LES PRINCIPES FONDAMENTAUX Flashcards
qu’elles sont Les étapes de la prise en charge
d’une victime?
la sécurité;
l’alerte des services de secours;
la réalisation des gestes de secours par un témoin;
la prise en charge par les sapeurs-pompiers;
la médicalisation pré-hospitalière;
la prise en charge hospitalière.
Que doit comporter le message d’alerte?
L’appelant doit pouvoir décrire la situation et répondre aux questions posées par les services d’urgence et donner les indications suivantes:
• le numéro de téléphone ou de la borne d’où l’on
appelle (si nécessaire, donner son nom);
• la nature du problème, maladie ou accident;
• la localisation très précise de l’événement.
• le nombre approximatif de personnes concernées et leur état apparent;
• les premières mesures prises et les gestes effectués;
• les risques éventuels persistants: incendie, explosion, effondrement, produits chimiques et tout autre danger.
Pour faire fonctionner la chaîne des secours, plusieurs moyens, publics et privés, participent régulièrement à l’organisation des secours. Il s’agit :
- du citoyen;
- des réserves communales de sécurité civile;
- des médecins libéraux et des entreprises de transport sanitaire agréées;
- des associations agréées de sécurité civile;
- de la gendarmerie et de la police nationale;
- des sapeurs-pompiers, civils et militaires;
- des structures d’aide médicale urgente (Samu) ;
- des structures d’urgences au niveau des hôpitaux (SU)…
Sigles de l’aide médicale urgente
• Samu: structure d’aide médicale urgente (au lieu
de Service d’aide médicale urgente);
• Smur: structure mobile d’urgence et de réanimation
(au lieu de Service mobile d’urgence et de réanimation);
• SU: structure des urgences (au lieu de service d’accueil des urgences (SAU).
Le sapeur-pompier de Paris est formé et entraîné pour agir :
- seul lorsqu’il n’est pas en service, en cas de nombreuses victimes ou dans le cadre de missions particulières liées au service;
- en équipe constituée pour effectuer les missions de secours à victime (SAV) ;
- dans le cadre de plans particuliers.
Le sapeur-pompier de Paris, pour assurer sa mission doit :
• intervenir rapidement et de manière adaptée sur les lieux d’un accident, au chevet d’un malade ou pour une détresse vitale;
• se protéger, protéger la zone de l’accident et protéger la ou les victimes et les témoins;
• examiner la victime, agir face à une détresse vitale, une maladie, un traumatisme ou un accouchement ;
• réaliser ou faire réaliser correctement les gestes nécessaires;
• demander les moyens de renforcement adaptés;
• transmettre, rapidement si nécessaire, un bilan, rédigé de manière exhaustive sur la fiche bilan, et rendre compte des actions réalisées;
• surveiller la victime en attendant un moyen médicalisé ou durant son évacuation;
• rendre compte à son autorité lorsque l’intervention
présente un caractère particulier ;
• réaliser un rapport d’intervention.
Le nombre grandissant des interventions pour secours à victime à la BSPP ne doit pas faire oublier certains grands principes de base qui imposent :
• de respecter les règles d’hygiène et de sécurité individuelles et collectives;
• d’adopter les règles liées à l’utilisation des véhicules (ceinture de sécurité, vigilance lors des manœuvres, conduite adaptée, règles d’utilisation des avertisseurs lumineux et sonores…) ;
• de prendre en compte la dimension psychique des
personnes;
• de savoir gérer ses propres émotions et celles des victimes.
L’intervention pour secours à victimes
Que doit faire le personnel à la prise de garde
:
- vérifier et contrôler la présence, l’état et le fonctionnement du matériel ;
- vérifier la présence, les dates de péremption et la quantité des consommables;
- compléter ou remplacer les matériels et consommables, si nécessaire;
- vérifier l’état et l’hygiène du véhicule et en assurer la désinfection.
A la prise de garde que doit faire le chef d’agrès en plus:
• vérifier la tenue et l’hygiène du personnel.
Lors du départ en intervention
Le départ en intervention doit se faire dans les plus brefs délais. Pour cela, le chef d’agrès doit :
- faire le point au Poste de veille opérationnelle (PVO), au Centre de surveillance opérationnelle (CSO), ou dans le véhicule s’il est dirigé par radio sur une nouvelle intervention;
- prendre les renseignements et, au besoin, demander un complément d’information qui lui sera transmis au cours du trajet ;
- informer son personnel du motif de départ et adapter la tenue d’intervention si nécessaire (tenue de feu…) ;
- indiquer au conducteur l’itinéraire à prendre pour se rendre sur les lieux de l’intervention tout en rappelant les consignes de sécurité, notamment le port de la ceinture de sécurité et les règles de circulation des engins d’incendie, en particulier à l’approche des intersections;
- faire respecter les règles d’utilisation des avertisseurs sonores et lumineux
- se rendre à l’adresse indiquée sur l’ordre de départ, sauf ordre contraire interrompant ou modifiant sa mission.
À l’arrivée sur les lieux de l’intervention Le chef d’agrès définit:
- l’emplacement de son engin afin
d’éviter le sur-accident. - perturber le moins possible le trafic routier.
- se munir des matériels et équipements indispensables à la réalisation de l’intervention et à sa sécurité.
Matériels à prendre pour secours à victime ?
• Radio • Téléphone portable • Fiches bilan • Détecteur de monoxyde de carbone • Sac d’oxygénothérapie - DSA • Sac de premiers soins complet • Moniteur multiparamétrique • Aspirateur de mucosités • Couverture bactériostatique
Le secret professionnel
Les sapeurs-pompiers de Paris sont également soumis au secret professionnel qui s’applique à tout ce qui a été vu, entendu ou compris concernant un tiers qu’il soit victime ou non.
Le secret professionnel est général et absolu sauf pour les cas suivants:
• obligation pour les agents publics de dénoncer les
crimes et délits dont ils ont connaissance à l’occasion de l’exercice de leur activité;
• lorsque l’agent doit révéler une information à caractère confidentiel pour prouver son innocence dans une affaire pour laquelle il est mis en cause.
Cas justifiant le recours aux forces de police
Le chef d’agrès doit systématiquement faire appel aux services de police dans les cas suivants:
• décès d’une victime:
- sur la voie publique ou dans un lieu public,
- à domicile en l’absence de la famille ;
• décès d’une victime par mort violente ou suspecte
(obstacle médico-légal);
• décès certain en l’absence d’un médecin sur place
pour faire lever l’obstacle médico-légal;
• accident du travail ayant entraîné un décès ou une
blessure grave;
• accident de circulation avec victime ou dégradation d’un bien public;
• personne victime d’une agression
• victime mineure ou dans l’impossibilité de pourvoir
seule à son autonomie en raison de ses facultés
mentales ou corporelles, en l’absence d’un
représentant légal (parent, tuteur, enseignant…),
• victime mineure nécessitant une hospitalisation
refusée par le représentant légal;
• victime présentant un danger pour elle-même, un
tiers ou l’équipe de secours;
• victime nécessitant une contrainte physique en
particulier en cas d’hospitalisation d’office (HO) ou
d’hospitalisation à la demande d’un tiers (HDT);
• victime en état d’ébriété sur la voie publique ne faisant pas l’objet d’un transport en milieu hospitalier;
• découverte d’arme sur ou à proximité immédiate de la victime
• découverte de stupéfiants sur ou à proximité immédiate de la victime
• personne menaçante, violente ou injurieuse à l’égard des secours.
Par ailleurs, le chef d’agrès peut demander les forces de l’ordre dans tout autre cas où il l’estime nécessaire.
Les cas de décès certains
Les sapeurs-pompiers peuvent affirmer la réalité d’un décès face à au moins l’une de ces trois circonstances:
- la décapitation (tête séparée du tronc) ;
- la putréfaction (signes de décomposition du cadavre) ;
- la raideur cadavérique (rigidité de l’ensemble des articulations).