La main Flashcards
Décrire les articulations carpo-métacarpiennes (2-5 doigts) et les structures articulaires et périarticulaires impliqués?
• Carpo-métacarpiennes (2-5 doigts) :
Les 2ème et 3ème CMC sont difficiles à classer, elles contiennent des surfaces planes et d’autres en selle complexe.
¬ 2ème: l’articulation est entre le 2e méta et le trapézoïde ainsi qu’une une partie du capitatum et du trapèze.
¬ 3ème: l’articulation est entre la base du 3e méta et la surface distale du capitatum.
Les 4ème et 5ème possèdent des surfaces irrégulières et variées, qui provoquent un mouvement impossible à décrire qu’avec les notions de glissement et de roulement.
¬ 4ème: l’articulation est entre la base du 4e méta et la face distal de l’hamatum ainsi qu’une partie du capitatum.
¬ 5ème: l’articulation est entre la base du 5e méta et la surface distale de l’hamatum.
Chaque articulation CMC est entourée de capsule articulaire et est renforcée par plusieurs ligaments palmaires, dorsaux (particulièrement bien développés) et interosseux.
¬ Ligaments:
- Ligaments intermétarcarpiens palmaires et dorsaux.
o Stabilisent la base des méta 2 à 5 en s’attachant sur de petites facettes à leur base.
- Ligaments carpo-métacarpiens palmaires et dorsaux.
- Ligaments intercarpiens dorsaux.
Les articulations intermétacarpiennes ont des facettes articulaires qui leur permettent de d’articuler entre eux.
Quel est le type, la classe, la position de congruence maximale, la position de repos, le patron capsulaire et l’ostéocinématique des articulations métacarpophalangiennes?
Type: Ovoïde modifiée, ou condyloïde, ou ellipsoïde.
Classe : Synoviale simple.
Position de congruence maximale : Pouce = Flexion (vers l’opposition complète) ; Doigts = Flexion complète.
Position de repos : Légère flexion.
Patron capsulaire : Flexion > extension.
Ostéocinématique: 2 degré de liberté
Quelle est la différence a/n de la stabilité passive supportant la MCP du pouce vs les MCP 2 à 5?
- La stabilité de cette articulation est assurée par plusieurs structures, il existe cependant des petites différences dans la stabilité entre le 1er méta et les autres métas:
→ Structures passives supportant la MCP pouce : capsule, ligaments collatéraux (radiaux et ulnaires), plaque cartilagineuse palmaire.
→ Structures passives supportant les MCP 2 à 5 : idem au pouce + ligament collatéral accessoire, ligament phalangioglénoïde ou métacarpoglénoïde et ligament transverse intermétacarpien qui supportent les MCP à travers toute l’AA.
Quelles sont les structures qui assure la stabilité de la mainet qui forment les articulations métacarpophalangiennes?
¬ Capsule.
¬ Ligaments collatéraux radiaux et ulnaires.
o Origine: tubercule postérieur de la tête des métas.
o Possèdent une partie dorsale en cordon (épaisses et fortes, s’attachent à l’extrémité proximal des phalanges) et une partie antérieure accessoire (fibres en éventail, qui s’attachent en distal à l’extrémité des plaques palmaires).
o Croisent la MCP dans une direction antéro-oblique.
¬ Plaques cartilagineuses palmaires, en antérieur des MCP.
o Ressemblent à des ligaments (fibrocartilage dense et épais).
o Reliées par les ligaments métacarpiens transverses profonds.
o Renforcent la capsule et limitent l’extension extrême.
¬ Gaines distales fibreuses
o Forment des tunnels pour les fléchisseurs des doigts extrinsèques
o À la face palmaire des plateaux palmaires.
¬ Ligaments transverses profonds des métacarpes (3).
o S’attachent entre les plaques cartilagineuses des métas.
o Interconnecte les métas 2 à 5.
Quel est le type, la classe, la position de congruence maximale, la position de repos, le patron capsulaire et l’ostéocinématique des articulations interphalangiennes?
Type: Selle modifiée ou pivot avec surfaces articulaires throchléaires.
Classe : Synoviale simple.
Position de congruence maximale : Extension complète.
Position de repos : Légère flexion.
Patron capsulaire : Flexion > extension.
Ostéocinématique: 1 degré de liberté (flexion/extension)
Par quelles structures sont stabilisés/renforcés les articulations interphalangiennes?
Cette articulation est renforcées par:
¬ Capsule.
¬ Ligaments collatéraux ulnaires et radiaux.
o Cordon: limite significativement l’ABD et l’ADD.
o Accessoire: se mêle aux plaques et les renforces.
¬ Plaques palmaires.
o Structures qui limitent le plus l’hyperextension aux IPP.
o Site d’attache des feuilles fibreuses des doigts.
¬ Gaines digital fibreuse
o Contient les tendons des muscles fléchisseurs des doigts extrinsèques.
¬ Ligaments «check-rein».
o Seulement aux IPP.
o Épaississement de la paroi longitudinale proximale latérale.
o Assistent dans la limitation d’hyperextension de l’articulation.
Quelles sont les différentes arches de la main?
Toutes les arches de la main sont inter-reliées mécaniquement.
→ Chez une main saine, cette liaison mécanique renforce l’ensemble de l’arcade.
→ Dans une main ayant une maladie articulaire, cependant, une défaillance structurelle à n’importe qu’elle arche peut en affaiblir une autre (arthrite rhumatoïde).
La face palmaire a une forme concave naturelle. Elle est supportée par 3 systèmes d’arches intégrés:
1. Arche transverse proximale:
Formée par la rangée distale des os du carpe. C’est une arche rigide et statique formant le tunnel carpien. Sa structure centrale est l’os capitatum. Il est renforcé par le contact des autres os et les ligaments intercarpiens.
- Arche transverse distale:
Elle passe par les MCP. C’est une arche mobile. La flexibilité transversale dans la main se produit lorsque les métacarpiens périphériques (1e, 4e, 5e) se «replient» autour des métacarpiens centraux (2e et 3e) plus stables. Sa structure centrale est formée par les MCP des 2e et 3e doigts. - Arche longitudinale:
Elle suit la forme générale des 2e et 3e doigts. L’extrémité proximale est fermement liée au CMC. Son extrémité distale est très mobile. Sa structure centrale est formée par les MCP des 2e et 3e (identique à arche distale).
Quelle est l’ostéocinématique des articulations carpo-métacarpiennes?
- 2ème et 3ème CMC: Mouvements très limités par les surfaces articulaires irrégulières imbriquées et renforcées par de forts ligaments qui retiennent l’articulation. Fournit un site d’attache solide à plusieurs muscles comme le long et court extenseur radial du carpe, le fléchisseur radial du carpe et l’ADD du pouce. Forme le pilier central de la main.
- 4ème et 5ème CMC: L’extrémité proximale des métacarpiens est convexe et s’articule avec l’hamatum qui est concave. Le mouvement de ces 2 articulations est fortement lié. Permet d’augmenter l’efficacité de la préhension et d’augmenter l’interaction avec le pouce en opposition.
- Flexion-Extension:
4ème CMC: 20°
5ème CMC: 28° (44° quand 4ème méta est libre de mouvement) - Rotation interne:
4ème CMC: 27°
5ème CMC: 22°
Quelle est l’arthrocinématique des articulations carpo-métacarpiennes?
La base légèrement convexe des métacarpes s’articule avec la surface articulaire légèrement concave de l’hamatum.
Les formes irrégulières et variées de ces surfaces articulaires empêchent les mouvements arthrocinématiques de roll-and-slide standards.
Quelle est l’ostéocinématique des articulations métacarpophalangiennes?
Les articulations MCP des doigts 2 à 5 ont 2 degrés de liberté, soit flexion/extension et ABD/ADD.
L’articulation MCP du pouce n’a qu’un degré de liberté, soit flexion/extension, car l’ABD/ADD sont limités par les ligaments.
La base des phalanges = concaves (mouvement de roulement et de glissement du même sens). La tête des métacarpes = convexes.
Quels sont les mouvements physiologiques, les structures passives qui limitent le mouvement physiologique, le SFM et les mouvements accessoires (arthrocinématique) des articulations métacarpophalangiennes?
1- Mouvements physiologiques: Flexion (1er MCP: 60°, 2e MCP: 90° , 5e MCP: 110-115°)
- Structures passives qui limitent: Capsule, Ligaments collatéraux
- SFM: Étirement tissus mous
- Mouvements accessoires: Glissement palmaire de la phalange sur le méta.
2- Mouvements physiologiques: Extension (1er MCP: 0°, 2e-5e MCP: 0°). L’extension active au-delà de 0° est souvent bloquée par la contraction d’un muscle intrinsèque comme les lombricaux (ou interosseux). L’extension passive peut aller de 30 à 45°.
- Structures passives qui limitent: Capsule, Ligaments collatéraux, plaque cartilagineuse palmaire.
- SFM: Étirement tissus mous.
- Mouvements accessoires: Glissement dorsal de la phalange sur le méta.
3- Mouvements physiologiques: Abduction (2e-5e MCP: 20°-30)
- Structures passives qui limitent: Capsule, Ligaments collatéraux.
- SFM: Étirement tissus mous.
- Mouvements accessoires: Glissement radial de la phalange 2 sur le méta 2, glissement ulnaire des phalanges 4 et 5 sur les métas 4 et 5.
4- Mouvements physiologiques: Adduction ( 2e-5e MCP: 0)
- Structures passives qui limitent: Contact avec le doigt adjacent, Ligaments collatéraux.
- SFM: Approximation tissus mous.
- Mouvements accessoires: Glissement ulnaire de la phalange 2 sur le méta 2, glissement radial des phalanges 4 et 5 sur les métas 4 et 5.
Quelle est l’ostéocinématique des articulations interphalangiennes?
Ces articulations, que ce soit pour le pouce ou pour les autres doigts, n’a qu’un degré de liberté, soit flexion/extension.
La base des phalanges distales (le pouce aussi) = concaves (mouvement de roulement et de glissement du même sens). La tête des métacarpes = convexes.
Quelle est l’arthrocinématique des articulations interphalangiennes? (les mouvements physiologiques, les structures passives qui limitent le mouvement physiologique, le SFM et les mouvements accessoires (arthrocinématique))
1- Mouvements physiologiques: Flexion (2 à 5) ( IPP : 100-120° ) (IPD : 70-90°)
- Structures passives qui limitent: Capsule, tendon de l’extenseur commun des doigts
- SFM: Étirement tissus mous
- Mouvements accessoires: Glissement palmaire de la phalange distale sur la proximale.
2- Mouvements physiologiques: Extension (2à5) ( IPP : 0°, IPD : 30°)
- Structures passives qui limitent: Capsule, plaque palmaire
- SFM: Étirement tissus mous
- Mouvements accessoires: Glissement dorsal de la phalange distale sur la proximale.
3- Mouvements physiologiques: Flexion (pouce) (
70° (actif))
- Mouvements accessoires: Glissement ulnaire de la phalange distale sur la proximale.
4- Mouvements physiologiques: Extension (pouce)
(20° (passif))
- Mouvements accessoires: Glissement radial de la phalange distale sur la proximale.
Quels sont les différents muscles intrinsèques de la main?
¬ Musculature thénarienne: ♣ Court ABD du pouce. ♣ Opposant du pouce. ♣ Court fléchisseur du pouce. ♣ ADD du pouce.
¬ Musculature hypothénarienne: ♣ Opposant du 5e doigt. ♣ ABD du 5e doigt. ♣ Court fléchisseur du 5e doigt. ♣ Court palmaire.
¬ Musculature centrale:
♣ Interosseux (4 interosseux dorsaux et 3 interosseux palmaires).
♣ Lombricaux.
- Les muscles intrinsèques sont des stabilisateurs et les muscles extrinsèques sont des muscles mobilisateurs.
Quels sont les muscles de la main qui participent à la préhension en pince?
Préhension de précision entre le pouce et le doigt.
- La force de compression est fournie par:
→ Muscles de l’éminence thénar (stabilisent le pouce en opposition et en adduction).
→ Interosseux (stabilisent l’articulation métacarpophalangienne sur le plan axial tout en fournissant une force de compression).
→ Fléchisseurs extrinsèques.
→ Adducteur du pouce (s’il s’agit d’une prise latérale).
→ Lombricaux (légère participation).
Quels sont les muscles qui participent à la préhension de force/empoignement?
Prise où tous les doigts de la main sont en action et qui nécessite plus de force que de précision.
- Utilisé lorsque la préhension demande de la stabilité et de la force sans précision. Les objets sont souvent cylindriques ou sphériques dans ce type de prise.
- Nécessite l’activation de:
→ Fléchisseurs extrinsèques, principalement les fléchisseurs du 4e et le 5e doigt (activité principale → activité qui est proportionnelle à la tension requise).
→ Extenseurs extrinsèques (fournissent une force de compression dorsale, surtout au niveau de l’articulation métacarpophalangienne afin de prévenir une subluxation).
→ Interosseux (participent à la flexion directe de l’articulation métacarpophalangienne et jouent un rôle d’équilibration des forces de rotation de l’interosseux voisin impliqué dans la flexion).
→ Lombricaux (demeurent la plupart du temps silencieux, sauf le 4e qui agit comme rotateur ulnaire et adducteur du 5e doigt).
→ Muscles de l’éminence thénar et adducteur du pouce (complètent la force d’empoignement de l’objet).
Quels sont les muscles qui participent au maniement de précision ou de manipulation?
- Nécessite l’activation de:
→ Extrinsèques (effectue l’action principale de compression).
→ Interosseux (mouvements d’adduction et abduction permettent la rotation des objets dans leur axe).
→ Muscles de l’éminence thénar, court abducteur, court fléchisseur et opposant (agissent lorsque le pouce traverse la paume de la main).
→ Muscles extrinsèques du pouce (sollicités lorsque le pouce prend une direction radiale).
Quels sont les muscles qui participent à la pince latérale?
Prise où seulement le pouce et l’index sont en action et qui demande plus de force que de précision.
- Utilisé lorsque la préhension demande une stabilité et une force entre le pouce et l’index.
- Nécessite l’activation de :
→ Adducteur du pouce.
→ 1er Muscle interosseux dorsal.
Qu’est-ce que la prise de précision en balle?
- Prise où tous les doigts de la main sont en action et qui nécessite plus de précision que de force.
- Utilisé lorsque la préhension demande du contrôle et de la délicatesse dans l’action. Le pouce se retrouve souvent partiellement en abduction et les doigts légèrement fléchis.
- Cette prise utilise le pouce et un ou plusieurs doigts pour améliorer la prise ou la sécurité ou pour augmenter la force de la prise.
- Cette prise est modifiée (en modifiant l’arche transverse de la main) selon l’objet pris.
Qu’est-ce que la pince de précision?
Prise entre le pouce et le bord latéral de l’index et qui nécessite plus de précision que de force.
- Utilisé lorsque la préhension demande un contrôle sans grande force.
- Ce type de prise comprends plusieurs formes, comme: Tip-à-tip (petits objets et beaucoup de précision) ou Pulpe-à-pulpe (plus gros objets, plus de sécurité)
Qu’est-ce que la prise en crochet?
La prise en crochet désigne une prise où seulement les doigts 2 à 5 sont en action (n’implique pas le pouce). Ce type de prise demande une flexion partielle au niveau des IPP et IPD.
- Souvent utilisé de manière statique pour une période prolongée.
→ Fléchisseurs profonds des doigts (action principale).
Qu’est-ce qu’une déformation en Z au pouce?
La déformation en Z est causé par une destruction de plusieurs articulations interconnectées dans des directions alternées. Il existe plusieurs types de déformations, mais la plus commune est caractérisée par:
ϖ Flexion et ADD de CMC.
ϖ Hyperextension de MCP.
ϖ Flexion de IP.
→ Causé par une luxation de l’articulation trapézo-métacarpienne.
→ La déformation la moins commune est causé par une destruction du court extenseur du pouce, ce qui entraîne le tendon du long extenseur du pouce à dévier en médial, et cause la déformation.
Quels sont les 3 causes possibles initiales d’une déformation en Z au pouce?
- 3 causes sont possibles pour cette déformation:
1) Asymétrie des têtes des métas.
2) Ligaments ulnaires plus courts que le ligament radial.
3) Insertion des muscles intrinsèques plus distal en ulnaire.
Quelle est l’évolution/la progression d’une déformation en Z au pouce?
- Instabilité de la CMC, causée par une faiblesse ou une rupture du ligament antérieur oblique et collatéral ulnaire, dû à la progression de l’arthrite rhumatoïde (c’est la synovite des tendons, soit l’inflammation du tendon qui entraîne l’instabilité chez les personnes atteintes d’arthrite rhumatoïde).
- Dislocation du métacarpe du pouce en radial ou en dorso-radial du trapèze. Certains muscles qui traversent l’articulation CMC peuvent contribuer à la dislocation.
- Une fois que le métacarpe est disloqué, l’ADD du pouce et le court fléchisseur du pouce sont souvent spastiques (en spasme), ce qui maintient le métacarpe du pouce contre la paume. Avec le temps, les maladies rhumatismales peuvent entrainer une fibrose et un raccourcissement permanent des muscles (contribue à maintenir la difformité au niveau de l’articulation CMC difformation permanente).
- Dans un effort pour mettre le pouce en extension, le patient entraîne une hyperextension compensatoire de la MCP, alors que la plaque cartilagineuse palmaire est affaiblie et étirée (elle offre peu de résistance).
- Une tension passive du long fléchisseur du pouce causée par son étirement entraine une flexion de l’IP.
Quels sont les traitements conservateurs d’une déformation en Z au pouce?
- Attèle pour favoriser un alignement normal des articulations.
- Médicament pour réduire l’inflammation chronique.
- Éducation pour minimiser le stress à l’articulation.
Qu’est-ce qu’une déformation en coup de vent?
Cette déformation est caractérisée par une déviation ulnaire excessive avec un glissement ulnaire (translation) des phalanges proximales.
Cette difformité est commune dans les stages avancés d’arthrite rhumatoïde et se présente souvent associé avec une dislocation palmaire de l’articulation MCP.
Plusieurs facteurs favorisent une déviation ulnaire, tel que:
ϖ Gravité.
ϖ Pente asymétrique des têtes métacarpiennes.
ϖ Ligne de force des fléchisseurs extrinsèques à prévalence ulnaire.
ϖ Forces dirigées médialement et appliquées directement sur les phalanges des doigts en radial (facteur qui a le plus d’influence).
→ Force lorsqu’on tient un objet (pichet d’eau).
→ Force de pincement générée par les fléchisseurs du pouce.
- Tous ces facteurs entrainent une force de «bowstringing» en ulnaire, ce qui entraîne une tension au niveau des tendons des extenseurs des doigts (lorsqu’ils traversent la face dorsale de la main).
Pourquoi une déformation en coup de vent ne peut arriver dans une main saine et pourquoi elle est plus à risque dans les cas sévères d’arthrite rhumatoïde?
♣ Dans une main saine:
Les fibres transverses radiales en dorsal et le ligament collatéral radial maintiennent les tendons de l’extenseurs des doigts sur l’axe de rotation de l’articulation, empêchant ainsi l’articulation d’être en déviation ulnaire.
♣ Dans les cas sévères d’arthrite rhumatoïde:
Les fibres transverses radial et dorsal des ligaments se rompent ou s’étirent, ce qui permet au tendon de l’extenseur des doigts de glisser du côté ulnaire de l’axe de rotation articulaire.
Dans cette positon la force produit par le tendon de l’extenseur des doigts augmente la posture de déviation ulnaire.
Avec le temps, le ligament collatéral radial fragilisé et sur-étiré peut rupturer, ce qui permet à la phalange d’effectuer une rotation et un glissement ulnaire, ce qui mène à une luxation complète.
Il arrive parfois que le tendon des extenseurs des doigts puisse glisser en palmaire entre les sillons des têtes des métacarpes. La mécanique anormale qui s’ensuit accentue encore davantage la déformation ulnaire.
Quels sont les traitements conservateurs d’une déformation en coup de vent?
- Attèle et équipements adaptatifs spécialisés.
- Éducation pour diminuer les forces sur les MCP.
Qu’est-ce qu’une luxation palmaire?
Lorsque les doigts fléchissent durant la préhension, les tendons des fléchisseurs superficiels et profonds des doigts sont déviés en direction palmaire à travers l’articulation MCP.
Cette courbure naturel entraîne une force arquée en direction palmaire (force de «bowstringing»), qui est transférée à travers les tissus conjonctifs périarticulaires de l’articulation MCP, passant par :
¬ Poulie des fléchisseurs A1.
¬ Plaque cartilagineuse palmaire.
¬ Ligaments collatéraux.
¬ Tubercule postérieur de la tête métacarpienne.
- Plus la force de flexion est grande, plus la magnitude de la force arquée (antérieure) est grande.
- La luxation palmaire et la déformation en coup de vent se produisent souvent ensemble.