La cheville Flashcards

1
Q

Quel est le type, la classe, la position de congruence maximale, la position de repos, le patron capsulaire, l’ostéocinématique et l’arthrocinématique des articulations tibiofibulaire proximale et distale?

A

Proximale:
⋅ Formée par la tête de la fibula et l’aspect postéro-latéral du condyle latéral du tibia.
⋅ La capsule est renforcée par des ligaments en antérieur et postérieur.
⋅ Le tendon du poplité stabilise l’articulation en postérieur.
⋅ Forte stabilité permet un transfert efficace de forces du biceps fémoral et ligament collatéral latéral, du tibia à la fibula.
- Type: plane.
- Classe : synoviale et simple.
- Ostéocinématique et arthrocinématique: Il n’y a pas vraiment de mouvement physiologique au niveau de cette articulaire.

Distale:
⋅ Formée par la partie médiale de la fibula en distale et par le «notch» fibulaire du tibia.
⋅ Permet peu de mouvements.
⋅ Stabilisée par:
→ Ligament interosseux: Attache la plus forte entre tibia et fibula ; est une extension de la membrane interosseuse.
→ Ligaments tibio-fibulaire antérieur.
→ Ligament tibio-fibulaire postérieur.
- Type: fibreuse, syndesmose.
- Classe: non synoviale (synarthrose).
- Position de congruence maximale : flexion dorsale maximale.
- Position de repos : flexion plantaire.
- Patron capsulaire: douleur avec stress.
- Arthrocinématique: glissements antérieurs et postérieurs minimes.
¬ Mouvement entre tibia et fibula (articulation supérieure ou inférieure non-spécifiée): Légère rotation de la fibula sur axe longitudinal et légère translation proximale-distale et médiale-latérale.
¬ Mouvement associé avec mouvement de la cheville: légère rotation externe de la fibula durant la flexion dorsale de la cheville.

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2
Q

Quel est le type, la classe, la position de congruence maximale, la position de repos, le patron capsulaire et le degré de liberté l’articulation talocrurale?

A

⋅ Articulation formée par le talus (trochlée + côtés du talus) et de la partie distale du tibia et les deux malléoles.
⋅ La partie proximale est concave
⋅ Source majeure de stabilité naturelle de la cheville, due à la forme limitante (côté proximal de l’articulation est concave).
⋅ 90-95% des forces compressives passent par le talus et le tibia.10% passe par la région latérale du talus et de la fibula.

  • Type: trochléenne ou selle modifiée
  • Classe: synoviale composée
  • Position de congruence maximale: dorsiflexion maximale
  • Position de repos: 10° de flexion plantaire
  • Patron capsulaire: flexion plantaire > flexion dorsale
  • Degré de liberté: 1
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3
Q

Quels sont les ligaments qui permettent de stabiliser l’articulation talo-crurale? Pour chaque ligament, nommer leur origine/insertion et le mouvement qui l’allonge?

A

⋅ Stabilisée en médial par les ligaments deltoïdiens (limitent principalement l’éversion)
⋅ Stabilisé en latéral par les ligaments collatéraux latéraux

  • Tibio-naviculaire (Ligament deltoïdien)
    O/I: Malléole médiale jusqu’au tubercule de l’os naviculaire.
    Mvt qui allonge: Éversion, flexion plantaire et glissement antérieur du talus.
  • Tibio-calcanéen (Ligament deltoïdien)
    O/I: Malléole médiale jusqu’au sustentaculum tali du calcanéus.
    Mvt qui allonge: Éversion.
  • Tibio-talaire (Ligament deltoïdien)
    O/I: Malléole médiale jusqu’au côté médial du talus et tubercule médial talus.
    Mvt qui allonge: Éversion, dorsiflexion et tilt postérieur du talus.
  • Talo-fibulaire antérieur (Ligament collatéral latéral)
    O/I: Bord antérieur malléole latérale jusqu’au cou du talus (se dirige en antéro-médial). Le plus souvent blessé (causé par inversion excessive).
    Mvt qui allonge: Flexion plantaire, inversion, adduction et glissement antérieur du talus.
  • Talo-fibulaire postérieur (Ligament collatéral latéral)
    O/I: Du bord postéro-médial de la malléole externe jusqu’au tubercule latéral du talus.
    Mvt qui allonge: Dorsiflexion, inversion, abduction, glissement postérieur du talus –> Stabilise le talus dans la mortaise.
  • Calcanéo-fibulaire (Ligament collatéral latéral)
    O/I: De l’apex de la malléole externe jusqu’à la surface latérale du calcanéum.
    Mvt qui allonge: Dorsiflexion, inversion, glissement postérieur du talus.
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4
Q

Vrai ou Faux, la malléole interne permet de limiter les entorses?

A

Faux, la malléole interne n’arrive pas à bloquer la face médiale de la mortaise, donc beaucoup d’instabilité et souvent extrême inversion qui amène une entorse des ligaments latéraux
Fonction ligament deltoïdien: Limiter l’éversion aux articulations talocrurale, subtalaire et talonaviculaire.
→ S’il est très fort, les entorses sont rares.

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5
Q

Quelle est l’ostéocinématique de l’articulation talocrurale?

A

⋅ Axe de rotation d’une malléole à l’autre. N’est pas directement médio-latéral en raison de la malléole externe qui est légèrement inféro-postérieure par rapport à malléole interne.
⋅ Pour cette raison, la dorsiflexion est associée à un petit mouvement d’abduction et d’éversion (pronation) et la flexion plantaire avec inversion et adduction (supination).

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6
Q

Quelle est l’arthrocinématique de l’articulation talocrurale (nommer le mouvements physiologiques et les structures qui limitent le mouvement physiologique, la SFM normale et le mouvement accessoire qui accompagnent le mvt physiologique)?

A
1-Flexion plantaire (40-55°)
- Structures qui limitent: 
→ Ligament talo-fibulaire antérieur.
→ Portion antérieur du ligament deltoïde (tibio-naviculaire).
→ Muscles dorsifléchisseurs.
→ Capsule antérieure.
- SFM: Étirement des tissus.
- Mvts accessoires: Glissement antérieur et roulement inférieur.

2- Flexion dorsale (15-25°)
- Structures qui limitent:
→ Ligament talo-fibulaire postérieur.
→ Gastrocnémiens / soléaire / tendon d’Achille.
→ Capsule postérieure.
- SFM: Étirement des tissus.
- Mvts accessoires: Glissement postérieur et roulement supérieur.

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7
Q

Quel est le type, la classe, la position de congruence maximale, la position de repos, le patron capsulaire et une brève description de l’articulation subtalaire?

A
  • Type: 2 ovoïdes modifiés (anatomiquement), selle modifiée (fonctionnellement)
  • Classe: synoviale et composée.
  • Position de congruence max : supination ou fin d’AA pronation ou supination.
  • Position de repos : position neutre
  • Patron capsulaire : varus > valgus (supination > pronation)
⋅ Située sous le talus
⋅ Comprend 3 articulations formées par les facettes postérieure, moyenne et antérieure du talus et du calcanéum.
¬ Postérieure :
→ 70% de l’articulation.
→ Talus concave et calcanéus convexe.
→ Stabilisée par forme qui s’emboîte, ligaments, poids du corps, muscles.
¬ Antérieure et moyenne : 
→ Presque plates, plus petites.
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8
Q

Quels sont les ligaments qui permettent de stabiliser l’articulation subtalaire?

A

­- Ligaments talo-calcanéens (interosseux) médial, postérieur et latéral renforcent la capsule postérieure.
→ Possède 2 bandes plates distinctes, antérieure et postérieure, qui s’étendent entre le sulcus calcanéen jusqu’au sulcus talaire et les régions adjacentes.
→ Difficiles à distinguer de la capsule.
→ Limite tous les mouvements extrêmes, mais surtout l’inversion.
­
- Ligament cervical.
→ Arrangement semblable au ligament interosseux, mais s’attache plus en latéral sur le sulcus calcanéen, et jusqu’à la surface inféro-latérale du col du talus.
→ Limite tous les mouvements extrêmes, mais surtout l’inversion.

- Ligament calcanéo-fibulaire.
→ Limite l’inversion excessive.
­
- Fibres tibio-calcanéennes du ligament deltoïde.
→ Limitent l’éversion excessive.
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9
Q

Quel est l’ostéocinématique de l’articulation subtalaire?

A

Axe de rotation: ligne traversant le talon postéro-latéral, traverse l’articulation subtalaire en direction antérieure, médiale et supérieure.
→ Supination = combinaison d’ADD, inversion et flexion plantaire du calcanéum.
→ Pronation = combinaison d’ABD, rotation externe et flexion dorsale du calcanéum.

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10
Q

Quelle est l’arthrocinématique de l’articulation subtalaire (nommer le mouvements physiologiques et les structures qui limitent le mouvement physiologique, la SFM normale et le mouvement accessoire qui accompagnent le mvt physiologique)?

A

1- Inversion : 22,6° (mouvement pur), Supination: 45 à 60°

  • Structures qui limitent: Ligaments latéraux, ligaments interosseux.
  • SFM: Étirement des tissus.
  • Mvts accessoires: Glissement interne de la facette antérieure du calcanéum et glissement externe de la facette postérieure.WIPER

2- Éversion: 12,5°, Pronation: 15 à 30°

  • Structures qui limitent: Ligament interosseux, ligament deltoïde.
  • SFM: Étirement des tissus.
  • Mvts accessoires: Glissement externe de la facette antérieure du calcanéum et glissement interne de la facette postérieure.WIPER
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11
Q

Qu’est-ce que l’articulation médio-tarsienne (transverse du tarse)?

A

⋅ Consiste en 2 articulations : talo-naviculaire et calcanéo-cuboïde
⋅ Connecte l’arrière-pied à l’avant-pied.

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12
Q

Qu’est-ce que l’articulation talo-naviculaire et par quoi est-elle stabilisée?

A

­- Donne de la mobilité à la colonne médiale (longitudinale) du pied, beaucoup en inversion/éversion.
­- Consiste à l’articulation entre la tête convexe du talus et la concavité formée par le côté proximal de l’os naviculaire et le ligament ressort.
­- Le ligament ressort:
→ Relie le sustentaculum tali du calcanéum et la surface médial-plantaire de l’os naviculaire.
→ Supporte la convexité médiale et plantaire de la tête du talus.
→ Forme le mur plantaire et médial de l’articulation.
­- Est entourée par une capsule irrégulière, elle même renforcée par :
→ Ligament interosseux de l’articulation subtalaire (en postérieur).
→ Ligament talo-naviculaire dorsal (en dorsal).
→ Ligament bifurqué (fibres calcanéo-naviculaire (fibres médiales) renforcent le côté latéral de l’articulation talo-naviculaire)) = ligament en Y.
→ Fibres antérieures (tibio-naviculaire) du ligament deltoïde (en médial).

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13
Q

Qu’est-ce que l’articulation calcanéo-cuboïde et par quoi est-elle stabilisée?

A

­- Formé par la jonction entre la surface antérieure (distale) du calcanéum avec la surface proximale du cuboïde.
­- Chaque surface articulaire a une courbure convexe et concave.
­- Permet moins de mouvement que la talo-naviculaire, donnant de la stabilité à la colonne latérale (longitudinale) du pied.
­- La partie dorsale et latérale de la capsule est renforcée par :
→ Ligament calcanéo-cuboïde dorsal.
→ Ligament bifurqué : Un ligament en Y.
Fibres médiales (calcanéo-naviculaire) renforcent le côté latéral.
Fibres latérales (calcanéo-cuboïde) renforcent le côté médial.
→ Ligament plantaire long : Renforce le côté plantaire. Procure stabilité à la colonne latérale du pied.
→ Ligament plantaire court (calcanéo-cuboïde plantaire) : Renforce le côté plantaire. Procure stabilité à la colonne latérale du pied.

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14
Q

Quel est l’ostéocinématique de l’articulation médio-tarsienne (transverse du tarse)?

A

­- L’articulation transverse du tarse bouge rarement sans être associé aux autres articulations, surtout la subtalaire.
­- Compte beaucoup dans la pronation/supination du pied.
­- 2 axes de rotations ont été identifiés:
→ Longitudinal : axe antéro-postérieur, avec mouvements d’inversion/éversion.
→ Oblique : composante verticale et médio-latérale, avec mouvements d’ABD + dorsiflexion et d’ADD + flexion plantaire.
­- L’amplitude et la direction du mouvement sont différentes selon si MEC ou non.
­- La capacité de l’articulation transverse du tarse à stabiliser l’avant pied dépend fortement de la position de l’articulation subtalaire.
­- Quantité de mouvement : varie beaucoup d’un auteur à l’autre, car mouvements souvent associés
→ Mouvements d’inversion : 20-25°.
→ Mouvements d’éversion : 10-15°.

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15
Q

Qu’est-ce que l’articulation tarso-métatarsienne? (inclure l’arthro et l’ostéo de cette articulation)

A

­- Articulation formée par les 5 métatarses avec les 3 cunéiformes et le cuboïde.
→ 1er méta s’articule avec cunéiforme médial (seul à avoir une capsule).
→ 2eme méta s’articule avec le cunéiforme moyen.
→ 3eme méta s’articule avec le cunéiforme latéral.
→ 4eme et 5eme s’articulent avec le cuboïde.
­- Surfaces articulaires généralement plates (arthrocinématique de glissements multidirectionnels).
­- Stabilisés par des ligaments interosseux, plantaires et dorsaux.

Ostéocinématique et arthrocinématique:
­- Les 2eme et 3eme articulations n’ont presque pas de mobilité, en raison des ligaments et de la position des cunéiformes.
­- Présence de dorsiflexion et de flexion plantaire lors de la marche, surtout au 1er métatarse.
o Dorsiflexion = appui intermédiaire
o Flexion plantaire = appui terminal
­- La flexion plantaire survient avec une légère éversion et la dorsiflexion survient avec une légère inversion. Surtout au 1er métatarse.

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16
Q

Qu’est-ce que l’articulation métatarso-phalangienne du pied? (inclure les structures stabilisatrices et l’arthro et l’ostéo de cette articulation)

A

­- Formée par la tête des métatarses (convexe, couvertes de cartilage) et par la forme concave de la partie proximale des phalanges.
­- Capsule fibreuse entoure chacune des articulations.
­- Articulation stabilisée par :
→ Ligaments collatéraux.
♣ En dorsal et proximal vers distal et plantaire.
♣ Se mêlent à la capsule et la renforcent.
♣ Corde + partie accessoire s’attachant au plateau.
→ Plateaux plantaires.
♣ Face plantaire de l’articulation.
♣ Possèdent sillons pour permettre le passage des tendons des fléchisseurs.
→ Os sésamoïdes (2) dans le tendon du court fléchisseur de l’hallux, s’appuyant contre plateau du premier méta.
→ Fascia plantaire profond.
→ Ligaments métatarsiens transverses (4).
♣ Joignent les plateaux plantaires adjacents.

Ostéocinématique et arthrocinématique:
Cette articulation a 2 degrés de liberté :
→ Flexion (30-40°) et extension (65° et 85° pour l’hallux), dans un plan environ sagittal, autour d’un axe médio-latéral.
→ ABD et ADD (avec 2e orteil comme référence) dans un plan horizontal et axe vertical (gros manque de dextérité chez beaucoup de personnes).

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17
Q

Qu’est-ce que les articulations interphalangiennes du pied? (inclure les structures stabilisatrices et l’arthro et l’ostéo de cette articulation)

A

­- Chaque orteil a une IPP et une IPD (sauf l’hallux qui n’en a qu’une).
­- Tête convexe de la phalange proximale avec base concave de la phalange distale.
­- Stabilisé par :
→ Ligaments collatéraux.
→ Plaques plantaires.
→ Capsules (structures plus petites mais définies).
­- Mouvements de flexion/extension, avec flexion > extension et IPP > IPD.

Ostéocinématique et arthrocinématique:

  • Flexion et extension, avec flexion > extension et mobilité proximale > distale.
  • Extension limitée majoritairement par la tension passive dans les fléchisseurs des orteils et les ligaments plantaires.
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18
Q

Quelles sont les 2 arches du pied?

A
  • Arche longitudinal médial

- Arche transverse

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19
Q

Qu’est-ce que l’arche longitudinal du pied, quelles sont ses caractéristiques et quels sont les structures passives qui permettent de la stabiliser?

A

­- Pierre angulaire: articulation talo-naviculaire.
­- Concave.
­- Structure de mise en charge et absorbeur de chocs.
­- Formée par: calcanéum, talus, naviculaire, cunéiformes et les 3 métatarses médiaux associés.
­- Les forces musculaires actives renforcent l’arche.
­- Mécanismes de supports passifs:
→ Fascia plantaire.
o Support passif primaire de l’arche.
o Possède des origines latérale, médiales et centrales se projetant en antérieur, qui recouvrent et se mêlent aux muscles intrinsèques du pied.
o L’extension active des orteils étire la bande centrale, augmentant la tension de l’arche, ce qui est utile lors de la MEC sur les orteils ou lors du push-off de la marche.
o Structure majeure maintenant la hauteur de l’arche médiale.
o Permet de retenir l’affaissement excessif de l’arche en position debout.
→ Ligament ressort.
→ 1ère articulation tarso-métatarsienne.
­- La charge du corps est distribuée tout au long de l’arche. L’arrière-pied reçoit le double de poids que l’avant-pied (où la charge est plus grande aux têtes des 2eme et 3eme métatarses).

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20
Q

Qu’est-ce que l’arche transverse du pied, quelles sont ses caractéristiques et quels sont les structures passives qui permettent de la stabiliser?

A

­- Donne de la stabilité au pied moyen.
­- Formée par les complexes articulaires inter-cunéiformes et cunéo-cuboïde.
­- Sous la charge du poids du corps, elle s’aplatie un peu, permettant le transfert du poids du corps entre les 5 têtes des métatarses.
­- Renforcée par:
→ Muscles intrinsèques: long fibulaire et tibial postérieur.
→ Tissus conjonctifs.
→ Pierre angulaire: Cunéiforme intermédiaire.

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21
Q

Quelles sont les généralités d’une entorse de la cheville?

A

­- Parmi les blessures athlétiques les plus communes.
­- ATCD d’entorse augmente les chances d’en avoir à nouveau (environ 30% des gens ayant entorse développent une instabilité chronique = douleur et instabilité lorsque reste debout longtemps).
→ Le but primaire en réhabilitation devrait être la prévention des blessures récurrentes
- Ligaments latéraux sont les plus souvent blessés, surtout talo-fibulaire antérieur et calcanéo-fibulaire.

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22
Q

Quelle est la physiopathologie d’une entorse de la cheville?

A

Mécanisme de lésion: flexion plantaire et inversion, ce qui stresse en 1er le talo-fibulaire antérieure et ensuite le calcanéo-fibulaire.

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23
Q

Quels sont les signes et symptômes d’une entorse de cheville?

A

♣ Initialement, le patient montre de la douleur, de l’œdème, de la faiblesse musculaire, de la difficulté à la marche (parfois causé par manque de dorsiflexion) et parfois de la laxité ligamentaire/articulaire.
♣ Un test du tiroir antérieur ou un stress test d’inversion positif indique que les structures latérales sont lésées.
♣ Test spécifique pour le calcanéo-fibulaire: tilt talaire (en inversant l’arrière-pied avec l’articulation talocrurale en dorsiflexion).

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24
Q

Quels sont les grades d’une entorse de cheville?

A

♣ Grade 1: étirement ligamentaire sans rupture déchirure microscopique ligament reste instable (pas augmentation laxité)
♣ Grade 2: déchirure partielle avec légère perte de fonction (petite augmentation laxité)
♣ Grade 3: déchirure complète, perte de fonction (augmentation importante laxité)

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25
Q

Quels sont les généralités d’une fracture de stress?

A

­- Le tibia est le site le plus commun de fractures de stress du membre inférieur et surtout chez les athlètes qui courent ou qui sautent
- Les femmes semblent plus susceptibles que les hommes de développer cette condition.

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26
Q

Quelle est la physiopathologie d’une fracture de stress?

A
  • Défaillance de surutilisation de l’os pendant un continuum d’échec d’adaptation, passant d’un remodelage accéléré des ostéoclastes à une fracture complète.
  • L’os essaie de se remodeler en réponse à des stress répétitifs, particulièrement lors de fatigue musculaire qui diminue l’absorption des chocs des muscles en réponse à une force de réaction au sol répétitive pendant la marche, la course ou le saut. La surcharge contraignante mène à une réaction de stress (périostite) et finalement à une fracture de stress.
  • Peut aussi survenir aux sites de l’os où il y a une tension musculaire répétitive:
    → Insertion du soléaire (bord médial du tibia)
  • Dans des os faibles (triade de la coureuse: troubles alimentaires, aménorrhée et ostéopénie)
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27
Q

Quels sont les signes et symptômes d’une fracture de stress?

A

­- RED FLAGS de fracture de stress tibial:
→ Douleurs nocturnes.
→ Zone de sensibilité avec les ultrasons, lorsque la tête à ultrason passe par-dessus la fracture de stress, causant un pic aigu et localisé de la douleur.
→ Zone douloureuse spécifique (pas de douleur diffuse).

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28
Q

Quelle est la physiopathologie d’une périostite?

A
  • Est un syndrome de surutilisation.
  • Souvent lié à une mauvaise mécanique du membre inférieur:
    → hyper-pronation (affaissement de l’arche) ou
    → augmentation rapide de l’intensité et de la durée des activités aggravant la douleur.
  • La source de la douleur est débattue : Tendon proximal du tibial postérieur OU tendon proximal du soléaire OU périoste du tibia.
29
Q

Quels sont les signes et symptômes d’une périostite?

A

♣ Douleur diffuse le long du bord postéro-médial du tibia et associée au tendon du soléaire souvent le long du tendon du tibial postérieur ou du soléaire.
♣ Douleur augmentée par les activités de MEC (marcher, courir, sauter, rester debout pendant une période prolongée).
♣ Les symptômes sont souvent limitants.
♣ Le traitement des triggers points peut aider avec la douleur.

30
Q

Quels sont les généralités d’un syndrome chronique des compartiments?

A

­- Plus prévalent chez les athlètes de sport d’endurance.
­- Peut survenir dans les 4 compartiments de la jambe: latéral, antérieur, postérieur superficiel et postérieur profond.
→ Compartiment antérieur: tibial antérieur, long extenseur de l’hallux, extenseur commun des orteils et 3eme fibulaire.
→ Compartiment latéral: long et court fibulaire.
→ Compartiment postérieur superficiel: gastrocnémiens et soléaire.
→ Compartiment postérieur profond: tibial postérieur, long fléchisseur des orteils et long fléchisseur de l’hallux (certains auteurs ont ajouté un 5e compartiment = pour le tibial postérieur dans ce compartiment)
- Survient rarement dans le pied.

31
Q

Quelle est la physiopathologie d’un syndrome chronique des compartiments?

A
  • Peut survenir à cause d’une hypertrophie musculaire chez des individus actifs.
    → Le volume d’un muscle en exercice peut augmenter jusqu’à 20% à cause d’une augmentation du volume sanguin et d’une filtration transcapillaire et de fluide intravasculaire.
    → Le retour veineux et lymphatique limité par l’augmentation du volume à l’intérieur de l’espace confinée du compartiment.
    → Le fascia ne peut s’étirer et s’accommoder à cette augmentation de volume durant l’activité.
  • L’apparition graduelle de ce syndrome est normalement associée avec une erreur d’entraînement telle une augmentation soudaine du volume des entraînements, de leur intensité ou la course en pente descendante.
32
Q

Quelles sont les signes et symptômes d’un syndrome chronique des compartiments?

A

♣ Symptômes transitoires qui sont habituellement présents pendant l’exercice.
♣ Crampe sévère, douleur diffuse et raideur.
♣ Raideur dans le compartiment qui survient pendant ou après l’activité et qui est souvent plus intense le lendemain.
♣ Œdème du compartiment affecté, souvent palpable (rigidité par-dessus le muscle).
♣ Les signes et symptômes vont souvent survenir à la même distance, temps et intensité d’exercice et sont aussi consistants avec douleur « aching » et douleur nerveuse (ex: brûlante) et une diminution de fonction des fléchisseurs dorsaux de la cheville (ex: foot slap)
♣ Dans certains cas: sensations de fatigue, faiblesse et lourdeur des muscles du compartiment lésé.
♣ Les symptômes cessent normalement au repos (pour le diagnostic, il faut mesurer la pression dans la jambe pendant qu’on fait marcher le patient sur un tapis roulant).

33
Q

Quelles sont les paramètres suivants du syndrome du compartiment, de la périostite et d’une fracture de stress servant au diagnostique différentiel?

Type de douleur
Douleur au repos
Douleur à l’activité
Douleur à l’échauffement
ROM
Début
Sensation altérée
Faiblesse musculaire ou paralysie
Étirement
Radiographie
Scan osseux
Pouls
Palpation
Cause
Durée de guérison
A

Syndrome du compartiment:

  • Type de douleur: Crampe sévère, douleur diffuse et raideur.
  • Douleur au repos: Diminue ou disparaît.
  • Douleur à l’activité: Augmente.
  • Douleur à l’échauffement: Peut augmenter ou se manifester éventuellement.
  • ROM: Limité lors de la phase aiguë.
  • Début: Graduel ou soudain.
  • Sensation altérée: Parfois.
  • Faiblesse musculaire ou paralysie: Peut-être.
  • Étirement: Augmente la douleur.
  • Radiographie: Normale.
  • Scan osseux: Négatif.
  • Pouls: Parfois affectés.
  • Palpation: Sensibilité, compartiment serré.
  • Cause: Expansion musculaire.
  • Durée de guérison: Aucune sans chirurgie.

Périostite:

  • Type de douleur: Diffuse le long des 2/3 du bord médial du tibia.
  • Douleur au repos: Diminue ou disparaît.
  • Douleur à l’activité: Augmente.
  • Douleur à l’échauffement: Peut disparaître.
  • ROM: Limité.
  • Début: Graduel.
  • Sensation altérée: Non.
  • Faiblesse musculaire ou paralysie: Non.
  • Étirement: Augmente la douleur.
  • Radiographie: Normale.
  • Scan osseux: Absorption du périoste.
  • Pouls: Normal.
  • Palpation: Sensibilité diffuse.
  • Cause: Surutilisation.
  • Durée de guérison: Aucune sans repos.

Fracture de stress:

  • Type de douleur: Profonde, harcelante et localisée avec irradiation minime.
  • Douleur au repos: Présente, surtout la nuit.
  • Douleur à l’activité: Présente (peut augmenter).
  • Douleur à l’échauffement: Unilatérale.
  • ROM: Normal.
  • Début: Graduel.
  • Sensation altérée: Non.
  • Faiblesse musculaire ou paralysie: Non.
  • Étirement: Altération minime de la douleur.
  • Radiographie: Tôt: négative / Plus tard: positive.
  • Scan osseux: Positif.
  • Pouls: Normal.
  • Palpation: Point de sensibilité.
  • Cause: Surutilisation.
  • Durée de guérison: Jusqu’à 3 mois.
34
Q

Quels sont les généralités d’un névrome?

A

Est une lésion du nerf digital commun, alors qu’il passe entre les têtes des métatarses.

35
Q

Quelle est la physiopathologie d’un névrome?

A
  • Localisation classique: Entre la tête des 3eme et 4eme métatarsien, à l’endroit où le nerf s’épaissit, recevant les 2 branches provenant des nerfs plantaires latéral et médial.
  • Le nerf digital passe dans l’avant-pied entre les ligaments des métatarses superficiels et transverses profonds dans l’espace interdigital:
    → Une irritation peut donc survenir, avec une compression entre les têtes des métatarses
  • Facteurs prédisposants:
    o chaussures étroites (ex: femmes et talons hauts),
    o arche transverse affaissée
    o pronation du pied excessive (cause plus de force de cisaillement lorsque le pied est en ABD prolongée).
  • Facteurs de risque:
    o Surmenage professionnel ou sportif,
    o surcharge pondérale,
    o les ATCD de traumatisme et
    o les mauvaises chaussures.
36
Q

Quels sont les signes et symptômes d’un névrome?

A

♣ Paresthésies (brûlure) dans l’avant-pied localisée au 3e espace et irradie dans les orteils.
♣ Les symptômes sont augmentés par l’hyperextension des orteils en MEC (squat, course, monter les escaliers).
♣ Les symptômes empirent avec des chaussures étroites ou à talons hauts.
♣ Avec l’irritation du nerf, une réaction fibreuse ou la formation de névrome, la douleur peut devenir constante.
♣ Douleur souvent ressentie sous forme de coups de couteau, décharges électriques ou crampes.

37
Q

Quels sont les généralités d’un hallux valgus?

A

­- Condition avec un fort facteur héréditaire.

- Souvent vu chez les patients avec une pronation excessive et qui utilisent des souliers trop étroits.

38
Q

Quelle est la physiopathologie et signes et sx d’un hallux valgus?

A

♣ Survient souvent avec l’élargissement de l’avant-pied en MEC, résultant en une augmentation de la laxité ligamentaire de l’avant-pied, particulièrement les têtes des 1er et 5eme métatarses.
♣ L’angle métatarsien augmente de 1-2 à 12° = déviation gros orteil vers le 2e.
♣ Avec cette position altérée et avec la pronation et/ou compression de l’avant-pied une callosité, une exostose ou un épaississement d’une bourse sur le côté latéral de la tête du 1er métatarse = forment un oignon du côté latéral de la tête du 1er méta.
♣ Si non traité adéquatement, hallux valgus va progresser jusqu’à ce que la chirurgie soit nécessaire (douleur et sévérité).

39
Q

Quels sont les généralités d’un hallux rigidus?

A

Diminution de l’AA de la 1ère articulation métatarso-phalangienne accompagné de changements dégénératifs de l’articulation.

40
Q

Quelle est la physiopathologie d’un hallux rigidus?

A
  • Souvent le résultat de traumas répétitifs.
  • Peut survenir après une immobilisation ou une infection.
  • Condition progressive, avec une augmentation de la restriction de mouvement.
41
Q

Quelles sont les signes et symptômes d’un hallux rigidus?

A

♣ Extension limité > flexion (patron capsulaire).
♣ Difficulté à monter les escaliers (très douloureux).
♣ Confirmation par radio: Changements dégénératifs hypertrophiques comme un rétrécissement de l’espace articulaire, des ostéophytes dorsaux, un élargissement de l’espace transverse et une sclérose de l’os sous-chondral.
♣ Dans les cas avancés, les MTP deviennent raides et une hyperextension de l’IP peut être notée.

42
Q

Quels sont les généralités d’une tendinopathie du tendon d’Achilles?

A

Le tendon d’Achilles est le site le plus commun de blessures tendineuses au niveau de la jambe, cheville, pied.

43
Q

Quelle est la physiopathologie d’une tendinopathie du tendon d’Achilles?

A
  • Péri-tendinite: inflammation de la gaine du tendon d’Achille.
  • Tendinose: dégénération sans inflammation.
  • Rupture complète ou incomplète.
    → Souvent à la zone non vascularisée de 2 cm au-dessus de son insertion.
  • Lésions aux insertions comme bursite.
    → Se retrouve proche de l’insertion du tendon.
  • Peut être un problème mécanique, une surutilisation ou une compensation pour une faiblesse d’un autre muscle.
44
Q

Quelles sont les signes et symptômes d’une tendinopathie du tendon d’Achilles?

A

♣ Rigidité, douleur à l’étirement et à l’élongation.
♣ Douleur avec charge (ex: se lever sur la pointe des orteils) et lors de la course.
♣ Douleur progressive.
♣ Signes de sensibilité locale, crépitements, nodule palpable dans le tendon ou le péri-tendon, dorsiflexion limitée.
♣ Puissance limitée au push-off (à cause de la douleur et de l’atrophie secondaire à la non-utilisation)
♣ Atrophie des muscles du mollet si condition chronique.
→ Changement de texture lors de la palpation.

45
Q

Quelle est la physiopathologie d’une rupture du tendon d’Achilles?

A
  • Le tendon est relativement fragile et les accidents (ruptures) sont fréquents, principalement au cours d’activités sportives (tennis, volley-ball, badminton…).
  • Peut être traitée de manière conservative ou par chirurgie
46
Q

Quels sont les signes et symptômes d’une rupture du tendon d’Achilles?

A

♣ La rupture se reconnaît assez facilement lorsqu’elle survient :
→ Bruit de déchirement de tissus (audible à quelques mètres parfois).
→ Vive douleur au-dessous du mollet.
♣ Le diagnostic est relativement simple :
→ Dépression au toucher.
→ Test de Thompson positif.
→ Dorsiflexion augmentée.
→ Verticalisation du pied en décubitus ventral lorsque le pied est non appuyée sur la table (dans le vide).

47
Q

Quelle est la définition du contrôle sensori-moteur?

A

­- Processus complexe et hautement intégré qui implique les structures hiérarchiques du système nerveux, les muscles, les articulations et les autres tissus du système musculosquelettique.
­- Mécanisme par lequel les informations somatosensorielles sont intégrées et utilisées fonctionnellement pour contrôler la posture et le mouvement.
­- Plusieurs impulsions sensorielles transportant l’information à propos des conditions des articulations, des muscles et de la peau chaque seconde, sont traitées par un réseau de neurones, d’interneurones et de centres du SNC, qui utilisent également un système complexe de voies et de neurones pour activer les muscles et produire une réponse appropriée et un mouvement coordonné.
­- Recueille et corrige les mouvements.
­- Proprioception = aller
­- Contrôle sensorimoteur = aller-retour.

48
Q

Quelle est la définition de la proprioception?

A

Terme utilisé pour un large éventail de paramètres reliés à la fonction sensorimotrice. Le terme doit être utilisé en référant aux sensations suivantes:

1) Détection de la position et des mouvements des articulations.
2) Sensation de force et de contraction.
3) Sensation de l’orientation d’un segment corporel.
4) Sensation de l’orientation du corps entier.

**Lorsqu’on se réfère au feedback sensorimoteur en combinaison avec les réponses musculaires associées, il faut utiliser les termes contrôle sensorimoteur ou contrôle neuromusculaire plutôt que proprioception car c’est plus précis et consistant avec la neuroscience.

49
Q

Quelle est la définition de la kinesthésie?

A

Est une sous-modalité de la proprioception qui réfère normalement au sens du mouvement du corps ou de l’un de ses segments.

50
Q

Quel est la localisation, le stimulus, l’état de l’articulation active, le seuil d’activation et la réponse à un stimulus persistent des différents types de récepteur articulaires?

A

1- Terminaison de Ruffini

  • Localisation: Capsule, Ligaments, Ménisques.
  • Stimulus: Étirement/tension
  • État de l’articulation active: Statique ou dynamique.
  • Seuil d’activation: Bas.
  • Réponse à un stimulus persistant: Adaptation lente.

2- Corpuscules de Pacini
- Localisation: Capsule, Ligaments, Ménisques, Coussins graisseux.
- Stimulus: Compression, Accélération/ décélération.
Serait le + stimulé en randonnée en forêt.
- État de l’articulation active: Dynamique.
- Seuil d’activation: Bas.
- Réponse à un stimulus persistant: Adaptation rapide.

3- Organes tendineux de Golgi

  • Localisation: Capsule, Ligaments, Ménisques.
  • Stimulus: Tension, surtout en fin de ROM.
  • État de l’articulation active: Dynamique.
  • Seuil d’activation: Haut.
  • Réponse à un stimulus persistant: Adaptation lente.

4- Terminaisons nerveuses libres

  • Localisation: Largement distribuées dans la capsule, les ligaments et les coussins graisseux ; un peu dans les ménisques.
  • Stimulus: Douleur d’origine mécanique ou chimique.
  • État de l’articulation active: Inactive à moins qu’un stimulus nuisible soit présent, alors dynamique ou statique.
  • Seuil d’activation: Haut.
  • Réponse à un stimulus persistant: Adaptation lente.
51
Q

Qu’est-ce qu’une terminaison de Ruffini?

A

­Localisé:
o Sur le côté en flexion de la capsule = sur le côté étiré pendant l’extension.
o Aussi dans les ligaments, près de l’origine et de l’insertion.
­- Réponse primaire lorsque l’articulation est à la limite de son ROM en rotation.
­- Sensible à l’étirement, mais pas vraiment à la compression.
­- Le mouvement articulaire dans plusieurs plans peut stimuler les terminaisons de Ruffini dans des positions où elles seraient normalement silencieuses et peut aussi les sensibiliser.
­- Le maintien d’un étirement de la capsule produit une réponse adaptative lente et prolongée
­- Les terminaisons de Ruffini deviennent actives lorsque la laxité inhérente dans les tissus conjonctifs de l’articulation est prise que les tissus sont étirés

52
Q

Qu’est-ce qu’un corpuscule de Pacini?

A

­- Surtout dans les tissus fibro-adipeux sous capsulaires.
­- Aussi retrouvés dans d’autres tissus mous des articulations incluant la capsule, ligaments et ménisques
­- Sensible à la compression et à l’augmentation de la pression hydrostatique dans l’articulation, mais pas à l’étirement.
­- Relativement silencieuse quand l’articulation est au repos ou lors des rotations à vitesse constante (s’adapte rapidement), mais sensible aux accélérations et décélérations soudaines.

53
Q

Qu’est-ce qu’un organe tendineux de Golgi?

A
  • Agissent comme détecteurs de limite (car haut seuil d’activation).
  • Inactifs si l’articulation ne bouge pas.
54
Q

Qu’est-ce qu’une terminaison nerveuse libre?

A

­- Lors des mouvements généraux, les récepteurs demeurent silencieux.
­- Répondent à des charges potentiellement dommageables.
­- Leur sensibilité augmente dans une articulation avec enflure/inflammation.

55
Q

Comment les blessures influencent-elles le contrôle sensori-moteur?

A

Affecte les composantes somatosensorielles et motrices: déficit dans la proprioception, stabilité posturale, patron d’activité musculaire, cinématique et cinétique.
­
1- Acuité proprioceptive:
→ Diminution de l’acuité proprioceptive par rapport au membre non-lésé.
→ L’altération de la proprioception dépend souvent de la direction de la rotation de l’articulation.
o Ex: Blessure au LCA: plus de difficulté à détecter les mouvements en extension que ceux en flexion.
→ Les causes de diminution de proprioception ne sont pas claires. Résulterait de la combinaison de :
o Effusion de l’articulation.
o Douleur.
o Changement de la position de repos suite à la blessure.
o Changements dans la physiologie du muscle pouvant avoir un impact sur les fibres intrafusales.
o Diminution du feedback cutané.
o Ce serait probablement une combinaison de ces facteurs, car plus il y a de la douleur, de l’effusion et de l’atrophie, plus le patient a des déficits proprioceptifs.
­
2- Stabilité posturale:
→ Population avec une instabilité à la cheville expérimente une diminution de la stabilité posturale.
→ Ne se produit pas chez tout le monde (environ 50% des patients souffrant d’instabilité à la cheville).
­
3- Patrons de l’activité musculaire:
→ Une blessure mène à un patron musculaire altéré, les réactions vont être plus lentes, et le recrutement sera altéré.
o L’altération peut résulter d’une dysfonction ou de stratégies compensatoires associées à la blessure.
­
4- Cinétique et cinématique:
→ Le contrôle sensorimoteur est critique pour la fonction de stabilité de l’articulation.

Entorse en inversion de la cheville: Les patients ont un centre de pression plus en latéral au contact initial au sol, avec une augmentation du chargement médial pendant la position, un premier rayon plus mobile, une période de pronation plus longue, une flexion du genou en retard et un plus grand temps de contact du pied avec le sol.

56
Q

Comment l’âge influence-t-elle le contrôle sensori-moteur?

A

1- ­Changements anatomiques:
→ Diminution nbr de mécanorécepteurs dans les tissus articulaires.
→ Diminution masse musculaire (sarcopénie) qui est associée avec une diminution du nombre et de la taille des fibres musculaires:
o Augmentation de la quantité de tissus non contractiles (gras et autres tissus conjonctifs) dans les muscles.
o Les fibres de type I et II diminuent de façon similaire, mais les types II = atrophie sélective
o Il y a moins de motoneurone alpha, et conséquemment, moins d’unités motrices.
o L’activation des unités motrices peut changer.
­
2- Changements physiologiques:
→ Diminution l’acuité proprioceptive.
o Phénomène généralisé à travers tout le corps.
o Les habitudes de vie affectent cette acuité(sédentaire = + de déficits de proprioception).
o Les blessures et les maladies (diabète, arthrose) ont un gros impact.
o L’entraînement proprioceptif peut augmenter la proprioception, la stabilité posturale et l’équilibre chez les personnes âgées.
→ Processus sensorimoteur plus lent.
→ Diminution flexibilité dans le système sensorimoteur
→ Augmentation temps de réaction lors de perturbations.
→ Diminution l’équilibre.
→ Forte probabilité de faiblesse musculaire:
o Il y a aussi des changements métaboliques (augmentation de la libération de calcium et une altération dans le couplage excitation-contraction).

  • L’expression fonctionnelle de tous ces changements physiologiques des muscles squelettiques est une faiblesse, une diminution de puissance et une augmentation de la fatigue musculaire.
  • La combinaison de tous ces facteurs (anatomiques et physiologiques) a un impact sur la fonction et la diminution de la stabilité lors de la marche et des mouvements prédispose aux chutes pour les 65 ans et plus.
57
Q

Comment l’arthrose influence-t-elle le contrôle sensori-moteur?

A

­- La dégénérescence des articulations précède et résulte en la douleur, la faiblesse et une invalidité associées avec l’arthrose, mais il est également plausible que le contrôle sensorimoteur altéré joue un rôle primaire dans la pathogénèse et la progression de l’arthrose.
→ La dysfonction sensorimotrice est prévalente chez les personnes atteintes d’arthrose.
­- Les patients ont des déficits moteurs et sensoriels, qui en combinaison, résultent en des mouvements altérés, une invalidité et une qualité de vie diminuée.

  • L’effusion articulaire, la douleur et la dégénérescence de l’articulation peut altérer la fonction des récepteurs articulaires: ce qui a un impact sur
    o l’acuité proprioceptive
    o la fonction des motoneurone-α et motoneurones-ϒ,
    o l’activité réflexe
    o les voies descendantes.
    ­
  • Faiblesse musculaire et déficits de l’activation sont communs dans l’arthrose.
    → Mène à une altération de la magnitude et du temps de réponse ainsi qu’une possible altération de la fonction du faisceau neuromusculaire.
    → Résultat: processus cyclique de dysfonction et incapacités.
58
Q

Qu’est-ce que la mesure de l’oedeme en 8? (expliquer d’un point de vue anatomique)

A

­- Débuter au centre de la malléole interne.
­- Passer sur la face dorsale du pied pour rejoindre base du 5eme métatarsien.
­- Passer sous la face palmaire du pied pour rejoindre le tubercule du naviculaire.
­- Passer sur la face dorsale en recroisant le ruban pour rejoindre le centre de la malléole externe.
­- Passer derrière le talon d’Achille (parallèle à la plante du pied) pour rejoindre la malléole interne.
­- Prendre 3 mesures et faire la moyenne.

59
Q

Qu’est-ce que le test de Thompson? (expliquer d’un point de vue anatomique)

A
  • Test pour vérifier s’il y a une rupture du tendon d’Achille.
    ­- Le patient est couché sur le ventre, hanche à 0° et genou étendu, pied en bout de table, dans le vide.
    ­- L’examinateur compresse le mollet.
    → Le test est positifs’il y a absence de flexion plantaire indiquant une rupture du tendon d’Achille.

On devrait quand même faire attention à ne pas assumer que le tendon n’est pas rupturé si le patient est capable de faire une flexion plantaire lorsque le pied est pas en mise en charge. Les muscles fléchisseurs longs et le plantaire peuvent faire une flexion plantaire lorsqu’il n’y a pas de mise en charge, même avec une rupture du tendon d’Achille.

60
Q

Qu’est-ce que le test de Homan? (expliquer d’un point de vue anatomique)

A

­- Test pour vérifier s’il y a présence d’une thrombophlébite.
­- Patient en décubitus dorsal.
­- Faire une dorsiflexion passive de la cheville avec le genou étendu.
→ Le test positifs’il y a de la douleur au mollet indiquant une thrombophlébite profonde.
­- Il y aura de la sensibilité à la palpation.
­- Peut être accompagné de sueur, de diminution ou de perte du pouls pédieux et d’une couleur blanchâtre du membre.

61
Q

Qu’est-ce que le tiroir antérieur de la cheville comme stress test ligamentaire? (expliquer d’un point de vue anatomique)

A

­- 2 méthodes:
(1) En DD, jambe allongée, pied dans le vide à 20° de flexion plantaire.
(2) En DD, jambe plié, talon sur table, à 20° de flexion plantaire.
­- Le test est positif si:
→ Déplacement antérieur complet du pied: atteinte bilatérale des ligaments.
→ Déplacement antérieur latéral: atteinte des ligaments latéraux de la cheville (surtout talo-fibulaire antérieur et calcanéo-fibulaire).

62
Q

Qu’est-ce que le stress test du ligament talo-fibulaire antérieur? (expliquer d’un point de vue anatomique)

A
  • Le ligament prévient l’ADD du talus.
  • PHT: en interne du patient,
    o Main céphale: fixe la tibio-fibulaire
    o Main caudale: englobe le col et la tête du talus amener le talus en FP, en ADD et bailler en inversion.
  • Les mains du thérapeute sont très rapprochées.
  • Le test est positif s’il y a de la douleur ou de la laxité.
63
Q

Qu’est-ce que le stress test du ligament calcanéo-fibulaire? (expliquer d’un point de vue anatomique)

A
  • Le ligament prévient l’inversion du calcanéum.
  • Pour le tester, faire une dorsiflexion à 90°, tenir cette position en tenant la plante du pied sur l’abdomen, puis faire une inversion du calcanéum, tout en fixant le tibia et la fibula.
  • Le test est positif s’il y a de la douleur ou de la laxité.
64
Q

Qu’est-ce que le stress test du ligament talo-fibulaire postérieure? (expliquer d’un point de vue anatomique)

A
  • Pour le tester, tenir en dorsiflexion le pied contre votre abdomen, faire une inversion du calcanéum, puis un mouvement de rotation latéral du talus (on le pousse en interne) tout en stabilisant le tibia et la fibula.
  • Le test est positif s’il y a de la douleur ou de la laxité.
65
Q

Qu’est-ce que le stress test du ligament tibio-fibulaire antérieure? (expliquer d’un point de vue anatomique)

A
  • Le patient est debout en MEC bilatérale.
  • On lui demande de faire une dorsiflexion complète (faire un squat).
  • S’il y a douleur en antérieur de l’articulation talo-crurale et on note l’AA. Le patient revient en position neutre.
  • Le thérapeute applique une force de compression avec ses 2 mains, en entourant les malléoles. Pendant la compression, le patient fait de nouveau une dorsiflexion.
  • Le test est positif si la douleur diminue ou s’il y a une augmentation de l’AA.
66
Q

Qu’est-ce que le test de précision proprioceptive comme principes de méthode d’évaluation de la proprioception?

A

1) Seuil de détection d’un mouvement passif:
→ Lors des tests de détection de mouvement passif et de sa direction, l’articulation est déplacée très lentement (entre 0,5 et 2°/sec).
→ Les patients ont les yeux bandés et ont dans les oreilles des écouteurs avec un bruit de fond afin de minimiser toute autre information sensorielle qui pourrait aider le sujet à percevoir un mouvement articulaire.
→ L’extrémité testée est placée dans un vêtement/coussin gonflable pour minimiser feedback cutané.
→ Le patient signale lors qu’il sent un mouvement (par un bouton, un signe des doigts).

2) Seuil de détection de la direction d’un mouvement passif.

3) Étude de la sensation des positions articulaires.
→ Peut être fait passivement et activement. Le repositionnement articulaire actif ne peut pas être considéré comme un test proprioceptif seulement, car la réponse active implique le système moteur et ne permet pas de distinguer un problème sensoriel, moteur ou une combinaison des 2.
→ Repositionnement passif:
o L’articulation subit une rotation passive ou est dirigée vers une certaine position, puis est ramenée à sa position de départ, c’est à ce moment-ci que le sujet pousse un bouton ou effectue un geste signalant le retour de l’articulation à sa position initiale.

67
Q

Qu’est-ce que le test de stabilité posturale comme principes de méthode d’évaluation de la proprioception?

A

­- Souvent appelés tests d’équilibre, stabilométrie ou posturographie.
­- L’examinateur peut évaluer le patient lorsque les 3 systèmes fournissent des informations sur la posture (vision, système vestibulaire et système somatosensoriel) ou un ou plusieurs systèmes peuvent être altérés ou éliminés.
→ Ex: le sujet peut avoir un bandeau au niveau des yeux pour éliminer informations visuelles et la surface sur laquelle il repose peut être modifiée pour altérer l’information somatosensitive.
→ Des techniques avancées comme l’application d’une vibration au niveau de la musculature du sujet pendant qu’il est en position debout peuvent altérer l’information au niveau des fuseaux musculaires.
­- Peuvent se faire en position statique unipodale ou bipodale ou en faisant une translation de la surface de support vers l’avant, vers l’arrière, de façon latérale ou en rotation.
­- Tests utilisés pour quantifier l’oscillation de la posture et le contrôle du centre de masse.
­- On peut aller chercher des informations sur la synergie posturale si on utilise ces tests ainsi que l’électromyographie.

68
Q

Quelles sont les tests fonctionnels comme principes de méthode d’évaluation de la proprioception?

A

­- Permettent au thérapeute de se faire rapidement une idée globale du portrait fonctionnel du patient en obtenant de l’info sur le contrôle sensorimoteur.
­- Incluent des tâches comme se tenir sur 1 pied (peut faire fermer les yeux et diminuer la stabilité de la surface pour que ce soit plus difficile), faire des sauts carrés (croix) avec précision ou l’habilité à répondre rapidement et de façon appropriée à une perturbation pendant que la personne est sur une planche à bascule.
­- L’importantn’est pas le temps que la personne a tenu en effectuant les tests, mais plutôt la qualité du mouvement et la réponse aux perturbations lors des tests.
­- Les cliniciens doivent chercher des réponses spécifiques aux perturbations = + fonctionnel.
­- Lors des tests dynamiques, les mouvements doivent être rapides et précis.
­- Les tests de stabilité posturale devraient être marqués de balancement limité qui est bien contrôlé sous des conditions de feedback limité.
­- Avant le retour au sport ou à l’activité fonctionnelle, il est préférable d’observer le patient pratiquer les habilités spécifiques à son sport ou à l’activité fonctionnelle à la vitesse réelle afin de déterminer si le patient a un assez bon contrôle sensorimoteur pour pratiquer le sport ou l’activité de façon sécuritaire.