Le rêve (3) Flashcards
Grâce à l’EEG, on a pu étudier les différentes phases du sommeil. Michel Jouvet met en avant la phase MOR. De quoi s’agit-il ?
Il s’agit d’une phase de sommeil paradoxal, durant laquelle l’activité cérébrale serait importante (aussi importante qu’en état d’éveil) mais durant laquelle il y aurait une inhibition musculaire.
Que tire Michel Jouvet de ses travaux sur les chats ?
Il constate qu’une lésion d’une certaine partie du cerveau provoquerait un sommeil paradoxal dans lequel les chats miment des activité de veille.
Qui parle du rêve lucide ? Qu’est-ce que c’est et qu’en dit-il ?
C’est LaBerge, en 1988.
Le rêve lucide est une expérience durant laquelle le rêveur est conscient qu’il est en train de rêver. Il constate que ce type de rêve ne survient que lors du sommeil paradoxal.
Que dit la théorie de l’activation-synthèse, d’Hobson et McCarley ?
Cette théorie va à l’encontre de l’approche freudienne du rêve en avançant que la force motivationnelle du rêve se trouverait dans la physiologie. En effet, ce serait le résultat d’une activation cérébrale qui produirait une activité anarchique.
Que dit la théorie neuropsychanalytique du rêve de Solms ?
Solms explique que deux systèmes distincts génèrent le rêve et le sommeil paradoxal et qu’ils seraient initiés par des aires du cerveau responsables des systèmes de récompenses et de motivations -> satisfaction du désir.
De quel constat part la théorie de la simulation de la menace ?
Que serait alors le rêve ?
Revonsuo par de l’observation que les émotions négatives sont plus présentes dans les rêves que dans la réalité.
Il pense alors que la fonction du rêve serait de simuler des comportements à exercer en cas de situations dangereuses. Le rêveserait donc le reste d’une époque où les hommes étaient couramment confrontés à des dangers mortels.
Que pense Nielsen de la théorie de la simulation de la menace ?
Nielsen est d’accord avec Revonsuo sur son observation de départ, mais pense que les rêves atténueraient la connotation négative d’évènements inquiétants en les réactivant dans un autre contexte. Ils serviraient donc à favoriser l’extinction d’émotions négatives associées à certains stimuli.