Le coude Flashcards
Quel est la surface articulaire, le type, la classe, la position de congruence maximale, la position de repos, le patron capsulaire et l’ostéocinématique de l’articulation huméro-ulnaire et huméro-radiale?
Huméro-ulnaire:
- Surface articulaire: La trochlée s’articule avec l’ulna
- Type: charnière uniaxiale (selle modifiée).
- Classe : synoviale composée.
- Position de congruence maximale : extension et supination complète.
- Position de repos: 70° de flexion, 10° de supination.
- Patron capsulaire : flexion > extension.
- Ostéocinématique : 1 degré de liberté
Huméro-radiale:
- Surface articulaire: La capitulum s’articule avec la fosse de la tête du radius
- Type: charnière uniaxiale
Anatomiquement = ovoïde pure
Fonctionnellement = ovoïde modifié.
- Classe : synoviale composée.
- Position de congruence maximale : 90° de flexion et 5° de supination.
- Position de repos: extension et supination complète.70 flexion et légère supination
- Patron capsulaire : flexion > extension > supination.
- Ostéocinématique : 2 degrés de liberté
Comment est l’axe de rotation du coude et qu’est-ce qui en découle?
L’axe de rotation du coude en flexion et extension est légèrement surélevé à son extrémité distale, à cause de la prolongation distale de la lèvre médiale de la trochlée (asymétrie dans la trochlée), ce qui cause la déviation latérale de l’ulna par rapport à l’humérus. C’est pourquoi le coude possède un valgus.
- Angle normal du valgus:
→ Environ 13°.
→ Femmes ont environ 2° de plus que les hommes.
→ Le valgus est plus important du côté dominant.
Un valgus pathologique trop prononcé peut compresser le nerf ulnaire. Peut aussi avoir présence d’un varus, mais très rare (gunstock deformity).
Quelles sont les tissus péri-articulaires de l’articulation HU et HR (les décrire et leur rôle)?
¬ Capsule articulaire: Entoure l’articulation HU, HR et RUS. Renforcée par les ligaments collatéraux.
Sa surface interne est entourée par une membrane synoviale
¬ Ligament collatéral médial: Contient des fibres antérieures (les + fortes), postérieures et transverses (peu développées).
→ Les fibres antérieures fournissent la plus grande résistance au stress en valgus, elles s’étendent de la partie antérieure de l’épicondyle médial jusqu’à la partie médiale du processus coronoïde de l’ulna.
→ Les fibres postérieures sont moins bien définies, elles épaississent la capsule en postérieur. Elles résistent le stress en valgus et la flexion extrême, elles s’étendent de la partie postérieure de l’épicondyle médial jusqu’à limite médiale du processus olécrânien.
→ Les fibres transversalessont peu développées et ne fournissent pas une stabilité articulaire importante car ses 2 insertions sont sur le même os, elles s’étendent de l’olécrâne jusqu’à processus coronoïde de l’ulna.
¬ Ligament collatéral latéral: Forme variable. Ce ligament originede l’épicondyle latéral, puis se divise en 2 l’un rejoint le ligament annulaire (ligament collatéral radial) et l’autre va en distal à la crête du supinateur de l’ulna (ligament collatéral latéral ulnaire).
→ Ce ligament est tendu lors de la flexion complète.
→ Il joue un rôle de stabilisateur contre les forces en varus.
→ Le ligament collatéral latéral ulnaire et le ligament collatéral radialfournissent une stabilité médio-latérale lors des mouvements dans le plan sagittal.
¬ Pression d’air intra-capsulaire: C’est le ratio volume d’air / volume d’espace, et elle est la plus basse à 80° de flexion, qui est la position de confort chez les personnes souffrant d’inflammation et d’enflure.
Rappel, quels sont les deux principales structures péri articulaires qui limitent le varus et le valgus au coude?
En pair, le ligament collatéral latéral ulnaire (LUCL) et les fibres antérieurs du ligament collatéral médial (MCL) procure respectivement la première source de résistance par les tissus mous contre un mouvement de varus (par LUCL) et de valgus excessif (par le MCL) à travers de tout l’amplitude de flexion et d’extension du coude.
Quel est le type, la classe, la position de congruence maximale, la position de repos, le patron capsulaire et l’ostéocinématique de l’articulation radio-ulnaire supérieure et inférieure?
Radio-ulnaire supérieure:
- Type: pivot uniaxial
Anatomiquement = ovoïde pure.
Fonctionnellement = selle modifiée.
- Classe : synoviale composée.
- Position de congruence maximale : 5° de supination.
- Position de repos: 35° de supination et 70° de flexion.
- Patron capsulaire : supination = pronation.
- Ostéocinématique : 1 degré de liberté
Radio-ulnaire inférieure: - Type: pivot uni-axial Fonctionnellement = selle modifiée. Classe : synoviale composée. - Position de congruence maximale : 5° de supination. - Position de repos: 10° de supination. - Patron capsulaire : supination = pronation. - Ostéocinématique : 1 degré de liberté
Quelles sont les tissus péri-articulaires de l’articulation RUS (les décrire et leur rôle)?
- Partage la même capsule articulaire que les articulations radio-humérale et radio-ulnaire.
- Dans la capsule, le radius est maintenu contre la tête de l’ulna avec un anneau fibro-osseux, formé par l’incisure (notch) radiale de l’ulna (25 %) et le ligament annulaire (75 %).
¬ Ligament annulaire: Épaisse bande circulaire de tissu conjonctif s’attachant à l’ulna de chaque côté de l’incisure (notch) radiale de l’ulna. Entoure la tête radiale, ce qui permet de la coller à l’ulna.
**La surface interne du ligament est bordé de cartilage pour réduire la friction lors de la pronation et la supination.
La surface externe est rattachée à la capsule, le ligament collatéral radial, et le muscle supinateur.
¬ Ligament carré (quadrate ligament): ligament fin et fibreux. Prend origine juste en dessous de l’incisure (notch) radial de l’ulna et s’attache à la surface médiale du col du radius. Sa fonction n’est pas claire, mais pourrait supporter la capsule (contribue à la stabilisation de l’articulation).
Quelles sont les tissus péri-articulaires de l’articulation RUI (les décrire et leur rôle)?
L’articulation radio-ulnaire inférieur comprend la tête convexe de l’ulna qui repose contre la cavité peu profonde formée par l’incisure (notch) ulnaire du radius et la surface proximale d’un disque articulaire, aussi appelé le complexe fibrocartilagineux triangulaire (CFCT). La stabilité dépend majoritairement des muscles et du tissu conjonctif.
¬ Complexe fibrocartilage triangulaire (CFCT): Disque articulaire dont le côté latéral s’attache sur le bord de l’incisure (notch) ulnaire du radius, et l’apex s’attache médialement à la dépression de la tête ulnaire et au processus styloïde adjacent.
o Les bords postérieurs et antérieurs du disque sont en continu avec les ligaments capsulaires palmaires (antérieurs) et dorsaux (postérieur).
o La surface proximale du disque, avec les ligaments capsulaires attachés, tient la tête de l’ulna contre l’incisure (notch) ulnaire du radius durant les mouvements de pronation et supination. Stabilisateur primaire de l’articulation distal radio-ulnaire
Quelles sont les articulations qui permettent la pronation et supination?
HR, RUS et RUI
Qu’est-ce que la membrane interosseuse? (caractéristique et fonction)
Structure:
¬ Bandes centrales: dirigées en médio-distal du radius, rencontrant la diaphyse de l’ulna à environ 20°. Elles sont 2 fois plus épaisses que la plupart des autres fibres. Leur force tensile est similaire à celle du tendon patellaire.
¬ Cordes obliques: S’attache du côté latéral de la tubérosité ulnaire et en distal de la tubérosité radiale.
Fonctions:
- Relier le radius à l’ulna.
- Sert d’origine de plusieurs muscles extrinsèques de la main.
Mécanisme de transmission proximale de la force entre le radius et l’ulna. Les bandes centrales transmettent la compression. Les cordes obliques transmettent la traction.
- Protège l’articulation huméro-radiale contre de larges forces de compression en transférant une partie des forces à l’ulna**.
→ Puisque plusieurs muscles ont leur attachement sur le radius (fléchisseurs du coude, muscles supinateurs et pronateurs), le radius est donc tiré contre le capitulum de l’humérus, surtout lorsque le coude est en pleine extension. La compression à l’articulation huméro-radiale atteint de 3 à 4 fois le poids du corps pendant l’effort maximum.
→ L’activation des muscles du radius peut causer des déchirures dans la membrane interosseuse, entrainant une augmentation de la force et une dégénérescence possible de l’articulation HR. Cela peut causer une asymétrie osseuse ainsi que de la douleur et une perte de fonction.
Fiche gratuite :)
** La membrane interosseuse n’est pas alignée pour résister des forces appliquées distalement sur le radius; une force de traction au niveau du radius étire la membrane, augmentant ainsi la demande sur d’autres tissus, comme les bandes obliques et le ligament annulaire.
Quel est l’ostéocinématique et l’arthrocinématique de l’articulation huméro-ulnaire et huméro-radiale?
Ostéocinématique:
- L’articulation huméro-ulnaire n’a qu’un seul degré de liberté (flexion/extension).
- L’articulation huméro-radiale a deux degrés de liberté (flexion/extension et supination/pronation).
Arthrocinématique:
¬ Huméro-ulnaire
→ Articulation entre l’incisure trochléaire de l’ulna (concave) et la trochlée de l’humérus (convexe)
- Extension : Nécessite suffisamment d’extensibilité de la peau antérieure au coude, des fléchisseurs, et des fibres antérieures du ligament collatéral médial. Nécessite que la pointe proéminente de l’olécrâne s’enfonce dans la fosse olécrânienne.
- Flexion : La surface concave de la fosse olécrânienne roule et glisse sur la surface convexe de la trochlée.
Nécessite l’élongation de la capsule postérieure, des extenseurs, du nerf ulnaire, et de certaines portions des ligaments collatéraux (particulièrement fibres postérieures du ligament collatéral médial.
¬ Huméro-radiale
→ Articulation entre le fovea de la tête radiale (concave) et le capitulum (convexe).
- Le creux de la tête radiale roule et glisse sur le capitulum. En flexion active, la tête radiale est maintenue fermement contre le capitulum par les muscles en contraction.
Quels sont les mouvements physiologiques, les structures passives qui limitent le mouvement physiologique normal, la SFM normale et les mouvements accessoires qui accompagnent le mouvement physiologique qui ont lieu a/n des articulations HR et HU?
1-Mouvements physiologiques: Flexion (140-150°)
- Structures passives qui limitent: Contact des muscles de l’avant-bras avec les muscles fléchisseurs du coude.
- SFM normale: Approximation des tissus.
- Peut être os à os chez individus très minces
- Mvts accessoires:
- -> HU: glissement (et roulement) antérieur de l’ulna avec léger glissement latéral.
- -> HR: glissement (et roulement) antérieur du radius.
2-Mouvements physiologiques: Extension (0-10°)
- Structures passives qui limitent: Verrouillage de l’olécrâne dans la fosse olécrânienne et/ou étirement des muscles fléchisseurs.
- SFM normale: Os à os.
- Mvts accessoires:
- -> HU: glissement postérieur de l’ulna avec léger glissement médial.
- -> HR: glissement postérieur du radius.
3-Mouvements physiologiques: Supination (85°)
- Structures passives qui limitent: Principalement l’étirement des muscles pronateurs, +/- membrane interosseuse.
- SFM normale: Étirement tissus mous.
- Mvts accessoires: HR: glissement antérieur du radius médial en fin d’AA.
4-Mouvements physiologiques: Pronation
(75)
- Structures passives qui limitent: Principalement l’étirement des muscles supinateurs, +/- LCL et la membrane interosseuse.
- SFM normale: Étirement tissus mous.
- Mvts accessoires:
HR: glissement postérieur du radius médial en fin d’AA.
Quel est l’ostéocinématique et l’arthrocinématique de l’articulation radio-ulnaire supérieure et inférieure?
Ostéocinématique: Ces 2 articulations n’ont qu’un degré de liberté (supination/pronation).
Arthrocinématique:
¬ Radio-ulnaire inférieur
Supinationet pronation : Rotation (spin) de la tête radiale dans l’anneau fibro-osseux. La tête radial est trop serrer dans l’anneau fibro-osseux pour avoir un mouvement de roulement-glissement.
¬ Radio-ulnaire supérieur
Supination et pronation: L’incisure ulnaire concave du radius roule et glisse dans la même direction que la tête de l’ulna.
La face proximale du disque articulaire reste en contact avec la tête ulnaire
Quels sont les mouvements physiologiques, les structures passives qui limitent le mouvement physiologique normal, la SFM normale et les mouvements accessoires qui accompagnent le mouvement physiologique qui ont lieu a/n des articulations RUI et RUS?
1- Mouvements physiologiques: Supination
(85°)
- Structures passives qui limitent: Principalement l’étirement des muscles pronateurs, ligament capsulaire palmaire, complexe cartilagineux triangulaire et +/- membrane interosseuse.
- SFM: Étirement tissus mous.
- Mouvements accessoires:
RUS: Spin postérieur et glissement antéro-médial du radius.
RUI: glissement et roulement postérieur du radius.
2- Mouvements physiologiques: Pronation
(75)
- Structures passives qui limitent: Principalement l’étirement des muscles supinateurs, ligament capsulaire dorsal, complexe cartilagineux triangulaire et la membrane interosseuse.
- SFM: Étirement tissus mous.
- Mouvements accessoires:
RUS: Spin antérieur et glissement postéro-latéral du radius.
RUI: glissement et roulement antérieur du radius.
Qu’arrive-t-il lors du mouvement de supination/pronation lors de MEC?
Le radius ne bouge pas, c’est l’ulna qui bouge, donc le coude et l’humérus bougent.
Qu’est-ce qu’un valgus et un varus comme test clinique d’un point de vue anatomique?
• Valgus (à 0° ou à 15°):
Le valgus (produit par les fléchisseurs ulnaire du carpe) au niveau du coude est résisté par:
¬ Ligament collatéral médial.
¬ Fibres proximales des fléchisseurs du poignet.
¬ Fibres proximales des muscles pronateurs.
Un valgus sévère peut également atteindre le nerf ulnaire et les attachements proximaux des muscles pronateurs.
• Varus (à 0° ou à 15°):
On test l’intégrité du complexe ligamentaire collatéral latéral. En appliquant une force en varus, on le met sous tension.
INTERPRÉTATION DES 2 TESTS:
Laxité à 15°: Surtout le ligament testé qui est touché.
Laxité à 0° et 15°: Blessure sévère, c’est l’ensemble capsulo-ligamentaire qui est touché.
- S’il n’y a pas de laxité, mais présence de douleur: Entorse mineure (du ligament testé).
- Conclusion : À 15° c’est plus spécifique aux ligaments. À 0°, c’est spécifique à la capsule et aux ligaments.
Quelles sont les généralités d’un épicondylite latérale?
♣ Le terme épicondylose est plus juste, puisque le problème est plus dégénératif qu’inflammatoire.
♣ Blessure de surutilisation du coude la plus commune (7 fois plus fréquente que l’épicondylite médiale). Fréquent chez les individus avec un travail répétitif.
♣ Commune chez les joueurs de tennis et autres athlètes, bien que 95% des individus avec un tennis elbow ne jouent pas au tennis.
♣ Commun chez les individus de 35 à 50 ans. Associée à un niveau plus haut de fréquence d’activité.
♣ La moitié des joueurs de tennis de plus de 30 ans ont déjà eu ce problème.
♣ Facteurs de risques importantsliés à la raquette :
→ Raquette lourde ou en métal.
→ Raquette plus raide.
→ Cordage très tendu.
→ Grosseur incorrecte de manche.
♣Radiographie généralement normale.
Quelles sont les causes, la physiopathologie et signes et symptômes d’une épicondylite latérale?
Causes:
- Traumas répétés de l’épicondyle latéral, causant une surutilisation de l’articulation, exacerbés par une mauvaise condition physique ou une mauvaise technique.
- Travail répétitif comme taper à l’ordinateur.
- Une mauvaise technique exacerbe le problème chez les joueurs de tennis. Les caractéristiques de la raquette peuvent aussi être un facteur (poids, rigidité, taille de la poignée, tension des cordes).
Physiopathologie:
Processus dégénératif qui implique principalement le court extenseur radial du carpe, causant une tendinose au niveau de l’épicondyle.
*L’extenseur commun des doigts peut également être atteint à un degré moindre.
Il s’agit en fait d’une hyperplasie angiofibroblastique.
Signes et symptômes
o Douleur latérale, sourde, qui élance a/n coude et liée à l’activité physique.
o Faiblesse de la prise de manche.
o Les symptômes peuvent progresser et entraîner une douleur au repos, une difficulté à tenir une tasse, à lever un carton de lait, ou à ouvrir une porte.
♣ Symptômes dans les stades plus sévères de la pathologie.
o Sensibilité 1 à 2 cm distal à l’épicondyle latéral.
o Douleur à:
→ FLEX passive du poignet,
→ EXT du poignet résistée,
→ mouvements de préhension
→ soulèvement d’objet (lifting).
o Radiographies généralement normales mais peuvent montrer une saillie à l’épicondyle latéral ou une calcification de l’extenseur commun des doigts.
Quels sont les traitements d’une épicondylite latérale?
Conservateur : Repos (évitement des situations de stress ou de surutilisation) combiné à un programme de force, de flexibilité et d’endurance. 95 % des patients s’améliore avec un traitement conservateur.
Orthèse antagoniste au mouvement qui limite l’extension complète (diminue la charge sur l’épicondyle latéral).
Injections de corticostéroïdes pour réduire les symptômes pendant les exercices de réadaptation (mais pas plus que 3 injection par an n’est pas recommandé).
Quels sont les généralités, causes, physiopathologie et les signes et symptômes de l’épitrochléite (épicondylite médiale)?
Généralités:
♣ Moins commun que l’épicondylite latérale.
♣ Surtout chez des athlètes jeunes à adultes, qui pratiquent le tennis, le golf ou un sport de lancés.
♣ Augmentation du risque entre 40 et 50 ans.
♣ Plus commun chez les joueurs de tennis professionnels que l’épicondylite latérale (stress en valgus).
♣ Radiographies généralement normales, l’IRM est non nécessaire.
Causes
- Les stress en valgus répétés augmentent les risques de blessure musculaire et d’inflammation chronique.
Physiopathologie
Tendinose au site d’origine des fléchisseurs médians communs et des pronateurs (fléchisseur radial du carpe et rond pronateur sont les tendons les plus affectés).
Signes et symptômes
o Douleur médiale au coude.
o Peut apparaître en conjonction avec une instabilité du ligament collatéral ulnaire (UCL) (important de recherche ces symptômes dans notre évaluation).
o Symptômes d’irritation du nerf ulnaire dans 40 à 60% des cas (important de recherche ces symptômes dans notre évaluation).
o Sensibilité au niveau de l’épicondyle médial et légèrement en distal et latéral au niveau du tendon du pronateur.
o À l’occasion, enflure du coude médial et douleur qui s’aggrave avec la préhension, le frapper avec un bâton, le service au tennis ou le lancer.
o Douleur à:
→ la pronation résistée ou à la flexion du poignet.
o Radiographies généralement normales.
Quels sont les traitements d’un épitrochléite?
Conservateur:
- Repos, glace et prise d’AINS avec étirement et renforcement graduel des muscles impliqués (les fléchisseurs et les pronateurs). Dans plus de 80 % des patients, les symptômes se résout avec un traitement conservateur et le patient peut retourner à ses activités ou sport.
- Injections de cortisone peuvent être bénéfiques avec la réadaptation.
- Pour les patients n’arrêtent leurs activités, une orthèse antagoniste au mouvement peut être efficace.
Chirurgie:
- Excision des tissus anormaux dégénératifs au site d’origine des fléchisseurs et des pronateurs du muscle, avec approximation des tissus sains.
Moins bon résultats que pour l’épicondylite latérale, dû à l’incapacité de reconnaître une maladie concomitante (atteinte ulnaire).
Quels sont les généralités, les causes, la physiopathologie, les signes et symptômes et le traitement d’un syndrome du tunnel radial?
Généralités
♣ Le tunnel radial est défini par les structures osseuses et les tissus mous qui sont situés autour du nerf radial et de sa branche interosseuse postérieure qui traverse l’avant-bras proximal.
Causes
- Compression du nerf radial.
→ Branche superficielle: sensitive (engourdissements).
→ Branche profonde: motrice.
- Peut résulter de compressions dues à épicondylite latéral (tennis elbow) persistante, à un trauma ou par des difformités (ex : arthrose)
Physiopathologie
Sites de compression du nerf :
→ Arcade de Frohse (bord tendineux proximal du supinateur).
→ Bord proximal du court extenseur radial du carpe.
→ Branches de l’artère radiale.
→ Bandes fibreuses.
Accompagne certains cas d’épicondylite latérale persistante.
Dans ces cas-ci, il est préférable de ne pas faire d’exercices d’étirement des extenseurs du poignet tout de suite. Il est plus indiquer de commencer par des massages afin de détendre le muscle et de diminuer la fibrose.
Signes et symptômes
o Douleur et sensibilité persistantes dans l’avant-bras associées à une faiblesse musculaire dans la distribution du nerf postérieur interosseux.
o Sensibilité associée à la compression du nerf radial qui est plus distale et médiale que celle vu dans l’épicondylite latérale (localisée plus sur la zone musculaire de l’avant-bras proximal).
o Signes et symptômes associés à une compression nerveuse = parésie, fourmillements, engourdissements, paresthésie.
o Si le nerf interosseux (nerf moteur) est atteint =
♣ Au début: douleur au point de compression.
♣ Par la suite: signes moteurs (diminution de l’extension des doigts, du pouce et des abducteurs du pouce, parfois de l’extension du poignet).
Traitement
Conservateurs:
- Habituellement efficace pour traiter ce problème.
Chirurgie:
- Décompression chirurgical (pour les cas qui ne répondent au traitement conservateur).
Quels sont les généralités, les causes, la physiopathologie, les signes et symptômes et le traitement d’un syndrome d’une bursite olécranienne?
Généralités
♣ Problème courant dans la population générale et chez certains athlètes.
♣ Surtout chez les joueurs de football et de rugby (particulièrement sur terrains synthétiques).
Causes
- Trauma direct ou répétitif sur l’olécrane (cause la plus fréquente de bursite).
Physiopathologie
Inflammation ou infection de la bourse olécranienne.
→ Inflammation qui peut aussi être dû a une désordre métabolique (goutte/polyarthrite).
Signes et symptômes
o Enflure, fluctuation et douleur à l’olécrane.
o Douleur à l’appui (sur l’olécrane).
o Si bursite septique: fièvre, érythème (pue) autour de l’olécrane.
Traitement
- Conservateur: Glace, éviter de s’appuyer sur le coude, AINS, bandage compressif.
- Chirurgical: Aspiration de la bourse avec ou sans injection de corticostéroïdes. Pour des cas sévères ou récurrents de bursite inflammatoire ou septique, débridement et excision complète de la bourse.
Quels sont les généralités, les causes, la physiopathologie, les signes et symptômes et le traitement d’une tendinite du triceps brachial?
Généralités
♣ Vu le plus souvent chez les haltérophiles ou dans d’autres sports/activités nécessitant une grande force en extension du coude (lancer du javelot, football, motocross).
Physiopathologie
Tendinopathie de l’insertion du triceps sur l’olécrane.
→ De type aigu ou chronique.
Signes et symptômes
o Douleur à l’insertion du triceps exacerbée par l’extension résistée et le lancer.
o Sensibilité à la pointe de l’olécrâne et légèrement en proximal à l’insertion du triceps.
o Douleur exacerbée par la flexion complète du coude combinée à la flexion complète de l’épaule. (étire le triceps)
Traitement
Conservateur: Traitement principal. Les injections de corticostéroïdes dans le tendon sont contre-indiqués à cause du risque de rupture du tendon.