomobilité:
    o Myofasciale: Résulte d’une hypertonicité, d’un raccourcissement adaptatif, d’adhésions post-traumatiques ou d’une cicatrisation.
    o Péricapsulaire (capsule/ligament): Origine capsulaire ou ligamenteuse. Peut résulter d’adhésions, cicatrisation, arthrite, arthrose, fibrose ou d’adaptation tissulaire. La restriction d’amplitude passive peut se retrouver dans toutes les directions, mais pas être la même quantité dans chaque direction (ex: patron capsulaire).
    ♣ Pathomécanique: Résulte d’un macro/micro-trauma, qui conduit à des restrictions dans une ou plusieurs directions.
    ♣ Hypermobilité ou laxité.
76
Q

Comment pouvons nous interpréter la douleur et les limitations concernant les lésions probables (atteinte) des tissus non-contractiles lors du mouvement passif?

A

Limitation: Non
Douleur: Non
Lésion probable: Normal

Limitation: Oui dans toutes les directions
Douleur: Oui
Lésion probable: L’articulation complète est atteinte: arthrite, capsulite

Limitation: Oui dans quelques directions
Douleur: oui
Lésion probable: Entorse ligamentaire, Adhésion capsulaire, bursite

Limitation: Oui
Douleur: Non
Lésion probable: SFM os à os anormale, ostéophytes, souris articulaire

77
Q

Dans l’évaluation du mouvement, à quoi sert les mouvements résistés et qu’est-il important de documenter/examiner?

A
  • Contractions fortes, isométriques et volontaires, appliquées près de la position neutre de l’articulation, permettant de déterminer si les tissus contractiles sont en cause (les tissus qui innervent les muscles sont aussi testées).
  • Si le muscle, son tendon ou l’os sur lequel est inséré le muscle sont atteint (insertion ostéotendineuse), alors il y aura présence de douleur ou de faiblesse. L’intensité de la douleur et de la faiblesse musculaire est relié au degré de lésion et au seuil de douleur du patient.
  • Lorsque l’articulation est mise en position de repos et que la contraction ne provoque pas de mouvement, une tension minimale est placée sur les tissus inertes et nous permet donc d’isoler la composante contractile (muscle, tendon, attachement comme l’os).
  • On dit au patient: « Empêche-moi de bouger ».
  • Si la faiblesse n’est pas associée à la douleur ou à une non-utilisation d’un membre, alors la faiblesse est un signe neurologie et indique une atteinte d’une racine nerveuse, d’un nerf périphérique ou une lésion du motoneurone supérieur.
  • Si le tissu contractile est atteint, le mouvement actif sera douloureux dans une direction (contraction) et le mouvement passif, s’il est douloureux, le sera dans la direction opposé (étirement).
  • Selon Prof: atteinte du tendon = douleur à palpe – étire - contracte
  • À observer lors du mouvement isométrique résisté :
    ♣ Douleur à la contraction ? Si oui, intensité et qualité de la douleur.
    ♣ Force de contraction.
    ♣ Type de contraction posant problème (concentrique, excentrique, isométrique).
78
Q

Comment pouvons nous interpréter la douleur et la force concernant les lésions probables (atteinte) des tissus contractiles lors du mouvement résisté?

A

Fort: Oui
Douloureux: Non
Lésion probable: Normal

Fort: Oui
Douloureux: Oui
Lésion probable: Lésion mineure (tendinose, tendinite, paraténonite ou étirement/déchirure musculaire de grades 1 ou 2). Douleur autour du tendon et le mouvement est moins fort que du côté sain.
Fracture partielle par avulsion.

Fort: Non
Douloureux: Oui
Lésion probable: Déchirure partielle, tendinite aigue, fracture

Fort: Non
Douloureux: Non
Lésion probable: Déchirure complète d’un muscle (3e degré) ou de son tendon ou implique le nerf périphérique ou la racine nerveuse innervant le muscle (atteinte neurologique).

79
Q

Que pouvons nous observer avec une déchirure complète d’un muscle et par quoi les mouvements résistes peuvent-ils être altérés?

A

Les rupture complète d’un tendon ou d’un muscle peuvent être masqué, parce si la force est suffisante pour entraîner une déchirure complète, les muscles autours qui assistent le mouvement peuvent aussi être impliqués (1er ou 2e degré), qui ont vont occasionner de la douleur.

Un écart ou un trou peut être palpé et lorsque le muscle complètement déchiré se contracte, le muscle peut remonter ou faire un renflement créant une déformation.

  • Les mouvements résistés peuvent être altérés par:
    ♣ Douleur.
    ♣ Lésion mineure ou déchirure totale des tissus contractiles.
    ♣ Atteinte nerveuse.
80
Q

Concernant les tests spéciaux, quel est le rôle d’un test spéciaux? Quels sont les caractéristiques d’utilisation des tests spécifiques? et Comment/Par quoi sont ils affectés?

A

Rôle:
- Pour déterminer si un type particulier de maladie, de condition ou de blessure est présent à l’articulation.
- Très suggestifs d’un problème particulier lorsque positifs, mais ne permettent pas de dire que le patient n’a pas le problème si le résultat du test est négatif.
♣ Les résultats doivent être considérés en tenant compte de l’ensemble de l’historique, l’observation et des autres résultats de l’évaluation.
♣ 1 test seul est rarement significatif, c’est l’ensemble des tests, de l’évaluation du patient qui permet de déterminer la cause du problème.

  • Caractéristiquesd’utilisation des tests spécifiques :
    ♣ Pour confirmer un diagnostic.
    ♣ Pour faire un diagnostic différentiel.
    ♣ Pour différencier certaines structures.
    ♣ Pour mieux comprend des signes non-habituels.
    ♣ Pour démêler des signes et symptômes difficiles.
    ♣ Tester une structure très spécifique.
  • Affectés positivement ou négativement par:
    ♣ Capacité du patient à relaxer.
    ♣ Présence de douleur et perception du patient de sa douleur.
    ♣ Présence d’appréhension du patient.
    ♣ Compétence du clinicien.
    ♣ Habilité et confiance du clinicien.
81
Q

Quel est le rôle des réflexes et sensations dans l’évaluation et donc à quoi sert-elle?

A
  • Tester les tendons superficiels et profonds.
  • Tester des réflexes pathologiques s’il y a lieu et en déterminer la cause.
  • Obtenir de l’information sur la condition d’un nerf ou d’une racine nerveuse.
  • Permet de savoir si lésion de motoneurone supérieur ou inférieur.
    o Motoneurone supérieur = spasticité, hyperréflexie, hypertonicité, signe de Babinski, réflexes superficiels absents ou réduits, faiblesses des muscles
    o Motoneurone inférieur = flaccidité, hyporéflexie ou aréflexie, hypotonicité, fibrillations, fasciculations, faiblesse, atrophie des muscles impliqués.
  • L’examen sensoriel permet de:
    ♣ Déterminer la distribution de la perte sensorielle et si elle est causée par une lésion à la racine nerveuse, à un nerf périphérique ou un syndrome compressif.
    ♣ Déterminer le degré de déficience fonctionnel, puisque la fonction est reliée aux sensations.
    ♣ Déterminer la progression de la guérison, car le retour sensoriel se fait avant le retour moteur.
82
Q

Quelles sont les caractéristiques des réflexes et sensations dans l’évaluation?

A
  • Réflexes d’étirement musculaires (réflexe profond des tendons qui vérifie les réflexes spinaux).
  • Attention : hypo ou aréflexie peut être présent en l’absence de faiblesse musculaire à cause de l’implication de la voie efférente.
  • Pour être cliniquement significatif, les résultats doivent montrer une asymétrie entre les réflexes bilatéraux.
  • Si le réflexe est absent, diminué ou excessif des 2 côtés, le clinicien ne devrait pas s’inquiéter, sauf si une lésion centrale est suspectée.
  • L’évaluation sensitive débute par un scan rapide des sensations. L’examinateur passe ses mains relativement fermement sur les membres testés du patient les deux côté en même temps (bilatéralement) et demande au patient s’il y a une différence de sensation entre les deux côtés. Les yeux du patient peuvent être ouverts. Si le patient note une différence de sensation entre les deux côtés, alors on effectue des tests plus précis. On note les différences de sensations entre les 2 côtés ou les différences entre les régions proximales et distales.
  • Test détaillés : le patient garde les yeux fermés, afin que le résultat indique la perception du patient et son interprétation du stimuli (et non ce qu’il voit). Le thérapeute délimite la région spécifique ou la sensation est altéré et l’associe avec le dermatome ou le territoire cutané correspondant.
    → Afférences testées: Toucher léger, profond et vibration, Proprioception, Sensibilité à la température et Sensibilité à la douleur
83
Q

Concernant les mouvements accessoires, quel est le rôle des mouvements accessoires et les caractéristiques de ces mouvements?

A

Rôle:

  • Les mouvements accessoires sont nécessaires pour obtenir une amplitude articulaire et une fonction complètes et sans douleur.
  • Si un mouvement accessoire est absence ou diminué, il doit être restauré avant que le patient puisse regagner un mouvement volontaire fonctionnel et sans douleur.

Caractéristiques:

  • Dans la plupart des articulations, ce mouvement est de moins de 4 mm dans n’importe quelle direction.
  • Parfois, les mouvements accessoires peuvent être similaires au mouvement testé durant le mouvement passif ou les tests ligamentaires (surtout pour les articulations ayant peu de mouvement et celles n’ayant pas de muscles agissant sur elles).
  • Le membre examiné du patient doit être relaxé et entièrement supporté (dans la position de repos de l’articulation).
  • Le clinicien doit être relaxé et doit utiliser une prise ferme mais confortable.
  • Une articulation et 1 mouvement doivent être examinés à la fois. Le côté sain est testé en premier.
  • Une surface articulaire est stabilisée pendant que l’autre est bougée.
  • Les mouvements doivent être normaux, pas forcés.
  • Les mouvements ne doivent pas causer un inconfort excessif.
84
Q

Quel est le rôle et les caractéristiques des palpations dans l’évaluation?

A

Rôle:
- La palpation est utilisée une fois le tissu lésé identifié. Elle sert à déterminer l’étendue de la lésion dans le tissu, lorsque celui-ci est superficiel et facile d’accès.

Caractéristiques:

  • Le patient doit être complètement détendu, afin que le membre qui doit être palper soit relaxer. Le thérapeute doit supporter le membre le plus possible pour facilité sa relaxation.
  • On palpe d’abord le côté sain. Commencer avec une palpation légère, puis ajuster.
85
Q

En lien avec les caractéristiques des palpations, que pouvons nous observer lors de l’utilisation?

A

♣ Les différences de tension (spasme, effusion) et de tonus (rigidité, spasticité, flaccidité).
♣ La différence dans la texture des tissus (flexible, mou, résilient).
♣ Les anormalités (de structure, de forme ou de type de tissu).
♣ L’épaisseur et texture des tissus: flexible, mou, résilient, œdème, enflure.
o Œdème: accumulation anormale de liquide.
o Enflure: élargissement anormal d’une partie du corps.
­- Rapide et immédiatement suite à la lésion= sang.
­- Dure et chaude= sang.
­- Insidieuse, apparaît après 8-24 heures= synoviale.
­- Souple et spongieuse= synoviale.
♣ Sensibilité.
o Grade 1: le patient se plaint de douleur.
o Grade 2: le patient se plaint de douleur et grimace.
o Grade 3: le patient grimace et retire son articulation.
o Grade 4: le patient ne permet pas la palpation de son articulation.
♣ Variantes dans la température.
♣ Pouls, fasciculations, tremblements.
♣ États pathologiques des tissus de l’articulation et l’entourant.
♣ Sècheresse ou humidité excessive de la peau.
♣ Sensations anormales (hyperesthésie, dysesthésie, crépitement).

86
Q

Quel est le rôle des résultats d’imagerie dans l’évaluation?

A
  • Pour confirmer une opinion clinique et doit être interprété à l’intérieur du contexte de l’examen complet.
  • Aide à confirmer ou établir un diagnostic (comme pour les tests spéciaux).
  • Déterminer la sévérité d’une blessure.
  • Déterminer la progression d’une maladie.
  • Déterminer le stade de guérison.
  • Améliorer le traitement du patient.
  • Déterminer l’alignement anatomique.
87
Q

Quels sont les caractéristiques des résultats d’imagerie? (Quels sont les tests d’imagerie possibles et ce qu’il permettent?)

A
  • Rayons X:
    ♣ Premier test diagnostic des problèmes musculosquelettiques.
    ♣ Détecte les fractures, l’arthrite, les tumeurs osseuses, la dysplasie squelettique.
  • Arthrographie:
    ♣ Détecte les communications anormales entre l’articulation et la bourse, les anormalités synoviales, les lésions du cartilage synovial, l’étendue de la pathologie dans la capsule.
  • CT-Arthrographie:
    ♣ Permet de bien voir la surface articulaire et les limites de l’articulation.
  • Vénogramme ou artériogramme:
    ♣ Détecte les corps articulaires lâches et les surfaces articulaires, l’artériosclérose, les tumeurs, le blocage suit à une blessure traumatique.
  • Myélographie:
    ♣ Visualise les tissus mous de la colonne vertébrale.
    ♣ Détecte les blessures des disques, les hernies, les problèmes aux racines nerveuses, les sténoses spinales, les tumeurs.
  • Tomographie:
    ♣ Détecte les fractures complexes, les fractures «broyées», les fragments intra-articulaires, la guérison de fracture, les tumeurs osseuses.
  • Scintigraphie:
    ♣ Détecte les métastases squelettiques, les fractures de stress, l’ostéomyélite.
  • Discographie:
    ♣ Détecte les ruptures des noyaux pulpeux ou des anneaux fibreux.
  • IRM
    ♣ Détecte les structures intra-articulaires (ex: ménisque), les blessures musculo-tendineuses, l’instabilité osseuse, l’ostéomyélite, les fractures, les blessures de stress, les atteintes discales, les tumeurs des tissus mous, les malformations squelettiques, les contusions osseuses.
  • Fluoroscopie (montrer le mouvement à l’aide de rayons-X).
  • Ultrasons diagnostiques:
    ♣ Détecte la dysplasie de la hanche chez l’enfant, l’effusion articulaire, les pathologies tendineuses, les déchirures ligamentaires, les tumeurs des tissus mous, les maladies vasculaires.
  • Xéroradiographie:
    ♣ Permet d’exagérer les bordures entre les régions de densités différentes.
88
Q

Rappel, comment distinguons nous une lésion des tissus contractiles?

A
  • Pour mettre en évidence une structure contractile, il faut exercer une tension soit par contraction isométrique, par allongement passif ou par compression sur la structure.
  • Lorsqu’il y a blessure, les mouvements actifs sont douloureux dans une direction (contraction) et les mouvements passifs, s’ils sont douloureux, le sont dans la direction opposée (étirement). Les mouvements résistés sont douloureux dans la même direction que les mouvements actifs (contraction).

Fort: Oui
Douloureux: Non
Lésion probable: Normal (pas de lésion de l’unité contractile testée ou des nerfs qui innervent ce tissu contractile)

Fort: Oui
Douloureux: Oui
Lésion probable: 
- Lésion mineure locale du muscle ou du tendon (Tendinose, Déchirure de grades 1 ou 2, Paraténonite)
- Fracture partielle par avulsion

Fort: Non
Douloureux: Oui
Lésion probable:
- Lésion sévère autour de l’articulation
- Fracture complète par avulsion (faiblesse résultant de l’inhibition réflexe)
- Fracture
- Déchirure partielle du muscle ou du tendon (mais plus importante lorsque le mouvement est faible)

Fort: Non
Douloureux: Non
Lésion probable:
- Déchirure complète du muscle ou du tendon (3e degré)
- Atteinte neurologique (nerf périphérique ou racine nerveuse)

89
Q

Rappel, comment distinguons nous une lésion des tissus non-contractiles?

A
  • Pour mettre en évidence une structure inerte, il faut appliquer une tension sur cette structure soit par un allongement passif, une compression ou un cisaillement.
  • Lors d’une blessure d’un tissu inerte, les mouvements actifs et passifs peuvent être douloureux dans la même direction.
  • La douleur survient lorsque la fin du mouvement approche (la limite du mouvement).
  • Les mouvements résistés ne sont généralement pas douloureux, sauf s’ils produisent une compression sur la structure inerte.

Limitation: Non
Douloureux: Non
Lésion probable: Normal, il n’y a pas de lésion des tissus inertes qui ont été testés par ce mouvement passif.

Limitation: ROM limité, dans toutes les directions
Douloureux: Oui
Lésion probable: L’articulation complète est atteinte, ce qui indique:
o Arthrite
o Capsulite (selon le patron capsulaire qui est différent pour chaque articulation. Les autres mouvements peuvent aussi être affectés, mais l’ampleur de la limitation de mouvements suit souvent celle décrite dans le patron capsulaire).

Limitation: ROM limité ou augmenté, dans certaines directions seulement
Douloureux: Oui
Lésion probable:
o Entorse ligamentaire
o Adhésion capsulaire locale (il n’y a pas de patron capsulaire présent)
o Dérangement interne bloquant l’articulation
o Bursite

Limitation: ROM limité
Douloureux: Non
Lésion probable: La sensation de fin de mouvement pour cette condition est souvent de type os à os anormale. Indique souvent une:
o Arthrose asymptomatique: Lorsque des ostéophytes sont présent et restreignent le mouvement, mais ne pincent pas ou ne compriment pas les structures sensitives.
Dans ce cas, il est mieux de ne pas agir, car le problème ne cause pas de douleur au patient et un traitement pourrait mener à de la douleur et d’autres problèmes.

90
Q

Quels sont les mécanismes de blessure, les facteurs contribuants, les mouvements actifs, les mouvements passifs, les mouvements résistes, tests spéciaux, les réflexes, les sensations, les mouvements accessoires, palpation et imagerie diagnostique d’une lésion des tissus contractiles?

A
  • Mécanisme de blessure:
    o Étirement excessif (surcharge).
    o Écrasement (pincement).
- Facteurs contribuants:
o Fatigue musculaire.
o Mauvaise force des muscles réciproques (antagonistes). 
o Manque de flexibilité.
o Échauffement inadéquat.
  • Mouvements actifs:
    o Douleur à la contraction (1°, 2°).
    o Douleur à l’étirement (1°, 2°).
    o Absence de douleur à la contraction (3°).
    o Faiblesse à la contraction (1°, 2°, 3°).
  • Mouvements passifs:
    o Douleur à l’étirement.
    o Douleur à la compression.
  • Mouvements résistés:
    o Douleur à la contraction (1°, 2°).
    o Absence de douleur à la contraction (3°).
    o Faiblesse à la contraction (1°, 2°, 3°).
  • Tests spéciaux:
    o Si le test isole le muscle, et qu’il y a faiblesse et douleur à la contraction (1°, 2°).
    o Si le test isole le muscle, et qu’il y a faiblesse, mais sans douleur à la contraction (3°).
- Réflexes:
o Normaux (sauf si 3°).
  • Sensations:
    o Normales.
  • Mouvements accessoires:
    o Normaux.
- Palpation:
o Point sensible au site de la blessure.
o Trou (gap) si palpé assez tôt.
o Enflure (sang – Ecchymose tardive).
o Spasme.
  • Imagerie diagnostique:
    o IRM, Arthrographie, CT-scan montrent la lésion.
91
Q

Quels sont les mécanismes de blessure, les facteurs contribuants, les mouvements actifs, les mouvements passifs, les mouvements résistes, tests spéciaux, les réflexes, les sensations, les mouvements accessoires, palpation et imagerie diagnostique d’une lésion des tissus non-contractiles?

A
  • Mécanisme de blessure:
    o Étirement excessif (surcharge).
  • Facteurs contribuants:
    o Fatigue musculaire.
    o Hypermobilité.
  • Mouvements actifs:
    o Douleur à l’étirement ou à la compression (1°, 2°).
    o Pas de douleur à l’étirement (3°).
    o Diminution de l’AA.
  • Mouvements passifs:
    o Douleur à l’étirement ou à la compression (1°, 2°).
    o Pas de douleur à l’étirement (3°).
    o Diminution de l’AA.
  • Mouvements résistés:
    o Pas de douleur (1°, 2°, 3°).
  • Tests spéciaux:
    o Si le test isole un ligament et que l’AA est diminué et de la douleur est présente.
  • Réflexes:
    o Normaux.
  • Sensations:
    o Normales.
  • Mouvements accessoires:
    o Augmentation de l’AA sauf si diminué par l’œdème.
- Palpation:
o Point sensible au site de la blessure.
o Trou (gap) si palpé assez tôt.
o Enflure (sang et liquide synovial).
  • Imagerie diagnostique:
    o IRM, Arthrographie, CT-scan montrent la lésion.
    o Rayons-X montrent une augmentation de l’AA.
92
Q

Quelle est l’importance des tests spéciaux?

A

Les tests spéciaux permettent une discrimination précise des structures affectées et potentiellement du mécanisme pathologique sous-jacent.
** Le résultat d’un test n’est habituellement pas suffisant pour poser un diagnostic **
Les tests spécifiques donnent une image plus claire du problème, mais ils ne permettent pas un diagnostic à eux seuls. Ces tests doivent être considérés comme une partie de l’évaluation globale du patient qui inclue l’histoire, les observations et le reste de l’examen.
- Pour être utile, les tests doivent être fiables, valides et justes.
- Bien qu’ils soient très spécifiques, aucun d’entre eux n’est fiable à 100%, donc le jugement du clinicien demeure très important.
- Même si les test spécifiques suggèrent grandement un la présence d’une pathologie s’ils sont positifs, ils n’excluent pas complètement une pathologie lorsqu’ils sont négatifs.

93
Q

Qu’est-ce que la sensibilité/spécificité d’un test et comment pouvons nous l’interpréter?

A

Sensibilité:

  • Capacité du test à bien identifier les vrais positifs (les vrais malades : test positifs parmi les « malades »).
  • Signification: Si le clinicien n’est pas certain que le patient ait réellement une pathologie (il pense que le patient n’est pas atteint) alors l’examinateur peut utiliser un test qui a une grande sensibilité, afin d’exclure ceux qui n’ont pas le problème.

Spécificité:

  • Capacité du test à bien identifier les vrais négatifs (les non malades : test négatif parmi les sujets « sains »).
  • Signification: Si le clinicien suspecte grandement (basé sur l’histoire du patient, l’observation et l’examen physique) que le problème est présent chez le patient, et veut confirmer sa décision, alors l’examinateur peut utiliser un test avec un grande spécificité, afin d’inclure tous ceux qui ont le problème.
94
Q

Qu’est-ce qu’un rapport de vraisemblance?

A
  • Permet de détermine l’utilité du test (combine la spécificité et la sensibilité).
  • Le ratio (LR) indique la probabilité que la maladie soit présente (+) ou absente (-).
  • Plus le LR+ est élevé, plus le patient a de chances d’avoir la maladie (la maladie est présente).
  • Plus le LR- est faible, plus le patient a de chance que la maladie soit absente.
  • Si LR+ ou LR- est égale à 1, alors le test n’affecte pas la probabilité (test pas utile).
95
Q

Quelle est l’importance des mouvements accessoires?

A
  • Tester les mouvements accessoires des articulations peut permettre de préciser un diagnostic et d’établir la cause sous-jacente d’une diminution d’amplitude articulaire.
  • En sachant que l’amplitude d’un mouvement physiologique indolore dépend largement des mouvements accessoires, toute restriction de mouvement accessoire doit être considérer comme une cause potentielle d’une diminution d’amplitude.
    → La mobilité du mouvement accessoire doit être réglé avant d’espérer une récupération d’amplitude articulaire du mouvement physiologique.
  • Dans le cas des capsulites rétractiles, tous les mouvements accessoires sont limités (à différents niveaux).

Utilité : permet de comparer les mouvements disponibles et les fins de mouvement entre le côté atteint et le côté sain. Le physiothérapeute peut noter si les mouvements affectent les symptômes.
¬ Beaucoup de mouvements accessoires: instabilité.
¬ Peu de mouvements accessoires: rétraction.

96
Q

Qu’est-ce que la position de repos articulaire? (définition)

A

Définition: Position dans l’amplitude articulaire de l’articulation où celle-ci est exposée à la moins grande quantité de stress.

  • Position où la capsule articulaire est à sa meilleure capacité.
  • Position dans laquelle il y a une congruence minimale entre les surfaces articulaires et la capsule articulaire.
  • Les ligaments sont en positions de grande laxité et il y a la meilleur séparation passive des surfaces articulaire possible.
  • L’avantage de cette position est que le contact des surfaces articulaires est réduit et il change afin de diminuer la friction et l’érosion dans les articulations.
  • Cette position permet aussi la lubrification de l’articulation et permet les mouvements arthrocinématique de roulement, glissement et de rotations. Position la plus utilisé pour les traitements qui utilisent la mobilisation de mouvements accessoires.
97
Q

Quelle est la position de repos articulaire de l’épaule?

A
  • Gléno-humérale: 40-55 degrés d’ABD et 30 degrés d’ADD horizontale.
  • Acromio-claviculaire: Bras le long du corps (en position physiologique normale).
  • Sterno-claviculaire: Bras le long du corps (en position physiologique normale).
  • Scapulo-thoracique: Bras le long du corps (en position physiologique normale).
98
Q

Qu’est-ce que la position de congruence maximale articulaire? (définition)

A

Définition: Position dans laquelle la majorité des structures d’une articulation sont sous tension maximale. Position qui devrait être le plus possible évité durant une évaluation, excepté pour stabiliser une autre articulation.

  • Position dans laquelle la congruence est maximale entre les deux surfaces articulaires (elles sont complémentaires) et les surfaces articulaires sont fermement comprimés.
  • Les ligaments et la capsule articulaire sont étirés au maximum (tension maximale) et les surfaces articulaires ne peuvent pas être séparées par des forces.
  • Dans cette position, la stabilité articulaire est maximale. C’est pourquoi cette position est souvent utilisé durant un traitement pour stabiliser une articulation, lorsque l’articulation adjacente est traité. Cependant, les ligaments, les os et les autres structures articulaires, si lésés, deviennent plus douloureux lorsque l’articulation s’approche de la position de congruence maximale articulaire.
  • Position dans laquelle les mouvements accessoires sont impossibles.
99
Q

Quelle est la position de congruence maximale articulaire de l’épaule?

A

Pour les différentes articulations de l’épaule, la position de congruence maximale articulaire est:

  • Gléno-humérale: ABD complète et rotation externe.
  • Acromio-claviculaire: 90 degrés d’ABD.
  • Sterno-claviculaire: Élévation complète et protraction.
  • Scapulo-thoracique: N/A
100
Q

Qu’est-ce qu’un patron de restriction capsulaire? (définition)

A

Définition: Patron de limitations typiques lors d’une atteinte capsulaire.
- Résultats de la réaction globale d’une articulation, suite à un spasme musculaire, une contraction capsulaire (cause la plus fréquente) ou la formation généralisé d’ostéophytes.
- Le patron capsulaire est seulement présent dans les articulations contrôlées par des muscles et chaque articulation à son propre patron de limitation.
→ Les articulations sacro-iliaques et tibio-fibulaires distales n’ont pas de patron de restriction capsulaire.

101
Q

Quelle est le patron de restriction capsulaire à l’épaule?

A

Pour les différentes articulations de l’épaule, le patron de restriction capsulaire est:

  • Gléno-humérale: Rotation externe > ABD > Rotation interne.
  • Acromio-claviculaire: Douleur aux extrêmes du ROM, surtout ADD horizontale et élévation complète.
  • Sterno-claviculaire: Douleur aux extrêmes du ROM, surtout ADD horizontale et élévation complète.
  • Scapulo-thoracique: N/A
102
Q

Quelles sont les SFM normal et la description, la raison et un exemple correspondant?

A

1-SFM: Os à os.
Description: Dur, sans douleur
Raison: Butée osseuse
Exemple: Extension du coude

2-SFM: Approximation des tissus mous.
Description: Sensation de compression molle et sans douleur.
Raison: Contact et compression des tissus mous.
Exemple: Flexion du genou.

3-SFM: Étirement des tissus mous:
♣ Élastique: molle.
♣ Capsulaire: dure.
Description: Élastique (pas de point d’arrêt défini) ou capsulaire (point d’arrêt défini).
Permet un léger étirement.
Raison: Mise en tension de structures (ligament, capsule, muscle).
Exemple: Dorsiflexion de la cheville. Rotation latérale de l’épaule. Extension d’un doigt.

103
Q

Quelles sont les SFM anormal et la description, la raison et un exemple correspondant?

A

1-SFM: Os à os.
Description: Identique à normale mais se produit avant la fin de l’AA normale, ou survient à un endroit inadéquat.
Raison: Ostéophytes, mauvaise consolidation.
Exemple: Formation d’ostéophyte.

2-SFM: Capsulaire
–> capsulaire dure (épais).
–> capsulaire molle (normal)
Description: Semblable à l’étirement des tissus mous mais se produit avant la fin de l’AA normale et a tendance à avoir une SFM plus « épais ».
Raison: Rétraction musculaire, cicatrice adhérente, capsulite, flexum, contractures irréversibles.
Exemple:
–> Dure: capsulite ou conditions chronique.
–> Molle: Synovite, œdème de tissus mous ou hémarthrose. Lésion majeur d’un ligament.

3-SFM: Spasme musculaire.
Description: Arrête soudain de mouvement, dure, souvent accompagné de douleur.
Précoce = tôt dans l’AA
Retardé = à la fin de l’AA
Raison: Inflammation (surtout associé aux conditions aigue), Instabilité et irritabilité
Exemple:
–> En début de ROM: Spasme de protection suivant une blessure (ex: test d’appréhension)
–> En fin de ROM: Instabilité ou douleur.

4-SFM: Vide
Description: Aucune SFM, douleur (le mouvement ne peut être effectué, à cause d’une douleur trop grande).
Raison: La douleur limite le mouvement ( résistance) : condition aigüe, tumeur.
Exemple: Bursite sous-acromiale aigüe.

5-SFM: Rebond / à ressort.
Description: Rebond avec une sensation élastique.
Raison: Dérangement interne articulaire.
Exemple: Déchirure méniscale.

104
Q

Quels sont les principes d’intervention en physiothérapie chez un patient ayant une capsulite rétractile en phase de protection?

A

A. Contrôler la douleur, l’œdème et l’attitude de protection musculaire

  • L’articulation doit être immobilisée par une écharpe afin que l’articulation soit au repos et pour diminuer la douleur.
  • Dès que le patient tolère le mouvement: le thérapeute effectue des périodes intermittentes de mouvement passif ou assisté dans le ROM non-douloureux disponible et des techniques d’oscillations articulaires pour prévenir la formation d’adhésions.
  • Des mobilisations douces des tissus mous cervicaux et péri-scapulaires peuvent aider à diminuer l’inconfort du patient et l’attitude de protection musculaire.

B. Maintenir l’intégrité et la mobilité des tissus mous et de l’articulation
- Mouvements passifs dans toute l’amplitude articulaire disponible sans douleur.
♣ À mesure que la douleur diminue, le patient progresse dans un ROM actif avec ou sans assistance.
Il faut surveiller les mauvaises postures et les mauvais patrons moteurs (ex : élévation de la scapula ou posture affalée, etc.).
- Distraction et glissement passif de l’articulation, avec l’articulation placée dans une position non-douloureuse.
- Exercices de pendule. Aucun poids est utilisé lors de cette phase de traitement.
♣ Techniques qui utilisent la gravité pour éloigner l’humérus de la fosse glénoïdale.
♣ Permet de diminuer la douleur grâce à des tractions légères et des mouvements d’oscillations.
♣ Permet d’augmenter la quantité de mouvement plus tôt et la quantité de liquide synovial.
- Exercices d’activation musculaires de tous les muscles de l’épaule et des régions avoisinantes, incluant les muscles du coude et de la région cervicale.
♣ Donner au patient l’instruction de contracter doucement à répétition un groupe de muscle en même temps d’appliquer une légère résistance manuelle, juste assez pour stimuler le muscle sans provoquer de douleur.
♣ L’emphase est mise sur des contractions rythmiques et relaxation des muscles pour aider à stimuler le flux sanguin et prévenir la stase circulatoire.

C. Maintenir l’intégrité et la fonction des régions associées
- Le SDRC est une complication possible, après une blessure ou une immobilité à l’épaule. C’est pourquoi, il faut donner des exercices pour faire travailler les mains et les articulations distales à l’épaule afin de les garder le plus mobiles possible. (ex. comprimer une balle ou un autre objet souple).
- Éduquer le patient sur l’importance de garder les articulations distales à l’épaule les plus actives possibles.
♣ Montrer des exercices d’AA au niveau du coude, de l’avant-bras, du poignet, des doigts qui doivent être effectués plusieurs fois par jour pendant que l’épaule est immobilisée. Si tolérés, les exercices actifs ou résistés d’amplitude articulaire sont préférés aux exercices passives.
- En présence d’œdème dans la main, apprendre au patient qu’il doit élever sa main au-dessus du niveau du cœur aussi souvent que possible.
- Les exercices d’AA cervicale (active et/ou passive), la mobilisation des articulations intervertébrales et la mobilisation des tissus mous doivent être considérées.

105
Q

Quels sont les principes d’intervention en physiothérapie chez un patient ayant une capsulite rétractile en phase de contrôle moteur? (seulement nommer)

A

A. Contrôler la douleur, l’œdème et l’épanchement articulaire
B. Augmenter progressivement la mobilité articulaire et des tissus mous
C. Inhiber les spasmes musculaires et corriger les patrons mécaniques incorrectes
D. Améliorer la proprioception de l’articulation
E. Améliorer la performance musculaire

106
Q

Comment pouvons nous A. Contrôler la douleur, l’œdème et l’épanchement articulaire et B. Augmenter progressivement la mobilité articulaire et des tissus mous chez un patient ayant une capsulite rétractile en phase de contrôle moteur??

A

A. Contrôler la douleur, l’œdème et l’épanchement articulaire

  • Les activités fonctionnellesdoivent être surveillées soigneusement. Si l’épaule est immobilisée, le temps alloué pour la bouger chaque jour est progressivement augmenté (l’épaule est mobilisé progressivement).
  • L’AA pour les mouvements gléno-huméraux et scapulaire est progressivement augmenté jusqu’au point de douleur. On demande au patient d’utilisé des techniques d’AA auto-assistées.

B. Augmenter progressivement la mobilité articulaire et des tissus mous
- Techniques de mobilisations passives de l’articulation.
♣ Tractions de grade III ou des oscillations de grade III et IV qui mettent l’emphase sur la capsule qui est limité à la fin du mouvement, pour augmenter la mobilité de la capsule.
- Techniques d’auto-mobilisations par le patient.
♣ Glissement caudal (inférieur): le patient s’assoit sur une surface ferme et agrippe le bord de la surface du côté atteint. Il incline latéralement son tronc pour l’éloigner du membre atteint. (figure 17.8)
♣ Glissement antérieur: le patient s’assoit avec les bras derrière lui ou se couche en DD sur une surface ferme. Il amène le poids de son corps entre ses bras. (figure 17.9)
♣ Glissement postérieur: le patient est en DV, appuyer sur ses coudes, il agrippe le bord d’une surface solide devant lui et amène le poids de son corps vers le bas.
- Étirement manuel.
♣ Exercices pour augmenter la mobilité des muscles raccourcis et des tissus conjonctifs reliés.
- Exercice d’auto-étirement.
♣ Lorsque le patient tolère mieux l’étirement et que le comportement de l’articulation est prévisible, alors le patient peut commencer des exercices de flexibilités.

107
Q

Comment pouvons-nous C. Inhiber les spasmes musculaires et corriger les patrons mécaniques incorrectes chez un patient ayant une capsulite rétractile en phase de contrôle moteur?

A

C. Inhiber les spasmes musculaires et corriger les patrons mécaniques incorrectes

  • Les spasmes musculaires peuvent mener à un mécanisme de la coiffe des rotateurs-deltoïde et un rythme scapulohuméral incorrects lorsque patient tente d’élever le bras. La tête de l’humérus peut être mal placée dans l’articulation, ce qui rend plus difficile ou douloureuse l’élévation du bras, car la grosse tubérosité accroche l’arche coraco-acromial. Dans ces cas, le repositionnement de la tête de l’humérus par un glissement postérieur est nécessaire avant de faire des exercices au niveau de l’épaule.
  • Il faut apprendre au patient de ne pas élevé l’épaule.
  • Techniques qui abordent le problème et les mécanismes incorrects:
    ♣ Techniques d’oscillation articulaire douces (de grade I ou II) qui permettent de diminuer le spasme musculaire.
    ♣ Techniques de glissement caudal (inférieur) prolongé pour repositionner la tête humérale dans la cavité glénoïdale.
    ♣ Mise en charge protégée pour stimuler la co-contraction des muscles de la coiffe des rotateurs et des muscles stabilisateurs de la scapula et pour améliorer les mouvements du liquide synovial par la compression du cartilage hyalin.
    ♣ Exercices de renforcement pour la rotation externe et interne pour faciliter la stabilisation de la tête humérale.
    ♣ Réentrainement du mouvement pour minimiser la substitution du patron d’élévation de la scapula grâce à un feedback visuel comme un miroir ou un feedback tactile sur le trapèze.
108
Q

Comment pouvons-nous D. Améliorer la proprioception de l’articulation et E. Améliorer la performance musculaire chez un patient ayant une capsulite rétractile en phase de contrôle moteur?

A

E. Améliorer la proprioception de l’articulation
- Les techniques de mobilisation de l’articulation avec mouvement peuvent aider le réentrainement de la fonction musculaire, pour un bon déplacement de la tête humérale. Pertinent lors
♣ Mobilisation avec mouvement de l’épaule pour les restrictions douloureuses de la rotation externe (figure 17.12).
♣ Mobilisation avec mouvement de l’épaule pour restriction douloureuse de la rotation interne et l’inhabileté à mettre la main derrière le dos (figure 17.13).
♣ Mobilisation avec mouvement de l’épaule pour arc de douleur ou signes d’impact.

F. Améliorer la performance musculaire
- Les mauvaises postures ou les mécaniques incorrects lors du mouvement du membre supérieur doit être identifiée et entrainée pour corriger le débalancement musculaire.
♣ Techniques manuelles, étirements et renforcement sont effectués pour corriger la longueur ou la force des muscles.
- L’emphase est sur le contrôle de la musculature faible. Lorsque le patient a appris à activer les muscles faibles, on progresse vers un renforcement fonctionnel des patrons de mouvements.
- Mettre aussi l’emphase sur la stabilité du tronc.
- Lorsque les bons mécanismes ont été restaurés, le patient doit performer des mouvements actifs à tous les jours et retourner à ses activités fonctionnelles tolérables.

109
Q

Quels sont les principes d’intervention en physiothérapie chez un patient ayant une capsulite rétractile en phase de retour à la fonction?

A

A. Augmenter progressivement la flexibilité et la force

  • Les exercices d’étirement et de renforcement progressent selon la tolérance des tissus articulaires. L’emphase est mise sur maintenir une mécanique adéquate, avoir une progression sécuritaire et des stratégies pour retourner à la fonction initiale.
  • Si du tissu capsulaire limite toujours l’AA, les étirements manuels vigoureux et les techniques de mobilisations articulaires.

B. Préparation aux demandes fonctionnelles
- Si le patient doit lever, pousser, tirer ou soulever des charges lourdes de façon répétée, lorsque l’AA nous le permet, les exercices progressent pour reproduire ces demandes.

110
Q

Fiche gratuite pour un patient ayant une capsulite rétractile!

A

On peut référer au médecin pour :
- Injection de corticostéroïdes.
- Arthrographie distansive (injection de liquide ou d’air pour gonfler la capsule ce qui diminue les adhérences)
À effectuer lorsqu’un atteint un plateau thérapeutique ou que le patient régresse dans son traitement.

111
Q

Quels sont les grades de mouvement oscillatoire des mouvements accessoire?

A

Techniques d’oscillations:
Grade 1: Oscillations rythmiques de faible amplitude appliquées en début de ROM. Rapides, comme des vibrations manuelles.
Grade 2: Oscillations rythmiques de large amplitude appliquées dans le ROM, sans atteindre la limite. 2-3 oscillations/s pour 1 à 2 minutes.
Grade 3: Oscillations rythmiques de large amplitude appliquées à la limite du mouvement disponible, jusqu’à la résistance du tissu. 2-3 oscillations/s pour 1 à 2 minutes.
Grade 4: Oscillations rythmiques de petite amplitude dans la limite du mouvement disponible, jusqu’à la résistance du tissu. Rapides, comme des vibrations manuelles.

112
Q

Quelle est l’indication des différents grades de mouvement oscillatoire?

A
  • Grade 1 et 2 = utilisés pour traiter les articulations limitées par la douleur.
    ♣ Les oscillations ont un effet inhibiteur sur la perception de stimuli douloureux en stimulant répétitivement les mécanorécepteurs qui bloquent les voies nociceptives à la moelle ou au cerveau. Les oscillations stimulent la théorie du portillon et les CIDN. Ces mouvements non-étirant aident à bouger le liquide synovial pour augmenter la nutrition du cartilage.
  • Grade 3 et 4 = utilisés pour des manœuvres d’étirement.

Vitesse, rythme et durée des mouvements:
♣ Grades I et IV sont des oscillations rapides (vibrations);
♣ Grade II et III sont douces, régulière aux 2 ou 3 secondes pendant 1 ou 2 minutes;

Les effets selon les vitesses des ondes oscillatoires:
♣ Petite amplitude + haute vitesse = inhibe la douleur.
♣ Basse vitesse = relaxer les réflexes de protection du muscle.

113
Q

Quels sont les grades de mouvement soutenu des mouvements accessoires?

A

Application lente et soutenue pendant quelques secondes suivie par une relaxation partielle et on répète selon les indications.

Grade 1 (relâcher): Une distraction de petites amplitudes est appliquée, alors qu’aucun stress est placé sur la capsule. Les forces de cohésion, la tension musculaire et la pression atmosphérique agissant sur l’articulation s’égalisent. 
Grade 2(reserré): Une distraction ou un glissement est appliqués suffisamment pour mettre en tension (serrer) les tissus périarticulaires. On enlève le « lousse ». 
Grade 3(étirement): Une distraction ou un glissement est appliqué avec une large amplitude pour étirer la capsule articulaire et les structures périarticulaires environnantes.
114
Q

Quelle est l’indication des différents grades de mouvement soutenu?

A

Indication:
- Grade 1:
♣ Utilisé avec tous les mouvements de glissement et peut être utilisé pour soulager la douleur.
♣ Appliquée une distraction intermittente pendant 7 à 10 secondes avec quelques secondes de repos entre les cycles (faire plusieurs cycles).

  • Grade 2:
    ♣ Utilisé dans le traitement initial pour déterminer la sensibilité de l’articulation. Une fois que la réaction de l’articulation est connue, le dosage du traitement est augmenté ou diminué.
    ♣ En douceur: Peut être appliqué de manière intermittente pour inhiber la douleur. Les glissements de grade 2 peuvent être utilisés pour maintenir le jeu articulaire lorsque le ROM n’est pas permis.
  • Grade 3:
    ♣ Utilisé pour étirer les structures articulaires et ainsi augmenter les mouvements accessoires (jeu articulaire).
    ♣ Pour les articulations avec une amplitude articulaire limitée = appliqué un étirement minimum de 6 secondes, suivi d’un relâchement partiel (de grade I à III), puis répéter des étirements lents et intermittents à des intervalles de 3 à 4 secondes.
115
Q

Expliquer comment la réponse du patient influence le choix d’utiliser les techniques d’oscillation?

A

Le choix d’utiliser les techniques d’oscillation ou soutenu dépend de la réponse du patient:

Recommandation pour la douleur:
- Techniques d’oscillation de grade 1 ou 2.
- Techniques de distraction soutenue de grade 1 ou 2.
La réponse du patient au traitement dicte l’intensité et la fréquence de la technique de mouvements accessoires.

Recommandation lorsqu’il y une perte de mouvement accessoire et donc une diminution du mouvement fonctionnel:

  • Techniques soutenues appliquées de façon cyclique.
  • Plus la force d’étirement peut être maintenue longtemps, plus le fluage et la déformation plastique seront importants.

Recommandation pour maintenir l’amplitude:
- Technique d’oscillation ou de distraction de grade 2.

116
Q

Qu’est-ce qu’une distraction et une traction?

A

Traction: Force (traction) longitudinale (pousser l’humérus vers le bas alors que le corps est en position anatomique)

Distraction: Séparation des surfaces articulaires et qui ne survient pas toujours lorsqu’une traction est appliquée à l’axe longitudinal de l’os