Les théories de l'apprentissage (1) Flashcards
Georges John Romanes est un spécialiste des sciences naturelles et un proche de Charles Darwin. Pour quels travaux est-il connu en particulier ?
Romanes est un psychologue britannique et l’auteur de “l’intelligence des Animaux”. Il participe à la fondation de ce qu’il appelle la psychologie comparative, partant des similitudes entre les mécanisme cognitifs entre les animaux et les êtres humains.
Lloyd Morgan est un pionnier de la psychologie comparée. Que critique-t-il exactement ?
Les excès de l’anthropomorphisme. Le canon de Morgan est un principe de rigueur scientifique, qui permet d’éviter ce biais d’anthropomorphisme.
(Tendance à attribuer aux animaux et aux choses, des réactions humaines)
Thorndike a largement étudié les processus d’apprentissage chez l’animal. Quelle est la loi d’effet ?
Elle dit qu’un comportement suivi d’une récompense sera associé à la situation qui l’a déclenchée et deviendra de plus en plus probable.
Que sont la généralisation et la distinction dans l’expérience de Pavlov ?
C’est l’idée que l’apprentissage n’est pas sélectif. Il peut y avoir des associations à d’autres stimuli proches s’il y a une ressemblance de couleur, de son, de forme, etc. La distinction est le processus inverse: on différencie deux stimuli proches.
Qu’est-ce qui est étudié dans l’expérience de Shenger-Krestovnikova (1914) ?
On travaille sur la vision et notamment sur la façon dont le seuils de différenciation visuels sont importants dans les mécanismes de conditionnement.
Si on soumet un chien à différentes formes d’ellipses dans l’expérience de S-K, le chien a un comportement bizarre, le quel ?
Les chiens développent un authentique comportement neurasthénique (authentique névrose)
Comment Pavlov explique-t-il le comportement étrange des chiens de Erofeeva ?
Pavlov dit qu’ils développent un conflit entre deux types d’informations contradictoires (nourriture = connotation positive, impliquant un comportement de rapprochement, alors que la douleur = connotation négative et engendre un comportement d’évitement). Cette contradiction, qui n’existe pas dans la nature, l’amène à produire des réactions bizarres et qui seraient des prototypes de maladies mentales.
Pavlov se sert de ses études sur les animaux pour comprendre deux phénomènes psychologiques qu’il observe chez l’Homme. Les quels ?
Le conflit et la névrose.
Il estime en effet que le conflit physiologique auquel sont soumis les chiens d’Erofeeva engendre une forme de névrose, comparable à la névrose psychanalytique causée par des conflits psychiques. Il a ainsi pu mettre en place une forme de thérapie basée sur ses idées.
Qui récuse l’idée d’un fonctionnement psychique réductible à un comportement réflexe ?
P. Shilder, psychanalyste viennois. Pour lui, la névrose chez l’homme est par essence différente que celle observée chez l’animal.