Le poignet Flashcards

1
Q

Quel est le type, la classe, la position de congruence maximale, la position de repos et le patron capsulaire de l’articulation radio-carpienne?

A

Type: Ovoïde modifiée / biaxiale ellipsoïde.
Classe : Synoviale composée et complexe.
Position de congruence maximale : Extension avec déviation ulnaire.
Position de repos : Neutre avec légère déviation ulnaire.
Patron capsulaire : Flexion = extension.

  • Articulation entre le radius concave et les surfaces convexes du scaphoïde et du lunatum.
  • Le triquétrum est aussi considéré comme faisant partie de l’articulation à cause de son contact en médial avec le disque articulaire en déviation ulnaire complète.
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2
Q

Quels sont les structures articulaires et péri-articulaires du complexe du poignet qui permet de stabiliser a/n du poignet? (articulation radio-carpienne)

A

¬ Ligament radio-carpien dorsal
o S’attache au radius distal et aux surfaces dorsales du lunatum et triquetrum.
o Renforce l’articulation en postérieur.

¬ Ligament collatéral radial
o Permet une faible stabilité latérale au poignet.

¬ Ligaments radio-carpiens palmaires
o Comprennent le radio-scapho-capitatum, le radio-lunaire et le radio-scapho-lunaire.
o Beaucoup plus forts et épais que les ligaments dorsaux.
o Tendus au maximum à l’extension du poignet.

¬ Complexe fibrocartilagineux triangulaire (CFCT)
o Composé d’un triangle fibrocartilagineux.
→ Disque biconcave composé principalement de fibrocartilage qui s’attache à toutes les autres composantes du CFCT, dont les bases s’attachent à l’encoche ulnaire du radius et l’apex s’attache près du processus styloïde de l’ulna.
→ Stabilisateur primaire de l’articulation radio-ulnaire distale.
→ Renforce le côté ulnaire du poignet.
→ Aide à transférer une partie des forces de compression provenant de la main vers le poignet (20%).
→ Fonction: relier les extrémités distales du radius et de l’ulna en permettant simultanément au radius (avec ses attaches au carpe) d’effectuer librement la pronation et la supination autour de l’ulna.
o Ligament radio-ulnaire dorsal.
o Ligament radio-ulnaire palmaire.
o Ligament collatéral ulnaire (permet une stabilité médiale).

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3
Q

Quel est le type, la classe, la position de congruence maximale, la position de repos et le patron capsulaire de l’articulation médio-carpienne?

A
  • Type: Regroupement d’articulation formant une ovoïde modifiée.
  • Classe : Synoviale composée.
  • Position de congruence maximale : N/S.
  • Position de repos : Neutre.
  • Patron capsulaire : N/S.

Articulation entre les rangées proximales et distales des os du carpe.

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4
Q

Quels sont les structures articulaires et péri-articulaires de l’articulation médio-carpienne?

A
  • Peut être divisé en 2 compartiments: médial et latéral.
  • Médial(plus grand) : Formé par la tête convexe du capitatum et l’apex de l’hamatum, qui s’emboitent avec l’enfoncement formé par la surface distale du scaphoïde, lunatum et triquetrum.
  • Latéral: Formé par la jonction de la surface légèrement convexe de l’extrémité distale du scaphoïde avec la surface proximale légèrement concave du trapèze et trapézoïde. Moins de mouvement que dans le compartiment médial.
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5
Q

Quel est le type, la classe, la position de congruence maximale, la position de repos et le patron capsulaire de l’articulation carpo-métacarpienne du pouce?

A
  • Type: En selle (concave dans le plan ABD/ADD et convexe dans le plan flexion/extension).
  • Classe : Synoviale simple.
  • Position de congruence maximale : Opposition complète.
  • Position de repos : Position neutre entre flexion et extension.
  • Patron capsulaire : ABD > extension.
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6
Q

Quels sont les structures articulaires et péri-articulaires du complexe de l’articulation carpo-métacarpienne du pouce?

A

L’articulation comprend 2 catégories de structures périarticulaires:
¬ Capsule
ϖ Naturellement lâche (lousse) pour permettre un large ROM.
ϖ Renforcée par les ligaments et par les muscles l’entourant.

¬ Ligaments
ϖ Permettent de contrôler l’ampleur et la direction de l’AA, de maintenir l’alignement et de dissiper les forces produites par les muscles activés.
ϖ Tendus par extension, ABD et opposition.
ϖ Ligament antérieur oblique particulièrement important: une rupture résulte en une dislocation radiale de l’articulation.

  • Oblique antérieur
  • Collatéral ulnaire
  • Premier inter-métacarpien
  • Oblique postérieur
  • Collatéral radial
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7
Q

Quelle est l’origine proximale, l’insertion distale et la position de tension maximale des ligaments de l’articulation carpo-métacarpienne:

  • Oblique antérieur
  • Collatéral ulnaire
  • Premier inter-métacarpien
  • Oblique postérieur
  • Collatéral radial?
A

1-Oblique antérieur:
Origine proximal: Tubercule palmaire du trapèze
Insertion distale: Base palmaire du méta du pouce.
Position de tension maximale: ABD, extension et opposition.

2-Collatéral ulnaire
Origine proximal: Ligament transverse du carpe.
Insertion distale: Base palmaire ulnaire du méta du pouce.
Position de tension maximale: ABD, extension et opposition.

3-Premier inter-métacarpien
Origine proximal: Face dorso-radiale de la base du 2e méta.
Insertion distale: Base palmaire ulnaire du méta du pouce.
Position de tension maximale: ABD et opposition.

4-Oblique postérieur
Origine proximal: Face postérieure du trapèze.
Insertion distale: Base palmaire ulnaire du méta du pouce.
Position de tension maximale: ABD et opposition.

5-Collatéral radial
Origine proximal: Face radiale du trapèze.
Insertion distale: Face dorsale du méta du pouce.
Position de tension maximale: Tous les mouvements à des degrés variés (sauf extension).

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8
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’articulation carpo-métacarpienne?

A
  • Caractéristique de l’articulation:
    Convexe dans le plan ABD/ADD
    Concave dans le plan de la FLEX/EXT.
  • Au pouce, l’abduction et l’adduction se produisent dans le plan sagittal et la flexion et l’extension dans le plan frontal

ϖ L’axe du pouce est en rotation de 90° en position anatomique le pulpe du pouce pointe donc en médial ses mouvements sont à 90° avec les autres.

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9
Q

Quel est l’ostéocinématique et l’arthrocinématique générale de l’articulation radio-carpienne et médio-carpienne?

A

Ostéocinématique:
Ces 2 articulations ont 2 degrés de liberté, soit la flexion et l’extension et la déviation ulnaire et radiale.

Arthrocinématique:
Arthrocinématique de l’os scaphoïde: Le scaphoïde roule sur le radius en flexion et en extension à une vitesse différente du lunatum, causant un léger déplacement entre le scaphoïde et le lunatum à la fin du mouvement. Le mouvement du scaphoïde est limité par le ligament scapho-unaire

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10
Q

Quels sont les mouvements physiologiques, les structures passives limitant le mouvement physiologique normal, la SFM et les mouvements accessoires qui accompagnent le mouvement a/n de de l’articulation radio-carpienne et médio-carpienne?

A
1- Mouvements physiologiques: Flexion (70-85°)
Structures passives limitant: 
♣ Ligament radio-carpien dorsal.
♣ Muscles antagonistes.
SFM: Étirement des tissus mous.
Mouvements accessoires: 
- RC : Glissement dorsal de la rangée proximale des os du carpe sur le CFCT et le radius. (roulement palmaire).
- Médio-C : Glissement dorsal.
2- Mouvements physiologiques: Extension (60-75°)
Structures passives limitant: 
♣ Ligament radio-carpien palmaire.
♣ Complexe ligamentaire ulno-carpien.
♣  Muscles antagonistes.
SFM: Étirement des tissus mous.
Mouvements accessoires: 
- RC : Glissement palmaire de la rangée proximale des os du carpe sur le CFCT et le radius. (roulement dorsal).
- Médio-C : Glissement palmaire.
3- Mouvements physiologiques: Déviation ulnaire (30-45°)
Structures passives limitant: 
♣ Ligament collatéral radial.
♣ Ligament mi-carpien.
♣ Ligament interosseux.
SFM: Étirement des tissus mous.
Mouvements accessoires: 
- RC: Glissement radial de la rangée proximale sur le CFCT et le radius. Roulement ulnaire.
- Médio-C: Glissement radial.
4- Mouvements physiologiques: Déviation radiale (15-20°)
Structures passives limitant: 
♣ Ligament collatéral ulnaire.
♣ Ligament mi-carpien.
♣ Ligament interosseux.
♣ Contact entre ulna et triquetrum.
SFM: Os à os.
Mouvements accessoires:
- RC : Glissement ulnaire de la rangée proximale des os du carpe sur le CFCT et le radius. Roulement radial.
- Médio-C : Glissement ulnaire.
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11
Q

Quels sont les mouvements décortiqués qui ont lieu a/n de l’articulation radio-carpienne? (flexion, extension, déviation ulnaire et radiale)

A

Flexion: La surface convexe du lunatum effectue un roulement palmaire sur le radius en même temps de faire un glissement dorsal. Ce roulement envoie le lunatum proximal en flexion.

Extension
La surface convexe du lunatum effectue un roulement dorsale sur le radius en même temps de faire un glissement palmaire. Ce roulement envoie le lunatum distal en extension.

Déviation ulnaire: Le scaphoïde, le lunatum et le triquétrum effectue un roulement ulnaire et un glissement radial.

Déviation radiale: Le scaphoïde, le lunatum et le triquétrum effectue un roulement radial et un glissement ulnaire.

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12
Q

Quels sont les mouvements décortiqués qui ont lieu a/n de l’articulation médio-carpienne? (flexion, extension, déviation ulnaire et radiale)

A

Flexion: La tête du capitatum effectue un roulement palmaire sur le lunatum en même temps de faire un glissement dorsale.

Extension: La tête du capitatum effectue un roulement dorsale sur le lunatum en même temps de faire un glissement palmaire.

Déviation ulnaire: Le capitatum effectue un glissement ulnaire et léger glissement radial

Déviation radiale: Le capitatum effectue un glissement radiale et léger glissement ulnaire

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13
Q

Quels sont les mouvements physiologiques, les structures passives limitant le mouvement physiologique normal, la SFM et les mouvements accessoires qui accompagnent le mouvement a/n de de l’articulation carpo-métacarpienne du pouce?

A

1-Mouvements physiologiques: Flexion (15°)
Structures passives qui limitent: Ligament oblique dorsal carpo-métacarpien (oblique postérieur)
SFM: Étirement des tissus mous.
Mouvements accessoires: Glissement ulnaire du 1er métacarpe sur le trapèze.

2-Mouvements physiologiques: Extension (70-80°)
Structures passives qui limitent: Ligament oblique palmaire carpo-métacarpien (oblique antérieur)
SFM: Étirement des tissus mous.
Mouvements accessoires: Glissement radial du 1er métacarpe sur le trapèze.

3-Mouvements physiologiques: ABD (70°)
Structures passives qui limitent: Ligament oblique dorsal carpo-métacarpien (oblique postérieur)
SFM: Étirement des tissus mous.
Mouvements accessoires: Glissement dorsal du 1er métacarpe sur le trapèze.

4-Mouvements physiologiques: ADD (0°)
Structures passives qui limitent: Ligament oblique palmaire carpo-métacarpien (oblique antérieur)
SFM: Approximation des tissus mous.
Mouvements accessoires: Glissement palmaire du 1er métacarpe sur le trapèze.

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14
Q

Quel est l’arthrocinématique de l’ABD et de l’ADD de l’articulation carpo-métacarpienne du pouce?

A

1-Abduction et adduction (dans le plan sagittal):
ϖ La surface articulaire convexe du métacarpe du pouce bouge sur le diamètre concave (longitudinal) et fixe du trapèze
ϖ Durant l’abduction, la surface articulaire convexe du métacarpe effectue un roulement palmaire et un glissement dorsal sur la surface concave du trapèze
→ Pour augmenter le mouvement d’abduction, on fait un glissement dorsal
→ L’abduction complète étire le muscle adducteur du pouce et la plupart des ligaments de l’articulation carpo-métacarpienne du pouce
ϖ Le mouvement d’adduction est le contraire.

2- Flexion et extension (dans le plan frontal):
ϖ Durant la flexion, le métacarpe effectue une rotation médial vers le 3e doigt. La surface concave du métacarpe fait un roulement et un glissement ulnaire (dans la direction médiale).
→ Pour augmenter la flexion on fait un glissement ulnaire.
ϖ Durant l’extension, le métacarpe effectue une rotation latérale. La surface concave du métacarpe roule et glisse dans la direction latérale (vers le radius) à travers le diamètre transverse de l’articulation.
→ Pour augmenter l’extension on fait un glissement radial.

3-L’opposition du pouce :
ϖ Phase 1 = Le métacarpe du pouce fait une ABD La base du métacarpe se dirige vers la face palmaire de la main, à travers la surface du trapèze.
o Limité par le ligament oblique postérieur.
ϖ Phase 2 = Le métacarpe en ABD fait une flexion et une rotation médiale à travers la paume de la main vers le petit doigt La base du métacarpe tourne légèrement médialement, mené par la surface du trapèze.
o Limité par le ligament collatéral radial.

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15
Q

Quels sont et décrire les structures qui composent le tunnel carpien?

A

L’arche proximale transverse de la main est formée par la rangée distale des os du carpe. Cette arche en forme de concavité est recouverte du ligament transverse du carpe (bande fibreuse de tissu conjonctif), ce qui forme le tunnel carpien.

Le ligament transverse du carpe s’attache, du côté ulnaire, au pisiforme et au crochet de l’hamatum et du côté radial, s’attache aux tubercules du scaphoïde et au trapèze.
Ce ligament restreint les tendons dans le tunnel, ce qui les empêche de sortir antérieurement (« bowstringing ») de la cavité surtout dans les mouvements de préhension fait performer avec un poignet légèrement fléchi.

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16
Q

Qu’est-ce qui est traversé dans le tunnel carpien?

A

¬ Le nerf médian: Entre dans la main par le tunnel carpien, sous le ligament carpien transverse. Innerve les muscles de l’éminence thénar et les deux lombricaux latéraux. Responsable de la sensation sur la région palmaire et latérale de la main. (3 doigts latéraux).

¬ Les 9 tendons des fléchisseurs des doigts extrinsèques passent par le tunnel carpien. Ils sont entourés de gaines synoviales qui ont pour rôle de diminuer la friction entre les structures. Ces 9 tendons comprennent:
→ 4 tendons du fléchisseur superficiel des doigts.
→ 4 tendons du fléchisseur profond des doigts.
→ 1 tendon du long fléchisseur du pouce.

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17
Q

Quelle est le rôle des gaines synoviales?

A
  • La gaine synoviale ulnaire entoure les tendons des fléchisseurs profonds et superficiels des doigts.
  • La gaine synoviale radiale entoure le tendon du fléchisseur de l’index.
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18
Q

À quoi sert le test de Finkelstein d’un point de vue anatomique?

A

Utilité = Détecter la présence de ténosynovite de De Quervain.

Le patient a le bras en position neutre et met sa main en poing avec le pouce sous les doigts. Le thérapeute stabilise l’avant-bras et exécute une déviation PASSIVE du côté ulnaire.
Puisque certains patients ont de l’inconfort durant cette manœuvre, le thérapeute doit comparer du côté sain.

→ Test positif si le test reproduit la douleur de consultation au niveau du long abducteur du pouce (LAP) et/ou court extenseur du pouce (CEP). La douleur doit être unilatéral ou plus marquée du côté atteint. Indique une atteinte à ces tendons

Anatomie : La position neutre permet de bien dégager les tendons du long abducteur du pouce et du court extenseur du pouce. De plus, la déviation ulnaire, va mettre en tension (étirer) les tendons de ces muscles et ainsi révéler s’il y aurait une atteinte.
Mise en tension maximale du court extenseur du pouce et de long abducteur du pouce (dans la première loge) par flexion du pouce et déviation ulnaire.

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19
Q

À quoi sert le test de Tinel d’un point de vue anatomique?

A

Utilité = Détecter la présence d’un syndrome du tunnel carpien.

Le patient a le bras relâcher. Le thérapeute tape 3 à 4 fois au-dessus du tunnel carpien au niveau du poignet, en ligne avec le ligament transverse du carpe. Le test peut aussi se faire sur tout le trajet du nerf médian.
Envoie d’un stimulus mécanique sur le nerf médian.

→ Test positif si le patient sent des picotements ou des engourdissements au niveau du pouce, de l’index, du majeur et de la moitié latérale de l’annulaire.

Anatomie: Le nerf médian passe en antérieur aux os du carpe dans le canal carpien. La percussion du thérapeute sur le ligament transverse du carpe, se transmettra au niveau du nerf médian. Si le nerf est déjà irrité par une compression au niveau du tunnel, nous verrons l’apparition ou l’augmentation des engourdissements ou des picotements sur le trajet du nerf, soit dans le pouce et les 2,5 doigts radiaux, en distal. En tapant sur le nerf on vient reproduire les symptômes.

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20
Q

À quoi sert le test de Phalen d’un point de vue anatomique?

A

Utilité = Détecter la présence d’un syndrome du tunnel carpien

Le patient se relâche. Le thérapeute amène les deux poignets en flexion.
Garder la position jusqu’à la production de symptômes (60 secondes).
**Entraîne une compression du nerf médian.

→ Test positif si le patient sent des picotements ou des engourdissements au niveau du pouce, de l’index, du majeur et la moitié latérale de l’annulaire.

Anatomie: La position de pronation et flexion des poignets vient comprimer le nerf médian dans le tunnel carpien. S’il est déjà irrité par une compression au niveau du tunnel, nous verrons l’apparition ou l’augmentation des engourdissements ou des picotements sur le trajet du nerf, soit dans le pouce et les 2,5 doigts radiaux, en distal.

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21
Q

Qu’elles sont les généralités d’une lésion du CFCT?

A
Le CFCT (complexe fibrocartilagineux triangulaire) est composé de ligaments et de fibrocartilage qui ont leur origine du côté ulnaire du radius distal et qui s’insèrent sur la base de la styloïde ulnaire et la fosse de la tête ulnaire. 
Le disque articulaire est situé entre l’ulna, le lunatum et le triquetrum et est relativement non vascularisé. La partie périphérique de la portion horizontal est composé de ligaments très vascularisé, au niveau dorsal et palmaire, qui connectent le radius à l’ulna. 
  • Fonction du CFCT =
    1. Le complexe fibrocartilage triangulaire (CFCT) crée un amortisseur pour le carpe ulnaire.
    o Le côté ulnaire du lunatum et le triquetrum ne s’articulent pas avec l’ulna, comme le font le scaphoïde et le lunatum avec le radius.
    o Le CFCT transfère environ 20% de la charge axiale entre la main et l’avant-bras.
    2. Les ligaments radio-ulnaires dorsaux et palmaires sont les stabilisateurs primaires de l’articulation radio-ulnaire distale.
    o Cette disposition permet une pronation et une supination stables de l’avant-bras. Les ligaments deviennent tendus à la fin de la plage de rotation dans les deux sens.
    3. Les ligaments qui proviennent de l’ulna et qui s’insèrent sur le lunatum, le triquetrum, l’hamatum et le cinquième métacarpien servent de stabilisateurs pour le carpe ulnaire.
    Leur fonction est similaire à celle des ligaments du poignet extrinsèque sur le côté radial du poignet.
22
Q

Quelle est la physiopathologie d’une lésion du CFCT?

A

Origine traumatique :
→ Chutes sur la main avec l’avant-bras en pronation et le poignet en hyperextension (FOOSH).
→ Blessures provoquées par les contrecoups lors de l’utilisation de certains outils rotatifs, ou encore lors d’une mauvaise frappe au golf.
→ Les patients sont souvent vus des mois suivant le début des symptômes; s’ils se souviennent d’un trauma, il s’agit souvent d’une chute avec le mécanisme de lésion ou des blessures de traction ou rotation.

Origine dégénérative : Lésions qui sont le résultats de charge chronique appliqué sur le côté ulnaire du poignet (produit une détérioration du CFCT et des structures environnantes). Souvent associées à un syndrome d’impaction ulnaire.

23
Q

Quelle est la classification et les signes et symptômes d’une lésion du CFCT?

A

La classification est basée surle mécanisme de blessure, la localisation de la blessure et l’implication des structures adjacentes.

o Douleur du côté ulnaire du poignet (certains ne peuvent pas localiser la douleur sur le côté ulnaire sans l’évaluation).
o Des symptômes mécaniques et des claquement sont parfois présents. Les symptômes semblent plus évidents dans des activités en rotation comme tourner une clé ou un volant de véhicule.
o Douleur dans la tabatière ulnaire (en distal de l’ulna, entre le fléchisseur et l’extenseur ulnaire du carpe). La tabatière ulnaire est un endroit normalement sensible à la palpation, donc il faut comparer avec le côté sain.
o Test de charge sur le CFCT (supination lift) est utilisé pour détecter un accrochage ulno-carpe ou une déchirure du CFCT. Un test positif provoque de la douleur, des claquements ou des crépitements.
o Déformation au niveau du poignet (le processus styloïde de l’ulna ressort en dorsal et l’éminence hypothénar ressort en palmaire, car le CFCT ne retient plus les os du carpe en ulnaire).
o Instabilité du poignet.
o Douleur au mouvement.

24
Q

Quels sont les généralités et la classification d’une fracture du scaphoïde?

A

Généralités / Anatomie
- Le scaphoïde est l’os du carpe le plus fréquemment fracturé, représentant près de 80% de toutes les fractures du poignet.
- Atteint plus fréquemment les jeunes hommes, très peu commun chez les patients très jeunes.
- Le scaphoïde est l’os le plus mobile du carpe. Il traverse et fait le pont entre l’articulation médio-carpienne (entre les 2 rangées du carpe). Une lésion au scaphoïde va séparer les deux rangées, leur permettant de fonctionner de façon séparé.
- Une des fractures qui passe le plus souvent inaperçues lors d’imageries, car les fractures stables (fracture aiguë non déplacé), peuvent ne pas être visible sur à la première radiographie et le trait de fracture peut apparaitre que quelques semaines plus tard.
Il faut donc être très vigilant et traiter les douleurs à la palpation de la tabatière anatomique comme si c’était une fracture du scaphoïde, et ce, même si la radiographie est négative.
- Peu vascularisé, ce qui affecte sa capacité à guérir.
- Type de fracture souvent associée avec des atteintes ligamentaires (particulièrement des dissociations scaphoïde-lunatum ou des dislocations péri-lunatum).

Classification
Système de classification Russe selon:
→ La localisation de la fracture.
→ La chronicité.
→ Le type de fracture: déplacée ou non.
→ Le modèle de fracture: stable ou non.
- Les fractures horizontales obliques et transverses sont stables et ne devraient pas se déplacer avec l’immobilisation.
- La fracture verticale oblique est plus instable, nécessite une plus longue immobilisation et présente un potentiel plus élevé d’instabilité future.
25
Q

Quelle est la physiopathologie, les signes et symptômes et les complications d’une fracture du scaphoïde?

A

Physiopathologie / Causes
Lésion de FOOSH : chute avec un poignet en extension, qui crée une extension forcée du poignet.
- Impact violent directement sur la face dorso-latérale du poignet (tabatière anatomique).

Signes et symptômes
o Douleur légère ou même absente.
o Léger œdème ou ecchymose, sauf dans la tabatière anatomique.
o Peut être associé à des lésions ligamentaires du poignet (particulièrement des dissociations scaphoïde-lunatum ou des dislocations péri-lunatum).
o Sensibilité à la palpation de la tabatière anatomique (très spécifique).

Complications:
1- Pseudarthrose (fausse articulation due à une non-union):
→ Due à une immobilisation dont la durée ou la force sont insuffisantes. Un petit traumatisme atteint le cal conjonctivo-vasculaire et empêche la consolidation de la fracture.
→ La pseudarthrose s’accompagne souvent (dans 50% des cas) d’instabilité du carpe associant la bascule dorsale du capitatum et le déplacement horizontal du scaphoïde, ce qui favorise le contact avec le processus styloïde du radius et entraine une arthrose secondaire.
→ Les S&S sont: douleur à la mobilisation du poignet et à l’effort, vive sensibilité à la mobilisation du scaphoïde.
2- Nécrose avasculaire
→ Peut résulter d’un trauma initial, surtout en cas de fracture de la partie proximale du scaphoïde. Cette portion se trouve alors coupée de son apport vasculaire, lequel provient de la partie distale de l’os. La partie proximal du scaphoïde est moins vascularisé et la partie distal l’est plus. Lors d’une fracture de la partie proximal, le temps d’immobilisation est plus long.
→ Peut être secondaire à la pseudarthrose (qui empêche la revascularisation) ou apparaître après une greffe destinée à corriger une pseudarthrose.
3- Non-union ou mal-union
Entraîne de la douleur, de l’instabilité une perte d’AA et de la dégénération arthritique au poignet.

26
Q

Quels sont les généralités d’une ténosynovite de DeQuervain?

A

Généralités / Anatomie
- L’extension du poignet, des doigts et du pouce est faite par le groupe musculaire des extenseurs qui prennent origine de la moitié proximale de l’avant-bras. Les tendons de ces muscles sont situés sur l’aspect dorsal du poignet. Au niveau du poignet ces tendons sont recouverts d’une gaine synoviale, qui permet la lubrification des tendons alors qu’ils glissent d’avant en arrière. Les tendons des extenseurs sont recouverts du rétinaculum des extenseurs qui organise les extenseurs en 6 compartiments.
→ Le 1er compartiment, sur la portion radiale du poignet, contient les tendons du LAP et du CEP.

Une atteinte des gaines synoviales de ces 2 tendons est la cause de la ténosynovite De Quervain (la gaine peut être commune aux 2 tendons ou chacun peut avoir sa propre gaine).

  • Surtout fréquente chez les femmes de 40 à 50 ans.
  • La différence entre la ténosynovite et la tendinite: il y a des tendons qui n’ont pas de gaine, donc pour ceux-ci, on ne peut pas parler de ténosynovite. S’il y a présence d’une gaine, il peut se produite une ténosynovite et une tendinite sur le même tendon.
  • La différence entre les mouvements résistés et les mouvements actifs/passifs: les mouvements résistés n’impliquent pas un glissement du tendon (indique davantage une tendinite) mais un mouvement actif/passif implique un glissement du tendon (indique davantage une ténosynovite).
  • L’arthrose du pouce peut mimer ou créer de façon secondaire une ténosynovite De Quervain.
27
Q

Quelle est la pathophysiologie, les causes et les facteurs de risque d’une ténosynovite de DeQuervain?

A

Pathophysiologie
Ténosynovite sténosante du premier compartiment dorsal du poignet qui entraîne de la douleur au niveau de la face radiale du poignet, et qui est exacerbée par le mouvement du pouce.
- Ténosynovite se produit à cause d’un épaississement des tendons dans le 1er compartiment dorsal (qui contient le long ABD du pouce et le court extenseur du pouce) et un rétrécissement du compartiment lui-même. Cette disproportion de grosseur fait en sorte que les tendons glissent moins bien (perte de mouvement de glissement), ce qui crée une douleur significative avec tous les mouvements du poignet et du pouce.

Causes
♣ Trauma (peu fréquent).
Pour l’épaississement des tendons dans le 1er compartiment dorsal et le rétrécissement du compartiment lui-même :
♣ L’ABD répétitive du pouce et la déviation ulnaire répétitive du poignet produisent une augmentation de la tension sur les tendons du premier compartiment dorsale ce qui augmente la friction sur le rétinaculum des extenseurs menant à une inflammation des tendons et à un rétrécissement du compartiment.
♣ Les variations anatomiques du premier compartiment dorsal peuvent également contribuer au développement de la maladie de Quervain, ainsi qu’au succès ou à l’échec du traitement de ce trouble.

Facteurs de risque au travail

  • Préhension d’objets avec pince digitale, combinée à des mouvements du poignet.
  • Application d’une pression avec le pouce, associée à une déviation du poignet.
  • Mouvement répétés de flexion et extension du pouce avec efforts.
28
Q

Quels sont les signes et symptômes d’une ténosynovite de DeQuervain?

A

Signes et symptômes
o Apparition insidieuse.
o Sensibilité à la palpation au pouce et au poignet, sensibilité à la styloïde radiale.
o Douleur qui irradie de façon longitudinale dans le premier compartiment des extenseurs du métacarpe ou phalange proximale du pouce jusqu’au tiers distal de l’avant-bras.
o Douleur à l’étirement actif ou passif des tendons du LAP/CEP.
o Test de Finkelstein positif (très spécifique) qui reproduit la douleur de consultation du patient.
o Douleur au niveau radial du poignet, surtout lors du mouvement du poignet (déviation ulnaire) et du pouce.
o Peut impliquer des crépitements.

29
Q

Rappel, Comparer les lésions, les mouvements douloureux et le mécanisme de blessure d’une lésion du CFCT, d’une fracture du scaphoïde et d’une ténosynovite de DeQuervain?

A

Lésion du CFCT: Lésion ligamentaire peu vascularisé
¬ Affecte: Structure non-contractile
¬ Douleur côté ulnaire du poignet
¬ Sensible à la palpation
Lésion fracture du scaphoïde: Lésion d’un os peu vascularisé
¬ Affecte: Structure non-contractile
¬ Douleur au niveau de la tabatière anatomique
¬ Sensible à la palpation
Lésion ténosynovite de DeQuervain: Lésion des tendons LAP et CEP et de la gaine du 1er compartiment
¬ Affecte: Structure contractile
¬ Douleur au niveau de la face radiale du poignet
¬ Sensible à la palpation a/n de la styloïde du radius.

Mouvements douloureuxCFCT:
¬ Douleur aux mouvements de rotations (Exemple: tournée la clé dans la serrure)
Mouvements douloureuxd’une fracture du scaphoïde:
¬ Vraiment de douleur, ou douleur légère mais pas lors de mouvements spécifiques.
Mouvements douloureuxd’une ténosynovite de DeQuervain:
¬ Douleur à la préhension, lors de mouvements au niveau du pouce et du mouvement de déviation radiale,
¬ Mouvement passif et étirement des tendons LAP et CEP

Mécanisme de blessure CFCT:
Traumatique:
¬ FOOSH
¬ Contrecoup avec outils rotatif
Atraumatique:
¬ MEC répétée du côté ulnaire (dégénératif)
Mécanisme de blessure fracture scaphoïde:
Traumatique:
¬ FOOSH
Atraumatique: N/A
Mécanisme de blessure ténosynovite de DeQuervain:
Traumatique: N/A
Atraumatique:
¬ ABD répétitive du pouce (dégénératif)
¬ Mouvements de déviation ulnaire répétitifs.

30
Q

Comment devons nous interpréter l’utilité du supination test?

A

Patient assis. Coude à 90 et mains en supination appuyées sous la table. Le thérapeute demande au patient de forcer contre la table pour essayer de la lever.
→ S’il y a de la douleur au niveau de l’ulna et un manque de force: atteinte du CFCT.

Explication: le CFCT permet le chargement axial de la main sur l’avant-bras et sert à stabiliser le côté ulnaire du carpe. Donc lors de ce test, on met ces deux rôles au défi en générant des forces traversant l’articulation. S’il y a de la douleur, cela pourrait être causé par une lésion qui empêche la structure de retenir la translation. Lors du test, il y a déplacement postérieur de l’ulna en chaine fermé, ce qui met le CFCT en tension.

31
Q

Comment devons nous interpréter l’utilité du Finkelstein?

A

Le patient fait un poing avec le pouce à l’intérieur des doigts.
Le thérapeute stabilise l’avant-bras et amène une déviation ulnaire passive. Doit toujours comparer avec côté sain (car souvent il y a de la douleur même sans atteinte).
→ S’il y a de la douleur au niveau du long ABD du pouce ou court extenseur du pouce(reproduction des symptômes du patient) : atteinte des tendons: présence d’une ténosynovite de De Quervain ou maladie de Hoffmann’s.
Explication: Le test étire passivement les deux tendons spécifique du compartiment 1.

32
Q

Comment devons nous interpréter l’utilité du sweater finger sign?

A

On demande au patient de faire un poing. Donc flexion active des MCP, IPP et IPD.
→ Si la flexion d’une des phalanges distales est impossible, il y a une déchirure des fléchisseurs profonds des doigts. Commun au 4e doigt.
→ Si la flexion passive de l’IPP est aussi impossible : contracture et test négatif.

33
Q

Comment devons nous interpréter l’utilité du bunnel littler?

A

Test passif. Le thérapeute tient la MCP en légère extension et amène l’IPP en flexion.
→ Ce test permet de tester les structures autour de l’articulation métacarpo-phalangienne.
→ C’est positif s’il y a incapacité de faire une flexion de l’IPP, soit le muscle intrinsèque est rétracté ou c’est la capsule.
→ Si avec flexion MCP, la flexion de l’IPP est impossible, alors c’est la capsule qui est rétractée.
* Lorsque la capsule est rétracté, elle limite tous les mouvements possibles à l’articulation.

34
Q

Comment devons nous interpréter l’utilité du test de Allen?

A

Le patient ouvre et ferme la main plusieurs fois, puis fait un poing. Le thérapeute comprime les artères radiale et ulnaire sur la face antérieure du poignet. Ensuite, le patient ouvre sa main et le thérapeute relâche sa pression sur 1 des artères et regarde la circulation qui revient dans la main.
→ Détermine la perméabilité des artères ulnaires et radiales.
→ Détermine quelle artère fournit la majeure partie de l’apport sanguin à la main.
→ Le test est positif si la main ne change pas de couleur, cela signifie qu’il y a atteinte d’une des 2 artères.
Explication: Compression (donc arrêt du flux sanguin) puis relâchement (reperfusion du flux sanguin).

35
Q

Comment devons nous interpréter l’utilité du signe de tinel?

A

Le patient a le bras relâché. Le thérapeute tape (assez fort) sur le nerf médian sur la face antérieure du carpe.
→ Indique un syndrome du tunnel carpien.
→ Donne un indice sur le niveau de régénération des fibres sensitives du nerf médian = la partie la plus distale où est ressentie la sensation anormale est la limite de la régénération nerveuse.
→ Le test est positif si y a des engourdissements et des picotements dans le pouce, l’index le majeur et la moitié latéral de l’annulaire. Les paresthésies doivent absolument être en distales de la zone tapoté signe du syndrome du tunnel carpien.

36
Q

Comment devons nous interpréter l’utilité du test de phalen?

A

Le patient reste relâché. Le thérapeute amène les 2 poignets en flexion. Maintenir la position 60 sec.
→ Le test est positif si y a des engourdissements et des picotements dans le pouce et les 2.5 doigts radiaux signe du syndrome du tunnel carpien.
Explication: La position reproduit les symptômes de compression du nerf médian.

37
Q

Comment devons nous interpréter l’utilité du signe de Froment?

A

Le patient tient un bout de papier entre le pouce et l’index. Le thérapeute tire sur le papier pendant que le patient tente de retenir le papier.
→ Le test est positif s’il y a flexion de l’IPD du pouce, c’est signe d’une paralysie de l’ADD du pouce, donc atteinte du nerf ulnaire.

38
Q

Quelles sont les étapes de guérison des tissus mous en mentionnant la réponse tissulaire et les caractéristiques, et les signes cliniques associés?

A

Phase aigüe (réaction inflammatoire):
→ Réponse tissulaire et caractéristique:
- Changements vasculaires.
- Exsudation de cellules et d’agents chimiques.
- Formation d’un caillot.
- Phagocytose, neutralisation des irritants.
- Activité fibroblastique.
→ Signes cliniques:
- Inflammation
- Douleur avant la résistance tissulaire.

Phase subaigüe
 (prolifération, réparation et guérison): 
→ Réponse tissulaire caractéristique: 
- Retrait des stimuli nocicepteurs.
- Croissance des lits capillaires.
- Formation de collagène.
- Tissu fragile.
→ Signes cliniques:
- Diminution de l’inflammation.
- Douleur correspondant à la résistance tissulaire.

Phase chronique
 (maturation et remodelage):
→ Réponse tissulaire caractéristique:
- Maturation des tissus conjonctifs.
- Contraction du tissu cicatriciel.
- Remodelage de la cicatrice.
- Alignement du collagène selon le stress.
→ Signes cliniques:
- Absence d’inflammation.
- Douleur après la résistance tissulaire.

39
Q

Quels sont les objectifs physiothérapeutiques et interventions selon les phases de réadaptation?

A

1-Phase aigüe (réaction inflammatoire):
Phase de protection:
- Contrôler les effets de l’inflammation: GREC (glace, repos, élévation, compression).
- Prévenir les effets délétères du repos: AA passive, massage et contractions musculaires sélectives.

2- Phase subaigüe
 (prolifération, réparation et guérison)
Phase de mouvement contrôlé:
- Développer une cicatrice mobile: étirements sélectifs, mobilisation/manipulation des restrictions.
- Promouvoir la guérison: stabilisations actives, avec résistance, en chaine ouverte ou fermée, endurance musculaire, exercices d’endurance cardio-pulmonaire, qui progressent en intensité et en amplitude.

3- Phase chronique (
maturation et remodelage)
Retour à la fonction:
- Augmentation de la force tensile de la cicatrice: exercices progressifs d’endurance et de force.
- Développement de l’indépendance fonctionnelle: exercices fonctionnels, entrainement spécifique.

40
Q

Quels sont les principes généraux d’une lésion tendineuse aigue?

A

¬ Principes généraux:
ϖ Réponse tissulaire
→ Phase inflammatoire qui implique des réponses cellulaires, vasculaires et chimiques dans les tissus lésés.
→ Durant les 48 premières heures, les changements vasculaires prédominent.
→ Cette phase dure normalement 4 à 6 jours.

ϖ Lignes directrice de la gestion: PHASE DE PROTECTION
Rôle du thérapeute :
• Contrôler les effets de l’inflammation.
• Faciliter la guérison.
• Maintenir une fonction normale dans les tissus et autres parties du corps non-atteints par la lésion.

  1. Éducation du patient
    - Durée attendue des symptômes (4 à 6 jours).
    - Ce qu’il peut faire pour s’aider durant ce stage.
    - Précautions + contrindications.
    - Rassurer (les symptômes aiguë ne durent habituellement pas longtemps).
    - Le patient a besoin de savoir ce qu’il est sécuritaire de faire durant la guérison.
  2. Protection des tissus lésés
    - Pour minimiser la douleur musculosquelettique et promouvoir la guérison, la protection de la partie affectée par l’inflammation est nécessaire au moins lors des 24 à 48 premières heures.
    - La protection de la partie affecté implique = Repos (tape, attelle), glace, compression, élévation (PRICE).
    - Massages et oscillations de grade I sont parfois possible pour contrôler l’œdème et la douleur (dépend du type et de la sévérité de la blessure).
  3. Prévention des effets indésirables liés à l’immobilisation
    Immobilisation complète devrait être évitée…sinon, elle peut entrainer :
    - Formation d’adhérences des fibrilles du tissu environnant.
    - Affaiblissement du tissu conjonctif.
    - Changements au niveau du cartilage articulaire.
41
Q

Quelles sont les déficiences structurelles et fonctionnelles normalement attendues d’une lésion tendineuse aigue/subaigue?

A
  • Inflammation, douleur, œdème, spasme musculaire.
  • Mouvements limités.
  • Possibilité d’épanchement articulaire (articulation lésée ou arthrite).
  • Diminution de l’utilisation des aires associées.
42
Q

Quelles sont les lignes directrices d’intervention d’un plan de traitement d’une lésion tendineuse aigue?

A

Éduquer le patient
ϖ Informer le patient de la durée anticipée des symptômes (4-6 jours).
ϖ Informer de ce qu’il peut faire à cette période.
ϖ Précautions et contre-indications.

Contrôler la douleur, l’œdème, les spasmes
ϖ Froid, compression, élévation, massage (48h).
ϖ Immobiliser le membre.
ϖ Éviter les positions stressant le tendon.
ϖ Oscillations douces de grade 1 ou 2 dans des positions sans douleur.

Maintenir l’intégrité et la mobilité des tissus mous et de l’articulation
ϖ Mouvements passifs sans aller dans la douleur, spécifiques à la structure impliquée.
ϖ Activation musculaire ou stimulation électrique.
Réduire l’enflure à l’articulation si des symptômes sont présents
ϖ Peut nécessiter une intervention médicale en cas d’enflure rapide.
ϖ Fournir protection.

Maintenir l’intégrité et la fonction des régions associées
ϖ Exercices actifs assistés, actifs, résistés, ou aérobiques, selon la proximité avec les régions associées et l’effet sur la lésion primaire.

43
Q

Quels sont les principes généraux des mouvements spécifiques au tissus, de l’intensité du mouvement et du mouvement général d’une lésion tendineuse en phase aigue?

A

ϖ Mouvements spécifiques au tissu: Devraient être dirigés à la structure affectée pour prévenir les adhérences anormales des fibrilles qui peuvent se créer et éviter une rupture de la cicatrice.

ϖ Intensité du mouvement: Devrait être assez doux pour que les fibrilles ne se détachent pas du site de guérison. Trop de mouvement, trop rapidement est douloureux et blesse le tissu. Le dosage des mouvements passifs dépend de la sévérité de la lésion (certains patients ne tolèrent aucun mouvement dans le premiers 24-48h alors que d’autres en tolèrent un peu).
→ Tout mouvement est bénéfique à ce stade, mais il ne devrait pas augmenter l’inflammation ou la douleur.
→ Pas de mouvement actif (sauf si la condition est chronique).

ϖ Mouvement général: Mouvement actif approprié dans les régions avoisinantes pour maintenir l’intégrité des tissus non affectés. Aide également à la circulation sanguine et au drainage lymphatique.

44
Q

Quelles sont les modalités spécifiques pouvant être utilisées lors d’une lésion tendineuse aigue?

A

ϖ Mouvements passifs(ROM passif) :
♣ Permet de maintenir la mobilité de l’articulations, des ligaments, des tendons et des muscles ainsi que d’améliorer la dynamique des fluides et de maintenir la nutrition dans l’articulation.
♣ Au début, le ROM est très petit
♣ Les étirements sont contrindiqué à ce stade.
♣ Les gainssont dus à la diminution de douleur, de l’enflure et des réactions de protection musculaire.

ϖ Techniques de mobilisation/manipulation à faible dose:
♣ Les techniques de mobilisation soutenues (les distractions et les glissements) de grade 1 ou 2 entrainent une augmentation dynamique des fluides pour maintenir la santé du cartilage.
♣ Ces techniques peuvent inhiber ou bloquer la douleur.

ϖ Activation musculaire:
♣ Douces contractions musculaires isométriques intermittentes à très faible intensité.
♣ Permet une activation de la circulation, ce qui contribue à la dynamique des fluides.
♣ La position de l’exercice est dictée par la douleur, généralement la position de repos articulaire est la plus confortable. Si tolérée, les techniques intermittentes peuvent se faire dans diverses positions (multi-angles)

ϖ Massage:
♣ Appliqué doucement et avec prudence afin de ne pas blesser les tissus.
♣ Permet un déplacement des fluides.
♣ Prévenir les adhésions.
♣ Les lésions tendineuses sont traitées avec un massage transverse aux fibres pour maintenir la mobilité ou pour lisser les fibres.

45
Q

Quelles sont les interventions pour les régions associées lors d’une lésion aigue tendineuse?

A

Il faut inclure des techniques pour maintenir ou améliorer les domaines suivants :
ϖ Amplitude articulaire (ROM passif ou actif)
♣ Ces techniques peuvent être faites activement ou passivement, dépendamment de la proximité et de l’effet sur le tissu lésé.

ϖ Exercices de résistance
♣ Les exercices de résistances peuvent être appliqués à une dose appropriée aux muscles qui ne sont pas directement reliés au tissu lésé.
♣ Exercices qui permettent de préparer le patient à l’utilisation d’équipement d’assistance.

ϖ Activités fonctionnelles
♣ Le patient doit continuer de faire ses activités le plus possible. Au besoin. Il peut s’aider avec de l’équipement de support ou d’assistance (dépendamment de la région de la blessure et des activités de la personne).

46
Q

Quels sont les principes généraux d’une lésion tendineuse subaigue?

A

¬ Principes généraux:
o Réponse tissulaire
→ Dans les 2-4 jours post-blessure, l’inflammation diminue et la réparation tissulaire commence.
→ Cette phase dure habituellement 10 à 17 jours et peut durer jusqu’à 6 semaines (14-21 jours après le début de la blessure).
→ La synthèse et déposition du collagène caractérise cette phase.
→ Les stimuli néfastes sont retirés et les lits capillaire commence à grossir dans la région.
→ L’activité fibroblastique, la formation de collagène et le développement du tissu de granulation augmentent.
→ Dépendamment de la grosseur de la blessure, la cicatrisation d’une plaie prend normalement:
- 5-8 jours pour le muscle et la peau
- et 3-6 semaines pour les tendons et ligaments.
→ Durant cette phase de la guérison, le tissu conjonctif immature qui est produit est mince et désorganisé (collagène de type 3). Ce type de collagène est extrêmement fragile et facilement blessé s’il est sur-stressé, cependant une croissance et un alignement approprié peut être stimulé par une force de tension approprié dans le sens des stress normaux du tissu.

ϖ Lignes directrice de la gestion: PHASE DE CONTRÔLE DU MOUVEMENT
La compréhension du processus de guérison et de la réponse des tissus aux stress est cruciale pour prendre des décisions en ce qui concerne la progression de la réadaptation.
**IMPORTANT: Ne pas faire un retour trop rapide ni une progression trop lente.
La clé est d’initier et de progresser des exercices et des activités non-destructives.

  1. Éducation du patient:
    o Informer le patient à quoi il doit s’attendre de cette phase pour la durée de guérison.
    o Informer le patient des signes et symptômes indiquant qu’il pousse au-delà de la tolérance du tissu.
    o Encourager à retourner à ses activités qui n’exacerbent pas ses symptômes.
    o Apprendre un programme d’exercice pour la maison et aider le patient à adapter son environnement de travail et d’activité.
  2. Soulagement de la douleur et inflammation:
    o Les critères pour débuter des exercices d’AA active et d’étirement comprennent la diminution de l’œdème, une douleur qui n’est plus constante et une douleur qui n’est pas exacerbée par le mouvement dans l’amplitude disponible.
    o L’intensité des exercices progresse selon la réponse du patient.
  3. Initiation des exercices actifs
    o Voir modalités spécifiques
  4. Initiation et progression des étirements
    o Voir modalités spécifiques
  5. Correction des facteurs contribuant
    o Continuer de maintenir ou développer un état physiologique et fonctionnel aussi normal que possible dans les régions du corps associées
    o S’occuper des problèmes posturaux ou mécaniques de stabilité, de longueur ou de force qui peuvent avoir précipité le problème ou qui pourraient empêcher un rétablissement complet
    o Recommencer les activités fonctionnelles de faible intensité que le patient tolère sans exacerber les symptômes
    o Continuer à réévaluer la progression du patient et sa compréhension des activités contrôlées
47
Q

Quelles sont les lignes directrices d’intervention d’un plan de traitement d’une lésion tendineuse subaigue?

A

Éduquer le patient
ϖ Informer le patient du temps de guérison anticipé et de l’importance de suivre les principes.
ϖ Enseigner des exercices à faire à la maison et encourager les activités fonctionnelles cohérentes avec le plan de traitement.
ϖ Surveiller et modifier alors que le patient progresse.

Promouvoir la guérison des tissus blessés
ϖ Surveiller la réponse du tissu à la progression d’exercice; diminuer l’intensité si la douleur ou l’inflammation augmentent.
ϖ Protéger les tissus en guérison avec des dispositifs d’assistance, attelles, tape ou autre.
ϖ Augmenter graduellement le temps que l’articulation peut bouger librement pendant la journée et diminuer l’utilisation des dispositifs d’assistance alors que la force des muscles de support augmente.

Restaurer les tissus mous, muscles et/ou mobilité articulaire
ϖ Progresser les exercices de ROM de passif, a assisté, a actif, dans les limites de la douleur.
ϖ Augmenter graduellement la mobilité de la cicatrice avec des techniques spécifiques à la structure.
ϖ Développer le contrôle neuromusculaire.
ϖ Augmenter progressivement la mobilité liée aux structures limitant le ROM avec des techniques spécifiques à la structure.

Développer le contrôle neuromusculaire, l’endurance musculaire et la force dans les muscles impliqués et reliés
ϖ Progresser les exercices isométriques à angles multiples initialement, selon la tolérance du patient.
ϖ Initier le ROM actif, soulever des poids, les exercices de stabilisation.
ϖ Progresser les exercices isotoniques en augmentant les répétitions avecl’amélioration.
ϖ Mettre l’emphase sur le contrôle du patron d’exercice et sur la bonne mécanique.
ϖ Progresser la résistance (plus tard).

Maintenir l’intégrité et la fonction des régions associées
ϖ Appliquer un renforcement progressif et des exercices de stabilisation. Surveiller l’effet sur la lésion primaire.
ϖ Recommencer les activités fonctionnelles de faible intensité qui implique le tissu en guérison mais qui n’exacerbent pas les symptômes.

48
Q

Quelles sont les déficiences structurelles et fonctionnelles attendues lors d’une lésion tendineuse subaiguë?

A
  • Douleur en fin d’amplitude de mouvement.
  • Œdème (diminuée, mais possiblement toujours présente).
  • Contractures des tissus mous, les muscles et/ou de l’articulation (région immobilisée).
  • Faiblesse musculaire dû à une usage réduit ou à la douleur.
  • Diminution de l’utilisation des aires associées.
  • Possibilité d’épanchement articulaire (diminuée, mais possiblement présent si articulation est impliquée).
49
Q

Quelles sont les modalités spécifiques d’initiation des exercices actifs lors d’une lésion tendineuse subaiguë?

A

Initiation des exercices actifs
Des exercices actifs dans une AA sans douleur peuvent commencer et progresser vers de l’endurance musculaire et du renforcement. Si les exercices sont effectuer dans un intervalle d’intensité et de fréquence sécuritaire, les symptômes de douleur et d’œdème devraient progressivement diminuer chaque jour. Si des signes d’inflammation augmentent et que l’AA diminue, l’intensité de l’exercice et des activités doit être diminuée.

ϖ Exercices isométriques sous-maximaux à angle multiple.
♣ Utilisé dès le début de cette phase afin d’initier le contrôle et le renforcement des muscles dans la région impliquée sans imposer de stress au tissu cicatriciel encore faible.
♣ Permet d’aider le patient à prendre conscience de l’utilisation adéquate de ses muscles (bon recrutement musculaire).
♣ L’intensité et l’angle de résistance des exercices sont déterminés par l’absence de douleur.
→ Pour initier des exercices isométriques dans un muscle en guérison, il est favorable de la placer dans sa position raccourcie pour que la cicatrice ne soit pas étirée.
→ Pour initier des exercices isométriques lorsqu’il y a blessure à l’articulation, la position de repos de l’articulation semblerait être la plus confortable.

ϖ Exercice d’amplitude articulaire active (ROM actif):
♣ Des mouvements actifs dans une amplitude sans douleur sont utilisés pour développer le contrôle du mouvement.
♣ Initialement, utiliser des mouvements isolés et dans un seul plan.
♣ Mettre l’emphase sur le contrôle du mouvement en utilisant de petites résistances et des exercices concentriques.
♣ Utiliser des mouvements combinés pour faciliter la contraction du muscle désirée.
**faire attention de ne pas utiliser de patron de mouvements qui sont dominés par des muscles plus forts que le muscle à travailler. **

ϖ Exercices d’endurance musculaire:
♣ L’emphase est mise sur les exercices d’endurance durant la phase subaiguë, puisque les fibres à contraction lente sont les premières à atrophier lorsqu’il y a enflure, trauma ou immobilisation à l’articulation
Procédure:
→ Initialement, utiliser seulement des exercices d’AA actifs, pour mettre l’emphase sur le contrôle.
→ Un peu plus tard dans le processus de guérison, des exercices à faible intensité et à grandes répétitions avec une faible résistance seront utilisés.
→ S’assurer que le patient utilise un patron de mouvement correct, sans substitution.
**S’assurer que le patient est informé de l’importance de s’arrêter lorsque le muscle se fatigue ou que des symptômes apparaissent. **

ϖ Exercices de mise en charge protégés:
♣ Utilisé tôt pour faire une mise en charge sur la région et stimuler les co-contractions des muscles stabilisateurs.
→ Procurer du renforcement pour aider à développer la conscience de la contraction appropriée du muscle et pour aider à développer le contrôle pendant que le patient transfère son poids d’un côté à l’autre ou d’avant en arrière.
→ Selon la tolérance, le patient augmente l’AA et la résistance est ajoutée pour augmenter la force des muscles stabilisateurs.

50
Q

Quelles sont les modalités spécifiques d’initiation et progression des étirements lors d’une lésion tendineuse subaiguë?

A

♣ But: Augmenter la mobilité et stimuler un alignement approprié de la cicatrice en développement.

Plusieurs techniques possibles:
ϖ Réchauffer les tissus
♣ Utilisation de modalité ou d’AA active pour augmenter la température des tissus et relaxer les muscles pour faciliter l’étirement.

ϖ Technique de relaxation musculaire
♣ Essentiel pour éviter que les contractions ne nuisent à l’étirement.
♣ Si nécessaire, utiliser la technique hold-relax pour relaxer les muscles qui interfèrent avec l’articulation.

ϖ Mobilisations des articulations
♣ Il est important de commencer les étirements avec des mobilisations accessoires
♣ Utiliser des oscillations de grade III ou IV pour rétablir le glissement physiologique avant d’étirer les tissus

ϖ Techniques d’étirement
♣ Passif, assisté, mécanique prolongé.
♣ Étirement passif, self-stretching ou étirement prolongé mécanique sont utilisés pour augmenter la souplesse des tissus inertes.
♣ Ces techniques sont utilisées conjointement à l’inhibition neuromusculaire pour relaxer et allonger les muscles croisant l’articulation.

ϖ Massage
♣ Friction transverse pour mobiliser les ligaments et aussi utiliser au niveau de la cicatrice pour obtenir de la mobilité.
♣ L’intensité et la durée de cette technique progressent selon la réponse du tissu.

ϖ Utilisation de la nouvelle amplitude de mouvement
♣ Afin de maintenir l’étirement gagné avec les étirements.
♣ Aider le patient à incorporer ses nouvelles AA dans ses activités quotidiennes.

51
Q

Rappel des principes de traitement pour les tendinopathies :)

A

¬ Exercices: principes de traitement pour les tendinopathies:

Aiguë(4 à 6 jours) :

  • Exercice passif de FAIBLE INTENSITÉ pour éviter les effets de l’immobilisation, toujours dans les limites de la douleur.
  • INTERDIT de faire des exercices d’étirements dans cette phase.
  • Exercices en ISOMÉTRIE (sans douleur ou compression articulaire) pour favoriser la circulation des fluides.
  • Possibilité de faire des exercices d’AA ou renforcement pour les régions associées.
  • On contrôle la DOULEUR.

Subaiguë(10 à 17 jours jusqu’à 6 semaines) :
- ÉDUQUER le patient sur l’importance qu’il sache reconnaître les signes de fatigue musculaire et qu’il soit alerte aux signes et symptômes qui indiquent qu’il pousse au-delà de la tolérance des tissus.
- Au début, exercices de renforcement ISOMÉTRIQUE pour travailler sur le recrutement.
o Habituellement, on place le client dans sa position de repos.
- Ensuite, place aux exercices d’AA ACTIVE (si tendinopathies chroniques = exercice en excentrique).
o Mettre l’accent sur le contrôle du mouvement.
- Suite aux exercices d’AA active, planifier un programme d’exercices en ENDURANCE.
- Exercices de renforcement des MUSCLES STABILISATEURS.